29.9.11

La statue qui scandalise les laïcistes

http://www.ledauphine.com/haute-savoie/2011/09/28/une-souscription-pour-la-statue-va-etre-lancee-par-une-association

La municipalité de "Publier" en Haute Savoie a fait l'objet d'attaques de la part du Parti socialiste et de la "Fédération départementale de la libre pensée" (ainsi nommée sans doute par antiphrase) qui ont un projet idéologique qu'il veulent imposer aux Français. Ce projet ils le nomment "laïcité", mais son vrai nom est "laïcisme". Ce laïcisme interdit les thèmes religieux dans l'espace public. Si la statue avait représenté Jean-Jacques Rousseau ou Jean Jaurès, voire le franc-maçon Kleber, il n'y aurait eu aucun problème.

Mais s'agissant de la Vierge Marie, là laïcité sort ses tabous. C'est absurde.

L'abbé Robert Coulloud a formé une association pour racheter la statue. (Je ne tente pas de poster un commentaire sur le site du "Dauphiné", car je suis systématiquement refusé par les censeurs).

29 septembre, Saint Michel archange

Trad. fr. Éditions Bénédictines, Saint-Laurent-du-Sault.
Sancte Michael Archangele,
defende nos in proelio ;
contra nequitiam et insidias diaboli
esto praesidium.
Imperet illi Deus,
supplices deprecamur :
tuque, Princeps militiae caelestis,
Satanam aliosque spiritus malignos,
qui ad perditionem animarum
pervagantur in mundo,
divina virtute in infernum detrude.
Amen.
Saint Michel Archange
défendez-nous dans le combat ;
soyez notre secours
contre la perfidie et les embûches du démon.
Que Dieu exerce sur lui Son empire,
nous le demandons en suppliant ;
et vous, prince de la milice céleste,
refoulez en enfer, par la Vertu divine,
Satan et les autres esprits malins
qui errent dans le monde
pour la perte des âmes.
Amen.

Notes sur cette prière

Recommandation de Jean-Paul II

Que la prière nous fortifie pour la bataille spirituelle dont il est question dans la Lettre aux Éphésiens : « Devenez forts dans le Seigneur, grâce à sa force et sa puissance » (Ep 6, 10). Le Livre de l’Apocalypse parle de cette même bataille, rappelant à notre mémoire l’image de saint Michel Archange (Ap 12, 7). Le Pape Léon XIII a certainement eu un vif rappel de cette scène lorsque, à la fin du dernier siècle, il a introduit une prière spéciale à saint Michel dans toute l’Église. Même si cette prière n’est plus récitée à la fin de la Messe, je demande à tous de ne pas l’oublier et de la réciter pour obtenir de l’aide dans la bataille contre les forces des ténèbres et contre l’esprit de ce monde (Jean-Paul II, place Saint-Pierre, lors du Regina Coeli du dimanche 24 avril 1994).

"n'est plus récité" enfin moi j'ajouterai "plus récité obligatoirement".

27.9.11

Nuisibles

Les requins sont protégés au moins certaines sous-espèces. C'est la conséquence du mythe darwiniste de l'équilibre des espèces (l'homme dans cette perspective fait partie mais sans en faire partie, c'est selon ce que l'on veut démontrer, des espèces naturelles) un grand nombre d'animaux nuisibles sont protégés :

- le goéland, le loup, le requin (pour certaines sous-espèces seulement)

Les requins pullulent tellement que, récemment, plusieurs accidents dont au moins deux mortels, dus à des requins, ont eu lieu sur les côtes de "La Réunion". Un autre accidenté a eu la jambe sectionnée à la hauteur de la cuisse. Les accidents peuvent se dérouler à 20 mètres de la plage.

Le darwinisme, ce mythe (notamment ses thèmes de "sélection naturelle", et de "équilibre naturel des espèces" curieusement tirés du libéralisme) est nuisible lui aussi.

Astérix drogué et chamaniste

Les bandes dessinées d'Astérix me fatiguent. C'est toujours la même chose, des Gaulois d'une force invincible grâce à une "potion magique" préparée par le druide (un chamane, un sorcier), viennent à bout des légionnaires romains sans effort. Moi, cela ne me fais pas rire, d'autant plus que, très rapidement, il n'y a plus aucun effet de surprise.

Le message de "Astérix" est bien celui qu'a décrypté par Michel Serre : des drogués chamanistes viennent à bout des partisans de l'ordre. C'est fasciste ? Si l'on veut, mais c'est surtout enraciné dans les idéologies des XVIIIè et XIXème siècle qui, prônant la destruction de la culture, ne croient qu'en la force, force qu'elles identifient à la nature (Rousseau) ; ou qui, avec Nietzsche, opposent l'"ivresse dionysiaque [à] l'ordre apollinien" (J. Ratzinger "Vérité et liberté" in "Communio" p. 89) .

Le Sénat "passe à gauche", et alors ?

La prétendue nouvelle selon laquelle le Sénat passe à gauche n'en n'est pas une. Tous les gens informés savaient que le Sénat allait passer à gauche. En raison de la loi électorale en vigueur pour les municipales, les "grands électeurs" (qui représentent 95 % des "élus" issus des municipales) ne représentent qu'une minorité de gauche.

Il serait intéressant de faire le calcul de combien pèse, aux municipales, un vote en faveur de la gauche et un bulletin en faveur de la "droite" (on est probablement dans un rapport de 2,5 à 3). Mais cela ne sera pas fait, c'est tabou. Comme nous ne disposons pas de l'étude, lisons au moins l'article de wikipedia sur le mode de scrutin des municipales

« Ainsi, ce système a permis en 2008 aux électeurs toulousains, qui ont voté au premier tour à 42,6% pour la liste Moudenc [droite], à 39,0% pour la liste Cohen [gauche] et à 28,4% pour d’autres listes et au second tour à 50,42% pour la liste Cohen et à 49,58% pour la liste Moudenc d’être représentés par une majorité claire à 75,4% par la liste Cohen et d’une opposition à 24,6% par la liste Moudenc22. »

La droite étant profondément divisée, la gauche l’emporte en étant minoritaire. Mais surtout, les voix de gauche (moins de 50 %) permettent l'élection de plus des trois-quarts des conseillers de gauche. En l'occurrence donc une voix de gauche vaut trois fois une voix de droite, puisqu'environ une voix de droite obtient moins d’un élu, pendant qu'une voix de gauche obtient plus de trois élus.

Donc le Sénat à la gauche, mais dans un électorat à droite. Certes, cela est à pondérer du fait que cette loi injuste peut jouer dans certains cas, bien plus rares, en faveur de la "droite". C'est ici qu'il nous manque une étude précise. Mais ce qui reste est que cette loi électorale est contraire au principe de représentativité démocratique, elle tient du régime soviétique, mais en plus malin.

Le Sénat n'est pas représentatif, mais personne ne le dira.

Manipulations

http://www.rue89.com/2011/09/26/en-europe-la-vraie-cible-de-lextreme-droite-cest-lelite-pas-lislam-223743

Le site "rue89" publie une recension d'un article d'un "chercheur en science politique" sur les buts de l'"extrême-droite". Comme on pouvait s'y attendre, cet article, pour appâter le lecteur, annonce une nouveauté.

[…] L’extrême droite nouvelle ne veut plus envoyer les juifs au four ou l’armée reprendre les colonies. Elle n’est plus forcément obsédée par l’avortement ou l’homosexualité, elle ne croit plus forcément en la supériorité des Blancs. Mais elle reste obsédée par la pureté du peuple.

