25.12.10

Poésie de Noël sur le Christ-Roi

Voici le texte choisi dans la liturgie de Noël par l'Eglise catholique (liturgie de Paul VI) et extrait du livre d'Isaïe chapitre 52, verset 7 traduction Lemaistre de Sacy :

Isaie 52:7

"Qu'ils sont beaux les pieds de celui qui annonce et qui prêche la paix sur les montagnes ; les pieds de celui qui annonce la bonne nouvelle. qui prêche le salut. qui dit à Sion : Votre Dieu va régner !"

Même texte traduction Zadoc Khan http://456-bible.123-bible.com/zadoc/23_esaie.htm

Isa 52:7

"Qu'ils sont gracieux sur les montagnes les pieds du messager qui annonce la paix, du messager de bonnes nouvelles, qui annonce la délivrance, qui dit à Sion: “Ton Dieu est roi! ”

Tiré du site : http://456-bible.123-bible.com/bibles.htm

19.12.10

Joyeux Noël et bonne fin d'année !

A quelques jours de Noël, je souhaite un joyeux Noël à mes lecteurs devant la crèche, symbole de la liberté religieuse du peuple français. Cette crèche qui n'a pas une signification exclusivement chrétienne, qui est célébré par les athées, les Juifs et les musulmans.

La crèche célèbre l'amitié par les bergers, l'amitié de nos amis les animaux domestiques, la petite enfance, la vie intime et familiale, les pauvres, les exclus, la maternité, c'est le mystère de "Dieu parmi nous", petit et fragile. C'est une liberté de la contempler pour tous les hommes.

Bonne fin d'année et à l'année prochaine, si Dieu veut.

15.12.10

Un musulman accusé de blasphème risque la mort au Pakistan

http://www.zenit.org/article-26386?l=french

Selon zenit un musulman ayant jeté une carte de visite à la corbeille est menacé de mort par l'Etat pakistanais. Un visiteur médical lui avait donné sa carte de visite, le médecin l'a jetée (distraitement sans doute), il est aujourd'hui accusé de blasphème parce que le visiteur médical a pour prénom "Mohamed".

(...)Ansar Burney, intellectuel musulman pakistanais très réputé dans son pays et ancien ministre des Droits de l'homme, il a envoyé une lettre au président Ali Zardari et au Premier ministre Gilani, demandant le renforcement des mesures de protection d'Asia Bibi et que soient engagées des poursuites judiciaires à l'encontre de ceux qui ont appelé au meurtre de la chrétienne. Cité par l'agence Fides, Ansra Burney rappelle au gouvernement que 33 personnes accusées de blasphème ont été exécutées de manière extrajudiciaire, que ce soit durant leur détention en prison ou au cours de leur procès


"Exécutées", je trouve ce mot inadéquat. Il faudrait dire assassinées, sans qu'apparemment les coupables soient même recherchés.

Asia Bibi quant à elle paraît toujours menacée de mort et aurait été violée dans sa prison...

13.12.10

Affaire des policiers de Bobigny, menaces des syndicats de magistrats

L'Union syndicale des magistrats menace le ministre, monsieur Hortefeux et les policiers qui critiquent les décisions des juges de poursuites pour "atteinte aux corps constitué".

Sur le site officiel du droit français "Legifrance", lorsque l'on tape dans le "moteur de recherche" le terme complexe de "atteinte aux corps constitués" on n'obtient aucune réponse. Lorsque l'on tape dans "Google" : "atteinte aux corps constitués" on obtient toute sorte de réponses, mais je n'ai pas trouvé de réponse faisant référence à une loi pénale. Je ne connais pas de délit intitulé "atteinte aux corps constitué".

En France, il est interdit de critiquer publiquement les décisions de justice, sauf pour en vue d'en obtenir la réformation, ou dans des publications techniques. La critique du ministre de l'Intérieur, dans la mesure où elle tend à la réformation de la décision non définitive est parfaitement légale. Il n'est pas licite de vouloir l'intimider.

Dans le cas qui nous occupe, les policiers restent, pour moi, présumés innocents. S'ils font appel de leur jugement, le jugement est mis à néant par leur appel (cas de la justice pénale, différent de la matière civile). Ils sont donc aujourd'hui réputés innocents.

Dès lors, comment analyser le communiqué de ce syndicat ? Comme une menace illicite, un abus de prestige.

Le Syndicat de la magistrature, lui, fait encore plus fort en condamnant les policiers sans les avoir entendus, sans aucun respect pour la présomption d'innocence, en délirant à propos de "soumission totale" (sic) d'une collègue "à la police et au pouvoir exécutif" (1) . Comme atteinte à l'honneur d'une magistrate, on peut difficilement faire plus fort. Comme atteinte à la présomption d'innocence d'êtres humains non plus. Lorsqu'il parle de "dérive institutionnelle grave", il devrait prendre un miroir et se regarder.

Au lieu de s'agiter les syndicalistes, feraient mieux de réfléchir aux motivations de la révolte contre les décisions de leurs collègues. Je leur donne une piste : Tant que les magistrats ne respecteront pas scrupuleusement les droits de l'homme, il devront s'attendre à voir leur prestige et leur réputation entamés.

L'honneur ne peut être revendiqué que s'il est le fruit d'actes de vertu et de probité irréprochables, ce n'est pas encore le cas des magistrats syndicalistes (2).

