28.6.14

« J'ai été fervent catholique », vraiment ?

On peut lire ici une interview d'un nommé « Mathias » (sans nom de famille), soi-disant issu d'une famille catholique traditionaliste et soi-disant ancien « fervant (sic) pratiquant ».

Il ose dire:

« pourquoi suis-je sur terre ? » , cette religion ne m'a jamais répondu. C’est par la politique et par la philosophie que j’ai commencé certaines réponses. »

La foi catholique ne répond pas à la question « pourquoi suis-je sur terre ? ». Ce Mathias ne se moquerait-il pas un peu du monde ? Il n'a jamais entendu parler de la gloire de Dieu, du bonheur éternel et de l'édification de la cité catholique ? Pour une famille "traditionaliste", c'est invraisemblable.

Vraisemblablement nous sommes dans l'habituelle takkiya. Famille traditionaliste ?
- Pour en avoir le cœur net, il faudrait qu'il subisse un petit examen de catéchisme... Car pour l'instant je ne suis pas convaincu du tout de ce que dit ce monsieur.

Il m'évoque Vincent Reynouard, soi-disant catholique fervent (catholique main stream, non sédévacantiste, contrairement à ce qu'affirme wikipedia). Vincent Reynouard s'adresse au Saint-Père en lui donnant du « Votre Sainteté ».

En voici les preuves :

1)  Vincent Reynouard, catholique main stream :



2) Vincent Reynouard s'adresse au Pape de façon inconvenante:



Certes « Très Saint Père » n'est rien qu'une formule de politesse, mais on peut se demander le sérieux de la catholicité de celui qui ne sait pas qu'on s'adresse au pape au moyen de la formule « Très Saint Père »... Il ne s'intéresse pas vraiment et respectueusement à la religion catholique celui qui prétend être catholique sans en connaître les règles de politesse.

27.6.14

Franciscains de l'Immaculée : François garant de l'orthodoxie, mais cela lui donne-t-il la possibilité de soupçonner son prédécesseur ?

Lu sur Benoît et moi à propos de l'affaire des Franciscains de l'Immaculée:
« Après la nomination d'un commissaire et la restriction de l'usage de l'ancien missel, qui, contrairement à ce qui se passe en vertu du motu proprio " Pontificum", dans le cas des Franciscains de l'Immaculée peut être utilisé sous réserve d'une demande d'autorisation préalable aux supérieurs, » (…)
« François a également dit que c'était lui qui avait voulu la fermeture de l'institut théologique interne aux Franciscains de l'Immaculée (STIM), veillant à ce que les séminaristes étudient dans les faculté théologiques pontificales romaines. Il a ensuite déclaré que l'orthodoxie est garantie par l'Église à travers le successeur de Pierre. »

Certes, François est garant de l'orthodoxie. Mais François peut-il émettre des doutes sur l'orthodoxie du missel du pape saint Pie V ou sur l'opportunité de prier au moyen de formules éditées par le pape saint Pie V ? Et si oui, à quel titre ?

Les catholiques sont-ils libres ou doivent-ils demander à Papa l'autorisation de choisir leurs formules de prières ? À quel titre le pape peut-il s'immiscer dans leurs choix ?

Par ces prises de position François bafoue les droits universels de l'homme, notamment les droits à la liberté religieuse et à la liberté de conscience dont tout être humain jouit, serait-il catholique, serait-il religieux catholique. Car Dieu confère ces droits directement à tout homme. Le pape, oui même le pape, ne peut les violer.

D'ailleurs Summorum pontificum, comme je l'ai démontré, a tenté de trouver un titre à l'interdiction du missel de saint Pie V. Summorum n'a pas autorisé, il a interdit le missel, ou plutôt tenté d'interdire le missel de saint Pie V. Il n'y est pas parvenu validement. (Voir sur mon blog mes réflexions sur le "volontiers" qui fonde la tentative de Benoît XVI à son interdiction, selon moi invalide en vertu du droit naturel)

Voir sur le sujet de Summorum pontificum, par exemple:

http://denismerlin.blogspot.fr/2012/08/deux-formes-dun-seul-rite.html#links

Le clergé de l'époque, avec Paul VI en tête, s'est rendu coupable d'un très grand crime contre la liberté religieuse et contre le droit à la culture des catholiques romains. Benoît XVI a tenté de consolider ce crime en tentant de trouver, au moyen d'un mensonge, un titre juridique à une interdiction générale de l'usage du missel de saint Pie V.

25.6.14

Pires que des voyous

À voir une interview du Pr. Ducrocq:

http://réinformation.tv/?s=ducrocq&searchsubmit=

Si Vincent a récupéré la déglutition, il n'est plus dans le coma et on peut le nourrir et le désaltérer par la bouche.

Très important à voir, car il confirme la profonde corruption de la magistrature, y compris la magistrature administrative.

Il sont pires que des voyous.

Tout ça ne vaut pas l'amour, la vraie amour



Maman aimait cette chanson.

Le "jugement téméraire" comme bâillon

http://www.leforumcatholique.org/message.php?num=753562

Un prêtre sur le Forum catholique du Père M. Mallet :

« A moins de connaître à fond sa situation familiale - et même en ce cas, une très grande réserve s'imposerait ! - vous n'avez pas le droit de répandre de tels soupçons sur cette épouse, certainement très affectée par une telle épreuve - on le serait à moins.
Qu'elle ne divorce pas ? Mais c'est la moindre des choses qu'elle suive sa conscience, non ?
Vous allez reprocher à une épouse de ne pas divorcer ?... »

Curieusement, ce prêtre commet des jugements téméraires en reprochant aux autres un jugement téméraire. En effet, ce n'est pas une incitation au divorce (qui vaut quand même mieux que l'homicide !), mais un constat objectif des faits.

Peut-être que l'épouse est folle amoureuse de son mari et qu'elle ne voudrait pour rien au monde qu'il meure. Nous ne le savons pas et nous ne jugeons pas. Nous jugeons d'un situation objective. C'est-à-dire de conséquences objectives de l'acte, sans juger de l'âme de quiconque.

