31.3.09

Diffamation des religions ?

Via le Salon beige :


La liberté religieuse doit se concilier avec la liberté d'expression. La liberté religieuse ne peut se diviser, elle est égale pour tous d'autre part, avec tous les autres droits de l'homme, elle forme un ensemble infrangible.

L'Organisation de la conférence islamique a demandé à l'ONU (dont pourtant elle récuse la déclaration universelle des droits de l'homme au profit d'une prétendue déclaration des droit de l'homme en islam(1) de déclarer illicite la "diffamation des religions". Cette résolution a été votée à Genève aujourd'hui même par 23 voix contre 11 à la demande du... Pakistan dont on ne connaissait pas jusqu'alors sa hantise des droits de l'homme.

La "diffamation" est une incrimination destinée à protéger la réputation. La réputation, c'est fondamentalement ce que l'on pense de la moralité d'un être humain. Mais une idée, même religieuse, n'a pas de réputation. Une idée est exprimée et chacun en pense ce qu'il veut, qu'elle est bonne ou mauvaise, vraie ou fausse, mais elle n'a pas de réputation. "Diffamation religieuse" est donc une notion absurde.

Si l'on admet cette notion de diffamation des religions on va donner à l'État une compétence pour réprimer des idées théologiques. Il dira : "telle idée religieuse doit avoir bonne réputation, si vous vous exprimez contre elle, vous diffamez cette idée", mais l'État n'a aucune compétence pour protéger une idée religieuse. Il doit protéger et faire protéger les droits de l'homme dont la liberté religieuse et la liberté d'expression.

Une des conséquences nécessaires de cette notion est d'introduire la théologie dans les décisions judiciaires laïques.


L'État est laïque, l'État n'a aucune compétence théologique, il doit respecter et faire respecter la liberté religieuse, il n'a aucune compétence en matière de religion (2).

La résolution votée aujourd'hui est donc contraire au droits de l'homme et n'a, à ce titre, aucune valeur.


Merci au Saint Siège en la personne de Mgr Tomasi, de défendre, les droits de l'homme, seul contre tous ou presque.

(1) Il faut demander la suppression de la déclaration des droits de l'homme en islam et l'adhésion des pays de l'Organisation de la conférence islamique dont la Turquie fait partie, l'adhésion sans réserve à la déclaration UNIVERSELLE du 10 décembre 1948. La déclaration est UNIVERSELLE ou il s'agit d'une falsification.

(2) Notons, afin d'éviter toute généralisation, que le Conseil d'État français a commis récemment cette faute.

La grande moquerie des statistiques liées à l'utilisation du préservatif

Lu sur le site d'Yves Daoudal :

Dans le document de 165 pages de l'OMS, daté d'avril 2009 (bien : avril 2009), intitulé "Prévention, traitement et soins du VIH/SIDA dans le secteur de la santé", le paragraphe où est prônée une distribution massive de préservatifs ("Promotion et soutien de l'utilisation du préservatif") commence ainsi :

« L'utilisation correcte et systématique du préservatif masculin réduit le risque de transmission sexuelle du VIH de 80-90%. » (p. 17)


Voici le dogme "scientifique" qu'il faut croire.

Cette notion de "risque" de transmission du SIDA est, en l'occurrence des communications (volontairement ?) très peu rigoureusement définie. C'est la bouteille à l'encre.

Il semble toutefois évident que ce "risque" flou en lui-même, est évalué à la suite d'interviews.

- Monsieur, vous avez le SIDA, détendez-vous, monsieur, détendez-vous, ne vous crispez pas et répondez calmement à notre questionnaire d'anamnèse.

- M'enfin, votre questionnaire...

- Monsieur, calmez-vous, c'est pour la statistique et la SCIENCE, voyons ! (un moment)... Je commence la questionnaire d'anamnèse.

- Respectueux de la science, je vous écoute attentivement

- Lisez-vous attentivement le mode d'emploi du préservatif ?
- Et votre "partenaire" ?
- Au cours de ces deux dernières années combien avez vous eu de rapport sexuels ?
- Selon quel mode ? a)..., b)..., c)..., d)... e)...
- 1 avec préservatif(s) correctement utilisé a)..., b)..., c)..., d)... e)...
- 2) avec préservatifs incorrectement utilisés a)..., b)..., c)..., d)... e)...
- 3) sans préservatif a)..., b)..., c)..., d)... e)...

et le questionnaire peut se poursuivre ainsi selon un mode indéfini.

C'est donc une notion floue, dont la fréquence des occurrences est évaluée sur une période non précisée, sur la base des souvenirs de personnes qui ne tenaient pas de statistiques.

Et de tout cela on livre au grand public un pourcentage d'on ne sait quoi en définitive, qu'il doit confesser comme vérité établie, faute de quoi ledit public serait coupable de crime contre l'humanité (pas moins !).

A quel cirque intellectuel et "scientifique" ne se livrerait-on pas pour diffuser le SIDA, heu... pardon la débauche, Ahhhhrgh ! je rectifie, le préservatif... et diffamer le pape.

30.3.09

Liberté religieuse, liberté de conscience, droits de l'homme

Scandalisé par l'attaque de l'islam sans respect pour les personnes et pour leurs croyances, j'ai invoqué la liberté religieuse et Vatican II

Sur ce les tenants de l'intégrisme catholique me rétorquent Pie VI "Quod aliquantum" du 10 mars 1791.

Voici ma réponse :

La liberté reliigieuse n'est pas absolue, même en société. Les droits de l'homme, le bien commun, la limitent.

La liberté religieuse est opposable à l'autorité laïque et a fortiori, aux autres citoyens avec lesquels je suis, en matière de religion, parfaitement égal. Mais, je le répète cette liberté religieuse n'est pas absolue (lire Dignitatis huamanae)

La liberté religieuse n'est pas opposable à la hiérarchie de l'Eglise. Mais, à mon avis, lorsque Paul VI tente d'interdire les prières publiées par son prédécesseur saint Pie V, il outrepasse ses droits. Cela parce qu'une prière approuvée par un pape (où il ne peut y avoir erreur en matière de foi ou de moeurs) ne peut plus être interdite. Donc même dans l'Eglise, le fidèle garde une certaine liberté en vertu de sa nature raisonnable et du 1er commandement. Les autorités ecclésiastiques ne sont pas supérieures à Dieu. Elles doivent respecter la liberté des fidèles. Elles ne peuvent leur interdire une pratique (une prière par exemple) que si elle est contraire à la foi ou au moeur, étant sauve, bien sûr, la discipline.

L'homme n'est pas un robot. "L'homme passe infiniment l'homme" (Pascal cité par Benoît XVI).

La liberté religieuse est SOCIALE, comme le confirme le titre de Dignitatis humanae.

Comme je vous l'ai dit et prouvé, les dix commandements établissent une égalité des êtres humains dans les droits fondamnentaux. Les dix commandements ne font acception de personne.

Cette égalité des être humains dans les droits fondamentaux ne fait pas obstacle à l'inégalité dans la société. Les uns sont riches, les autres pauvres et c'est voulu par Dieu, les uns intelligents, les autres non, les uns instruits, les autres non etc. (Lire saint Pie X sur la question) Mais le riche commet une faute en tuant le pauvre (et inversement), le pauvre doit la vérité au riche, il ne peut lui mentir (et inversement), le pauvre et le riche obéissent au premier commandement comme leurs consciences le leur intiment et ils sont sur ce point dans une parfaite égalité.

Bien mieux, si, comme saint Paul l'enseigne, il faut obéir aux autorités, soit au "prince", nous dirions à l'Etat, celui-ci dans la personne de son représentant est, en cette matière, sur un absolu pied d'égalité avec les citoyens (sous réserve de l'abus de la liberté religieuse, où l'Etat peut et doit réprimer les violations des droits de l'homme)

Elle ne fait pas obstacle non plus à l'inégalité dans l'Eglise, les uns enseignent, les autres sont enseignés, les uns commandent, les autres obéissent. Ici non plus ces principes ne sont pas à prendre absolument, car il existe une certaine égalité.

Donc il n'existe ni liberté absolue, ni égalité absolue. Mais la liberté et l'égalité ne sont pas de vains mots et encore moins de mauvaises choses.

Ne pas oublier que l'inepte Jean-Jacques Rousseau considérait l'inégalité comme un mal absolument.

"Ce droit monstrueux (à la liberté religieuse), qui parait cependant à l’Assemblée résulter de l’égalité et de la liberté naturelles à tous les hommes [est une]Proclamation insensée des chimériques liberté absolue et égalité. Ce droit chimérique n’est-il pas contraire aux droits du Créateur suprême, à qui nous devons l’existence et tout ce que nous possédons."

C'est vous qui ajoutez "à la liberté religieuse".


[Mon interlocuteur avait falsifié le texte de Pie VI qui a la place mentionnait :]

"accorde encore cette licence de penser, de dire, d’écrire et même de faire imprimer à son gré en matière de religion tout ce que peut suggérer l’imagination la plus déréglée"

Ce droit n'existe pas dans notre âme, nous devons nous soumettre à la vérité telle qu'elle nous apparaît. C'est la condamnation de la liberté de pensée (différente de la liberté religieuse SOCIALE). Dieu étant la vérité, nous n'avons aucune liberté de pensée.

Ce droit à la licence (ne pas confondre avec liberté) n'existe pas dans l'Etat qui doit faire respecter les droits de l'homme et donc les abus en matière de liberté religieuse.

En note : sur le P. Congar. J'observe que Congar n'était pas un oracle. C'est dans la déclaration Dignitatis humanae qu'il est remarqué que cette liberté religieuse n'est pas mentionnée dans l'Ecriture. Son petit air de nous faire partager un secret honteux avec un clin d'oeil complice, est donc ridicule et sans intérêt.