L’idée de Breivik était de mettre en action un plan imaginé collectivement, dans des meetings plus ou moins folkoriques, sur les forums Internet ou dans des livres consacrés à l’Eurabie, et qui n’est pas sans rappeler dans ses principes la Révolution culturelle, la boucherie khmer ou le stalinisme le plus implacable.


Je me demande bien quand et où l'"extrême-droite", qui a compris et comprend des juifs, a voulu les envoyer "au four", sinon dans de sinistres "plaisanteries".

Il est dommage que cet article, qui semble fondé sur le principe "comparaison est raison", n'évoque pas la possibilité que Brievik ait reçu l'ordre de sa loge maçonnique de perpétrer le massacre. Il est curieux que le même article n'évoque pas non plus la curieuse passivité de la police.

Il n'évoque pas, en général, la probable manipulation de l'"extrême-droite" qui se déroule sous nos yeux.

Enfin et surtout, il ne définit pas le terme d'"extrême-droite" qui recouvre des groupes sociaux, des mouvements de pensée, sans rapport les uns avec les autres, des groupes qui ont des buts opposés. Ce concept n'a donc aucune cohérence.

Sans aucun apport sociologique ou historique, cet article ne constitue probablement qu'une partie de la manipulation en cours.

Facebook "traque" ses participants

Le terme "traquer" (to track) pris dans le sens de "espionner", "cerner" est un anglicisme.

Le réseau social facebook est parfois accusé d'être au service des différents services secrets pour cerner la personnalité de ses participants et établir ainsi un monumental fichier mondial.

Le journal le Figaro publie aujourd'hui sur son site Internet un article sur la question. Facebook naturellement se défend de tout fichage à but commercial (les buts politiques et à visée anti-terroristes ne sont pas même évoqués dans l'article).

"ces données lui permettent cependant d'affiner considérablement ses connaissances sur ses membres, en sachant sur quoi ils cliquent, quels sites ils préfèrent."

On peut bien se demander dès lors pourquoi ces données ne seraient pas utilisées par les États à des fins politiques.

Il va de soi que les méthodes d'évitement de facebook telles qu'enseignées à la fin de l'article du Figaro risquent d'aggraver simplement le cas de ceux qui les utiliseraient. En effet, je crains que, tout en continuant à vous suivre à la trace, les ingénieurs de Facebook par ce moyen ne puissent simplement noter que vous vous méfiez. Pour ceux qui en ont les moyens, Internet est une maison de verre.

25.9.11

Les régimes totalitaires ne sont pas morts

Selon zenit voici un extrait du discours de Benoît XVI lors de sa veillée avec les jeunes le 24 septembre 2011
Devant quelque 30 000 personnes rassemblées sur la place de la cathédrale d'Erfurt, Benoît XVI a évoqué le contexte historique de la Thuringe, alors en République Démocratique d'Allemagne, qui a dû « supporter une dictature brune [nazie] et une dictature rouge [communiste], qui ont produit sur la foi chrétienne l'effet d'une pluie acide ».
« De nombreuses séquelles de cette époque se font encore sentir, surtout dans le domaine intellectuel et religieux. Dans leur majorité, les habitants de ce pays vivent désormais loin de la foi au Christ et de la communion de l'Église », a affirmé Benoît XVI.

Les régimes totalitaires ne disparaissent pas avec leur destruction. L'influence sur les mentalités se continuent jusqu'à aujourd'hui.

J'en vois deux autres exemples dans deux arrêts récents du Conseil constitutionnel. L'un dit que la loi peut valablement porter atteinte aux droits acquis si elle a en vue un intérêt général "suffisant". L'autre dit que la présomption d'innocence peut être mise en échec en matière de contravention.

Voici ce que le Conseil écrit en matière de contravention dans sa décision du 16 septembre 2011 :

3. Considérant qu'en vertu de l'article 9 de la Déclaration des droits de l'homme et du citoyen de 1789, tout homme est présumé innocent jusqu'à ce qu'il ait été déclaré coupable ; qu'il en résulte qu'en principe le législateur ne saurait instituer de présomption de culpabilité en matière répressive ; que, toutefois, à titre exceptionnel, de telles présomptions peuvent être établies, notamment en matière contraventionnelle, dès lors qu'elles ne revêtent pas de caractère irréfragable, qu'est assuré le respect des droits de la défense et que les faits induisent raisonnablement la vraisemblance de l'imputabilité ; qu'en outre, s'agissant des crimes et délits, la culpabilité ne saurait résulter de la seule imputabilité matérielle d'actes pénalement sanctionnés ; "

Qu'est-ce que ces droits fondamentaux de l'homme qui, "à titre exceptionnel", peuvent être violés ?

Si l'on penche pour la technocratie et la morale du résultat, on sera d'accord pour dire qu'à titre "exceptionnel", (vraiment "exceptionnel") on peut violer les droits de l'homme. « Allez… une fois… une fois seulement... pour une chose pas grave… faut pas être borné… »

Mais le Conseil, pour éviter le reproche de faire revivre le totalitarisme, devrait appliquer ce principe que la société est faite pour l'homme et pas l'homme pour la société et qu'en conséquence les droits fondamentaux ne peuvent jamais, jamais êtres violés.. Même pas en matière contraventionnelle.

Dans un arrêt du même Conseil, on respecte, en général, en général, la non rétroactivité des lois et les droits acquis, mais... si un l'intérêt général "suffisant" le commande, on peut, selon les juges du Conseil, violer le droit de l'homme à la "sécurité" pourtant édicté par l'article 2 de la déclaration du 26 août 1789... C'est vraiment la même mentalité, l'application du même principe ou plutôt la renonciation aux principes au profit d'un "droit" mouvant et mou, violant les droits de l’homme, dans certains cas, dans certains cas seulement... on n’est pas des monstres.

Comme le constate maître Patrick Michaud le Conseil « encadre » les dérogations aux droits de l'homme.

Mais il ne faut pas « encadrer » les viols des droits fondamentaux, il faut les combattre partout, jusque dans les détails de la vie.

23.9.11

Prières publiques le 24 septembre en faveur des tout-petits

http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/2011/09/pri%C3%A8re-publique-pour-la-vie-%C3%A0-bougival-samedi-24-septembre.html

Le Salon beige signale une prière en faveur des tous petits (ceux qui ne savent pas parler, ceux qui ne votent pas, ceux qui n'ont aucun budget), à Bougival (Place du général de Gaulle) de 10 heures 40 à 11 heures 45. Ces prières publiques sont organisées par le mouvement "SOS TOUT-PETITS".

Les réseaux au service du mal

http://actu.orange.fr/politique/campagne-balladur-hortefeux-a-prevenu-gaubert-que-sa-femme-balancait-beaucoup-afp_239490.html

Dans cet article le compte rendu partiel d'une conversation téléphonique entre Hortefeux et Gaubert. Hortefeux avertit Gaubert de la teneur d'un procès verbal d'audition de la femme de Gaubert. Il lui dit "elle balance beaucoup", ce qui en bon français signifie "elle dit des choses sur des actes illicites."

La teneur du procès verbal de police était connue de la personne dénoncée, avant même que le juge d'instruction ait connaissance de ce procès verbal... Mais comment cela se peut-il ? Je ne vois qu'une réponse : les réseaux. Pourquoi un policier serait-il si complaisant pour Hortefeux ?