En revanche en imputant un "jugement téméraire" à des personnes qui ne font objectivement que montrer les conséquences juridiques et financières, le prêtre se montre objectivement complice des atrocités et commet un jugement téméraire. Mais faute d'habitude du raisonnement juridique, il n'aperçoit pas la portée de ses propos.

L'amour gratuit, la vraie amour, quoi !



(Via le Salon beige)

Monsieur Vincent Lambert est dans un état moins diminué que celui du mari de cette dame.

Il est facile de s'aimer lorsque l'on a 20 ans et que l'on est tous les deux en pleine santé.

L'amour, c'est plus beau lorsque c'est gratuit.

Mes respects, madame !

L'affaire Lambert et l'article 1090 du Code de droit canon

Lu sur le Forum catholique à propos de monsieur Vinent Lambert:

« sa femme pourra se remarier.... sans problème car elle sera déclarée veuve et même l'Eglise pourra bénir ce nouveau mariage ! »

Faisons de la casuistique purement abstraite:


Les membres de l'association de La Pleurniche (selon l'expression de Dieudonné) veulent nous interdire de discuter sur ce sujet. Pourtant c'est un sujet juridique et moral parfaitement valable, voire qu'il est nécessaire d'aborder.

Voici l'article 1090 du code de droit canon:

« Can. 1090 - § 1. Qui en vue de contracter mariage avec une personne déterminée aura donné la mort au conjoint de cette personne ou à son propre conjoint, attente invalidement ce mariage. »

Le cas n'est pas si simple et il ne me semble pas possible qu'il y ait déjà un cas de jurisprudence pour un cas analogue.

Si elle (ou il) a lutté pour donner la mort à son mari, elle (ou il) ne l'aura pas tué directement. D'autre part, il faudra qu'elle ait entretenu des relations avec son futur nouveau mari. Dans tous les cas un cas de conscience se présentera au curé.

Donc, elle pourra se remarier devant le curé ? Pas si simple et pas sûr !

Cependant, il est remarquable que les autorités civiles n'empêcheraient pas le remariage, ce qui ajoute à leur infamie.

24.6.14

La racaille judiciaire du Conseil d'État ordonne la mort

Sans aucune surprise, ni pour moi ni pour les lecteurs qui me font confiance, l'arrêt du Conseil d'État de ce jour à ordonné la privation de nourriture et de boisson de monsieur Vincent Lambert.

Que la racaille magistrateuse qui trempe ses mains dans le sang innocent redoute la colère du peuple ou la colère de Dieu ! Un jour viendra où, ici-bas ou dans l'autre monde, il faudra solder les comptes. Généralement, aux dires des auteurs spirituels, on paie moins cher dans ce monde car il faut se repentir avant qu'il ne soit trop tard et, dans ces conditions, on ne paie vraiment pas cher.

« Il est vilain, il ira pas au paradis celui qui décède sans avoir réglé tous ses comptes. »

Almanach de bons enfants épigraphe d'un livre de Louis-Ferdinand Céline.

Magistrats français, repentez-vous avant qu'il ne soit trop tard !

Nativité de saint Jean-baptiste six mois et un jour avant Noël

L'Annonciation est au 25 mars, Noël est donc le 25 décembre. La Sainte-Vierge court venir en aide à sa cousine pour les 3 derniers mois de grossesse et les huit jours après l'accouchement de saint Jean-Baptiste.L'Annonciation est au 25 mars, Noël est donc le 25 décembre. Le 25 mars an -1 la Sainte-Vierge court venir en aide à sa cousine pour les 3 derniers mois de sa grossesse jusqu'au huitième jour après l'accouchement de sainte Élisabeth.

La Visitation est donc au 2 juillet, soient huit jours après la naissance de saint Jean-Baptiste. Cela correspond à la date à laquelle la Sainte-Vierge quitte sa cousine. Elle a fini de l'aider pour la mise au monde de saint Jean-Baptiste.

Avoir criminellement déplacé la fête de la Visitation au 31 mai ne peut être que le fait d'un criminel. En l'occurrence, Paul VI.

Avant ce sacrilège, comme tout était clair et permettait à nos ancêtres de revivre cette période du 25 mars au 25 décembre de l'an -1 !

Ils pouvaient considérer combien la Sainte Vierge, sainte Élisabeth et saint Jean-Baptiste participaient au mystère de la rédemption. On fêtait Noël toute l'année !

Heureusement la liberté religieuse permet à tout un chacun de mépriser le désordre introduit par ce pape Paul VI et de continuer à fêter la Visitation le 2 juillet.
La Visitation est donc au 2 juillet, soient huit jours après la naissance de saint Jean-Baptiste. Cela correspond à la date à laquelle la Sainte-Vierge quitte sa cousine l'ayant aidée pour la mise au monde de saint Jean-Baptiste.

Avoir criminellement déplacé la fête de la Visitation au 31 mai ne peut être que le fait d'un criminel. En l'occurrence, Paul VI.

Comme tout était clair et permettait à nos ancêtres de revivre cette période du 25 mars au 25 décembre de l'an -1 !

Ils pouvaient alors considérer combien la Sainte Vierge, sainte Élisabeth et saint Jean-Baptiste participaient au mystère de la rédemption. On fêtait Noël toute l'année !

Heureusement la liberté religieuse permet à tout un chacun de mépriser le désordre introduit par ce pape Paul VI et de continuer à fêter la Visitation le 2 juillet.

Monsieur Sarkozy, antiraciste de combat



À propos de la suppression du mot race voulue par monsieur Hollande de tous les textes de loi et la Constitution, donc à propos d'un changement envisagé dans le préambule du 27 octobre 1946 repris par de Gaulle en 1958, monsieur Sarkozy confirme que les institutions actuelles sont des institutions de combat, des institutions partisanes qui sacralisent des récits de faits particuliers, alors que la loi est abstraite.

L'occasion du discours a peu d'importance, en revanche la sacralisation de récits, de certains récits est une des clés essentielles de compréhension des causes de la barbarie.

23.6.14

brûlage de voiture de vieux




Non, mais de quoi se plaint cette personne âgée ?