Attention parce que les intégristes rejoignent ici les progressistes-autoproclamés dans la confusion entre licence et liberté entre liberté religieuse sociale et liberté de pensée.

Car s'il est vrai que ce terme n'est pas mentionné dans les Ecritures, il y est implicitement dans le premier commandement. Et dans l'évangile selon st Mathieu :

Mt 22,21. Ils Lui dirent: De César.Alors Il leur dit: Rendez donc à César ce qui est à César, et à Dieu ce qui est à Dieu. (traduction Fillion site magnificat)

Donc, les affaires de Dieu ne regardent pas César, César s'Y soumet en ce qui le concerne.

Il n'y a aucune mauvaise foi chez moi. Je ne cherche pas mon intérêt."

En réponse, j'ai été traité d'autiste.

Darwin et la sélection naturelle des noirs d'Afrique

Commentaire du texte de Darwin d'hier.

On observe d'une part l'utilisation du conditionnel. Il ne donne ses "résultats" que comme des probabilités. N'en faisons pas des vérités établies.

Car il écrit une histoire sans témoin et sans document.

Cette histoire n'est n'a même pas la vraisemblance pour elle.

Des peuples non-noirs vivent sous les tropiques en Asie et en Amérique depuis des temps immémoriaux. Ils ne sont pas pour autant moins adaptés que les noirs d'Afrique.

Des peuples non-blancs vivent non loin du pôle nord, les Inuits ou Esquimaux. Ils ont la peau cuivrée et les cheveux noirs.

Des noirs d'Afrique ont les yeux bleus. Ce qui est paraît-il extraordinairement beau. Il n'en sont pas pour autant des handicapés dans leur milieu africain.

29.3.09

Les capotophiles et l'incendie d'une église à Clermont Ferrand

Les incendies et les attaques de lieux de culte chrétiens se succèdent à une allure infernale.

Un incendie volontaire d'une église de Clermont-Ferrand vient d'avoir lieu aujourd'hui. (Salon beige)

Ces actes sont contraires à la liberté religieuse.

Sarkozy, Alliot-Marie, Hollande et Royal , Buffet, Besancenot et même Le Pen regardent en l'air en sifflotant.

Cela prouve qu'ils ne sont pas sincèrement attachés à la liberté religieuse. Ils ont une idée de derrière la tête lorsqu'ils font financer les lieux de culte avec l'argent du contribuable. (nota les municipalités prennent en charge les réparations des églises parce que l'Etat a volé ces lieux de culte et compense en partie par ce moyen)

Ceux pourtant qui sont vraiment responsables (mais Sarkozy et le quai d'Orsay en font partie), ce sont ceux qui ont diffamé le pape et lui ont dénié sa liberté d'expression.

Relevons les propos malheureux du curé de la paroisse :

« Je ne crois pas que ce soit l'oeuvre d'un homme en colère après le pape mais plutôt celle d'un individu souffrant de problèmes psychiatriques et dans la nature ».

Notre bon curé ne sait pas que les malades mentaux (si malades mental il y a...) ne sont pas des zombies, mais des êtres humains et comme tels insérés dans une culture. Il existe d'ailleurs des maladies mentales purement culturelles. Le délirium tremens est devenu rare ou a disparu par suite d'un changement culturel.

Donc dire ce n'est pas un homme en colère contre le pape parce que c'est un, probablement, malade mental est pour le moins très malheureux. cela dénote un grand mépris des malades mentaux et une grande méconnaissance de la maladie mentale.

En lisant Darwin, père de l'eugénisme et du racisme

http://www.inlibroveritas.net/lire/oeuvre3167-chapitre9431.html

"Le docteur W.-C. Wells, en 1813, adressa à la Société royale un mémoire sur une « femme blanche, dont la peau, dans certaines parties, ressemblait à celle d'un nègre », mémoire qui ne fut publié qu'en 1818 avec ses fameux Two Essays upon Dew and Single Vision. Il admet distinctement dans ce mémoire le principe de la sélection naturelle, et c'est la première fois qu'il a été publiquement soutenu ; mais il ne l'applique qu'aux races humaines, et à certains caractères seulement. Après avoir remarqué que les nègres et les mulâtres échappent à certaines maladies tropicales, il constate premièrement que tous les animaux tendent à varier dans une certaine mesure, et secondement que les agriculteurs améliorent leurs animaux domestiques par la sélection. Puis il ajoute que ce qui, dans ce dernier cas, est effectué par « l'art paraît l'être également, mais plus lentement, par la nature, pour la production des variétés humaines adaptées aux régions qu'elles habitent : ainsi, parmi les variétés accidentelles qui ont pu surgir chez les quelques habitants disséminés dans les parties centrales de l'Afrique, quelques-unes étaient sans doute plus aptes que les autres à supporter les maladies du pays. Cette race a dû, par conséquent, se multiplier, pendant que les autres dépérissaient, non seulement parce qu'elles ne pouvaient résister aux maladies, mais aussi parce qu'il leur était impossible de lutter contre leurs vigoureux voisins. D'après mes remarques précédentes, il n'y a pas à douter que cette race énergique ne fût une race brune. Or, la même tendance à la formation de variétés persistant toujours, il a dû surgir, dans le cours des temps, des races de plus en plus noires ; et la race la plus noire étant la plus propre à s'adapter au climat, elle a dû devenir la race prépondérante, sinon la seule, dans le pays particulier où elle a pris naissance. »

Notons ici que Darwin, fils du matérialisme de son temps :

1) Il admet que l'idée de sélection naturelle est antérieure à ses écrits, puisqu'il dit honnêtement qu'il l'a trouvée chez le docteur Wells.

2) prend pour des vérités établies, des hypothèses de travail invérifiables car HISTORIQUES. Il emploie de le conditionnel hypothétique (car ces affirmations ne sont pas le fruit de l'observation d'expériences). Mais n'en conclue pas moins à la véracité de ses affirmations. "Il n'y a pas à douter". Si justement, monsieur Darwin, il y a à douter.

3) "
Or, la même tendance à la formation de variétés persistant toujours, il a dû surgir, dans le cours des temps, des races de plus en plus noires ; et la race la plus noire étant la plus propre à s'adapter au climat, elle a dû devenir la race prépondérante, sinon la seule, dans le pays particulier où elle a pris naissance." Nous sommes ici dans une histoire et une histoire hypothétique ou pour dire plus exactement entièrement imaginaire.

Mais quie se donne pour vraie et qui est prise pour vraie par la quasi-totalité du monde occidental au moins.

4) Il semble bien être à l'origine d'une vision historique matérialiste, biologique et donc raciste de la race humaine. Il met au centre de l'histoire (imaginaire) la lutte et l'élimination de ceux qui ne sont pas adaptés par la guerre "lutter avec ses vigoureux voisins". Darwin est bien à l'origine des théories nationale-socialistes (racisme et agressivité). Il est aussi un des piliers de l'idéologie marxiste (absence de solution de continuité entre l'homme et l'animal, et apologie de la guerre).

La pensée de Darwin devrait être intégralement rejetée tant pour des raisons rationnelles, scientifiques (pétitions de principes, histoire imaginaire donnée pour "science"), que pour des raisons morales.

Contrat social, pacte civique

Le premier contrat, social par définition du contrat est le mariage.

L'existence de la cité fondée sur un contrat est un deuxième contrat postérieur dans le temps au mariage.

Le contrat suppose la liberté. Je puis lier ma liberté par le contrat. Mais si je n'ai aucune liberté, je ne puis me lier.

L'existence de ce contrat est contesté par les positivistes pour lesquels les êtres humains sont unis entre eux, non par un contrat, mais par la nécessité. C'est le postulat d'Auguste Comte et de sa sociologie et à sa suite de Maurras (la "physique sociale"). L'homme soumis au monde dépend de ses lois. Le positivisme de Comte nie en conséquence la liberté ou du moins la réduit à la conformité aux lois selon son catéchisme positiviste. http://visualiseur.bnf.fr/Visualiseur?Destination=Gallica&O=NUMM-87987


En effet, selon Comte l'esprit humain, pardon la cervelle humaine, doit tendre à correspondre le mieux aux monde qui l'entoure et n'a de liberté que limitée par sa vocation à devenir le "fidèle miroir" de l'ordre extérieur. Ce qui laisse peu de place à la liberté. A vrai dire, le champ laissé à la liberté est celui de "nos besoins pratiques". Nos besoins pratiques règlent notre liberté de discours par rapport au monde extérieur. On peut difficilement donner pour principe à notre liberté, une raison plus basse. En effet la liberté se conçoit pas rapport l'exposition de la vérité et nullement comme une "cause" notion métaphysique et donc arbitraire, selon lui.

Pourtant saint Augustin, cité par Pie VI, dans "Les confessions" affirme que "le pacte fondamental de la société humaine est l’obéissance aux rois". (livre III, chapitre VIII).

Peut-on dire que Hobbes, Locke et Rousseau sont les disciples de saint Augustin ? Ces penseurs ont eu au moins saint Augustin pour prédécesseur en ce que ce dernier admet un contrat fondateur de la société politique.


Ce qui distingue les contractualistes de saint Augustin c'est que saint Augustin prend la Genèse au sérieux et la croit, comme moi d'ailleurs, comme une source fiable et même inerrante de l'histoire humaine primitive.

Donc "libérés" de la Genèse, les contractualistes imaginent un homme ne dépendant d'aucune société, ils imaginent un état précontractuel absolu (historique ou même imaginaire), ce contrat est antérieur à la famille.

Or historiquement (Genèse 3,6)) le contrat de mariage est antérieur à la société politique, ce n'est que lorsque la société se développant, les patriarches disparaissant, que les familles ont senti la nécessité de s'unir entre elles pour le bien commun.