(1) La magistrate n'était pas qualifiée de "rate visqueuse", ni de "vipère lubrique", je suis rassuré, ils n'en sont pas encore là ; encore que ces expressions maoïstes soient finalement moins injurieuses que l'accusation de "soumission totale", particulièrement injurieuse parce que niant radicalement l'humanité d'une femme, lui déniant la valeur de son serment et de son jugement psychologique et moral. Horrible !

(2) Je rappelle que le nommé Bouyssic, président de chambre à la Cour d'appel de Nîmes (je ne sais si cet individu l'est encore) m' a implicitement traité ainsi que ma famille de chiens de meute, se livrant à la "curée" à la suite du décès de mon père. Il l'a fait dans un arrêt de l'inoubliable Cour d'appel de Nîmes, il a diffamé et injurié bassement ma famille et moi-même. Il est difficile d'aller plus loin dans l'ignominie. Magistrats, balayez devant votre porte avant de faire la leçon de morale aux autres ! Certains accusent les policiers à la lecture du jugement du tribunal, mais ce jugement est mis à néant par l'appel et on sait ce que valent les jugements pénaux frappés d'appel : rien.

12.12.10

Les "Autorités administratives indépendantes" : inconstitutionnelles et contraires aux droits de l'homme

L'Etat n'a pas de pouvoir doctrinal. En matière de doctrine, il est soumis et il doit être l'expression de la raison universelle de l'homme en matière de justice, de droits de l'homme. En France en particulier il doit mettre en oeuvre la devise de la république : "Liberté, égalité, fraternité". L'organisation de l'Etat en trois pouvoirs indépendants est une bonne chose car elle permet un contrôle des pouvoirs les uns sur les autres. Elle permet des procédures de vérification en vue du bon ordre et qu'aucun pouvoir n'abuse de ses pouvoirs ou ne néglige ses devoirs. Mais en dehors de ces trois pouvoirs, l'Etat ne peut créer des autorités indépendantes, car toutes dépendent de la raison et du mandat populaire de gouverner. Il n'y a pas d'autonomie de l'Etat en matière doctrinale. Car l'Etat est postérieur à la raison humaine et créé pour protéger la liberté, assurer l'égalité et promouvoir la fraternité.

L'administration contrôlée par le gouvernement et les juges administratifs et judiciaires, ne peuvent se défausser de leurs responsabilités sur des "hautes autorités".

Ces hautes autorités ont un prestige qu'elles emploient dans les débats judiciaires (la HALDE), faussant ainsi l'égalité des armes (quoiqu'en dise la jurisprudence de la Cour de cassation) et la nécessaire impartialité des juges (théorique, très théorique l'impartialité des juges français).

Elles ont un pouvoir doctrinal, notamment la HALDE, qui ne découle d'aucun pouvoir de l'Etat. Ce pouvoir doctrinal viole la laïcité de l'Etat. L'enflure de leur titre "Haute autorité" semble avoir été choisi pour en imposer, mais il n'y a pas de "haute autorité", il y a des hommes égaux aux autres sur le plan de la liberté de conscience. Il n'y a pas d'autorité sur les consciences sauf celle de l'Etat et des trois pouvoirs, pour les droits de l'homme.

Ces hautes autorités forment des "électrons libres" agissant au nom d'une autorité inexistante. Elles sont d'ailleurs contraires à l'article 20 § 2 de la constitution, l'Administration doit obéir au gouvernement qui, lui seul, détient un mandat démocratique. Elles parasitent donc le débat public et sont en définitives contraires à l'égalité fondamentale de tous les citoyens en créant l'illusion d'une autorité parfois doctrinale, ne dépendant de personne, ce qui est contraire aux principes démocratiques et aux droits de l'homme.

11.12.10

L'école d'Etat soutenue par les totalitaires

Sur le site de "La Croix" (via Le Salon beige) on lit la synthèse d'une lettre émise par des organisations d'idéologie laïciste au sujet de l'enseignement.

Ces organisations (FCPE, UNSA, ou les gosses embrigadés de l'UNL) ont mis à la signature une pétition hostile à la liberté naturelle d'enseignement. Selon eux, ils auraient obtenu 300 000 signatures, ce qui est peu lorsque l'on considère les privilèges considérables que constitue le fait d'avoir l'appareil d'Etat à son service.

Ils concluent :

"Nous considérons que l'Ecole de la République est aujourd'hui mise en danger par des choix politiques qui, de fait, favorisent l'enseignement privé et encouragent le consumérisme éducatif", est-il encore écrit dans la lettre.

"Nous considérons que les largesses budgétaires et les encouragements permanents dont bénéficie l'enseignement privé doivent cesser", ajoute-t-elle.

Ces gens nient les droits fondamentaux de l'homme. Ils violent le droit positif de la "Déclaration universelle des droits de l'homme" qui constate que les parents ont "par priorité" le droit de choisir l'éducation de leur progéniture.

L'Etat n'est pas la source de tout droit, mais c'est la nature, donc Dieu qui est la source de tous les droits. Il y a des droits sacrés, dont celui des parents. Ces organisations n'ont pas à choisir ce qui est bon pour les enfants des autres, que chacun des signataires s'occupe de ses propres enfants, c'est la responsabilité qu'il a. L'Etat ne devrait pas se livrer à l'éducation, ce n'est pas son rôle. Il gère l'argent de tous.

Car l'éducation appartient par priorité aux parents.

Article 26.3 de la Déclaration universelle des droits de l'homme du 10 décembre 1948 :

"Les parents ont, par priorité, le droit de choisir le genre d'éducation à donner à leurs enfants."