Voici le début du préambule de la Constitution de 1946 :

« 1. Au lendemain de la victoire remportée par les peuples libres sur les régimes qui ont tenté d’asservir et de dégrader la personne humaine, »

Nous sommes libres, c’est merveilleux, sauf que maintenant nous sommes accusés (sans pouvoir nous défendre) des chambres à gaz, de l’esclavage transatlantique, du colonialisme et je dois en oublier !

Youpi ! Vive la liberté !

La hallal est-il une culture ?



Commentaires:

Rectifions:

1) Le halal ou le kasher ne sont pas des pratiques culturelles. La culture est une mise en valeur de la nature (voir Gaudium et spes), or ces méthodes ne sont pas des mises en valeur de la nature.

Voici un passage de Gaudium et spes:
« 2. Au sens large, le mot « culture » désigne tout ce par quoi l’homme affine et développe les multiples capacités de son esprit et de son corps ; s’efforce de soumettre l’univers par la connaissance et le travail ; humanise la vie sociale, aussi bien la vie familiale que l’ensemble de la vie civile, grâce au progrès des mœurs et des institutions ; traduit, communique et conserve enfin dans ses œuvres, au cours des temps, les grandes expériences spirituelles et les aspirations majeures de l’homme, afin qu’elles servent au progrès d’un grand nombre et même de tout le genre humain. »

2) La notion d'islamophobie bafoue les droits universels de l'homme et octroie un privilège à une certaine croyance.

3) J'ai résolu le problème en ne consommant que du porc et du poisson.

Mais le docteur de Peretti m'apprend que je n'ai pas tout résolu pour cela puisque sommes tous, même, les non-consommateur de halal, également exposés à ces risques sur d'autres sujets.

4) Le docteur me confirme que la filière "bio" est une vaste fumisterie. Cette fumisterie consiste surtout à vendre plus cher et contre les intérêts de l'espèce humaine (faim dans le monde).

Trois viols de la liberté religieuse et de la liberté d'expression en France

Le musée Fesch d'Ajaccio va exposer les « œuvres » d'un certain Serano qui ne sont que des instrumentalisations des croyances d'une partie de l'humanité.

Le communiqué de Mgr Fesch (via Le Salon beige) est très bien fait.

Il n'est pas interdit de se tourner vers les tribunaux pour demander le respect de la liberté religieuse.

À Compiègne des énergumènes s'en sont pris à une procession du Saint-Sacrement. Voir ici sur le Salon beige.

Mais la liberté de manifestation et d'expression et la liberté de religion s'opposent à ces manifestations qui prennent à partie une croyance.

Là aussi une action judiciaire contre l'État pour absence de protection des libertés de manifestation, d'expression et de religion.

Enfin le Hellfest viole la liberté religieuse, mais en plus il le fait aux frais de ceux dont la liberté est violée. C'est la magie des subventions tirées du Trésor public. Je l'ai écrit à plusieurs reprises sur ce blog.

22.6.14

Relativisme ou vérité catholique ?

Le site Perepiscopus se scandalise de cette déclaration signée par Mgr Di Falco et Mgr Hérouard.

Voici un passage de ce texte qui a angoissé nos amis blogueurs :
« Nulle doctrine, nulle religion, nulle idéologie, nulle science, nulle culture ne peut revendiquer pour elle seule la propriété de la vérité. Nul peuple, nulle religion, nulle doctrine, nulle science, nulle culture ne peut survivre sans respecter, écouter, partager, échanger, apprendre des autres. »

D'abord examinons ce texte en ayant bien en tête ce commandement de la morale repris par saint Ignace dans ses Exercices spirituels :

« il faut présupposer que tout homme vraiment chrétien doit être plus disposé à justifier une proposition obscure du prochain qu'à la condamner. »

Respectueux de ce principe examinons attentivement ce qui est prétendu:

Selon ce texte, que ne peut revendiquer une doctrine ? Elle ne peut revendiquer avoir seule la « propriété » de la vérité.

Or, que lisons-nous au chapitre VIII de saint Jean ? « L'Esprit souffle où il veut. »

En application de cet enseignement de l'Esprit-Saint Gaudium et spes enseigne :

« Tout ce qu’il y a de vrai, de bon, de juste, dans les institutions très variées que s’est données et que continue à se donner le genre humain, le Concile le considère donc avec un grand respect. Il déclare aussi que l’Église veut aider et promouvoir toutes ces institutions, pour autant qu’il dépend d’elle, et que cette tâche est compatible avec sa mission. Ce qu’elle désire par-dessus tout, c’est de pouvoir se développer librement, à l’avantage de tous, sous tout régime qui reconnaît les droits fondamentaux de la personne, de la famille, et les impératifs du bien commun. »

Donc il y a du vrai dans des institutions qui ne sont pas d'Église catholique. L'Église ne revendique donc pas être en possession exclusive de la vérité. C'est au contraire par son caractère inclusif que la vérité catholique est toute la vérité.

Ce texte est donc non seulement conforme à la doctrine catholique, mais encore, il est la doctrine catholique (selon moi).

Sur la question de la religion (et non de la doctrine), j'ai déjà écrit sur ce que j'en pense.

21.6.14

Boudi quel sophisme !

Monsieur Daoudal se scandalise de ce que Mgr Di Falco ait pu signer ce texte:


« Nul être humain ne peut être réduit à une seule dimension, qu'elle soit religieuse, ethnique, sexuelle, culturelle ou politique. »

Monsieur Daoudal part dans des considérations scandalisées qui ne démontrent qu'une chose: il n'a rien compris à la question. Et il se tire une "balle dans le pied" et dans les pieds de ses amis.

Car, c'est la stricte vérité un être humain n'est pas d'abord un catholique ou un musulman ou un juif etc. D'ailleurs cette vérité condamne le prétendu « mariage » homosexuel. Car c'est en réduisant certains hommes (êtres humains) à leur dimension d'activité sexuelle dépravée que cette aberration a pu être institutionnalisée (sans doute en vue d'un plus grand bien, le bien de l'institutionnalisation universelle et future du mariage catholique). Cette vérité condamne aussi le pape Paul VI lorsqu'il a voulu imposer son missel à tous les catholiques et condamner son prédécesseur. etc.