Mais saint Augustin en constatant la convention d'obéissance qui fonde la cité et les contractualistes modernes sont d'accord pour constater que l'être humain concourt par sa volonté nécessairement antérieure à la société à la fondation de ladite société.

Peut-on cependant nommer cet accord "contrat" ?

Le contrat est une convention, mais la convention n'est pas nécessairement un contrat. La notion de convention a une extension plus large que celle de "contrat". Une convention peut être tacite. Or la convention de vivre en société politique est nécessairement tacite.

La convention peut résulter de l'acceptation de prestations, sans que l'accord soit formalisé. Dans le film "into the wild" on voit le héros refuser la société, ce qui le conduit à mourir de faim et de misère. La convention politique est nécessaire à la survie collective et individuelle. Elle est donc nécessitée par la nature.

Cette convention ne régit pas la religion. Elle reçoit sa sainteté de la religion. L'adhésion à cette convention est nécessaire en justice et donc obligatoire parce que chacun reçoit de la société et doit les prestations en échange. C'est la loi de l'entr'aide. Et la loi des contrats est "sainte" disent les Anglais avec raison.

Cette convention civique (ou politique) nécessairement tacite implique obéissance à l'autorité et aux lois positives, aux coutumes. Elle est tacite pour le fœtus, pour l'enfant évidemment dont les parents consentent à vivre en société, pour le protéger, le nourrir, le loger, l'éduquer.


Ceux qui essaient de se soustraire à cette convention ne peuvent le faire honnêtement puisqu'ils profitent des prestations, sans prestation équivalente de leur part, ce qui ne peut se faire sans contrarier la justice. De plus toute tentative de soustraction totale conduit, à la mort. C'est une sorte de suicide (comme dans "Into the wild" où le héros meurt de son refus de la société, sans que l'on puisse affirmer la thèse d'un suicide au sens propre du terme), mais le suicide est une injustice envers la société qui a aidé et fait vivre et qui a le droit/devoir de pourvoir à la protection de chacun de ses membres. Il est donc impossible de se soustraire à cette convention sans injustice.

Concluons :

Le domaine politique est le fruit d'une convention tacite, obligatoire en vertu de la volonté divine. C'est une convention qui dépend de la volonté, mais l'adhésion à cette convention est obligatoire parce que notre liberté n'existe plus là où le mal, l'irrationnel est le but (sinon Dieu ne serait pas libre).

27.3.09

L'élimination des faibles affaiblit les forts et toute la société

Darwin prône l'élimination des faibles pour faire progresser l'espèce et les races.

En refusant de soigner les faibles, on fera que dans de nombreux cas les faibles ne guériront pas et seront inutiles à la société. Tout l'investissement que représentent son entretien et sa formation, sera perdu.

En refusant de soigner les faibles, la société perd irrémédiablement un capital, une chance.

Surtout à supposer que le faible soit tellement faible qu'il ne puisse en rien aider la société (exemple : tout foetus) celui qui donne la mort se souille moralement. Il aura à en pâtir dans sa vie intellectuelle et morale. Il devra mentir et surtout se mentir à lui-même en répétant que son acte était bon. Il deviendra moins performant dans l'aide qu'il pourrait apporter à ses semblables.

L'homicide sera moins performant.

Toute la société en sera ébranlée puisque l'assassin courra en même temps que les autres le risque de se voir tué par n'importe qui le trouvant plus faible et donc éliminable à ce titre. La paix et la tranquillité disparaîtront (disparaissent).

Touchons ici la faiblesse même intellectuelle de Darwin, incapable de comprendre la portée des principes inspirés du libéralisme.

Un malade du SIDA parle de Benoît XVI

Via le Salon beige


Dominique Morin, malade du sida : "Le préservatif est un leurre"

Dans Famille Chrétienne, un entretien à diffuser :

Dm "Ce que je trouve scandaleux, ce sont ces choeurs de vierges effarouchées. Qu’a dit Benoît XVI ? L’homme ne peut se résigner à vivre des comportements sexuels à risque (vagabondage sexuel ou homosexualité), ni la société fonder une prévention du sida sur l’échec. Il a rappelé que l’homme est doté d’une raison, d’une liberté, et qu’il est capable de poser des actes. La réponse à donner au sida est dans ses moyens de propagation. Le seul moyen sûr d’endiguer le risque est d’éviter les comportements à risque. C’est du simple bon sens, mais ce n’est pas le mieux partagé à l’heure actuelle ! Alors je dis merci au Pape d’avoir brisé un tabou.

Benoît XVI ne nous transmet pas une théorie qu’il vient d’inventer. Il ne fait que rappeler ce que prône l’Eglise, basée sur la Révélation. Dans l’Ancien Testament déjà est écrit "je te montrerai le chemin de la vie et de la mort. Tu choisiras la vie". Comme Dieu, l’Eglise croit en nous. Elle croit l’homme capable de poser des choix. Ces choix font sortir d’une logique fataliste qui fait de l’homme l’esclave de ses pulsions (...)

Je n’ai pas eu de relations sexuelles depuis 29 ans et c’est pour moi le seul moyen complètement sûr de ne pas transmettre le virus. Je ne suis pas meilleur que les autres malades. Ma conversion m’a fait changer de perspective sur moi, mon corps, ma relation aux autres. La prière et les sacrements m’ont donné les grâces nécessaires pour déraciner en moi des habitudes et combattre ma faiblesse. J’ai appris à me "domestiquer". J’ai aussi découvert des relations chastes avec des filles. L’abstinence sexuelle est parfois difficile, mais le plaisir dont cela me prive ne me manque pas tellement, au regard de la vie apaisée que je connais aujourd’hui.

Jamais je ne me suis senti rejeté par l’Eglise, au contraire. Elle m’a ouvert ses portes, elle m’a accueilli comme j’étais, là où j’en étais. Je me suis senti aimé. Car l’Eglise distingue la personne de ses actes. Avant ma conversion, je me sentais condamné par les propos de l’Eglise, parce que je croyais faire corps avec mes actes. Je croyais que lorsque l’Eglise condamnait tel acte, elle condamnait l’homme. Or, "la vengeance de Dieu, c’est de pardonner", comme disait Pagnol. Dieu ne sait qu’aimer. Il couvre d’un amour de prédilection les malades du sida".

Lahire

Texte magnifique. Rien à ajouter, à méditer.

Darwin contre la croix

Le darwinisme contredit le mystère de la croix où l'infiniment supérieur meurt pour l'inférieur.

Darwinisme contre l'amour donc contre la nature humaine

Dans son discours en français à propos de l'identité changeante de l'individu, le pape médite sur la valeur de l'homme. Toute définition de l'homme est incapable de rendre compte du mystère de l'homme :

"Comment ne pas évoquer ici la merveilleuse méditation du psalmiste sur l'être humain tissé dans le secret du ventre de sa mère et en même temps connu, dans son identité et dans son mystère, de Dieu seul, qui l'aime et le protège (cf. Ps 138 [139], 1-16). L'homme n'est pas le fruit du hasard, ni d'un faisceau de convergences, ni de déterminismes, ni d'interactions physico-chimiques; il est un être jouissant d'une liberté qui, tout en prenant en compte sa nature, transcende cette dernière et qui est le signe du mystère d'altérité qui l'habite."

http://www.zenit.org/article-17145?l=french

Autrement dit, la liberté est un attribut de la nature humaine, de toute nature humaine. Cette liberté est limitée par sa nature d'être créé. Cette liberté est signe d'altérité et donc de création. Car il est impossible que la liberté en soit pas reçue d'un autre.

Comment articuler ces vérités avec le darwinisme soi-disant scientifique, puisque le darwinisme prétend avec François Jacob ("Le hasard et la nécéssité") que l'homme n'est que le fruit du hasard et de nécessaire déterminismes et qu'il n'est en définitive, dans son être, qu'un phénomène physico-chimique ? Dont la liberté est donc absolue, sans aucun signe d'altérité ?

Il semble que l'on tente au Vatican de rendre conciliables ces deux positions en prétendant que lors de l'apparition de l'homme issu d'un animal, Dieu intervient pour créer une âme capable de vérité et surtout d'amour pour la vérité et pour l'autre.

Car "le mystère d'altérité" est aussi mystère d'amour.

L'altérité, c'est un vif désir d'amour.

3. L'amour ne détruit pas l'altérité, il l'intensifie au contraire, mais en la transformant (...) L'amour implique une certaine altérité, non pas une altérité de l'ordre du lui, qui est exclusion, mais une altérité de l'ordre de toi, qui est réciprocité de présence.
G. Madiner, Conscience et amour, pp. 96-97 (Foulq.-St-Jean 1962). Pris ici

Dans cette perspective l'amour suppose l'altérité. Amour de Dieu et du prochain est amour de l'autre.

Mais, même si l'on admet que l'homme puisse avoir été formé d'un animal (ce que je ne crois pas), il n'en reste pas moins que "la lutte pour la vie" qui est un des principes du darwinisme devient inapplicable au moins à l'homme, contrairement à la théorie de Darwin dont je cite ci-dessous le texte en témoignage de ses opinions :

"La lutte pour l'existence parmi les êtres organisés dans le monde entier, lutte qui doit inévitablement découler de la progression géométrique de leur augmentation en nombre. C'est la doctrine de Malthus appliquée à tout le règne animal et à tout le règne végétal. Comme il naît beaucoup plus d'individus de chaque espèce qu'il n'en peut survivre ; comme, en conséquence, la lutte pour l'existence se renouvelle à chaque instant, il s'ensuit que tout être qui varie quelque peu que ce soit de façon qui lui est profitable a une plus grande chance de survivre ; cet être est ainsi l'objet d'une sélection naturelle." (Darwin "De l'origine des espèces" Introduction) "De l'origine des espèces" dont le titre complet est De l'origine des espèces au moyen de la sélection naturelle, ou la préservation des races les meilleures dans la lutte pour la vie.