10.12.10

Académie pontificale des sciences et OGM, "Le Monde" viole la liberté religieuse des catholiques

Finalement, ce n'est pas l'Académie pontificale des sciences qui a validé les OGM. Ce sont des chercheurs, certains chercheurs qui en font partie, pas l'institution. Du moins, c'est que j'ai lu je ne sais plus où, l'Académie a démenti.

Notons aussi que le journal "Le Monde" viole (une habitude chez lui) la liberté religieuse en titrant
"L'Académie pontificale des science bénit les OGM"
un titre ironique et méchant se moquant d'une institution de foi catholique : la capacité des prêtres à bénir. "Le Monde" n'a aucun titre à agir ainsi. Dans un état de droit, il serait condamné pour viol de la liberté religieuse, (donc de la "Déclaration universelle des droits de l'homme" et de la "Convention européenne des droits de l'homme").

Personne n'a de titre à se moquer de la croyance d'un autre, car tout le monde a le droit de mettre en pratique ses croyances sans moquerie, c'est la liberté religieuse.

Pas de publicité pour l'Immaculé Conception dans la presse

Il semble que le diocèse de Lyon (qui se prend pour l'"Eglise catholique à Lyon" ou plutôt pour "l'Eglise catholique dans le Rhône", selon son site Internet) avait demandé au journal "Vingt minutes" de passer une publicité de quatre pages sur la fête de l'Immaculée conception.

Heureusement, ce journal a refusé de la passer. Voir ainsi profanée l'image de sa Mère, Jésus ne l'a pas toléré. Merci mon Dieu.

Dominique Tatoueix, professeur de droit processuel

http://formation.univ-tln.fr/DU-Expertise-judiciaire.html

Le nommé Dominque Tatoueix est formateur à l'université de Toulon en "droit processuel", il est même "responsable pédagogique". Quel homme !

Moi, une telle nomination me laisse perplexe. J'ai eu à subir les agissements de Dominique Tatoueix lors d'un audience du juge de l'exécution. Alors que je plaidais ma cause cet individu qui présidait l'audience (interrompant constamment mon avocat, l'empêchant de s'exprimer), m'a expulsé de la salle d'audience parce que je lui rappelais que je n'étais pas "représenté" par mon avocat, mais assisté de mon avocat et qu'à ce titre je pouvais prendre la parole -d'ailleurs mon avocat m'était imposé par "l'Ordre des avocats de Marseille" toujours à l'affut de la violation de mes droits-. Gesticulant Dominique Tatoueix était animé d'une véritable haine incompréhensible (sauf idéologie particulière l'animant) à mon encontre. Il gesticulait, il écumait, il parlait sans discontinuer, ne laissant aucune place au débat.

Cela lui a fortement déplu que je lui rappelle ces vérités processuelles premières qu'il ne connaissait apparemment même pas, puisqu'il tentait de m'interdire la parole parce que j'avais un avocat. Voyant la tournure que prenait l'affaire, je lui demandai s'il avait été prévenu contre moi, c'est alors qu'il m'expulsa : "- Sortez, cela vaut mieux pour vous". J'ai donc été expulsé de la salle d'audience et condamné au maximum, comme on pouvait s'y attendre, sans avoir été entendu. C'est la "justice" française.

Maintenant Dominique Tatoueix enseigne le droit processuel : bon courage à ses étudiants. Et bonne perception de ses traitements à Dominique Tatoueix (qui doit pas mal arrondir son traitement de magistrat, déjà coquet).

Comment se fait-il que Dominique Tatoueix puisse ainsi occuper deux postes très bien rémunérés alors que de nombreux juristes n'ont pas à s'employer ? Insatiable Tatoueix.

9.12.10

Le général Schmitt : les droits de l'homme, c'est de pouvoir prendre le métro

Le général Schmitt a qui une main criminelle a ravi la vie de sa fille vient de déclarer dans une interview à RTL :

"Les droits de l'homme, c'est de pouvoir prendre un dimanche matin un RER à 10 heures sans être menacé par des gens qui sont fichés connus et qui ont déjà fait la preuve de leur cruauté."

A quoi correspond "Pacem in terris" de Jean XXIII :

"30 - Dans la vie en société, tout droit conféré à une personne par la nature crée chez les autres un devoir, celui de reconnaître et de respecter ce droit. Tout droit essentiel de l'homme emprunte en effet sa force impérative à la loi naturelle qui le donne et qui impose l'obligation correspondante. Ceux qui, dans la revendication de leurs droits, oublient leurs devoirs ou ne les remplissent qu'imparfaitement risquent de démolir d'une main ce qu'ils construisent de l'autre."

Et au § 65

"par ailleurs, le souci de sauvegarder les droits de tous ne doit pas déterminer une politique qui, par une singulière contradiction, réduirait excessivement ou rendrait impossible le plein exercice de ces mêmes droits."

8.12.10

Le viol de la liberté de conscience par les magistrats français : interdiction de la crèche



Un tribunal administratif a interdit une crèche que le conseil municipal avait décidé d'installer sur la place du village.

La personne à l'origine de l'action ayant abouti à cette interdiction par les magistrats administratifs a déclaré :

"Selon M. Debaye, "la grandeur de la laïcité c'est de respecter toutes les religions en n'en privilégiant aucune. Le maire fait preuve de prosélytisme" en voulant installer cette crèche sur le domaine public."

Il n'y a évidemment aucun prosélytisme à ériger une oeuvre d'art pour la réjouissance de tous. Je rappelle que des Juifs et des athées fêtent chrétiens et probablement même des musulmans (en tous cas s'ils le font, cela ne regarde personne).