Les êtres humains, tous les êtres humains, vraiment tous, absolument tous, sont d'abord des êtres raisonnables dont le destin n'est pas de ce monde.

Dès lors, au regard de ses droits fondamentaux, peu importe que l'être humain soit homme ou femme, enfant ou adulte ou vieillard ou fœtus, ou noir ou blanc, ou plombier ou rentier ou handicapé ou sportif, qu'il obéisse ou qu'il commande, qu'il soit riche ou pauvre etc. L'être humain est avant tout un être humain quelles que soient ses qualités (le terme « qualité » pris au sens logique et métaphysique du terme) car substantiellement, il est un être humain.

20.6.14

Pensée du cardinal Newman sur l'église anglicane

Trouvé sur le Forum catholique cette citation du cardinal Newman (dont je pense qu'elle est authentique) :


« Tant que les catholiques sont si faibles en Angleterre, c’est elle [l'église anglicane] qui fait notre travail; et bien que dans une certaine mesure elle nous cause du tort, la balance présentement penche en notre faveur... Mon opinion personnelle est qu’en cette heure qui pour elle est suprême, nous devons l’aider et la soutenir selon notre pouvoir, dans l’intérêt de la vérité dogmatique. Pour moi, je voudrais — tant que le devoir ne m’y contraint pas, car alors il me faudrait rompre avec cette règle — éviter tout ce qui pourrait affaiblir son empire sur l’esprit public, ou ébranler sa constitution, ou gêner et ralentir son effort pour maintenir les grands principes et enseignements chrétiens et catholiques qu’elle a, jusqu’à ce jour, utilement prêchés. »

Ce texte génial condamne tout esprit coupant. Certes, les anglicans sont hérétiques et schismatiques et ne possèdent même pas la succession apostolique, mais on aurait tort de lutter contre eux. On peut en dire autant des protestants.

Si nous devenons coupants, c'est que nous sommes trop obsédés par l'idée du salut. Je me souviens des prédications des Exercices spirituels intégristes. Si pratiquement tout le monde, même les catholiques, se damne, il devient évident que a fortiori tous les hérétiques se damnent. Dès lors, le petit nombre des élus fait un devoir à tous ceux qui sont conscients des enjeux de lutter contre tout ce qui n'est pas catholique, donc de lutter contre tous les groupes dissidents du catholicisme en les traitant d'hérétiques et de schismatiques.


Bonne mort dans la dignité

Le Manuel de l'euthanasie édité par la Fondation Jérôme Lejeune rappelle que tout homme meurt dans la dignité.

Pourquoi ? Parce que la dignité de l'homme est inamissible (elle ne peut lui être ôtée).

En effet fait pour Dieu et pour personne d'autre, l'être humain n'est jamais un moyen, il n'est jamais utile, il est digne. C'est une notion métaphysique.

Madame Lambert accuse la racaille médicale

Lu sur le Dauphiné après les conclusions du Rapporteur public:

« Viviane Lambert et son mari Pierre, confessent que "l’attente est douloureuse pour nous, mais nous sommes près de Vincent tous les jours, au CHU de Reims. Dès qu’on le pourra, on le sortira de cet hôpital où il est maltraité et ne reçoit pas les soins adaptés à son état. Cette affaire dépasse le cadre de notre simple fils, c’est une question de société. Il y a 1 500 patients comme lui en France. Il ne faut surtout pas ouvrir la porte à ce genre de pratiques." »

Madame Lambert accuse les médecins de maltraitance à l'égard de son fils. L'épouse de monsieur Vincent Lambert l'a abandonné et c'est elle qui héritera à cause des lois folles de monsieur Sarkozy sur les successions. C'est aussi l'épouse qui milite pour l'assassinat médical et judiciaire.

Racaille judiciaire, racaille médicale gouvernent la France.

Monsieur Vincent Lambert est tétraplégique depuis un accident de la route jamais élucidé.

La religion catholique ne peut revendiquer le monopole de la vérité, c'est vrai

Lu sur le site du diocèse de Gap (18 juin 2014):

« Nulle doctrine, nulle religion, nulle idéologie, nulle science, nulle culture ne peut revendiquer pour elle seule la propriété de la vérité. Nul peuple, nulle religion, nulle doctrine, nulle science, nulle culture ne peut survivre sans respecter, écouter, partager, échanger, apprendre des autres. »


Certes, c'est matériellement exact et je souscris moi aussi à ces affirmations.

Cependant nous sommes certains d'un nombre important de vérités rationnelles soit expérimentales, soit des principes purement rationnels  (dont: je pense donc je suis, le tout est plus grand que la partie, nous mourrons tous etc.) Il y a donc des vérités rationnelles, le problème pratique est de toujours distinguer le vrai du faux. Ce qui est impossible, nous nous trompons tous à un moment ou à un autre.

De ce point de vue, la religion catholique peut se tromper, elle n'est pas infaillible. De fait elle a pu se tromper quoique l'histoire atteste des progrès immenses que son influence a permis.

En revanche la foi ne peut nous tromper. Si Dieu a parlé nous demandant de croire, il ne peut plus y avoir de discussion.

Cette observation laisse intact le problème de l'interprète de la pensée divine. Si je pense être l'interprète de la pensée divine, j'ai perdu la raison. Seul le pape et les évêques... surtout le pape est interprète du message divin et il est raisonnable de le croire comme je le fais.

Benoît XVI, à la suite de, si mes souvenirs sont bons, Karl Rahner,  enseignait à distinguer la religion, toujours perfectible, toujours en recherche, progressant toujours, de la foi et de son message infaillibles et immuables.

« Mon Dieu, je crois fermement tout ce que vous avez révélé et que vous nous enseignez par votre Église parce qu'étant la vérité même, vous ne pouvez ni vous tromper, ni nous tromper. »

Mais je sais que ma foi se résume à cela, elle est fondée sur ma liberté religieuse de croire et ce que je crois, c'est ce que l'Église enseigne. Purement et simplement. Moi, je n'enseigne rien, et surtout pas que Dieu a dit que...