Ce qui fait l'homme homme, c'est l'amour et en premier l'amour de la vérité. En cela la soumission de l'homme à une prétendue loi nécessaire de lutte pour la vie, qui fait de la haine le principe de la vie sociale, conduit à la subversion de l'homme. L'homme est un être naturellement doux et aimant et naturellement solidaire. Toutes les pétitions de principes de Darwin ne pourront rien contre ce fait.

26.3.09

La Vatican défend Darwin

"Nous affirmons dans le Credo : “Je crois en Dieu le Père tout-puissant, Créateur du Ciel et de la Terre”.

Comment comprendre cet article de foi ? Il ne nous est plus possible de le comprendre comme si Dieu était la Cause, l'Artisan, l'Explication des choses et des vivants. Avant Darwin, on pouvait penser que Dieu avait créé, c'est-à-dire voulu, conçu chaque espèce. Aujourd'hui, nous savons que les espèces se sont diversifiées, par une adaptation progressive de la vie au milieu, qu'on appelle l'évolution."

Cette étonnante formule est tirée du site du Vatican. Elle est d'un prêtre nommé Michel Manceau "théologien". Darwin bouleverse le Crédo. Ainsi le P. Manceau "sait" et veut imposer son savoir au croyants. Dieu n'est pas l'Artisan.

http://www.vatican.va/roman_curia/pontifical_councils/migrants/pom99-00_81_84/rc_pc_migrants_pom81_manceau.htm

Donc selon le site du Vatican le darwinisme est de foi et que Dieu n'est pas l'Artisan est aussi de foi. "Nous savons" c'est donc que c'est incontestable. Et nous savons quoi ? Nous savons que la Genèse est à rejeter. Darwin plus fort que le credo, les prêtres veulent nous l'imposer sans aucun titre.

Cependant, au même Vatican on constate aussi que le darwinisme de Darwin est incompatible avec la morale chrétienne.

"Il faut penser sérieusement à l'apparition d'un darwinisme social, qui entend faciliter l'élimination des êtres humains accablés de souffrance et de défaut pour "anestésier" toute la société. C'est précisément Darwin qui a considéré comme un obstacle à l'évolution humaine la construction d'hopitaux pour malades mentaux, pour les infirmes et les malades, ainsi que l'élaboration de lois pour soutenir les indigents (cf. Darwin, "La descendence de l'homme et la sélection sexuelle", cité par Guillebaud, le "Principe d'humanité" [les titres des ouvrages dont en français dans le texte traduit] Editions du Seuil, 2001, p. 368) parce que ces errements de la société empêcheraient l'élimination naturelle des sujets défectueux. Ce n'est pas sans raison que certains commentateurs, même laïques, ont parlé d'"eugénisme masqué", à propos de la loi hollandaise, sur l'euthanasie"

http://www.vatican.va/roman_curia/pontifical_academies/acdlife/documents/rc_pont-acd_life_doc_20040903_euthanasia-netherlands_it.html

(Texte original en italien traduit pas mes soins)

Il faudrait que le Vatican nous explique ce qui, dans la raison, dans la logique, fait que l'on prend comme vérité démontrée les opinions de Darwin lorsqu'il s'agit de la sélection naturelle source de progrès biologiques et d'horreur morale, et comme faute à rejeter lorsque Darwin applique lui-même ses prétendues découvertes scientifiques aux actes moraux appliqués à l'espèce humaine ? Les prêtres comprendraient-ils mieux Darwin que Darwin ?

A quel titre nos prêtres du Vatican nous somment-ils, puisqu'il ne sont pas des autorités "scientifiques" ni historiques, de prendre le darwinisme pour démontré ? Car en revanche ils ont un titre à nous imposer que le darwinisme est moralement inacceptable (au titre de la compétence de l'Eglise en matière de foi et de morale)

Mais si l'on prend les deux textes comme vrais, le Seigneur se contredirait, il y aurait deux vérités et même trois. 1) "scientifiquement" les faibles sont un poids dont la société doit se débarrasser pour progresser 2) mais moralement, c'est condamnable, c'est faux, 3) la même assertion serait vraie mais son corolaire immédiate, mauvaise. Sed contra, la vérité et le bien ne se contredisent pas et ne peuvent le faire, car le bien fait partie de la vérité de l'être.

Curieux, l'homme bien portant et fort (ou s'estimant tel) devrait se dire "Ha, si on pouvait massacrer toutes ces bouches inutiles, mais Jésus nous demande le contraire... hélas !"

Que répondre alors à ceux qui, incroyants, diront, je confesse une seule vérité or votre foi est de l'ordre du sentiment et non de l'intellect, donc je la rejette, parce que la vérité est une et l'on ne doit pas la refuser sous prétexte de sentiment ? C'est la position de Nietzsche et de beaucoup d'autres à sa suite.

Moi, je réponds que le darwinisme (la "sélection naturelle", la "lutte pour la vie" comme principes) est certainement faux (au point de vue moral, mais aussi au point de vue rationnel et scientifique) et la Genèse certainement vraie et que le Credo ne ment pas. Et que personne au monde ne peut m'imposer le contraire.

Car Jean-Paul II écrit dans Fides et ratio :

"La particularité qui distingue le texte biblique consiste dans la conviction qu'il existe une profonde et indissoluble unité entre la connaissance de la raison et celle de la foi." Fides et ratio" § 16

25.3.09

Agent de police ou serviteur de police ?

L'abbé Augustin Lehman a écrit plusieurs livres sur Jésus-Christ.

Juif converti, fidèle à ses ancêtres. Il a écrit un livre sur "La police autour de la personne de Jésus-Christ". L'abbé Séralda écrira lui aussi un livre sur "Jésus-Christ et les polices".

A temps de Jésus-Christ existaient au moins deux polices à Jérusalem.

D'une part une cohorte de légionnaires (six-cents hommes) mise à la disposition d'un prêtre israélite exerçant les fonctions de "capitaine du Temple" par l'occupant romain. Il fallait faire régner l'ordre dans une population qui au moment de certains pèlerinages pouvait atteindre le million d'hommes.

Outre cette police mise par les autorités d'occupation à la disposition de l'autorité spirituelle chargée de la police du Temple, subsistait une police indigène, dirigée par des indigènes et composée d'indigènes. Elle était à la disposition du Sanhédrin, (en quelque sorte le Sénat religieux du peuple juif).

L'abbé Lehman relève que ces policiers n'étaient pas appelés "agent de police", mais "serviteurs de police". Il fait très lumineusement remarquer que le terme de "serviteur" convient mieux que celui d'agent.

En effet la police n'est pas à la disposition de l'autorité comme un robot l'est à la disposition de son propriétaire, elle est là pour, sous les ordres de l'autorité, servir la cité. La police est au service du bon ordre, de la bonne administration comme le fait comprendre le sens étymologique. Ou comme l'écrit l'abbé Lehman mieux que moi la police est au service de "la tranquillité de l’Etat, la sécurité et le bien-être des particuliers".

Cela éviterait l'intervention de la police comme un robot contre ceux qui combattent pour la justice, pour protéger ceux qui troublent l'ordre.

Mgr Aillet monte en ligne pour le pape et pour la vérité

Signalé par Daoudal et par le Salon beige, ce remarquable éditorial de Mgr Aillet évêque de Narbonne, Lescar et Oloron.

http://www.diocese-bayonne.org/spip.php?article1378

Monseigneur Aillet parle de la "presse dite catholique".

En effet qu'est-ce qui permet à "la Croix", à "la Vie" (journal qui milite pour la mort des innocents), à "Le Pélerin" et tutti quanti sono de se dire "catholiques" ? Il n'ont aucun titre à se présenter comme tels.

Avoir si longtemps toléré ce genre d'abus a permis l'éclosion des intégristes, des lefebvristes qui eux aussi présentent leur pensée comme "catholiques" sans aucun titre.

Oui, je suis catholique et fier de l'être, mais mes opinions sont mes opinions, je n'ai pas de titre à les présenter comme "catholiques".

Cela est si vrai que le Père Laurent Scupoli dans le Combat spirituel qui veut nous mettre en garde contre les tentations au moment de notre mort nous explique comment répondre au démon :

"Et si le serpent rusé vous demande ce que croit la sainte Église, ne répondez pas ; mais, sachant qu’il veut vous surprendre et abuser de vos paroles, contentez-vous de faire intérieurement un acte de foi vive ; ou, si vous voulez le faire dépiter davantage, répondez-lui que la sainte Église romaine croit la vérité. Et s’il vous demande quelle est cette vérité, répliquez-lui : C’est précisément ce que croit l’Église."


Voilà la théologie que le P. Scupoli nous engage à confesser, nous autres de l'Eglise enseignée. Bien sûr, il nous engage à le faire surtout au moment de notre mort, mais il est prudent de s'entraîner avant.

C'est pourquoi celui que se présente comme "catholique" pour tenter de revêtir ses opinions de la vérité catholique commet un abus à l'égard de ses frères humains.

25 mars : Annonciation

O immaculée, O immaculée, O immaculée !

Le champion de la lutte anti-maçonnique saint Maximilien Kolbe(1), avait pris cette phrase comme devise. La Sainte Vierge descendante du roi David a été préservée du péché originel, elle a ensuite le jour de l'Annonciation dit un "fiat" qui donne l'espérance à l'humanité par un renouvellement complet de la création.

Le péché originel avait tout blessé dans la nature et dans nos âmes.

Ainsi le miracle s'accomplit lorsque la Sainte Vierge par son "fiat" "qu'il en soit ainsi", le 25 mars de l'an -1 de notre ère.