Les fondements du droit selon Benoît XVI

Le 22 septembre, Benoît XVI a donné une conférence devant le Parlement allemand à Berlin sur les fondements du droit. Je vais en tenter un bref résumé.

Benoît XVI décrit le "positivisme juridique" qui, avec Kelsen, considère la nature comme un "agrégat de données objectives, jointes les unes aux autres comme causes et effets". Selon ce positivisme aucune considération de caractère éthique ne peut fonder ou découler du droit. Le n'est que fonctions.

Le Pape ne condamne pas cette vision, mais il la juge insuffisante et injuste dans ses prétentions. Il la juge insuffisante pour constituer une culture, car elle mutile l'humain, l'humain est par nature plus ample. Par conséquent la prétention du positivisme à réduire à l'état de sous-culture toute tentative de s'échapper de l'étau fonctionnel est fausse car interdisant, sans titre, d'envisager l'homme dans toute son ampleur.

Donc si le positivisme ne peut pas constituer une culture suffisante (1) alors qu'il prétend être la seule culture, cela entraîne deux conséquences. D'une part, l'Europe en adhérant sans réserve au positivisme n'a qu'une culture insuffisante au regard des autres cultures humaines d'autres parties du monde. D'autre part, cette prétention positiviste suscite des mouvements radicaux.

Le Pape conclut en affirmant que seuls les droits fondamentaux et universels de l'homme fondés sur la foi hébraïque, la raison philosophique grecque et la pensée juridique latine sont capables de compléter le positivisme.

Et en définitive ces droits sont fondés sur une conscience semblable à celle que demandait le jeune roi Salomon au Premier livre des Rois :

"un cœur docile, la capacité de distinguer le bien du mal et d'établir ainsi le vrai droit, de servir la justice et la paix."

(1) Je crois utile de rappeler ici la définition de la notion de "culture" par Gaudium et spes

Au sens large, le mot « culture » désigne tout ce par quoi l’homme affine et développe les multiples capacités de son esprit et de son corps ; s’efforce de soumettre l’univers par la connaissance et le travail ; humanise la vie sociale, aussi bien la vie familiale que l’ensemble de la vie civile, grâce au progrès des mœurs et des institutions ; traduit, communique et conserve enfin dans ses œuvres, au cours des temps, les grandes expériences spirituelles et les aspirations majeures de l’homme, afin qu’elles servent au progrès d’un grand nombre et même de tout le genre humain.

22.9.11

Tournés vers le Seigneur pour l'œcuménisme

Signalé par "Paix liturgique" dans sa lettre 301, une intervention du cardinal Kurt Koch, président du "Conseil pour l'unité des chrétiens" sur les questions liturgiques. Elle met à néant les sempiternels reproches du prêtre qui "tourne le dos au peuple" dans la liturgie traditionnelle :


"Et pour finir, avec une habileté oratoire consommée, le cardinal a longuement préparé une conclusion qui a soulevé une assistance qu’il avait subjuguée : il conviendrait, a-t-il expliqué, de revenir à la liturgie des Pères, une liturgie « tournée vers le Seigneur », pour mieux souligner le caractère théocentrique et non anthropocentrique du Culte divin. Personne, a continué le Cardinal Kurt Koch, ne s’est jamais plaint du fait qu’un conducteur d’autobus ou qu’un guide de montagne ne se retourne pas à l’envers pour accomplir son travail ! Et d’ailleurs, les musulmans, où qu’ils se trouvent, ne prient-ils pas tournés vers la Mecque ? Les juifs tournés vers Jérusalem ? Les orthodoxes ne sont-il pas derrière l’iconostase ? Et de nombreux protestants n’adossent-ils pas leur autel à l’abside ? Seuls aujourd’hui les catholiques ont cessé de prier vers le Seigneur."

Cela d'ailleurs nous donne aussi à réfléchir sur le Saint Siège et les conditions de l'infaillibilité pontificale.

21.9.11

Où est le problème ?

Une partie des israélites fêtait le nouvel an juif le 20 septembre 2011 (année 5772 qui me semblent être comptées à partir de l'écriture de la Genèse par Moise) et à cette occasion
ont invité le ministre de l'Intérieur, monsieur Claude Guéant.

Le Salon beige semble s'en offusquer au nom de la laïcité. Mais c'est entendre la laïcité comme l'entendent les laïcistes. Il n'existe aucune interdiction de droit naturel pour une autorité laïque d'assister, ès qualité, à une cérémonie religieuse. À moins que le "Salon beige" ne veuille signifier que l'on s'offusque de la présence des autorités laïques aux cérémonies catholiques, sans s'en offusquer lorsqu'il s'agit d'autorités israélites ? On ne le saura pas puisque rien n'est exprimé clairement.

20.9.11

Festival d'automne plus de 700 000 € pour insulter

Le "Festival d'automne" est subventionné pour plus de 700 000 € pour violer la liberté religieuse.

Sous le lien ci-dessus le discours de Bertrand Delanoé pour encourager au vote d'une subvention de plus de sept-cent-mille euros au "Festival d'automne". Cet argent est celui de tous les contribuables, y compris des chrétiens. Il s'agit donc d'un vol de la part de la municipalité de Paris.

Demander le règne du Christ est un droit de l'homme

Comme la liberté religieuse permet de suivre, dans de justes limites sociales, la religion qui apparaît comme juste à la conscience, il est un droit de l'homme que personne ne peut contester, c'est de demander le Christ-Roi.

Personne, pas même le haut clergé, ne peut nous empêcher de revendiquer, à notre place et usant de notre liberté, justement limitée par les droits de l'homme, le règne du Christ selon la doctrine de Pie XI dans "Quas primas".

Nous voulons Dieu dans notre vie laïque.

Golgotha picnic et la liberté religieuse

Il n'est pas plus licite de se moquer, par exemple, de la religion musulmane ou juive (en se moquant, par exemple, du tchador ou de la kippa) que de monter une pièce de théâtre pour se moquer des croyances de certains hommes.

Ce n'est pas au titre de chrétiens (et en condamnant la prétendue "christianophobie") que nous devons nous opposer à ce "spectacle". C'est au titre d'êtres humains. Nul ne peut s'emparer de nos croyances pour se livrer à leur moquerie et, ainsi en tirer de l'argent. C'est en quelque sorte s'approprier notre esprit, le réduire à l'état d'objet, ce qui est contraire à la dignité de l'homme qui n'est pas dans le commerce. Dans ce cadre d'ailleurs, la lutte peut et devrait s'élargir à tous les hommes de bonne volonté quelles que soient leurs croyances ou incroyances.

Convention européenne de sauvegarde des droits de l'homme :
Article 9 Liberté de pensée, de conscience et de religion
"1. Toute personne a droit à la liberté de pensée, de conscience et de religion ; ce droit implique la liberté de changer de religion ou de conviction, ainsi que la liberté de manifester sa religion ou sa conviction individuellement ou collectivement, en public ou en privé, par le culte, l'enseignement, les pratiques et
l'accomplissement des rites.
2. La liberté de manifester sa religion ou ses convictions ne peut faire l'objet d'autres restrictions que celles qui, prévues par la loi, constituent des mesures nécessaires, dans une société démocratique, à la sécurité publique, à la protection de l'ordre, de la santé ou de la morale publiques, ou à la protection des droits et libertés d'autrui."