La racaille judiciaire contre monsieur Vincent Lambert

Il semble que le rapporteur public du Conseil d'État a pris parti pour l'assassinat d'un citoyen français pour cause d'intérêts privés.

Après la racaille médicale, la racaille judiciaire milite pour l'assassinat. La racaille médicale milite pour madame Boutin et va à la messe. Madame Boutin n'y trouve rien à redire.

Contrairement à ce que l'on dit parmi les soi-disant défenseurs de la vie (Salon beige etc.), cette décision (car l'avis du "rapporteur public" est toujours conforme à la future décision), cette décision donc était déjà virtuellement contenue dans la précédente décision des racailles composant le Conseil d'État. J'étais seul à l'écrire et je reste le seul. (Voir la série de mes posts sur la question)

La clique des assassins assermentés et appointés sur le Trésor public va encore frapper un innocent. Il n'y a aucun aléa.

19.6.14

Le droit naturel et le droit des Franciscains de l'Immaculée

L'affaire des Franciscains de l'Immaculée refait encore surface avec une manifestation des amis et parents des religieux devant le Vatican.

On ne sait trop ce qui est reproché à l'ancienne direction de cet institut. Une seule chose a filtré. Il leur serait reproché un « crypto-lefebvrisme ».

Les autorités ont donc interdit aux religieux de célébrer la messe selon le rite de st Jean XXIII, lui même adaptation des prières et du rite édité dans son missel par st Pie V.

Or la liberté de choix de prières éditées par un pape ou des papes n'est pas laissé à l'arbitraire des autorités vivantes. En effet le droit d'utiliser les formules de prières et de satisfaire aux rites est protégé par le droit naturel à la liberté religieuse et de conscience. Il est en effet impossible que ces formules anciennes revêtues de l'autorité de Rome puisse contenir quoi que ce soit de nuisible et encore moins d'hérétique.

C'est la même faute contre ces droits naturels de l'homme que Paul VI avait commise en son temps en tentant d'interdire de fait l'usage d'un missel.

N'importe quelle autorité, même le pape, ne peut trouver ni dans la foi ni dans la discipline (la façon de s'adresser à Dieu ne fait pas partie de la discipline, une fois sauve la foi et les mœurs) ne peut donc trouver de titre à une interdiction.

En conséquence le libre choix est protégé par la liberté naturelle de l'homme.

Célébrant le soixantième anniversaire de la Déclaration universelle des droits de l'homme, Benoît XVI résumait ainsi le problème des droits de l'homme:

« Depuis toujours, l'Eglise rappelle que les droits fondamentaux, au-delà des différentes formulations et importances qu'ils peuvent prendre dans le cadre des diverses cultures, sont un fait universel, parce qu'inhérents à la nature même de l'homme. La loi naturelle, écrite par Dieu dans la conscience humaine, est un dénominateur commun à tous les hommes et à tous les peuples; c'est un guide universel que tous peuvent connaître et sur la base duquel tous peuvent s'entendre. Les droits de l'homme sont donc, en ultime analyse, enracinés en Dieu créateur, lequel a donné à chacun l'intelligence et la liberté. Si l'on fait abstraction de cette solide base éthique, les droits humains demeurent fragiles car privés d'un fondement solide. »

Les droits de l'homme protègent donc tous les humains, ils sont enracinés en Dieu et l'Église elle-même doit les respecter. Tout homme, y compris les religieux, en sont titulaires contre tout empiètement de quelque autorité que ce soit, même religieuse.

17.6.14

Le vrai problème (casuistique)

Lu sur le Forum catholique ce « cas » de conscience:

« Vous fouillez dans une vieille maison, en indivision, vous cherchez dans de vieux livres destinés à Emmaüs, et vous trouvez comme marque-page oublié un Ceres 1849 [un timbre de collection]. Valeur estimée: plusieurs centaines de milliers d'euros.
Solution 1: c'est vous qui avez eu l'idée, c'est vous qui l'avez trouvé. Vous récupérez et vendez le timbre à votre bénéfice.
Solution 2: Vous prévenez l'indivision de votre découverte, tout le monde vous remercie poliment de votre honnêteté, et vous n'avez rien de plus que les autres.
Solution 3: Vous laissez le timbre en place, pour soutenir Emmaüs ou le futur acquéreur. »

La solution bonne est évidemment la deux.

Mais, celui qui a fait la découverte a rendu un grand service aux autres indivisaires. De plus sa probité est évidente, car l'occasion fait le larron. Or là, l'occasion n'a pas fait le larron.

Il est évident qu'il a droit à une récompense. Reste à savoir le titre de sa récompense. La lui doit-on parce que c'est juste ou parce que c'est convenable ? D'autre part quel doit être son montant ?

Il me semble qu'il est dans le cas d'un inventeur de trésor (article 716 du code civil, bien que dans le cas envisagé, il soit le co-propriétaire du trésor).

Selon moi, le propriétaire (en l'occurrence les indivisaires) doit partager à 50 % avec l'inventeur. Schématiquement, il aura droit à 1/2 de la valeur de son invention au titre d'indemnisation et à sa part dans l'indivision.

Problème dans le problème: l'inventeur fait un procès parce que les autres indivisaires ne veulent pas lui octroyer ce à quoi il a droit. Les juges rendent un jugement selon lequel l'inventeur du trésor n'est qu'un mauvais coucheur, un paranoïaque procédurier. Le jugement le condamne à payer aux autres indivisaires le double de la valeur de son invention à titre de dommages-intérêts, à payer une amende de 8 000 € pour procédure abusive et 10 000 € sur le fondement de l'article 700 sans compter les dépens.

Les juges sont évidemment dans un état de péché mortel, mais doivent-ils réparation préalable à leur victime pour obtenir l'absolution ? Doivent-ils réparer le dommage causé à l'image de la justice ?

Les autres indivisaires se mettent-ils en état de péché grave en en réclamant l'exécution ? Ou au contraire en doivent-ils exiger l'exécution ?

Il me semble évident que les indivisaires doivent rembourser non seulement les sommes que le jugement leur octroie mais encore lui rembourser l'amende payée au Trésor public et qu'encore il leur faudra indemniser correctement leur co-indivisaire pour le préjudice causé à sa réputation.