Ce faisant elle délivra tous les hommes de la tyrannie du démon et des suites du péché originel. Par ses paroles, elle écrasa la tête du serpent. Elle fit venir en ce monde le Sauveur.

Parmi les suites du péché originel, figure la domination des hommes sur les femmes. Elle délivra donc ses soeurs et ses filles de cette domination en rendant à la femme sa dignité qui réside dans la pensée dont découle la liberté de sa volonté. (2)

Is 7,14. C'est pourquoi le Seigneur Lui-même vous donnera un signe: Une vierge concevra, et Elle enfantera un fils, auquel on donnera le nom d'Emmanuel.

Traduction Fillion prise sur le site magnificat. (3)



(1) j'aimerais bien lire les textes antimaçonniques de ce géant de la pensée et de la charité qu'était saint Maximilien Kolbe

(2) Naturellement dans ce domaine en particulier, je me soumets d'avance à tout ce qu'enseigne l'Église catholique ne prétendant qu'avoir des opinions personnelles toujours révisables si elle étaient jugées fausses par l'autorité de l'Église.

(3) Monsieur Daoudal a rétabli les droits de la raison contre les diafoirus jésuites et autres qui prétendent lire à la place de Vierge, le terme de "jeune femme". Daoudal les ridiculise en disant : une femme est en enceinte, vous parlez d'un signe, d'un miracle !

Une nouvelle honte magistratique française la catastrophe AZF

Lors de la catastrophe AZF, le procureur Bréard avait quasi immédiatement déclaré qu'il s'agissait d'un accident à 90 %.

Cette déclaration avant même que l'enquête ait pu commencer (les décombres n'avaient pas été fouillés et aucun expert ne s'était penché sur l'affaire) a évidemment faussé toute l'enquête.

Lorsqu'une haute autorité (le procureur général près la Cour d'appel de Toulouse est des plus hauts magistrats de France) se prononce de façon partiale avant même que ses subordonnés aient eu le temps de commencer leurs investigations (sans connaître un dossier inexistant et a fortiori sans l'avoir médité) les acteurs de l'enquête ne sont plus mentalement libres.

Est-ce cela qui était recherché ? Bréard, le collègue de Lesigne, de Burgaud, de Bouyssic, de Chalumeau et de tant d'autres, le nie.

Comment croire que Bréard ait été un benêt ne maîtrisant pas ses nerfs, ne connaissant rien aux affaires ? Il faut le croire si l'on veut l'innocenter de cette forfaiture

D'aguesseau a dit "le magistrat qui n'est pas un héros, n'est même pas un homme de bien."

Le pape criminel contre l'humanité ? Madame Adjani demande qu'il soit inculpé.

Il faut faire passer le pape aux assises et le maintenir en prison jusqu'à la fin de sa vie. C'est ce que j'avais écrit en plaisantant à moitié, à la suite de déclarations agressives contre le pape.

Mais madame Adjani confirme que, selon elle, le pape est "passible" (?) de crime contre l'humanité. Ces propos sont complaisamment diffusés sur la chaîne maçonnique "Canal +".

Si je comprend bien madame Adjani, l'opinion du pape est un crime. C'est une crimpensée, et ce qui est plus grave, une crimpensée exprimée.

La crim-pensée est une expression forgée par George Orwell. On la trouve dans "1984".

Dans ce roman, le gouvernement fait la chasse à la "crim-pensée". La "crim-pensée" est une pensée purement intérieure, seulement exprimée dans l'intimité du moi, dans le sanctuaire intérieur cher aux femmes.

Cette pensée est un crime, une pensée qui doit disparaître de la surface de la terre. C'est pourquoi le gouvernement essaie de faire exprimer ces pensées afin de pouvoir en poursuivre les auteurs.

Ici la crimpensée a été exprimée. Il n'y a plus qu'à condamner.

24.3.09

Le gouvernement français contre la liberté d'expression du pape.

La distribution des préservatifs est-elle efficace dans la lutte contre le SIDA ?

- Non, répond le pape. Il faut surtout changer les mentalités.

- Oui, répond le gouvernement français. Sans apporter aucune preuve.

Le gouvernement français veut interdire l'opinion du pape en la faisant juger criminelle.

Ce faisant,

1) il sort de sa compétence qui n'est ni scientifique, ni d'enseignement de la morale (le gouvernement est laïc). Il n'a aucun droit de s'exprimer au nom de "la France" sur ce sujet. Cet individu ne me représente pas pas plus que les millions de Français favorables à l'opinion du pape ou favorable à sa liberté d'expression.

2) Il tente d'intimider un chef religieux en excitant l'opinion contre lui. C'est contraire à la liberté religieuse, à l'article 1er de la constitution et à l'article 9 de la convention européenne des droits de l'homme.

Aujourd'hui, le nommé Eric Chevalier, porte parole de l'illustre Kouchner, s'en prend encore au pape.

http://www.ilgiornale.it/a.pic1?ID=338733

En exclusivité mondiale (à ma connaissance) mon blog fournit à ses lecteurs la traduction de l'italien des propos tenus en français aujourd'hui par Chevalier. (Ils n'ont pas été publiés en français)

"Nous ne voulons faire aucune polémique. Nous avons dit seulement, et nous le répétons, que la phrase du pape sur le préservatif - selon laquelle, il n'est pas un élément de la solution mais un problème pour le SIDA - peut avoir des conséquences dramatiques sur la politique mondiale en faveur de la santé". Le porte-parole du Quai d'Orsay, a confirmé la position de l'Elysée, répondant aujourd'hui à une question durant l'habituelle rencontre avec la presse."

Ainsi ce n'est pas un acte matériel, mais une opinion que Éric Chevalier veut incriminer.

Selon lui , le pape doit confesser que la distribution de préservatif est un élément de la solution contre le SIDA, sous peine d'être désigné comme un malfaiteur.

L'intrusion dans le domaine de la pensée de l'Etat français et de l'ensemble de la classe médiatique est contraire à la liberté de pensée et à la liberté religieuse.

23.3.09

Darwinisme et féminité

La "sélection naturelle" des plus faibles est un enseignement gratuit (car sans aucune preuve) du darwinisme. C'est sur ce pivot auquel souscrit jusqu'à beaucoup de membres du clergé et même une partie du Vatican, que se fonde l'idéologie moderne.

La nature agirait comme un éleveur en sélectionnant les meilleurs sujets.

On nous montre à l'appui de cette thèse gratuite (car improuvable) des troupeaux de gnous attaqués par des lycaons et l'on nous prie de croire que c'est le plus faible des gnous qui est tué par les lycaons. Il devient la proie par sélection naturelle.

Objections : dans le monde des mamifères les femelles sont plus petites et plus fragiles que les mâles. Elles le sont d'autant plus qu'elles portent en elles l'avenir de l'espèce. Si une femelle est gravide, elle est plus faible que les autres femelles non gravides, ne parlons pas des mâles. Puisque le seul moyen d'espérer se sortir d'une attaque de lycaons est de courir vite avec les autres et plus vite que les autres.

Il faudrait croire que la femelle gravide sera la proie la plus facile pour les prédateurs. Et donc, serait-elle très forte, et très belle et enfermant dans son sein le plus beau des gnous, elle sera tuée... Avec le plus beau des mâles qui à l'inverse des lâches se sacrifiera pour le troupeau.

Le saut logique qui veut passe de la sélection des sujets reproducteurs par les éleveurs doués de raison (qui protègent leur femelles, bien évidemment) à la sélection naturelle qui octroie sans preuve cette faculté à la nature est ici mis en échec par la constatation de ces faits. Le paralogisme darwiniste est évident.

La France de plus en plus, un Etat policier sans morale et sans droit

La dérive de la politique de Sarkozy vers le totalitarisme est de plus en plus inquiétante.

Selon le Jurisclasseur le Président de la République

"a notamment annoncé la création d'une peine de trois ans d'emprisonnement pour « participation en connaissance de cause à un groupement, même formé de façon temporaire, poursuivant le but de commettre des atteintes volontaires contre les personnes ou contre certains biens."

Un "groupement", le terme est extrêmement vague. Il faut qu'il y ait un élément intentionnel. Un groupement qui peut être sans élément intellectuel commun n'est pas un élément suffisamment net.

"En connaissance de cause" est une expression psychologique qui n'a rien à faire dans le droit pénal. Prendre une décision en connaissance de cause c'est prendre une décision en étant bien informé. Ce terme est donc protecteur, mais alors ce délit devient impossible à prouver.

Le terme de "participation" recouvre quoi ? Être présent là où il ne faut pas ? Car la complicité est une notion de droit pénal, mais pas la "participation" est une notion trop floue pour respecter le droit de l'homme à connaître l'incrimination qui lui est reprochée et les actes qui lui sont interdits. Il faut des éléments matériels précis pour qu'il y ait délit.

C'est donc un délit d'intimidation et non un délit tendant à réprimer des actes anti-sociaux précis.

Ce genre d'incrimination ne vise pas les bandes de jeunes délinquants, mais bien plutôt les adversaires politiques. Il est tellement flou qu'il permettrait par exemple l'arrestation et la punition en correctionnelle de tous les catholiques luttant pour la liberté religieuse devant Notre Dame de Paris le 22 mars 2009, même ceux qui y assistaient en manifestant leur sympathie.

Sarkozy devient un homme dangereux, très dangereux.

Nous ne sommes plus dans un État de droit, mais dans un État policier sans foi, ni loi, ni droit.

Maltraitance des vieillards. Satanisme intégriste

La maltraitance des vieillards devient fréquente dans les familles. Cela va jusqu'à l'homicide par défaut de soin.

Pourquoi l'apparition de ce phénomène autrefois inexistant ?

Un vieillard est un être faible mais parfois plein d'expérience et ayant atteint une sagesse qu'aucun jeune ne peut avoir, ni communiquer. Mais il est faible.