"Article 17 Interdiction de l'abus de droit

Aucune des dispositions de la présente Convention ne peut être interprétée comme impliquant pour un Etat, un groupement ou un individu, un droit quelconque de se livrer à une activité ou d'accomplir un acte visant à la destruction des droits ou libertés reconnus dans la présente Convention ou à des limitations plus amples de ces droits et libertés que celles prévues à ladite Convention."



Il est certain que si ce spectacle est donné avec l'argent des contribuables, cela ajoute au crime en y faisant participer les autorités qui commettent en ce cas là un vol.

18.9.11

Censure sur le Salon beige

En réponse à divers commentateurs qui m'avaient commenté, j'avais préparé un commentaire. Je l'ai proposé à la publication sans en garder copie. Il a été refusé sur le Salon beige, je ne sais pourquoi. Il doit donner à certains que je méprise leurs objections. Tel n'est pas le cas.

Ce commentaire est perdu. Je me souviens que j'invitais les lecteurs à se souvenir que nos "ennemis" étaient nos frères humains avec lesquels nous somme "jetés" selon l'expression de Pascal sur l'"océan de l'histoire" (expression de Benoît XVI).

Démocratie chrétienne ou "traditionnalisme" ?

Monsieur Madiran dans "Présent" fustige ainsi la démocratie (repris par le Salon beige) :

"La démocratie moderne a une base éthique qui est vécue, transmise, imposée avec une ferveur religieuse, dont on peut décliner le credo, liberté, égalité, fraternité, laïcité, etc. Son âme est une aspiration intense à la justice, mais confondue avec l’égalitarisme, c’est-à-dire l’égalité en toutes choses, jamais atteinte parce qu’antinaturelle, toujours poursuivie cependant, à travers un combat politique permanent, tantôt sous-jacent et tantôt enfiévré, le combat « gauche contre droite » ou bien la « lutte contre toute discrimination », ou encore l’« égalité de toutes les religions », ou même l’« égalité des chances »."
Voici ma réponse qui a été publiée :


Ce que monsieur Madiran décrit existe véritablement. Mais c'est un parti, ce n'est pas l'essence des droits de l'homme et de la démocratie. Maintenant que les droits acquis des souverains de l'Europe sont prescrits, il ne reste que la démocratie pour légitimer le choix des autorités. D'autant plus que le raccourcissement du mandat desdites autorités et les changements de titulaires à intervalles réguliers est une bonne chose, selon le compendium. Donc ni le fascisme, ni l'autoritarisme n'ont de bases rationnelles. Le choix des dirigeants par la majorité des votants ne peut être condamné.
Un des inconvénients des "droits de l'homme" de 1948 est de ne pas reconnaître que c'est Dieu qui est fondement de la nature sociale de l'homme. Je l'ai dit sur mon blog. Mais les éléments valables dans la déclaration de 1948 et dans la Convention de 1950 restent valables, car fondés sur le décalogue. Il faut distinguer droits fondamentaux et droits contingents pour résoudre le paradoxe apparent entre égalité (fondamentale) et diversité réelle que monsieur Madiran juge insoluble.
Quant à la devise "Liberté, égalité, fraternité", elle est parfaitement valable,selon les papes. Et humblement et à ma place, je suis parfaitement d'accord avec elle, à la suite des papes. A la différence de la liberté et de l'égalité (fondamentales), la "fraternité" n'est d'ailleurs pas, selon ce que j'ai compris de la lecture des textes des papes, n'est pas une donnée de la raison (la raison ne peut y accéder), mais est extraite de la foi chrétienne.
Un des inconvénients pratique de la position de monsieur Madiran est qu'elle incite à devenir un "émigré de l'intérieur".
J'ajouterais que je ne vois pas pourquoi il faudrait condamner outre la devise républicaine, la notion de "laïcité" ?

Ainsi selon monsieur Madiran la démocratie moderne est nécessairement sectaire. Cela le conduit à condamner un certain nombre de mots ou de thèmes sans véritable distinction, alors que la plupart sont valables correctement entendus. 

17.9.11

2 000 posts

Aujourd'hui je viens de publier mon deux-millième post. Celui-ci est le deux-mille-unième.

Liberté de porter des signes religieux et obligations sociale laïques


Signalé par zenit, une consultation des évêques anglais au sujet d'un cas curieux. 

"Cette mise en garde fait l’objet d’un document détaillé publié la semaine dernière par le Département pour la responsabilité chrétienne et la citoyenneté de la Conférence épiscopale d’Angleterre et du Pays de Galles.

Entre autres affaires, les évêques analysent les décisions judiciaires pesant sur deux chrétiennes qui ont perdu leur emploi parce qu’elles portaient une petite croix, une fonctionnaire qui a refusé de participer à des noces entre homosexuels et un thérapeute qui n’a pas voulu prescrire de thérapie sexuelle à des couples homosexuels."

J'ai lu le document en anglais. Un élément précis retient mon attention : Les juges anglais ont fait remarquer que porter une croix à son cou n'est pas une obligation de la religion chrétienne. La religion catholique respecte cette coutume, mais en regard de l'obligation de réserve imposé à tout employé, l'interdiction générale de tout signe religieux devait être respectée, partant la sanction contre les employés portant des croix était valable.

S'appuyant sur l'article 9.2 de la Convention européenne de sauvegarde des droits de l'homme (1), les évêques anglais font observer que les juges auraient dû examiner la question de savoir si le port de la discrète croix portait atteinte "à la sécurité publique, à la protection de l'ordre, de la santé ou de la morale publique".  Et n'approuver la sanction que si ces critères étaient réalisés. 

En se faisant théologiens les juges anglais ont suivi une pente bien humaine de confusion des genres. C'est la question des droits de l'homme qui était en jeu. Les affirmations théologiques sur le caractère religieusement libre du port de la croix n'avaient rien à faire dans un jugement laïc.

M'écartant d'ailleurs de la thèse des évêques, je ne suis pas certain que le port du voile islamique soit licite (2), car la signification grosse de menace pour les droits fondamentaux de la femme est certaine. (Il serait licite de porter ce voile si ce voile - encore qu'il soit inesthétique - n'avait une signification contraire aux droit des femmes qui ne le portent pas) C'est l'application de l'article 17 de la Convention :

"Aucune des dispositions de la présente Convention ne peut être interprétée comme impliquant pour un Etat, un groupement ou un individu, un droit quelconque de se livrer à une activité ou d'accomplir un acte visant à la destruction des droits ou libertés reconnus dans la présente Convention ou à des limitations plus amples de ces droits et libertés que celles prévues à ladite Convention."
Ce qui d'ailleurs condamne également les tenues provocantes publiques tant féminines que masculines. (article 12 droit au mariage qui implique un droit à la protection du mariage contre l'adultère) et droit à la protection des enfants (préambule de la déclaration des droits de l'enfant § 2).

