Via le blog « Riposte catholique » (qui reprend une information de la très précieuse Tribune de l'art), j'apprends que le clergé, qui a trouvé des alliés chez les représentants du gouvernement, veut une nouvelle fois défigurer une église sous prétexte de concile Vatican II. Alors que les textes du Concile disent exactement exactement l'inverse de ce qu'ils veulent faire.
J'ai moi-même énormément souffert d'assister dans les années 60-70 à la destruction des églises françaises par un certain clergé. Les bancs de communion ont été envoyés aux décombres ou à la ferraille (dans le cas des autels latéraux en fer forgé), les autels détruits eux aussi (les maîtres-autels et les autels latéraux). Toutes ces destructions étaient facturées aux paroisses ou aux diocèses.
Dépenser l'argent des fidèles pour détruire les décorations, souvent précieuses, financées par les fidèles des générations précédentes, seule la génération Paul VI faite de sombres fanatiques gonflés à la littérature approximative du journal "La Croix" était capable de le mettre en œuvre. Il fallait être arbitrairement hostile à la tradition française pour faire ce qu'ils ont fait.
Voici ce que dit « Gaudium et spes » au sujet de l'expansion d'une culture nouvelle et de la fidélité vivante à l'héritage des traditions :
55 3. Comment favoriser le dynamisme et l’expansion d’une culture nouvelle sans que disparaisse la fidélité vivante à l’héritage des traditions ? Cette question se pose avec une acuité particulière lorsqu’il s’agit d’harmoniser la culture, fruit du développement considérable des sciences et des techniques, avec la culture qui se nourrit d’études classiques, conformes aux différentes traditions.
Détruire ou déplacer les maîtres-autels, remplacer des chefs d'œuvre hérités des générations précédentes par des caisses de bois montées sur des estrades ne doit pas être confondu avec l'expansion de la culture fondé sur la fidélité à l'héritage. C'est au contraire une régression vers la barbarie.
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