Pour moi le darwinisme et un de ses fils le nietzschéisme sont coupables.

Le darwinisme surtout dans son idée de sélection naturelle, prétend constater la destruction des faibles par la nature, pour lui c'est la condition du progrès de la race.

Nietzsche s'empare de cette idée et intègre comme but de la volonté (aidant la nature) la disparition des faibles.

Non seulement il ne faut pas protéger les faibles mais encore il faut les détruire. C'est l'idée de ce syphilitique de Nietzsche : "périssent les faibles et les ratés".

Le darwinisme lorsqu'il est pris au sérieux dans la sélection naturelle conduit à la maltraitance des vieillards. En effet, selon l'idéologie darwiniste, un vieillard est un être faible que la nature aurait dû détruire ou va détruire à courte échéance. Il faut donc aider la nature à détruire ces faibles.

On ne peut tenter de civiliser ces propos infâmes mais bien de leur époque.

Ceux qui nient les droits de l'homme et ne reconnaissent que les droits de Dieu ont le même comportement.

Un être, serait-il humain, n'a aucun droit en face de Dieu, or je suis Dieu puisque je fais partie des élus, des bons qui ont la vraie foi. Car Dieu on ne le voit pas, mais moi on me voit et on m'entend.

Je le maintiens donc les intégristes catholiques sont souvent des satanistes. Je maintiens que leur idéologie est sataniste.

Si les droits de l'homme ne sont pas respectés, mon prochain devient un être à convertir à Dieu. Je suis un bon croyant, il (ou elle) n'en est pas. Donc je dois le (la) convertir en lui faisant respecter les droits de Dieu et il (ou elle) n'a aucun droit à me résister.

Dès lors aucune barrière intellectuelle n'existe plus à la maltraitance.

C'est pourquoi les intégristes-nietzschéens, les darwinistes, les partisans de la sélection naturelle sont des maltraitants de vieillards.

On tente de nous présenter des théories psychologiques freudiennes ou d'autres idéologies pour expliquer la maltraitance. Mais l'homme est un animal raisonnable, et la raison préside à sa vie. L'homme est un être qui peut s'affranchir de ses habitudes, des coutumes, il est et intelligent et libre, il est donc vain d'aller chercher la maltraitance dans l'enfance ou l'histoire de l'individu ou de sa famille, ou alors allons la chercher dans l'histoire intellectuelle de la famille.

C'est pourquoi sans l'éducation aux droits de l'homme, sans la répudiation du darwinisme et du nietzschéisme, il sera vain de tenter de lutter contre la maltraitance qui est impliquée dans ces théories.

L'homme a des droits parce que Dieu les lui a conférés, ces droits sont donc sacrés.

Il peut avoir les amis qu'il choisit, lire la littérature qu'il veut, jouir de ses biens, ce sont ces droits et la famille n'a jamais la possibilité morale de l'en priver par force ou même par prosélytisme, en raison du principe d'égalité de tous les êtres humains.

"Périssent les faibles et les ratés ! Premier principe de notre philanthropie. Et il faut même les y aider."

Et qui, mon pauvre petit Nietzsche, aura qualité pour décider qui est un faible et un raté ? Toi, peut-être, parce que tu étais client des prostituées ?

Les nietzschéens sont capables de tout, donc de la maltraitance des vieillards.



(1) Cette citation est prise d'un site sataniste qui l'a tiré de "l'Antéchrist" de Nietzsche. Nietzsche était un syphilitique, voilà ce qu'il avait gagné à fréquenter les prostituées. Cette maladie rend fou.

22.3.09

Touche pas à Benoît XVI ; liberté religieuse

Mis en ligne par François Desouche, la manifestation des communistes devant un lieu de culte protégée par la police.

A la sortie de la messe, ils viennent agresser les catholiques et la police les protège !

http://www.fdesouche.com/articles/31504

Les trotzsko-staliniens scandaient "le pape l'interdit, la capote, c'est la vie." Ce qui fait deux mensonges en une phrase : le pape ne l'interdit pas, il pense que ce n'est pas une solution. La capote, ce n'est pas la vie, ni la vie à venir, ni la vie des partenaires.

Mais surtout :

Non, policiers, vous n'avez pas le droit de protéger une manifestation qui viole la liberté religieuse et la liberté de pensée.

Article 1 de la constitution

"
[La république française] (...) assure l'égalité devant la loi de tous les citoyens sans distinction d'origine, de race ou de religion. Elle respecte toutes les croyances. (...)

Les policiers protègent les gens en infraction et arrêtent des citoyens qui font respecter la loi.

La France n'est pas un Etat de droit, c'est un Etat idéologique.

Liberté religieuse, liberté d'expression ! A bas l'Etat policier, un Etat qui utilise la force injustement est un Etat sans légitimité.

La détention des catholiques par les forces de l'Etat policier est illégitime : libération immédiate et indemnisation des personnes injustement arrêtées.

Les sondages sur le pape

On a assisté après la levée des excommunications des évêques lefebvristes à un concours de lâcheté pour abandonner le pape.

Des publications soi-disant catholiques ont avec beaucoup d'impudence attaqué Benoît XVI. "La Vie" vote pour la mort des innocents.

Dans cette ambiance, les médias publient un sondage selon lequel 43 % des "catholiques" souhaitent le départ de Benoît XVI.

Personne n'est propriétaire de l'Eglise. L'Eglise est une institution surnaturelle que l'on écoute, elle n'a pas à écouter.

Celle qui a l'autorité doctrinale, c'est elle, ce n'est personne d'autre. On n'est pas catholique pour changer l'Eglise ou pour lui faire la morale, mais pour la recevoir d'elle. Nous sommes catholiques parce que nous avons foi en Jésus-Christ.

Nous avons aussi foi en l'Eglise qui est instituée pour

"révéler fidèlement au monde le mystère du Seigneur, mystère encore caché jusqu'à ce qu'il apparaisse à la fin dans sa pleine lumière." Lumes gentium ch. 1 in fine.

"12. (...) et il manifeste cette prérogative au moyen du sens surnaturel de la foi commun à tout le peuple, lorsque "depuis les évêques jusqu'au dernier des fidèles laïcs" (8), il fait entendre son accord universel dans les domaines de la foi et de la morale. C'est, en effet, dans ce sens de la foi éveillé et nourri par l'Esprit de vérité que le Peuple de Dieu, fidèlement soumis à la conduite du magistère sacré, accueille vraiment non pas une parole humaine mais la parole de Dieu (cf. I Thess. 2, 13), qu'il adhère indéfectiblement "à la foi qui fut une fois pour toutes transmise aux saints" (Jude 3), qu'il approfondit correctement cette même foi et la met plus pleinement en oeuvre." "Lumen gentium" § "le sens de la foi et les charismes dans le peuple chrétien".

"La consécration épiscopale confère aussi, avec la charge de sanctifier, celle d'enseigner et de gouverner; cependant. de par leur nature, ces charges ne peuvent être exercées que dans la communion hiérarchique avec le Chef et les membres du Collège." Lumen gentium chapitre III (Vatican II)

Les évêques eux-mêmes ne peuvent enseigner ce qu'ils veulent, il leur faut être en communion avec le Chef (le pape) et les membres du Collège (les autres évêques unis au pape).

Selon moi, ceux qui ne font pas entendre leur accord sur la morale fondée sur la foi et la raison, ceux qui ne veulent pas reconnaître comme parole de Dieu ce que dit le pape et les évêques unis à lui sont dans l'erreur et ne peuvent s'exprimer en qualité de catholique.

C'est pourquoi les sondages qui mettent aux voix l'accord avec le pape ne sont pas valables et ne peuvent avoir de signification pour le croyant.

"Et afin que l'épiscopat lui-même fût un et sans fissure, il a mis à la tête des autres Apôtres le bienheureux Pierre qu'il a établi comme principe et fondement perpétuel autant que visible de l'unité de la foi et de la communion " (Lumen gentium Vatican II)


Il est effrayant de constater que certains évêques abusent de leur prestige pour imposer leurs opinions personnelles , cette prétention est d'ailleurs contraire à la liberté religieuse (les enseignements du pape étant sacrés pour les catholiques, personne, même pas d'autres catholiques, pas même des évêques, ne peuvent les traiter par le mépris voire l'appel à la violence).

La femme adultère et la levée des excommunications

La levée des excommunications des quatre évêques lefebvristes n'est pas une réintégration dans l'Eglise, elle est la levée d'une sanction, d'un peine.

Ceux qui réclament la réexcommunication des quatre évêques sont semblables aux Pharisiens (les "purs") qui voulaient lapider ("caillasser" comme on dit) la femme adultère.

La différence avec les pharisiens, c'est que les pharisiens se sont aperçus de leur folie et se sont retirés en laissant tomber discrètement les pierres de leurs mains.

Alors que les fanatiques de l'excommunication après avoir lapidé les évêques lefebvristes, veulent aussi lapider le pape.

Ils se montrent ainsi bien inférieurs aux pharisiens et égaux aux islamistes qui réclament les sanctions pénales comme nécessaires en vertu de la volonté divine.

C'est en quoi les relativistes, les abortionistes, les capotophiles annoncent l'islamisme. Refusant une loi d'amour, ils tomberont sous le joug d'une loi féroce, pire que celle dont ils réclament l'application contre Benoît XVI, parce qu'il n'est pas d'accord avec eux.

Qui sème le vent, récolte la tempête.

21.3.09

"La Vie" milite pour la mort

Le journal "La Vie" milite ouvertement pour l'avortement en relatant que les évêques sont "courageux" (incroyable) de dire que l'avortement est "difficilement évitable" litote qui ne doit pas tromper, mise pour "inévitable".