(1) "La liberté de manifester sa religion ou ses convictions ne peut faire l'objet d'autres restrictions que celles qui, prévues par la loi, constituent des mesures nécessaires, dans une société démocratique, à la sécurité publique, à la protection de l'ordre, de la santé ou de la morale publiques, ou à la protection des droits et libertés d'autrui."
(2) "In the case of Begum v. Denbigh High School [2006] UKHL 15, which dealt with the case of a Muslim Schoolgirl wanting to wear a Jilbab at school Lord Hoffman said in para 50
“Article 9 does not require that one should be allowed to manifest one's religion at any time and place of one's own choosing.”
And this principle was subsequently quoted and applied by the Court of Appeal in para 54 of the case of Ladele which is now before the European Court. It is worth noting that the words of Lord Hoffman with regard to the application of Article 9 were also applied in the cases of Playfoot v Millais School [2007] EWHC 1698 (Admin), (para 21), Johns v Derby City Council[2011] EWHC 375 (Admin) (para 79) and the Northern Ireland case of West [2006] NIQB 39 (04 May 2006) (para 11)"


15.9.11

La seule religion d'État en France

Selon le Figaro, un communiqué de la "grande mosquée de Paris" informe peu clairement qu'un accord a été conclu entre les "responsables" des mosquées parisiennes de la rue Myrrha et de la rue Palonceau et la préfecture de police. Cet accord semblerait être un donnant-donnant aux termes duquel les "prières de rue" (en réalité des manifestations non déclarées) cesseraient (rien n'est moins sûr) et il sera attribué une nouvelle mosquée.

À ma connaissance, les autorités représentants l'État ont très pudiquement gardé le silence sur cet accord. On ne saura donc rien sur ses conditions financières, mais il est plus que probable que l'occupation de la nouvelle "mosquée" se fera aux frais de l'État.

Juridiquement donc, un voire plusieurs délits renouvelés (attroupement, organisation d'une manifestation non-déclarée) mais non réprimés ont été la cause de l'attribution très probablement gratuite à une religion déterminée d'une portion du domaine public, contre le droit naturel (liberté religieuse et égalité de tous les citoyens) et le droit positif (la France ne reconnait aucune religion).

Il se confirme après la création et l'organisation continuée du Conseil français du culte musulman et autres que la religion musulmane est la seule religion d'État et la liquidation de la laïcité poursuit son cours contre la loi de 1905.

14.9.11

Contradictoire

La réintégration des "lefebvristes" dans l'Église semble en bonne voie. Espérons qu'elle se réalise rapidement.

À ce propos : Lu sur le "Salon beige", reprenant une citation de l'abbé Barthe le crypto-sédévacantiste, adepte de Bernard Dumont (un clerc soumis à un laïc, on aura tout vu):


Ce qui signifie en clair, dit Jean-Marie Guénois dans Le Figaro, que le Vatican considère qu’un accord sur l’essentiel de la foi catholique peut être passé avec les lefebvristes, tout en considérant en parallèle que d’autres points liés au Concile Vatican II peuvent être sujet à des interprétations différentes chez les catholiques sans que le noyau de leur foi en soit altéré. Une telle distinction, ouvre d’ores et déjà, un débat considérable à l’intérieur de l’Église catholique car elle touche à l’autorité même du Concile Vatican II jusque là perçu comme un bloc à prendre ou à laisser.


On note la fausseté du raisonnement : du fait que l'interprétation peut être différente, sans que la foi catholique des différents fidèles soit mise en cause, on ne peut déduire que l'autorité du Concile Vatican II serait altérée et qu'il serait licite d'en prendre et d'en laisser. On peut interpréter à sa guise le dogme de la Trinité (non sans respecter la substance du dogme) sans que la foi catholique des divers interprétants soit mise en cause. Autant de tête, autant d'avis, on ne peut déduire de cette constatation que l'on pourrait mettre en cause l'unité de substance et la trinité des personnes. C'est la même chose pour Vatican II, on peut l'interpréter à sa guise, mais les textes sont infaillibles (y compris Dignitatis humanae qui ne reprend d'ailleurs qu'une donnée de la raison en lui donnant la garantie de l'infaillibilité pontificale).

Paul VI : zéro, saint Pie V : 35

On me pardonnera cette image footballistique au sujet des nuances du catholicisme. Mais elle n'est presque pas de moi, puisque je n'ai fait retranscrire en mode humoristique une affirmation trouvée  dans un article du quotidien des évêques.

Voici l'extrait de l'article sur le site du quotidien "La Croix" où une militante de la Fraternité Saint Pie X (FSSPX) fait une constatation.


Pour Côme, qui a connu aussi bien « la pastorale papier-crêpon à l’école que le catéchisme en questions-réponses de ‘la Tradition’», l’équation est sans équivoque : « Du côté de ma famille paternelle, style ‘Paul VI’, la plupart de mes 19 cousins ont abandonné la pratique dominicale. Du côté de ma mère, ‘Saint Pie V’, mes 35 cousins et moi allons tous à la messe tous les dimanches. » « La Fraternité déborde de vocations, signe qu’elle est une œuvre de Dieu », ajoute Caroline, dont le fils est prêtre de la FSPX.


Ce genre d'affirmation est peut-être un brin exagérée. Il existe des jeunes aussi dans les diocèses français. Dans la mesure de sa réalité, cette constatation est toutefois un signe divin.

Contrairement à ce qu'affirment les tenants de la FSSPX les diocèses ne sont pas essentiellement "modernistes" : la plupart des prêtres ne prêchent pas que la raison ne peut atteindre la sagesse. Ils suivent simplement les directives de Paul VI, qui, lui-même, ne faisait que suivre le mouvement liturgique initié par... saint Pie X.

Pour ce mouvement, peu importe si l'on sacrifie l'art, Mozart, les chasubles brodées d'or, le grégorien, le luxe des temples catholiques, l'art de l'esthétique, les mystères de la liturgie et de la langue latine, ce qui importe, c'est le pastoral. Il faut que les fidèles participent, qu'ils comprennent, qu'ils s'approprient facilement la doctrine véhiculée par la liturgie et les prières. Dès lors, non seulement peu importe l'esthétique et l'art élitiste, mais détruisons l'art pour aller au peuple (supposé ne rien comprendre à l'esthétique).

À rebours de saint Thomas More, il prêchent qu'il ne faut pas d'autel éloigné du peuple, dans un temple à la lumière tamisée (la cathédrale de Chartres est une horreur pour les pastoralistes), propre au recueillement et à la prière, non ! Il faut un temple éclairé a giorno (lumière directe ou indirecte, alors que, selon mes goûts, la lumière doit être semi-directe), un autel au milieu du peuple éclairé par des spotlights, la liturgie en langue vernaculaire tournée vers le peuple où le clergé explique tout... d'où la "réforme" de Paul VI.

Cette option était légitime (étant celle de plusieurs papes, on ne peut la déclarer illégitime), cependant elle ne pouvait se présenter comme obligatoire sous peine de schisme, car cette prétention était un viol de la liberté religieuse des fidèles et du clergé des temps anciens (le Pape n'a pas un pouvoir arbitraire). Or c'est ce qui a été fait en pratique par le Saint Siège et la quasi-totalité des évêchés. Et le Pape actuel, dans sa lettre accompagnant le motu proprio du 7/7/7, a fait observer qu'il est impossible de condamner comme une liturgie approuvée antérieurement (1). Dans un ordre d'idées voisin, le P. Guérard des Lauriers faisait observer qu'agir ainsi c'est être en état de schisme avec l'Église précédente ce que, dans son langage, il nommait le "schisme capital" du pape Paul VI. En outre, cette prétention du Pape était un attentat contre la culture de beaucoup de peuples (En Afrique, Amérique, Europe, une partie de l'Asie...), donc contre les droits imprescriptibles et inaliénables de l'homme, serait-il fidèle catholique.