14.6.14

La suite logique du Préambule de la Constitution




Ce tweet (vu sur F Desouche) n'est que la suite logique du Préambule de la Constitution:

« 1. Au lendemain de la victoire remportée par les peuples libres sur les régimes qui ont tenté d'asservir et de dégrader la personne humaine, »

Du fait de ce préambule, madame Sihoud est innocente et ses ancêtres aussi, alors que monsieur Bilger et son père sont coupables.

Cette affirmation dans un texte législatif est contraire aux droits de l'homme (seules les décisions judiciaires condamnent, pas les lois).

Article 6 de la Déclaration des droits de l'homme et du citoyen:

« (…) [La loi] doit être la même pour tous, soit qu’elle protège, soit qu’elle punisse. Tous les Citoyens [sont] égaux à ses yeux (…) »

Il ne peut donc y avoir de condamnations "légales" de catégories humaines.

Donc les décisions judiciaires rendues sur le fondement de telles "lois" sont nulles. (Or toutes les condamnations prononcées depuis 1944 sont rendues sur le fondements de textes semblables).

Conclusion: abolissons ce texte qui bafoue les droits universels de l'homme. Venons-en à un véritable ordre public impartial, respectueux des droits de l'homme.

Sur des sujets annexes ou connexes on trouvera sur mon blog (parmi d'autres posts)

http://denismerlin.blogspot.fr/2014/05/les-bombardements-allies-crimes-de.html

http://denismerlin.blogspot.fr/2014/05/responsabilite-de-la-france-pendant.html

http://denismerlin.blogspot.fr/2014/05/les-valeurs-dapres-la-seconde-guerre.html

http://denismerlin.blogspot.fr/2014/05/un-maire-refuse-la-commemoraison.html

http://denismerlin.blogspot.fr/2014/03/11-decembre-1946-les-principes-de.html

http://denismerlin.blogspot.fr/2014/03/declaration-des-droits-de-lhomme-de.html

L'abandon des "bastions", scandale pour les traditionalistes

Lu ici cette citation du cardinal Ratzinger:

 « Le fait est, comme l'a fait remarquer Hans Urs von Balthasar dès 1952 ... qu'Elle (l'Eglise), doit abandonner beaucoup de ces choses qui, jusqu'à présent, lui ont attiré la sécurité et qu'Elle a considérées comme admises à jamais. Il lui faut démolir des bastions de vieille date et faire confiance uniquement au bouclier de la foi. » (On lit en note que la citation est extraite de Principe de théologie catholique du cardinal Ratzinger, Principles of Catholic Theology (Principes de Théologie Catholique), p. 391.



Mais qu'étaient les "bastions" ?

Pour moi, c'était sans doute tout ce qui traduisait le pouvoir dans l'espace et dans le temps. C'était sans doute toute la puissance politique, même indirecte de l'Église: c'était par exemple les États pontificaux que la Providence lui a enlevés, c'était l'Index, c'était la chrétienté où les chefs et leurs peuples obéissaient au Pape, c'étaient les sanctions prises sur des territoires entiers...

Les traditionalistes en ont déduit que Rome abandonnait la foi.

Or, le pape n'a pas abandonné la foi. Le pape n'a pas renoncé à son pouvoir exercé au nom du Christ-Roi, mais il en a purifié la pratique. Il a recherché dans la Tradition les fondements ultimes et naturels de son action et il a découvert que certaines pratiques que l'on croyait consubstantielles à la foi n'étaient que des facultés, des possibilités morales. L'Histoire (affaire Jeanne d'Arc, États pontificaux) démontrait que Dieu voulait une autre pratique.

Les traditionalistes ont confondu la paille et le grain et ils ont fini par condamner l'Église au nom de l'obéissance à l'Église. Discours incohérent.

Un an après la Manif pour tous: revendiquer le mariage catholique pour tous

Il ne faut surtout pas être complotiste ! MM. Reynouard et de Benoist vous assurent que ces histoires de complot, c'est faux ! Ils n'ont d'ailleurs rien contre la franc-maçonnerie.

Il n'empêche qu'un an après les manifestations de grande ampleur qui ont révélé qu'il existe un peuple français opprimé, les dirigeantes de la manif pour tous soit sont rentrés dans l'ombre, soit ne luttent plus pour le mariage, mais dans certains cas seulement contre la procréation médicalement assistée (PMA), la gestation pour autrui (GPA).

Monsieur Copé et le rabbin Bernheim ont vu leurs carrières brisées (il ne fallait pas militer pour le mariage), madame Boutin est de plus en plus marginalisée.

Donc le « mariage » homosexuel plus personne ne s'y oppose. C'est un peu comme l'avortement.

Cet état de fait est un « miracle », un hasard extraordinaire ! Surtout ne pas y voir l'effet d'un complot, ce serait paranoïaque !

C'est d'autant plus extraordinaire que les opposants au « mariage » marxiste n'ont jamais, même seulement allégué,  le coût fiscal et social de ce prétendu mariage ! Un pur hasard.

Les meneuses de la manif pour tous n'ont pas invoqué, à ma connaissance, la sacralité du mariage institué par Dieu (le récit de la Genèse 2,24, Mathieu 19,5-6).

Excellente occasion pour se remémorer que le mariage est une réalité sacrée que Dieu a confiée à l'Église. Il l'a confiée à l'Église non seulement pour les croyants catholiques, mais encore pour tous les humains.

Si l'on veut la prospérité, demandons, revendiquons que l'État confie le mariage à l'Église (pour tout ce qui concerne la validité du lien). C'est la mission du coq gaulois qui annonce l'évangile, donc la raison universelle de l'homme, comme le coq de la basse-cour annonce le soleil. (Le Soleil de justice, c'est le Christ) Cela, c'est la mission des laïcs: revendiquer le mariage naturel, donc catholique, pour tous et la reconnaissance de la doctrine catholique du mariage par l'État.