"Sur le sujet de l’avortement, les évêques se sont positionnés de façon courageuse, le considérant, dans ce cas limite, comme un mal difficilement évitable (voir sur lavie.fr). À rebours de la ligne traditionnelle du magistère. Ils ont rappelé qu’une pure application du droit canon était inhumaine ici : « Les évêques ne sont pas des bourreaux », expliquait Jean-Michel Di Falco, évêque de Gap."

http://www.lavie.fr/l-hebdo/une/article/1093-benoit-xvi-conduite-a-risques/retour/11/hash/9e5efae63f.html

Qui n'a pas démenti. Quelle que soient les circonstances l'avortement directement procuré est un homicide.

Quand on en est là et que les évêques sans être sanctionnés, des journaux soi-disant catholiques peuvent se présenter comme catholiques et prôner l'avortement, le message du pape passe mal.

Les évêques contre Dieu, non contre l'Eglise, mais contre Dieu !

Des évêques, des journaux "catholiques" oeuvrant à la destruction d'êtres humains, alors que des petits qui ne peuvent pas parler sont tués, je dis à leur place "journalistes, évêques, c'est par vous que nous mourons..."

Otez-moi d'un doute "La Vie" est bien vendue dans les églises ? Non ? Les églises, les évéchés repaires d'assassins prosélytes et fiers de l'être, nous sommes vraiment dans un temps apocalyptique...

Jésus et la femme adultère

http://www.magnificat.ca/textes/bible/jean-08.htm

Selon monsieur Daoudal évangile d'aujourd'hui :

Jn 8,1. Or Jésus se rendit sur la montagne des Oliviers.

Jn 8,2. Et, de grand matin, Il vint de nouveau dans le temple, et tout le peuple vint à Lui; et S'étant assis, Il les enseignait.

Jn 8,3. Alors les scribes et les pharisiens Lui amenèrent une femme surprise en adultère; et ils la placèrent au milieu de la foule.

Jn 8,4. Et ils dirent à Jésus: Maître, cette femme vient d'être surprise en adultère.

Jn 8,5. Or Moïse, dans la loi, nous a ordonné de lapider ces femmes-là. Vous donc, que dites-Vous?

Jn 8,6. Ils disaient cela pour Le tenter, afin de pouvoir L'accuser. Mais Jésus, Se baissant, écrivait avec Son doigt sur la terre.

Jn 8,7. Et comme ils persistaient à L'interroger, Il Se releva, et leur dit: Que celui d'entre vous qui est sans péché lui jette la pierre le premier.

Jn 8,8. Puis, Se baissant de nouveau, Il écrivait sur la terre.

Jn 8,9. Mais, ayant entendu cela, ils se retirèrent l'un après l'autre, en commençant par les plus âgés; et Jésus demeura seul avec cette femme, qui était debout au milieu.

Jn 8,10. Alors Jésus, Se relevant, lui dit: Femme, où sont ceux qui t'accusaient? Personne ne t'a-t-il condamnée?

Jn 8,11. Elle dit: Personne, Seigneur. Jésus lui dit: Moi non plus, Je ne te condamnerai pas; va, et désormais ne pèche plus.

Le droit pénal n'est jamais obligatoire. Il n'est jamais obligatoire de subir une peine. Cela se traduit dans notre droit par le principe de l'opportunité des poursuites dont le Parquet est juge. Cela se traduit aussi par le principe que la personne poursuivie n'a pas l'obligation de collaborer avec l'accusateur.

Jésus y ajoute que le droit pénal n'est pas obligatoire parce que la partie poursuivante est aussi pécheresse. A ce propos, on peut imaginer le fou-rire mêlé de larmes (réaction naturelle après un grand danger qui s'évanouit brusquement) qui a dû secouer la pécheresse lorsque elle répondit : "- personne, Seigneur".

Mais admirons aussi les Pharisiens qui ont suffisamment de culture pour s'apercevoir de leur ridicule, de leur faute. En aurait-il été de même avec des barbares ? n'auraient-il pas lapidé Jésus avec la femme adultère ? La salut vient des Juifs.

Le droit pénal ne fait pas partie des dix commandements.

Jésus est notre défenseur, notre avocat et quel avocat !

Le préservatif après la preuve doctrinale, la preuve par la science expérimentale

Via le Salon beige :

En la matière de l'efficacité de l'utilisation du "préservatif" contre le sida, il y a la preuve par la morale. C'est ce que le pape a expliqué : pour lutter contre le SIDA, il faut changer de mentalité.

Cependant les positivistes, les relativistes occidentaux nous disent : on se moque de vos considérations intellectuelles, nous ne voulons connaître que les résultats de la science expérimentale. Des hypothèses, des chiffres, de l'expérience et une conclusion certaine (1), le baratin métaphysique, on n'en veut pas.

Très bien, utilisons le la science expérimentale. En cette matière ce sont les statistiques.

Le docteur Dickès interrogé par LCI

Comme le pape, vous soutenez l'idée que l'utilisation du préservatif aggrave le problème du sida. Quel sont vos arguments pour défendre ce point de vue ?

Je constate que plus le préservatif est utilisé et plus il y a de malades du sida. Il n'y a qu'à regarder la courbe des ventes des préservatifs et celle du nombre de malades du sida pour voir qu'elles suivent la même progression. C'est donc bien la preuve que son utilisation aggrave le problème.

(...) Le Pr. Gentilini qui se présente comme catholique débite la vulgate capotophile qui tient lieu de preuve. Et on lit en note :

"Le Dr Dickès fait référence au rapport du Professeur Henri Lestradet Le sida : propagation et prévention publié en 1997. Le professeur Gentilini à précisé à LCI.fr que cet ouvrage n'était pas une référence pour l'Académie de médecine."

Il n'est peut-être pas une référence, mais où est la référence de ce qu'affirme le Pr. Gentilini ?

Rappelons au Pr. Gentilini, de l'Académie de médecine, que le SIDA n'est pas une maladie contagieuse et qu'il n'existe donc aucune "épidémie" de SIDA.

Mais enfin, on le sait, le préservatif "disparaît" au cours de rapports trop passionnés et que c'est imparable et imprévisible. C'est une preuve absolue de son inefficacité ou plutôt de sa fonction de fausse sécurité et donc de diffusion de la maladie.

(1) en réalité, les conclusions métaphysiques sont plus certaines que celles de la science expérimentale

Petit exercice de mise à nues des méthodes des médias

http://catholique-nanterre.cef.fr/IMG/pdf/Urgence_Pape_Sida_v2.pdf

Sous ce lien vous pourrez lire l'excellent texte de Monsieur de Prémare sur le lynchage médiatique de Benoît XVI.

Ce lynchage est pratiqué non seulement par les médias, mais encore par les évêques.

Le pape a dit que pour lutter contre le SIDA, il fallait changer de mentalité.

Ne mentionnons que le problème prophylactique puisque le préservatif serait prophylactique et personne ne conteste qu'il n'est pas curatif.

"une humanisation de la sexualité, c’est-à-dire un renouveau spirituel et humain qui implique une nouvelle façon de se comporter l’un envers l’autre"

Or l'Église, comme Dieu le lui a enseigné, n'admet la sexualité que dans le mariage unique dans un acte qui ne peut exclure la procréation (la venue d'un bébé). Ce à quoi appelle Benoît XVI est donc une révolution intérieure.

Selon moi, son message est : ce n'est pas en distribuant le préservatif qui est une incitation à la débauche, mais en luttant contre la débauche que l'on luttera efficacement contre le SIDA.

Mais, tentons de comprendre : pourquoi la débauche ? Pour le savoir demandons-nous : - qui se livre à la débauche ? - Les désespérés (saint Thomas d'Aquin). Il faut donc non seulement prêcher l'abstinence, mais surtout opérer une révolution d'espérance dans les âmes, c'est le renouveau spirituel. Ce renouveau spirituel entraînera un autre regard sur l'autre.

Et ici, nous retrouvons la chasteté, non pas interdiction arbitraire de la sexualité, mais abandon de satisfactions mentales d'un certain ordre pour d'autres satisfactions plus élevées : les spirituelles.

Demandons au Seigneur la foi, l'espérance et la charité. Et surtout l'espérance qui éteint les feux de la débauche.

20.3.09

Quand l'Académie de médecine prend les médecins pour des robots

Les médecins exercent une profession technique et morale. L'importance de la technique est manifeste. Mais le médecin est un homme, il doit donc obéir au droit naturel, surtout que la matière de son travail, c'est la volonté de l'homme sur la santé, la vie et même lamort.

"La Gestation pour autrui (GPA), jusqu’alors interdite en France, mais pratiquée de puis plusieurs décennies dans certains pays étrangers, est l’objet d’un débat social de plus en plus intense à l’approche de la révision de la loi de Bioéthique. La démarche de GPA se situe sur un terrain différent des autres modes d’assistance médicale à la procréation. Ce n’est pas un progrès scientifique. C’est un changement complet et inédit de relations humaines.

Tout en reconnaissant qu’il appartient par définition au seul corps législatif de se prononcer sur une évolution des dispositions actuelles qui prohibent cette pratique, l’Académie nationale de Médecine estime qu’elle ne peut se dispenser de donner son avis sur les aspects relevant de sa compétence, à savoir les enjeux médicaux, aussi bien physiques que psychologiques. C’est la raison et la finalité de ce rapport."

Non, il n'appartient pas au seul corps législatif de se prononcer, nous sommes des hommes tous doivent se prononcer et vous médecins exerçant une profession morale vous devez vous prononcer et ne pas attendre l'avis du législateur comme un oracle. Ce n'est pas au législateur à décider contre le droit naturel.

Un progrès scientifique devait être appliqué par les médecins, ils n'auraient pas le choix. Si ce n'est pas un progrès scientifique, c'est une question purement morale, une nouveauté morale.