Une crèche, c'est une oeuvre qui honore la famille, l'enfance, la pauvreté, les exclus. La raison universelle de l'homme et par conséquent la raison politique, doit pouvoir juger aussi des religions et des croyances, sans aucun tabou, même religieux. Ici il n'y a rien de contraire à la raison à ériger une crèche dans l'espace public. La raison collective peut juger que la croyance en une religion est bonne ou meilleure que la croyance en une autre et cela ne regarde pas les magistrats, ni les anciens édiles, ni personne. Tous doivent respecter la liberté de conscience des autorités (municipales en l'occurrence).

Monsieur Debaye qui s'érige en directeur de consciences de ses concitoyens n'y a aucun titre. Les magistrats qui ont décidé l'interdiction n'y ont pas plus de titre.

Vive la liberté de conscience et la liberté de la raison, sans tabou autre que celui de la raison elle-même, donc des droits de l'homme.

4.12.10

Témoignage du mari d'Asia Bibi

Le mari d'Asia Bibi a donné une interview à l'agence Fides dont voici des extraits :

"Fides : Vous avez reçu des menaces ?

Ashiq Masih [mari de Madame Bibi] : De nombreux militants islamiques radicaux nous menacent et nombreux sont ceux qui nous recherchent. Nous vivons dans un lieu sûr, mais nous avons constamment peur pour notre vie."

Le mari et les enfants de cette femme sont aussi visés par les fanatiques. La structure mentale des personnes en proie au fanatisme, invite à militer en faveur d'une éducation aux droits de l'homme.

3.12.10

Insertion du droit à la culture dans les droits de l'homme

Discours de Mgr Silvano M. Tomasi sur le thème de la lutte contre l'intolérance religieuse le 23 mars 2010 :

"L'appartenance à une communauté, à une culture et à une religion fait également partie de l'expérience humaine, bien que celles-ci demeurent au service du développement intégral de la personne, qui constitue la base de l'universalité des droits humains."

Les différences entre religions et cultures partout dans le monde est respectable, mais à condition que ces religions et ces cultures doivent être en tous cas au service de la personne. Ce développement de la personne est à la base de l'universalité des droits humains. Cela donc au plan du bien. Au plan de la vérité, les humains ont des droits fondamentaux en raison de leur appartenance à l'universel "être humain", soit animal raisonnable, donc de l'universalité de la raison humaine.

"C'est pourquoi la préoccupation légitime d'empêcher la dérision ou les insultes à l'égard de la religion devra tenir compte de l'interdépendance – qui découle de la relation naturelle de la personne humaine avec les autres, – entre la personne et la communauté. Etant donné que les systèmes de croyances sont différents et même en opposition entre eux, la justification de leur respect devra découler d'une base universelle qui est la personne humaine. Les obligations de la société suivront en conséquence. La Déclaration universelle des droits de l'homme ainsi que d'autres instruments des droits humains apporteront à cet égard des orientations claires."

Autrement dit, le concept de "diffamation des religions" est inadéquat, car ce n'est pas la religion qui est à respecter, mais ceux qui la pratiquent parce qu'ils sont des hommes.

2.12.10

Sainte Julienne de Norwich : une leçon d'espérance

Sainte Julienne de Norwich (côte est de l'Angleterre) est une mystique anglaise (1342-1430) qui après une épreuve de santé s'était consacrée à Dieu comme moniale près de l'église de Norwich en Angleterre.

Elle eut des révélations qui furent publiées :



"Comme il est vrai que Dieu est notre Père, il est également vrai que Dieu est notre Mère.

Et Lui m’a montré cette vérité en chaque chose, mais spécialement dans ces douces paroles, lorsqu’ il dit : “Je le suis”.

C’est-à-dire, je suis la Puissance et la Bonté du Père ; je suis la Sagesse de la Mère ; je suis la Lumière et la Grâce qui est amour heureux ; je suis la Trinité ; je suis l’Unité, je suis la souveraine Bonté de chaque genre de chose ; je suis Celui qui te fait aimer ; je suis Celui qui te fait désirer ; je suis la satisfaction infinie de tous les vrais désirs. (...) "

http://www.vatican.va/spirit/documents/spirit_20010807_giuliana-norwich_fr.html

Extrait de "Des “Révélations de l’amour divin” de sainte Julienne de Norwich (1342-1416), (LIX, LXXXVI)."

A Bagdad lors de l'attaque de l'église "Notre-Dame du perpétuel secours" un petit enfant de trois ans, alors que tout le monde était couché sur l'"ordre" des terroristes, s'est mis à courir dans l'église en criant "Ca suffit, maintenant, ça suffit." Une rafale de Kalashnikov l'a fait taire. Le petit ange devait répéter ce qu'il entendait à la maison lorsque que quelque chose n'allait pas et que ses parents voulaient que cela cesse. Je trouve ces paroles prophétiques : "Maintenant, cela suffit !" Il était inspiré de Dieu, mais il n'a pas été écouté.

Il faut redoubler de foi et d'espérance quand on pense à cette scène. Un jour cela finira, Dieu sèchera toutes les larmes des yeux de ceux qui pleurent et la signification de cette vie si courte nous sera donnée.

"Si nous confions à l'amour de Dieu nos désirs les plus purs nous ne serons jamais déçus. Tout ira bien, tout tend au bien. Tel est le message résumé de Julienne de Norwich, que je vous propose aujourd'hui"

dit le pape, commentant l'œuvre de sainte Julienne. (Vatican information service (VIS), 1 DEC 2010).