Voir sur ce point Arcanum Divinæ de Léon XIII (la mise en italique est de moi) :


« Il faut donc le reconnaître, l'Eglise catholique a bien mérité de tous les peuples par le soin qu'elle a pris constamment de protéger la sainteté et la perpétuité des mariages. On lui doit une grande reconnaissance pour ses interventions. Elle a hautement réclamé contre les lois civiles si défectueuses en cette matière qui ont été promulguées depuis cent ans (Pie VI, Epist. ad episc. Lucion., 20 mai 1793 ; Pie VII, let. encycl. du 17 fév. 1809 et constitution du 19 juillet 1817 ; Pie VIII, let. encycl. du 29 mai 1829 ; Grégoire XVI, constitution du 15 août 1832 ; Pie IX, alloc. du 22 sept. 1852.). Elle a frappé d'anathème l'abominable hérésie des protestants sur le divorce et la répudiation (Conc. Trid., sess. XXIV, can. 5 et 7). Elle a condamné à plusieurs reprises certains cas de dissolution de mariage adoptés par les Grecs (Concile de Florence et instructions d'Eugène IV aux Arméniens, Benoît XIV, constitution Etsi Pastoralis, 6 mai 1742). Elle a prononcé la nullité des mariages [de n'importe quel mariage] conclus à cette condition qu'ils pourraient être un jour dissous. Elle a enfin rejeté, dès le commencement, les lois impériales qui favorisaient malheureusement le divorce et la répudiation (S. Jérôme, Epist. 69, ad Oceanum PL 22, 657 ; S. Ambroise, Lib. 8 in cap. 16 Lucae, n. 5 PL 15, 1857 ; S. Augustin, De nuptiis, 1, 10, 11 PL 44, 420). »
La doctrine catholique sur le mariage est donc universelle et s'étend au-delà des limites visibles de l'Église. Il est donc possible et méritoire à chacun quelle que soit sa foi ou ses opinions d'en réclamer la mise en œuvre dans les lois positives civiles laïques.

12.6.14

Deux prêtres de la Fraternité sacerdotale saint Pierre martyrisés

Selon le Salon beige deux prêtres de la Fraternité sacerdotale saint Pierre ont été violemment agressés cette nuit à Phœnix (Arizona) aux États-Unis.

L'un est mort, l'autre est dans un état critique.

Je ne peux m'empêcher de penser que ces deux prêtres sont deux martyrs. Même s'il s'agit d'un motif crapuleux (ce qui n'est pas certain), j'ai le sentiment que ce sont deux martyrs.

Maître Dangléhant, seul acteur judiciaire contre tous



Les attaques de la racaille judiciaire contre maître Dangléhant ne cessent pas.

Cette vidéo est constituée principalement de l'interview de Maître Dangléhant (de 2' 22 " jusqu'à envion 6' 20"). Comme moi autrefois et même aujourd'hui, il éprouve la perversité des milieux judiciaires.

Son exposé est juridiquement instructif. L'ordre public est pour tous, il ne doit pas fragmenter l'humanité, sinon, il n'est plus un ordre public. La loi pas plus que les tribunaux n'ont à discriminer selon la race, la croyance religieuse ou tout autre qualité métaphysique.

Je soutiens maître Dangléhant dans sa lutte pour la justice.Les attaques de la racaille judiciaire contre maître Dangléhant ne cessent pas.

Cette vidéo est constituée principalement de l'interview de Maître Dangléhant (de 2' 22 " jusqu'à envion 6' 20"). Comme moi autrefois et même aujourd'hui, il éprouve la perversité des milieux judiciaires.

Son exposé est juridiquement instructif. L'ordre public est pour tous, il ne doit pas fragmenter l'humanité, sinon, il n'est plus un ordre public. La loi pas plus que les tribunaux n'ont à discriminer selon la race, la croyance religieuse ou tout autre qualité métaphysique.

Je soutiens maître Dangléhant dans sa lutte pour la justice.

Le massacre de Limoges vers 1944



Monsieur Reynouard mêle des éléments historiques très intéressants avec des prises de position de principe condamnables.

Non ! Monsieur Reynouard, il n'est pas licite d'instrumentaliser l'histoire que ce soit dans un sens ou dans un autre. L'écriture de l'histoire doit être éclairée par la volonté de dire la la vérité objective sans acception de personnes. Le droit à la vérité est le premier des droits de l'homme. Il n'y a pas un droit de parti contre les droits de l'homme.

Une précision: par tradition familiale (confidences recueillies de la veuve, grand-tante de mes enfants) je sais qu'il y a eu un massacre à Limoges. Au cours de ce massacre, le grand-oncle de mes enfants fut tué. C'est comme militant de gauche qu'il avait été choisi comme otage.

Si mes souvenirs sont bons il fut fusillé ou mitraillé, parmi, disait le témoin, deux-cents victimes.

Sur Internet, je n'ai rien retrouvé d'intéressant sur ce sujet. Je suis pourtant persuadé que la veuve ne mentait pas. Elle me racontait cela, dans l'intimité familiale et avec un complet désintéressement, comme un des plus grandes souffrances qu'elle avait endurées.

Le grand-père maternel de mes enfants, à la demande de la veuve, alla reconnaître le corps rendu à la famille en vue de l'enterrement. Je pense donc que le reportage de M6 fait référence au massacre au cours duquel Bredier mari de Laguérie, militant de gauche, conservateur des hypothèques, fut massacré (si mes souvenirs sont bons, la tante Bredier-Laguérie disait qu'ils avaient été fusillés).


Quand madame Belghoul envoie une lettre comminatoire à Mgr Rey

Certains sont séduits par madame Belghoul et faute d'avoir bien réfléchi aux fondements de la vie sociale, ils soutiennent son action.

Or, on ne peut agir socialement qu'après avoir clarifié les fondements de l'action.

L'action politique ne peut avoir pour fondement la croyance, comme je l'ai écrit hier. Non pas qu'il soit interdit de confesser sa foi, mais le discours ne peut être un discours religieux, les motifs de l'action ne peuvent avoir que la raison universelle de l'homme pour fondement.