Mais cet attentat était seulement de fait, il était sociologique, il n'avait aucune base juridique. Le Pape Benoît XVI a tenté dans son motu proprio du 7/7/7 de donner une base juridique au bannissement de la liturgie et de l'esthétique traditionnelles (il n'y a pas réussi selon moi).

Le signe divin de l'effondrement du catholicisme diocésain (selon certains, je crois bien, le site perepiscopus par exemple,  certains diocèses n'ont plus qu'une existence virtuelle) est peut-être celui que le fanatisme et l'irrespect de la liberté des catholiques ne peuvent porter de bons fruits (2).

(1) "Ce qui était sacré pour les générations précédentes reste grand et sacré pour nous, et ne peut à l’improviste se retrouver totalement interdit, voire considéré comme néfaste."

(2) Cela étant dit, j'assiste beaucoup plus fréquemment à la messe dans le rite de Paul VI (je n'ai pas le choix) et j'avoue que ce rite, s'il est vraiment fidèlement célébré est plus facile pour le fidèle que je suis, mais qu'il comporte des éléments choquants, qui continuent à me choquer des dizaines d'années après son introduction.

13.9.11

12 septembre : Saint Nom de Marie

Aujourd'hui, c'est la fête du Saint Nome  de Marie. Cette fête avait été supprimée par les laïcistes sévissant au Vatican à cette époque (1970), elle a été rétablie par le bienheureux Jean-Paul II. Cela illustre que les "traditionalistes" qui avaient gardé, cette fête n'étaient les horribles que le clergé décrivait alors. Les "traditionalistes" défendaient leur liberté religieuse.

C''est en effet le 12 septembre 1683 que Vienne en Autriche, assiégé par les Ottomans islamistes fut délivrée par la Vierge des vierges. Pour la célébrer nous avons un remarquable article d'Anita Bourdin de Zenit :

http://www.zenit.org/article-28902?l=french


Voici un extrait de l'article :



"De nombreux saints ont honoré le Nom de Marie. Le grand saint Ambroise de Milan (+397) écrivait : « Votre nom, ô Marie, est un baume délicieux qui répand l'odeur de la grâce! »
Saint Bernard de Clairvaux (+1153 ) y voit un refuge dans le combat spirituel: « Le seul nom de Marie met en fuite tous les démons ».

Saint Bonaventure (+1274) prie ainsi la Vierge Marie : « Que Votre nom est glorieux, ô sainte Mère de Dieu ! Qu'il est glorieux, ce nom qui a été la source de tant de merveilles ! »

Et le bienheureux Henri Suzo (+1365) s’exclame : « O nom plein de suavité ! O Marie ! Qui êtes-Vous donc vous-même, si votre nom seul est déjà si aimable et si rempli de charmes ? »

Benoît XVI a recommandé l’invocation du Nom de Marie pour la conversion des baptisés lors de l’angélus du 12 septembre 2010 : « A la Vierge Marie, dont le Très Saint Nom est célébré aujourd'hui dans l'Eglise, nous confions notre chemin de conversion à Dieu ».




Par un paradoxe que les esprits asservis aux fondamentalismes et aux laïcismes (qui ne sont qu'un fondamentalisme à l'envers),  ne peuvent saisir, le roi Jean Sobiesky a défendu la laïcité et la liberté religieuse.


C’est donc bien la liberté que nous célébrons aujourd’hui. Saint Marie, la Sainte Vierge nous rend libres !

Et voici un autre extrait qui nous explique comment, intercédant pour nous,  elle nous rend libres :

Les troupes conduites par le roi de Pologne Jean III Sobieski et le duc Charles de Lorraine attaquèrent les Ottomans à l’aube du 11 septembre. Un soleil splendide éclairait les deux armées dont dépendait le sort de l’Europe. Les cloches de la ville sonnaient depuis le matin. Les femmes et les enfants priaient dans les églises, implorant l’aide de la Vierge Marie. Et le soir, l’étendard du grand vizir était tombé aux mains de Sobieski.
Célébrons donc aujourd'hui le Saint Nom de Marie.

12.9.11

Obama cite la Bible

Lors des commémorations du 11 septembre, le Président Obama a cité la Bible, exactement le Psaumes 45 (Vulgate) 46 (numérotation en usage actuellement) :

"Ps 45,2. Dieu est notre refuge et notre force; * notre secours dans les tribulations qui nous ont enveloppés de toutes parts."

(Numérotation de la Vulgate http://magnificat.ca/textes/at23_ps.rtf )

11.9.11

Réforme du libéralisme


Signalée par le « Salon beige » une lettre du Pape au professeur Pera, ancien président du Sénat italien  et auteur d’un livre intitulé « Pourquoi nous devons nous dire chrétiens ».

Certains représentant de l'école "traditionaliste" ou "anti-libérale" s’alarment du mot « libéralisme ». La notion de « libéralisme » semblait liée à la doctrine de Kant qui prétend prouver que la sagesse n’est pas l’objet de la raison humain qui serait strictement enfermée dans le cercle des phénomènes. De plus ce « libéralisme » semblait avoir été condamné par les papes et jusqu’à Jean-Paul II par exemple dans son discours du 25 novembre 1994 :

« [l’Église] s’est attachée à dénoncer les injustices criantes auxquelles conduisaient les théories aussi bien libérales que socialistes; car l’avènement de l’ère industrielle coïncide avec l’apparition des idéologies du libéralisme et du socialisme, qui réapparaissent malheureusement sous différentes formes dans le monde contemporain. »


Ou encore le cardinal Poupard dans sa conférence du 16 février 1995 et définit le libéralisme dans son acception plus fondamentale :

« Dans son fameux doute méthodique [de Descartes], seule subsiste la certitude de la pensée qui doute, "Cogito, ergo sum" (…) Mais dans les cultures des sociétés occidentales, le primat du sujet a suscité une mentalité dominée par le subjectif, une "conception anthropologique anthropocentrique", qui a donné naissance au libéralisme. Celui-ci fait de la liberté sans entraves le fondement et la condition de toute action et processus historique, mais aussi la norme unique à suivre et la valeur absolue à réaliser. Mais l'aspect peut-être le plus préjudiciable de ce libéralisme apparaît dans l'absence de devoirs. Ainsi la liberté devient une fin en soi et risque de tomber dans l'arbitraire et le subjectivisme, au détriment de la dignité de l'homme que le libéralisme prétend sauvegarder. »



Pr. Pera se dit « laïque et libéral ». Pourtant le cardinal Ratzinger n’avait pas dédaigné de coécrire avec le Pr. Pera un livre intitulé « Sans racine ».

En effet, le Pr. Pera semble avoir une notion réformée du libéralisme.

C’est un libéralisme qui, selon les propres termes de Benoît XVI propose « une doctrine du bien, en particulier à la doctrine chrétienne du bien, qui lui est connaturelle ». Il reste libéralisme en ce qu’il promeut la liberté comme valeur fondamentale non sans affirmer la  possibilité d’atteindre la vérité objective constituant ainsi deux binômes conséquences l’un de l’autre : liberté-vérité donc liberté-bien. C’est un libéralisme qui n’est plus libéral, ni laïciste d’ailleurs.