1.12.10

Interview du Cardinal Tauran sur la situation au Pakistan

Le cardinal Tauran donne une interview après son voyage au Pakistan ici. Il y dit que la loi pakistanaise sur le blasphème fait l'objet d'un débat au sein même de la communauté chrétienne : certains veulent son abrogation, d'autres sont pour la politique des petits pas, la politique du "possible" compte tenu de l'état d'esprit des Pakistanais.

Les chrétiens pakistanais sont des chrétiens "exposés". Ce danger a pour origine en particulier la formation scolaire. L'école présente les religions de façon "caricaturale". Ce sont les chrétiens qui en font les frais. La situation semble s'être détériorée plutôt qu'améliorée depuis quelques années. Le fanatisme, l'irrespect de la liberté religieuse et de conscience dégradent l'ambiance sociale, surtout dans la population en général (les dirigeants semblent plus ouverts à la liberté religieuse).

Même si, à nos yeux, le cas d'Asia Bibi est intolérable car elle doit encore au moins passer plusieurs années en prison, il nous faudra nous résigner à cette injustice. Le cardinal sent que la solution ne peut être subite, mais au contraire qu'elle est nécessairement "graduelle". Il faudrait d'abord apaiser les esprits.

Sans doute faut-il commencer par les droits de l'homme : la liberté d'enseignement ne peut servir de prétexte au viol de la liberté religieuse (les droits de l'homme sont un bloc cf. l'article 30 de la Déclaration universelle des droits de l'homme), conformément au vœu des Nations unies exprimés dans le préambule de cette déclaration.

"afin que tous les individus et tous les organes de la société, ayant cette Déclaration constamment à l'esprit, s'efforcent, par l'enseignement et l'éducation, de développer le respect de ces droits et libertés "
La liberté d'enseignement se conçoit dans le respect des autres droits de l'homme.

Le droit simple "procédures" ou coexistence des libertés ?

A propos d'une question sur la hausse des droits d'inscription en université, une réflexion très intéressante du professeur québécois Jean Laberge qui conclut au "mythe de la neutralité" de l'Etat. L'Etat ne peut en effet être neutre en regard de la rationalité qui est son fondement ultime, et sa rationalité n'exclut nullement la religion, ni la recherche de la vie bonne et de la vie après la mort (données rationnelles).

Monsieur Laberge expose les contradictions apparentes entre "utilité" et "téléologie", "procédure" et "vie bonne". Il expose aussi les prétentions de Rawls à opposer la liberté individuelle de chercher le bonheur et but de la société politique. Or le but de la société politique est de faciliter cette recherche.

Je propose que le terme complexe de "à la fois" puisse être un élément de résolution des apories. L'Etat peut avoir pour but, à la fois le vivre ensemble et la vie bonne (qui ne sont d'ailleurs pas dissociables en réalité).

L'utilité sociale du savoir n'est pas à dissocier de la dignité transcendante du savoir. Le savoir est à la fois digne et utile dans la plupart des cas. Donner le bonheur ou simplement tenter de le faire, n'est-ce pas l'utilité suprême ? La logique n'est-elle pas à la fois utile pour les sciences expérimentales et procurant la jouissance transcendante et par conséquent de la possession gratuite de la vérité ?

Sans nier la distinction nécessaire entre l'utilité et la gratuité, il ne faut pas les opposer, il ne faut pas qu'elles s'excluent l'une l'autre sans nécessité logique, car dans la réalité elles sont souvent réunies.

Reste donc dans la théorie de l'Etat, l'exclusion arbitraire de l'expertise religieuse qui n'a rien de rationnel pour se justifier. Ici encore on oppose en une aporie inconciliable, mais artificielle, la laïcité et le religieux.

L'analyse de la théorie de Rawls qui ne voit dans le droit que procédures, alors qu'il est science de la coexistence des libertés se perfectionnant et s'accroissant les unes les autres par leur exercice rationnel commun, donc par l'élimination de l'arbitraire.

Les OGM sont sans danger et très utiles, selon l'Académie ponticale des sciences

Le Vatican vient de publier un communiqué de l'Académie pontificale des sciences, relayé par le Figaro, selon lequel il n'y a rien dans les procédés utilisés qui rendraient dangereuses "les plantes ou les produits qui en sont dérivés".

Il y a longtemps que je suis persuadé que les organismes génétiquement modifiés (OGM) ne sont pas dangereux pour la santé, mais qu'ils sont en revanche très utiles pour lutter contre la faim dans le monde.

Le "principe de précaution", inscrit dans la constitution française, aide la crainte superstitieuse au sujet de ces produits de la recherche scientifiques.

Il est ainsi libellé par la "Charte de l'environnement" :

"Article 5. - Lorsque la réalisation d'un dommage, bien qu'incertaine en l'état des connaissances scientifiques, pourrait affecter de manière grave et irréversible l'environnement, les autorités publiques veillent, par application du principe de précaution et dans leurs domaines d'attributions, à la mise en œuvre de procédures d'évaluation des risques et à l'adoption de mesures provisoires et proportionnées afin de parer à la réalisation du dommage."

Cette façon de rédiger des textes juridiques est défectueuse, puisqu'elle ne précise pas l'agent matériel du dommage à laquelle s'appliquera la décision d'interdiction prise par les "autorités publiques". Les "autorités publiques" reçoivent ici une autorisation illimitée d'interdiction en vue de "parer à la réalisation" d'un dommage futur et éventuel (donc nécessairement fruit de l'imagination), mais une interdiction de quoi ? Cette imprécision donne, ou plutôt prétend donner aux "autorités publiques" une compétence illimitée (elle prétend car étant irrationnelle, elle n'a aucune force contraignante, aucune force juridique). Faute de complément d'objet direct la mesure est incompréhensible, donc nulle.