Chers docteurs, le corps législatif n'est pas tout puissant, vous avez votre mot à dire en matière morale et éventuellement l'objection de conscience à pratiquer et à conseiller.

La gestation pour autrui n'est pas une pratique médicale. Le médecin est institué pour soigner la maladie ou soulager la souffrance. Il n'est pas là pour obéir comme un robot à la loi injuste donc immorale.

On peut même affirmer le contraire : le parlement n'a aucune compétence pour légiférer sur ces questions contre le jugement moral de l'indisponibilité de l'homme, de tout homme. Il ne faut donc pas attendre la loi du Parlement pour se prononcer, comme homme.

La distribution de préservatif est-elle susceptible d'aggraver le problème du SIDA : OUI !

Sur le site du Figaro :

http://www.lefigaro.fr/international/2009/03/19/01003-20090319QCMWWW00658-approuvez-vous-les-prises-de-position-du-pape-sur-le-sida-et-le-preservatif-.php

est ouvert un sondage sur une question ainsi posée :

En visite en Afrique, le Pape a assuré devant des journalistes que la distribution de préservatifs pouvait «aggraver» le problème du sida. Etes-vous d'accord ?

J'ai répondu oui.

Car la distribution de préservatifs sous-entend que la débauche est généralisée.

De ce seul fait moral et psychologique, la distribution de préservatifs est nécessairement une cause de transmission du SIDA.

C'est avant tout dans la mentalité, le consensus moral que se trouve la source du SIDA, ainsi répandre une mentalité favorable à la débauche, en la banalisant par la distribution de préservatifs est une source certaine de diffusion de la maladie.

19.3.09

Hommage à saint Joseph

Hommage 19 mars, fête de saint Joseph.

Saint Joseph est l'homme le plus élevé en dignité : Dieu et la mère de Dieu, la Sainte Vierge, lui obéissaient.

En parfait israélite, il dominait tout, mais non à la manière des hommes charnels, mais à la manière d'un saint.

Il est choisi pour être chef de la Sainte Famille. Convocation à Bethlehem, accouchement de sa femme pendant le voyage à plusieurs jours de marche de Nazareth. Au lieu de rentrer chez lui, il reçoit l'ordre de partir en Égypte pour que l'enfant échappe au cruel Hérode le Grand. Il séjourne avec sa femme et son fils putatif pendant sept ans en Égypte où il doit exercer son métier. Retour à Nazareth où il réinstalle comme charpentier. Son fils putatif le sert, il apprend le métier et devient son ouvrier. - Jésus va porter la facture chez les untels. - Oui papa. - Ca s'est bien passé chez les untels. - le père m'a dit que le travail était bien mais que tu étais cher pour lui, il te demande des délais... Voilà ce qu'il m'a donné pour l'instant.

Il domine tout en obéissant, en souffrant, il reste juste toujours car il domine tout.

Saint Joseph nous enseigne à respecter le travail. Le travail, c'est la peine des hommes. Ceux qui détruisent les boites aux lettres qui brûlent les voitures n'ont pas appris le respect du travail, le respect du fruit du travail. Demandons à Dieu de bien respecter le travail.

Mettons-nous à l'école de saint Joseph et respectons le fruit du travail par la vertu de pauvreté.

Les "loups" pédophiles dans l'Eglise

Le scandale des prêtres pédophiles a permis aux médias de se déchaîner contre l'Église.

Cependant ce scandale est nouveau. Dans les siècles passés, les prêtres n'étaient pas pédophiles, c'est même en raison de cette réputation que les pédophiles ont pu facilement en venir à leurs fins.

Aujourd'hui les mêmes qui ont couvert, ou qui ont été pédophiles se déchaînent contre le pape.

Parce que la bouche parlant de l'abondance du coeur, il fallait bien que les agissements contre les enfants soient précédés de grands crimes et notamment de crimes intellectuels contre la foi et contre la doctrine morale.

C'est bien parce que Benoît XVI prêche l'abstinence qu'ils se déchaînent contre lui. Ce n'est pas la lutte contre le SIDA qui les motive, mais la lutte pour la débauche et d'abord la lutte idéologique, contre les idées morales de l'Église et contre les commandements de Moïse que cette dernière a reçus et ne peut changer. Elle ne peut que les transmettre.

En plus d'être pédophiles, ils sont hypocrites.

La liberté catholique

Les évêques et beaucoup de prêtres se permettent de critiquer amèrement le pape. Ramassant dans les ruisseaux nauséabonds des médias les racontars les plus méchants, ils attaquent le pape en le couvrant d'immondice.

Certains en arrivent à dire que le pape a une "conduite à risque", ce qui est sacrilège (mais leur publication est vendue dans les églises de France). Il ne le disent pas incidemment mais dans le titre de leurs infâmes torchons soi-disant catholiques.

Et que croyez-vous qu'il arrive disciplinairement ? Il n'arrive rien, nos évêques continuent à perrorer comme si de rien n'était. Ces personnes se posent en catholiques, ils condament le pape et il ne se passe rien.

Alors on peut certes le déplorer, mais on peut aussi s'apercevoir de la liberté dont nous jouissons, car ce n'est pas l'Eglise, mais Dieu lui-même qui nous jugera.

Ceux qui se représentent l'Eglise comme une secte, comme un parti politique ont "tout faux" ; mais nous, méditons cette vérité pour devenir libre, ne pas confesser des vérités "sociologiques", mais des vérités personnelles et que nous ne risquons rien si nous restons dans cette société surnaturelle et de liberté qu'est l'Eglise.

Foi et raison et raison et foi

[Une] religion authentique (...) rejette toute forme de violence et de totalitarisme [car elle est fondée] pas seulement sur la foi, mais aussi sur une juste raison. La religion et la raison se renforcent mutuellement dès lors que la religion est purifiée et structurée par la raison, et que le potentiel de la raison est libéré par la révélation et la foi."

Déclaration du pape à Yaoundé prise sur le blog d'Yves Daoudal.

La foi et la raison se prêtent mutuellement main forte pour mettre de l'ordre dans nos âmes.

Si je crois, ce n'est pas par crédulité, mais parce que ce que l'on me donne à croire est crédible. Ma raison examine mon acte de foi et le trouve possible, vraisemblable et non contraire à elle-même. La foi est crédible.

Ce que le pape dit encore, c'est que même donné mon assentiment de foi, la raison "structure" le message de foi. Le structure c'est-à-dire en prend les éléments épars pour les articuler entre eux, en établir les rapports stables. La raison se soumettant aux données de la foi, en structure les éléments. Exemple : la liberté religieuse est un élément structuré de la foi dont la raison n'a rendu compte abstraitement que depuis Vatican II. Mais elle était contenue dans la foi dès avant ce document.

D'autre part, la raison reçoit de la foi, de la religion authentique, la révélation de sa puissance et de son domaine. En exaltant la raison, en lui montrant ses liens intimes avec la vérité la plus haute et sa capacité à y accéder, (grâce à sa caractéristique d'image de l'intelligence divine elle-même), elle la débarrasse de la timidité et en révèle la puissance.

Le diocèse de Recife polémique contre Mgr Fisichella

Le diocèse de Recife au Brésil proteste contre les déclarations du "président de l'académie pontificale pour la vie" Mgr Rino Fisichella.

Comme je l'avais pressenti, cette affaire de petite fille de neuf ans enceinte de jumeaux ressemble à un hoax. Je continue de ne pas croire à cette histoire du moins à certains détails (les neufs ans de le "jeune fille" surtout, à neuf ans on est une "petite" fille")

L'archidiocèse de Bellinda et Recife publie un communiqué (pris par moi sur le Salon beige) à propos de l'article de l'Osservatore romano signé de Mgr Fisichella, dont j'extrais les lignes suivantes :


"L'auteur [Mgr Fisichella NDMJ] s'est arrogé le droit de parler d’un sujet [...] sans prendre la peine de parler d’abord de manière fraternelle et évangélique avec l’Archevêque. Par cette attitude imprudente, il cause une grande confusion parmi les fidèles catholiques du Brésil. Au lieu de consulter son frère, il a préféré croire notre presse, qui est bien souvent anticléricale."



Que pensez lorsque les évêques étalent ainsi publiquement leurs divergences et que le Saint siège prend les hoax médiatiques pour des vérités vraies ?

Que penser ? Penser qu'il faut penser par soi-même, en toute indépendance et surtout prudence.

La TVA impôt qui accroît les injustices

Supposez que vous avez un procès au prud'homme avec une grosse entreprise.

Maintenant posez-vous la question de savoir ce que vous coûtera la TVA sur les honoraires de votre avocat : augmentation de plus de 20 % car la récupération par l'avocat est compensée par les frais de recouvrement, de comptabilité et les contrôles éventuels et l'assiette de la taxe professionnnelles (la base) comprend le chiffre de la TVA ! ! !

De l'autre côté quelle sera l'incidence de la TVA sur les honoraires de l'avocat de votre adversaire aux milliards de chiffre d'affaires : 1 % (comptons pour être juste l'incidence des frais de comptabilité, car la taxe professionnnelle est récupérée dans les prix)

Laissons de côté le fait que votre avocat sera plus faible économiquement que l'avocat de votre adversaire et qu'il sera donc en position d'infériorité par rapport à son "confrère" (en fait son acharné et méprisant concurrent, capable de tout pour "garder le client")

Et que dit l'Eglise à tout cela ? L'Eglise, elle ne dit rien.

Pourtant, en voilà une belle injustice sociale. Oui, mais elle n'est pas médiatisée, alors les hommes d'Eglise se taisent.

Mais elle n'est pas la seule, l'Eglise de l'extrême-droite à l'extrême gauche il existe un consensus bizarre sur la TVA. Silence, on vole !