Or ces mouvements fractionnent l'humanité en fonction de la croyance: Égalité et réconciliation, madame Belghoul, Civitas, madame Boutin, monsieur Reynouard, Dieudonné, la Fraternité saint Pie X, mais aussi le pseudo-ordre public de 1945 et les relativistes. Personne ne peut fragmenter l'humanité selon les opinions religieuses ou philosophiques des individus. L'humanité est une.

Madame Belghoul, comme ses nouveaux amis, ignorent la liberté religieuse. Cela explique la lettre de madame Belghoul à Mgr Rey. Dans cette lettre elle s'adresse à l'évêque de façon comminatoire au sujet de la mutation de deux prêtres du diocèse. Ces deux prêtres semblent s'être associés à la très contestable Journée de retrait de l'école. Je ne peux savoir si les mutations de ces prêtres sont dues à leur militantisme social ou à une autre cause. D'ailleurs cela ne me regarde pas, et je ne veux pas le savoir, ces décisions sont protégées par la liberté religieuse et par le droit à la vie privée.

Merci, Monseigneur, de protéger la liberté religieuse et le droit à la vie privée !

11.6.14

Union des croyants ?

Certains prônent l'« union des croyants » au sujet la théorie du genre. Mais cette union des croyants est irrecevable au plan politique.

Le piège est de discuter avec les termes de « musulmans » « catholiques ».

Les fois partagent l’humanité. La raison et la vérité est le seul langage commun à l’humanité entière.

La raison nous montre que les peuples sont différents ethniquement et culturellement. Cela fonde leur droit à l’identité et à un territoire.

La liberté des peuples leur permet d’embrasser publiquement une foi, sans pouvoir jamais l’enseigner. Donc l’État ne peut enseigner, d’ailleurs indirectement, que la raison et les conclusions de la raison, il ne peut se réclamer que de la raison qui protège la LIBERTÉ.

Pour ces raisons, il est impossible qu’il y ait une « union des croyants » sur les questions politiques et sociales. Il y a union des être humains, union des Français. Il ne peut y avoir d’accord que sur la liberté religieuse qui est une donnée de la raison.
En revanche, il y a un ordre public français qui s’impose à tous les Français et à tous les étrangers résidant sur le territoire français. C’est sur ce fondement que se fera l’unité. Ce fondement, c’est la 1) raison universelle de l’homme, 2) la justice qui entraîne 3) la liberté religieuse et puis, vérité de la liberté, vérité de l’égalité et vérité de la fraternité, droit à l’identité nationale, doit à la culture nationale.

Chercher l’union des croyants pour en faire une force politique est donc contraire à l’ordre public français, il conduit à la fragmentation de l’unité nationale en excluant, par exemple, les athées et les agnostiques de la lutte pour le bien commun. Ce qui est une injustice.

L’union des croyants s’oppose donc à la liberté, à l’égalité et à la fraternité. Elle bafoue l’ordre public français. Elle doit donc être bannie ou au moins combattue, car contraire aux intérêts du peuple français et à la vérité des droits de l’homme.

Le droit à la culture nationale comprend la liberté collective, nationale, française de se référer à la doctrine catholique (par exemple sur le repos du dimanche et sur le mariage monogamique et indissoluble). C’est notre liberté collective. Car ce n'est pas contraire à la raison universelle de l'homme.

9.6.14

Les lefebvristes à côté de la plaque, comme toujours...

Le lefebvrisme vit de la critique de l'Église catholique. La plupart du temps, ses critiques sont sans valeur.

Voici ce que l'on peut lire sous la plume d'un prêtre lefebvriste (abbé de La Roque):

« [François] s'adressant selon ces mots au Seigneur: "Dieu d'Abraham, Dieu d'Isaac, Dieu de Jacob, Dieu de Jésus le Nazaréen"; ce sont les mots mêmes employés, écrits !!! Jésus n'est-Il que comparable à Abraham, Isaac et Jacob ? Qui est ce Dieu de Jésus ? Pour ma part je ne connais que Jésus-Dieu ! »


(Sermon lors de la messe de dimanche 8 juin 2014, au pèlerinage de Pentecôte) 

Or on lit dans l'Exode (3,6):

« Ex 3,6. Il dit encore: Je suis le Dieu de votre père, le Dieu d'Abraham, le Dieu d'Isaac et le Dieu de Jacob, Moïse se cacha le visage, parce qu'il n'osait regarder Dieu. »

Pascal dans son Mémorial écrivait:

« Dieu d'Abraham, Dieu d'Isaac, Dieu de Jacob» non des philosophes et des savants »
Peut-être Pascal voulait-il signifier par là que son Dieu était un Dieu chaleureux et personnel de la foi, de la Bible, le Dieu qu'il avait senti dans son extase ? Le Dieu de la foi d'Abraham car Abraham est notre père dans la foi.

Quant à Jésus, il est appelé Nazaréen parce que sa famille était de Nazareth en Galilée. De plus Jésus peut être est appelé Nazaréen à plusieurs titres comme l'explique ce savant auteur (apparemment Dom Calmet).


7.6.14

« Jésus levant les yeux au ciel » et le pape François

Le pape François n'aime pas les hypocrites « sournois » qui ferment les yeux lorsqu'ils prient.

Peut-on faire observer respectueusement au pape que Jésus pouvait lever les yeux au ciel lorsqu'il priait. J'ai trouvé au moins deux passages:


« Lc 9,16. Alors Jésus, ayant pris les cinq pains
et les deux poissons, leva les yeux au Ciel, et les bénit, 
les rompit, et les distribua à Ses disciples, afin
qu'ils les présentassent aux foules. »

« Jn 17,1. Ayant dit ces choses, Jésus leva les yeux au Ciel, et dit:Père, l'heure est venue; glorifiez Votre Fils, afin que Votre Fils Vous glorifie, Père, l'heure est venue; glorifiez Votre Fils, afin que Votre Fils Vous glorifie, » 
Passages extraits du site : http://magnificat.ca/textes/nt03_lc.rtf

Donc lorsqu'il priait il se séparait de ceux qui l'entouraient. Étant homme, il le faisait avec son âme, mais aussi son corps en levant les yeux au ciel, il ne voyait plus personne.