Un libéralisme qui a une doctrine rationnelle du bien, n'est pas un libéralisme tel que l'entendaient don Sarda, ni Mgr Delassus, ni Léon XIII, ni les papes suivants, et à leur suite les catholiques, ni même les libéraux absolus des XIXème et XXème siècles. C’est un libéralisme, en conséquences pratiques, qui rejette le multiculturalisme comme absurde, un libéralisme qui rejette le dialogue inter religieux comme impossible ; mais un libéralisme qui prône un dialogue interculturel en vue d’une purification mutuelle par la raison cherchant la vérité.



10.9.11

L'avocat de l'État libyen fait le point

Dans une interview du 31 août 2011, l'avocat de l'État lybien, maître Marcel Ceccaldi fait le point sur les résultats des bombardements et de l'agression de la France contre la Lybie :

http://www.dailymotion.com/video/xktc41_l-avocat-de-l-etat-libyen-nous-fait-des-graves-revelations-sur-la-guerre-en-libye-et-nous-parle-de-l_news?start=1#from=embediframe

Je ne suis pas certain que Sarkozy ne sache pas ce qu'il fait. On n'a pas intérêt à sous estimer un adversaire.

9.9.11

Encore l'insécurité en prison

Un détenu de la prison de Nîmes s'est plaint d'avoir été torturé puis violé en prison par quatre codétenus selon le Dauphiné (08/09/2011). Cela suppose une promiscuité intolérable de 5 détenus dans une cellule.

Les faits se sont déroulés fin 2010, mais ne sont révélés qu'aujourd'hui. Le droit à l'information n'est pas respecté. D'autant que cette affaire n'est relaté que par un quotidien régional.

Je rappelle l'affaire du détenu italien mystérieusement mort en prison en 2010 dont les médias n'ont plus parlé (déjà ils avaient été très discrets), un autre cas de décès à la suite de coups, un autre avait été tué et son cadavre en partie mangé, ou bien une condamnation de l'administration pénitentiaire.

Pourtant les personnes détenues le sont contre leur volonté. Elles sont donc sous la responsabilité de ceux qui les y mettent qui doivent leur assurer la sécurité, le droit à la vie.


8.9.11

Coca-Cola ne veut pas être taxé

La TVA est prétendument supportée par le consommateur final. Ce n'est apparemment pas ce que pense Coca-Cola qui a décidé de suspendre ses investissements dans les Bouches du Rhône par mesure de rétorsion à l'encontre de l'hypocrite taxe à la valeur ajoutée à 19,60 % sur les boissons sucrées.

Il n'est donc pas certain que ce soit le consommateur final qui supporte cette taxe. Dans le cas de produits qui ne sont pas de nécessité absolue ou qui sont en concurrence avec d'autres produits plus modérément taxés, le refus du consommateur de contracter lorsque le prix est trop élevé démontre que c'est bien le producteur qui supporte les conséquences économiques de la taxe. Bien qu'il soit vrai que toute taxe sur les producteurs finisse par être à la charge de l'acheteur final (donc taxe sur les salaires, contribution économique territoriale - ex taxe professionnelle -, CSG dans la mesure où elle est prélevée sur les  salaires).

7.9.11

Non lieu pour Tchernobyl

L'accident de Tchernobyl a causé des dégâts en France. Le nuage de Tchernobyl a survolé la France le 1er mai 1986.

Un  ingénieur en fonction au Commissariat à l'énergie atomique (Jean-Claude Zerbib) dit

 «Nous avons communiqué tous nos résultats à l'Institut de radioprotection et de sûreté nucléaire (IPSN) qui devait tout transmettre au Service central de protection contre les rayonnements ionisants (SCPRI). J'avais pour consigne de renvoyer les journalistes vers l'IPSN, qui elle-même renvoyait vers Pellerin.»


Le professeur Pellerin (professeur de médecine) est le fondateur et l'alors directeur du "Service central de protection contre les rayonnements ionisants."

Si l'on lit l'article de wikipedia sur les conséquences de la catastrophe de Tchernobyl en France, on reste pourtant convaincu que les conséquences de la catastrophe ont été sérieusement traitées et qu'il n'y avait pas de danger scientifiquement décelable.

La lecture de cet article a aussi pour avantage de relativiser les "vérités scientifiques". Cela confirme qu'elles sont toujours révisables et font l'objet de controverses valables entre spécialistes. Ainsi la valeur scientifique des affirmations péremptoires nous faisant vivre des événements "scientifiques" survenus voilà déjà des millions d'années, voire des centaines de millions d'années. Ces reconstitutions historiques (et non scientifiques évidemment) qui parlent à l'imagination n'ont aucune valeur. En réalité, on ne peut expliquer ce qui s'est passé il y a vingt-cinq ans, voire moins... Et pourtant les athées veulent nous imposer ces histoires à dormir debout de millions d'années comme des vérités plus vraies que les fondements des craintes sur les conséquences de Tchernobyl en France. Faut-il que leurs idées soient fragiles pour qu'ils se sentent obligés de procéder par esbroufe.

Tracfin contre la fraude fiscale, les avocats muets

Les lois sur le blanchiment obligent les avocats à dénoncer les mouvements de capitaux qui leur semblent anormaux. Ces dispositions législatives concernent également la fraude fiscale. (articles L 561-23 du code monétaire et financier et 1761 du Code général des impôts relatif à la fraude fiscale).

L'avocat fiscaliste blogueur Michaud relève le nombre d'affaires dénoncées par les avocats en 2010 : zéro. Il semble que ce soit parce que les bâtonniers aient conseillé aux avocats de refuser "en amont" toute entrée en relations d'affaires dès lors que l'opération leur paraissait trouble ou ayant une origine trouble.

En revanche les grands dénonciateurs sont :

- les banques 87 % du nombre total, soit l'écrasante majorité

- les assurances (assurances-vies probablement) arrivent en deuxième position.

Il est probable également que les avocats ne dénoncent pas car ce n'est pas dans leurs rôle (ils ont un rôle de protection).

2.9.11

La notion de "christianophie" (Institut Civitas)

Il y a une sorte de constante malédiction dans les idées des lefebvristes : elles se mettent à la remorque des médias et jouent le rôle que la franc-maçonnerie et les libéraux veulent leur faire jouer. Ils sont la droite du grand débat libéral-socialiste dont ils acceptent les termes fondamentaux. L'intitut lefebvriste "Civitas", ainsi ne manque pas de sacrifier à ces vieilles habitudes mégalomaniaques des lefebvristes en écrivant une lettre aux élus (!) sur la "christianophobie". La mégalomanie ne serait rien si elle n'ajoutait à la confusion et n'était pas lourde de grands dangers pour les chrétiens en particulier et pour l'ensemble de l'humanité en général.

Cette notion de "christianophobie" calquée sur les notions d'homophobie et d'islamophobie (etc.) radicalise le dialogue de sourds où chacune des parties a en vue de démontrer qu'elle est meilleure que l'autre et qu'elle est persécutée. Cette notion de "christianophobie" fait opérer une confusion entre le politique et le religieux puisque les lefebvristes demandent à être protégés non au titre d'hommes, mais au titre de chrétiens. Or ce n'est pas au titre de chrétien que les hommes doivent être protégés dans leurs convictions, mais au titre d'être humain, comme dans la société politique où tous les êtres humains sont traités également quelles que soient leurs croyances (j'ajoute pour les catholiques : conformément à ce que nous demande le Christ Luc 10, 30-37  voir la note).