De plus qui pourra décider que le risque imaginé affectera de "manière grave et irréversible l'environnement" ? Suffit-il que quelqu'un écrive ou parle à ce sujet en faisant peur, pour bloquer (quoi d'ailleurs ?) la "charte ne le précise pas.

C'est en raison de ce "principe de précaution" que les OGM font l'objet d'interdictions, de limitations etc. Mais dans l'histoire y a-t-il eu seulement une exemple d'atteinte "grave et irréversible" à l'environnement ? A ma connaissance, non. Au contraire l'action de l'homme a écarté un grand nombre de fléaux : peste, choléra, fièvres typhoïdes, tuberculose, rachitisme, idiotisme et même la faim et la malnutrition (et les OGM sont une nouvelle étape dans la lutte contre la faim)... De plus les OGM sont utilisées aux Etats unis d'Amérique sans aucun dommage depuis des décennies (ils sont commercialisés dans le "grand public" depuis 1996 et leur culture couvre au USA, la surface agricole utile française, selon ce site).

29.11.10

L'amour pour tous se concrétise dans l'amour pour les plus faibles

Extrait de l'homélie de Benoît XVI lors de la veillée pour la vie naissante à Rome du 27 novembre 2010 (dépêche de zenit du 28 novembre) :

"[L'être humain] a le droit de ne pas être traité comme un objet à posséder ou comme une chose qui peut être manipulée à plaisir, de ne pas être réduit à un simple instrument au profit des autres et de leurs intérêts. La personne est un bien en soi et il faut toujours chercher son développement intégral.

Ensuite, l'amour pour tous, s'il est sincère, tend spontanément à se transformer en attention préférentielle pour les plus faibles et les plus pauvres. C'est dans cette ligne que se situe la sollicitude de l'Eglise pour la vie naissante, la plus fragile, la plus menacée par l'égoïsme des adultes et l'obscurcissement des consciences. L'Eglise répète continuellement ce qu'a déclaré le concile Vatican II contre l'avortement et contre toute violation de la vie naissante : « La vie doit être sauvegardée avec un soin extrême dès la conception » (Gaudium et spes, n. 51)."

Tout le monde, tout être humain, a droit à la vie, mais celle des plus faibles, donc celle des embryons lesquels ne se voient même pas, doit être particulièrement protégée car elle est plus menacée. C'est un rétablissement de l'égalité entre tous les êtres humains.

Dans ce cadre le professeur suspendu qui a montré des foetus morts a rétabli le droit du fœtus à être vu.

28.11.10

Le "Département d'Etat" américain juge la France sur la liberté religieuse

Le Département d'Etat (équivalent du ministère des affaires étrangères dans tous les pays du monde) des Etats unis d'Amérique se permet de juger la France sur la "liberté religieuse", on se demande à quel titre. Les hommes étant par nature égaux, un Etat n'a aucun titre à juger un autre Etat, on ne pourrait concevoir un tel jugement que porté par une organisation internationale.

D'ailleurs ce rapport n'a pas beaucoup d'intérêt. D'abord il ne s'émeut pas des financements des religions (selon mon expérience, c'est l'islam, seule religion d'Etat en France) par les impôts prélevés sur tous, ce qui viole l'égalité des êtres humains et la liberté religieuse de chacun et de tous.

Ce rapport comporte aussi un erreur sur le régime concordataire applicable en Alsace et Lorraine. L'Etat ne finance pas les cultes catholique, israélite et protestant, il indemnise la nationalisation sans indemnité et les spoliations de la période révolutionnaire.

Mai surtout, ce rapport ne pointe pas le laïcisme qui est la cause de la violation des liberté religieuse et d'éducation (Education nationale "gratuite"). Ce rapport manque d'impartialité et trahit le manque de culture de son auteur.

Le Conseil constitutionnel invalide une disposition de loi relative aux hospitalisations psychiatriques

Le Conseil constitutionnel vient de rendre le 26 novembre 2010 une décision en matière d'hospitalisation des personnes en milieu psychiatrique, sans leur consentement.

La matière de l'hospitalisation des personnes contre leur volonté et par conséquent en violation de leur liberté d'"aller et de venir" pose le problème de la conciliation de la liberté individuelle, qui fait partie de l'ordre public, et de la résolution des problèmes que peuvent causer les malades mentaux en violant les libertés et droits d'autrui et/ou d'eux-mêmes soit de viol de l'ordre public lequel ne se divise pas. (L'ordre public est l'ensemble des valeurs communes fondamentales de la société : liberté, égalité, fraternité, droits de l'homme, solidarité, justice fondamentale...).

Cette décision valide comme constitutionnelles plusieurs dispositions qui me semble pourtant toucher la limite du tolérable.

1) Il valide la prise forcée des médicaments (du traitement)
2) Il valide l'interdiction des communications téléphoniques (considérant que l'autorisation des communications par voie postale suffit à assurer le droit à la communication de la personne hospitalisée sans son consentement). On imagine que c'est en pratique la confiscation du portable et son dépôt au secrétariat de l'établissement.