On peut chercher dans le moteur de recherche du site du Vatican, on ne trouvera pas cette notion de "christianophobie". Je l'ai moi-même observé il y a quelque temps. En fait, la "christianophobie" est licite. Si l'on a quelque chose de rationnel à reprocher aux chrétiens, on peut le faire. Si l'on a quelque chose de juste à reprocher à la religion chrétienne, on peut le faire. La sacralisation de certains individus ou de certaines religions en raison de leurs fois n'est pas plus valable que leur stigmatisation par la moquerie ou la diffamation sans aucun apport rationnel. Ce sont des corollaires symétriques de la liberté religieuse.



(1) "Lc 10,29. Mais lui, voulant se justifier, dit à Jésus: Et qui est mon prochain?
Lc 10,30. Alors Jésus, prenant la parole, dit: Un homme descendait de Jérusalem à Jéricho, et il tomba au milieu des voleurs, qui le dépouillèrent, et, après l'avoir couvert de blessures, s'en allèrent, le laissant à demi mort.
Lc 10,31. Or il arriva qu'un prêtre descendait par le même chemin; et l'ayant vu, il passa outre.
Lc 10,32. Pareillement, un lévite, qui se trouvait en cet endroit, le vit et passa outre.
Lc 10,33. Mais un Samaritain, qui était en voyage, vint près de lui, et, le voyant, fut touché de compassion.
Lc 10,34. Et s'étant approché, il banda ses plaies, et y versa de l'huile et du vin; puis, le plaçant sur sa monture, il le conduisit dans une hôtellerie et prit soin de lui.
Lc 10,35. Le lendemain, il tira deux deniers, et les donna à l'hôtelier, et dit: Aie soin de lui; et tout ce que tu dépenseras de plus, je te le rendrai à mon retour.
Lc 10,36. Lequel de ces trois te semble avoir été le prochain de celui qui était tombé entre les mains des voleurs?
Lc 10,37. Le docteur répondit: Celui qui a exercé la miséricorde envers lui.  Et Jésus lui dit: Va, et fais de même."

Les Samaritains étaient des schismatiques et des hérétiques et de plus des sang-mêlés pour les juifs. La parabole met en scène un juif ("un homme") négligé par ses coreligionnaires et secouru par un hérétique, un perfide un qui avait perdu la foi.

1.9.11

Prevost-Desprez la magistrate honnête

En général (il y a des exceptions) les femmes sont plus honnêtes, ont plus le sens de la justice et plus de fidélité que les hommes.

Isabelle Prévost-Desprez ne fait pas exception à la loi statistique.

Prévost-Desprez menacée de poursuites



La magistrate Prevost-Desprez est menacée de poursuite pour avoir révélé, selon elle, des propos tenus hors procès-verbal dans l'affaire Bettencourt.

Voici, selon l'Express le passage du livre de madame Prevost qui pourrait être incriminé :

"l'infirmière de Liliane Bettencourt a confié à ma greffière, après son audition par moi: 'J'ai vu des remises d'espèces à Sarkozy, mais je ne pouvais pas le dire sur procès-verbal'. "


Et voici le fondement de l'éventuelle poursuite :


"Le magistrat respecte la confidentialité des débats judiciaires et des procédures évoquées devant lui; il ne divulgue pas les informations dont il a eu connaissance, même sous forme anonyme ou anecdotique." 


Ce texte est mauvais puisqu'il prétend englober expressément une divulgation sous forme anonyme. Il me semble qu'une divulgation anonyme est plus grave qu'une divulgation signée. Donc elle n'est pas incriminable a fortiori, mais la simple interdiction suffisait.


Il n'est pas évident que cette interdiction soit absolue. On peut imaginer que, dans certains cas, la divulgation d'informations, devant l'injustice des conséquences du silence, soit vertu. Qu'on songe à Antigone qui viole les ordres du roi Créon et accomplit ainsi une action vertueuse, alors que l'obéissance aurait été coupable.

Habemus papam : un film contre les droits de l'homme


On conçoit la liberté religieuse comme la licence de dire n'importe quoi à propos de la religion.

Le film "Habemus papam" est une illustration de cette conception licencieuse de la liberté religieuse. Le synopsis est le récit de l'élection d'un pape dépressif qui évidemment va tomber dans les mains d'un psychologue, d'où vaste rigolade etc. Ce film est une attaque sournoise de la papauté sous prétexte d'humour. Il vise en réalité à ridiculiser le clergé catholique. Or le clergé catholique et particulièrement son chef, le Pape sont sacrés pour les catholiques.

Le droit à la liberté religieuse est fondé sur le droit humain fondamental à affirmer une réalité surnaturelle, ce qui est conforme à la raison. L'exercice de ce droit ne peut faire l'objet de moquerie, car la moquerie est une attaque gratuite, arbitraire contre un droit fondamental de l'homme et vise à empêcher l'exercice serein de ce droit.

Article 18 de la Déclaration universelle des droits de l'homme :




Toute personne a droit à la liberté de pensée, de conscience et de religion ; ce droit implique la liberté de changer de religion ou de conviction ainsi que la liberté de manifester sa religion ou sa conviction seule ou en commun, tant en public qu'en privé, par l'enseignement, les pratiques, le culte et l'accomplissement des rites.


Ce droit à ne pas être moqué est valable pour toutes les convictions surnaturelles et pas seulement les convictions catholiques.

(1) Ce film repose de plus sur une erreur (volontaire ?) : un pape peut démissionner, abdiquer (exemple saint Célestin 1er) ; ou un cardinal peut refuser la charge s'il se juge trop malade pour accomplir sa mission. Or sur Télématin, ce matin il prétendait qu'un cardinal ne pouvait refuser sa mission.

Stérilisation des personnes handicapées


La stérilisation des personnes handicapées, comme d'ailleurs des personnes non handicapées devrait être interdite. C'est une mutilation.

Dans le droit de la "santé" toutefois ce genre d'opérations est pris en charge avec l'argent de tous (contribution sociale généralisée), contre le principe de laïcité (avoir des enfants n'est pas une maladie et cela implique et applique une idéologie contraire à la raison). Cela confirme que la Sécurité sociale n'est pas une assurance maladie, mais un instrument d'individus déterminés à des politiques arbitraires.

La stérilisation sur les personnes présumées normales se fait, en principe du moins (en réalité, il conviendrait d'y voir de plus près, mais on pourra toujours attendre longtemps, très longtemps le reportage télévisé sur la question), avec le consentement de l'intéressée (qui peut être un homme, ici, il s'agit du genre féminin, car il s'agit d'une "personne").

Cependant les personnes handicapées dont le handicap les empêchent d'exprimer leur volonté éclairée (si la volonté de l'être humain était éclairée, il ne se mutilerait pas... mais passons) peuvent être stérilisées sans leurs consentements.

Article 2123-2 du Code de la santé publique (extrait)

(...) L'intervention est subordonnée à une décision du juge des tutelles saisi par la personne concernée, les père et mère ou le représentant légal de la personne concernée.

Le juge se prononce après avoir entendu la personne concernée. Si elle est apte à exprimer sa volonté, son consentement doit être systématiquement recherché et pris en compte après que lui a été donnée une information adaptée à son degré de compréhension. Il ne peut être passé outre à son refus ou à la révocation de son consentement. (...)

La stérilisation, qui est une intervention chirurgicale sans but thérapeutique, est ainsi considérée comme comme prioritaire bien que servant un bien extérieur à la personne et passant avant le bien de la personne. Ce qui est du totalitarisme.