En revanche sont invalidées les dispositions qui permettaient le maintien de l'hospitalisation contre la volonté du "malade" (ou prétendu tel) sans décision du juge judiciaire. Le Conseil décide en effet que la simple possibilité de saisir le juge judiciaire n'est pas suffisante, il faut une décision positive de celui-ci pour que le maintien de l'hospitalisation au-delà de quinze jours soit constitutionnelle. (Vu que l'article 66 de la constitution fait des juges les "gardiens de la liberté individuelle")

La récente décision (non définitive) de la Cour européenne des droits de l'homme déniant, à mon avis par erreur et manque de culture, la qualité de "magistrat" aux magistrats du Parquet français implique que ce soient les magistrats du siège qui prennent la décision de privation médicale de liberté. Une nouvelle loi devra intervenir pour satisfaire à la décision du Conseil avant le 1er août 2011. La loi inconstitutionnelle est validée pour des motifs proportionnés.

Connaissant l'ambiance judiciaire je doute d'ailleurs que l'intervention des milieux judiciaires soit d'un grand secours. Selon mon expérience la machine judiciaire, composée trop souvent de brutes infatuées, est fréquemment une machine à broyer les droits de l'homme. Quant aux psychiatres, il y en a de bons, mais moi j'en ai connu un qui m'a pris la prix d'une consultation pour m'insulter pendant trois minutes ("- Monsieur, il faut vous faire soigner !" dit sur un ton de haine...), non sans avoir au préalable causé un mal considérable à un proche parent. Toutes les lois du monde, ne pourront pallier les manques de formation et de culture et par conséquent de conscience.

26.11.10

Victime du fanatisme laïciste, un professeur est supendu : lire sont droit de répoinse

Au lycée de Manosque un professeur vient d'être suspendu, contre son droit à travailler et contre le droit des enfants à être instruit.

Il vient d'être obligé de demander au journal "La Provence" de publier son droit de réponse. Ce "droit de réponse" à l'article du journal le mettant en cause est accessible sur le site "Nouvelles de France". On note comme d'habitude la dissymétrie du débat : la presse au milliards d'euros de chiffre d'affaires contre l'homme seul et traqué par les autorités françaises.

Voici en extrait de ce "droit de réponse" :


"Les élèves pouvaient évidement apporter toutes sources de leur choix, sans tabou ou interdit, pour étayer ce débat. Par ailleurs, le planning familial est intervenu dans toutes mes classes, pour faire l'apologie de l'avortement.

J'ai utilisé des sources variées suivant les classes : l'image d'un foetus à 12 semaines (neutre donc), texte de la loi Veil, discours de Mme Veil au moment du vote de la loi de 1975 (documents pro-avortement donc, en complément du planning familial), et documentaires vidéo (Sois un homme, No need to argue).

Concernant ce dernier documentaire, j'ai prévenu les élèves que, décrivant les procédures d'avortement, il était difficile à voir et j'ai invité ceux qui le souhaitaient à sortir. Ce que quelques élèves, une infime minorité, sur les 113 ont fait. Ceci afin de respecter la sensibilité de chacun."

La France n'est décidément pas un Etat de droit, car le ministre a suspendu ce professeur pour manquement à la neutralité, il semble donc que ses convictions catholiques ne soient pas étrangères à la décision d'exclusion du professeur.

"L'alliance pour les droits de la vie" demande de protéger les droits des embryons et foetus

L'Alliance pour les droits de la vie publie un communiqué au sujet de la tuerie des embryons prétendument à objectif thérapeutique :

« L'Alliance pour les Droits de la Vie s'élève contre la caution apportée aujourd'hui par Valérie Pécresse, ministre de la Recherche, aux deux chercheurs les plus emblématiques de la recherche sur l'embryon. Les professeurs Menasché et Pechanski ne cessent de faire pression pour débarrasser leur pratique de tout encadrement éthique.

« Contrairement à ce que croit devoir affirmer Madame Pécresse, on n'est aucunement "obligé" d'utiliser et détruire l'embryon humain - par ailleurs conçu dans le but de pallier l'infertilité d'un couple - comme s'il s'agissait d'un matériau de laboratoire :

- Sur le principe, la fin (thérapeutique) ne justifie pas les moyens (l'instrumentalisation de l'être humain) ;

- En pratique, rien ne montre que le sacrifice de l'embryon humain soit en mesure de sauver le reste de l'humanité des grandes maladies.

« Nous nous interrogeons sur les conflits d'intérêt en jeu derrière cette « course à l'annonce » autour d'essais cliniques, qui suscitent de faux espoirs chez les malades », précise le docteur Xavier Mirabel, président de l'Alliance pour les Droits de la Vie.

« Pour l'Alliance pour les Droits de la Vie, seules les recherches respectant les êtres humains au stade embryonnaire ne « sacrifient » pas « les règles éthiques » et devraient bénéficier des financements publics et privés.

« L'Alliance demande :

- une interdiction claire de la recherche impliquant la destruction d'embryons humains,

- un moratoire sur la congélation d'embryons,

- l'orientation vers les recherches alternatives. Ainsi, les cellules du sang de cordon ombilical et les cellules souches adultes offrent des perspectives thérapeutiques réelles, tout en respectant la dignité de l'embryon ».


Selon la dépêche de zenit :
http://www.zenit.org/article-26193?l=french

Seule réserve : les termes de "destruction" et de "sacrifice" employés pour des êtres humains renvoient à des notions qui nient l'humanité de ces petits d'homme qui nient par conséquent leur dignité. "Homicide", "assassinat" seraient des termes véritablement adéquats dans le cas où l'on poserait des actes positifs entraînant la mort de ces êtres humains.

24.11.10

L'indépendance est-elle inhérente à la Notion de "magistrat" : arrêt "Moulin" de la CEDH

Signalé par le "Centre de recherche et d'études sur les droits fondamentaux" (CREDOF ), un arrêt du 23 novembre 2010 de la cinquième section de la Cour européenne des droits de l'homme (CEDH) de Strasbourg poserait la question de la privation de liberté fondée sur une décision d'un organe de l'Etat qui ne serait pas "magistrat", puisque le Parquet n'est pas indépendant du pouvoir exécutif (ministère de la Justice).

L'arrêt se fonde sur une interprétation de l'article 5.3 de la "Convention européenne des droits de l'homme" de 1950 qui dispose :

« 3. Toute personne arrêtée ou détenue, dans les conditions prévues au paragraphe 1 c) du présent article, doit être aussitôt traduite devant un juge ou un autre magistrat habilité par la loi à exercer des fonctions judiciaires et a le droit d'être jugée dans un délai raisonnable, ou libérée pendant la procédure. La mise en liberté peut être subordonnée à une garantie assurant la comparution de l'intéressé à l'audience. »

Cet article réglemente le cas d'une personne détenue mais non condamnée. Il s'agit du cas prévu au paragraphe 1.c du même article.

L'arrêt de la Cour européenne dénie au magistrat du Parquet français le statut de "magistrat" en raison de sa dépendance hiérarchique à l'égard du pouvoir exécutif.

S'agissant d'une convention (La Convention européenne de 1950), restreignant la liberté des Etats contractants, les juges devraient l'interpréter restrictivement. Or le texte même de l'article 5.3 ne semble pas exiger l'indépendance, puisque l'indépendance est expressément visée à l'article 6 (juridiction de jugement). L'indépendance n'est pas mentionnée au paragraphe 5.3. Cet article 5.3 ne vise que les fonctions. La définition de "magistrats" n'implique nullement l'indépendance, elle se définit par les fonctions, donc la qualité de la formation juridique et la valeur morale de la personne investie de fonctions judiciaires, mais nullement par l'indépendance.

Je ne compte pas ici discuter de l'opportunité d'accroitre l'indépendance des magistrats du Parquet en vue de leur permettre de décider de privations de liberté avant jugement, mais de la simple technique juridique, en cause dans cet arrêt de la Cour européenne des droits de l'homme ; de cette technique juridique qui est gardienne de la liberté et de la vérité (1). Dans cette perspective, on ne peut que constater que la CEDH dépasse ses pouvoirs et ajoute à la Convention une notion qui n'y est pas contenue. Elle ajoute une obligation pour l'Etat qui n'a pas consenti cette limitation de sa liberté d'appréciation. C'est un attentat contre la liberté des peuples. On me pardonnera ce gros mot, mais il me semble correspondre à la vérité.

Une nouvelle fois on constate la mauvaise qualité technique des arrêts de la Cour. Cela n'a pas que des implications esthétiques. Cette constatation procure un certain vertige quant à la fragilité de la liberté et des droits de l'homme, malmenés par la CEDH elle-même.

(1) Je serais plutôt favorable à l'accroissement de l'indépendance du Parquet.

23.11.10

Asia Bibi toujours menacée de lynchage

L'agence Fides fait le point sur l'affaire Asia Bibi au 22 novembre. Même si elle est "graciée", ou que son jugement est réformé en appel, elle risque le lynchage à sa libération.

Certains individus chauffés à blanc menacent de tuer ceux qui sont accusés de blasphème. Il le feront sans autre forme de procès et selon la loi de Lynch.

Il serait bon de ne pas croire que le lynchage est un propre du Pakistan. L'assassinat d'otages, comme ce fut le cas (que sa veuve m'a raconté) d'un oncle de l'abbé Laguérie en 1944 par les troupes allemandes (je n'ai pu en retrouver la trace sur Internet, son patronyme était Bredier, recherche à faire) s'apparente au lynchage (assassinat sans aucun jugement). Il fut pratiqué en France contre les "collaborateurs" ou prétendus tels. Actuellement en 2010, il est aussi pratiqué en France même discrètement, son but n'étant pas la mort, mais la privation des biens, de la réputation etc.

Le lynch se pratique sans titre juridique. Des gens s'établissent "justiciers". Ils n'ont comme titre à leur autorité que leur orgueil. Une société démocratique confère l'autorité à certains, seuls ils ont le droit d'exercer l'autorité (article 21.3 de la "Déclaration universelle"), de plus, leur autorité s'exerce dans les limites de la morale (voir sur ce point la "Déclaration universelle des droits de l'homme" articles 29 et 30) et n'est en aucun cas arbitraire, mais limitée par les droits de chacun et de tous.

21.11.10

Une "société démocratique", qu'est-ce à dire ?

Dans ses "considérants" préalables, la "Convention européenne de sauvegarde des droits de l'homme et des libertés fondamentales" du 04 novembre 1950 assigne à la démocratie politique la mission de maintenir les droits de l'homme :

"Réaffirmant leur profond attachement à ces libertés fondamentales qui constituent les assises mêmes de la justice et de la paix dans le monde et dont le maintien repose essentiellement sur un régime politique véritablement démocratique (...)"


Le régime démocratique est considéré ici comme garant des droits de l'homme. Les droits de l'homme gardent la priorité, le régime politique est à leur service.

C'est ce qui est confirmé par Benoît XVI à propos de l'avortement dans un discours prononcé au Brésil, rapporté par zenit dans une dépêche du 28 octobre 2010 :

« Lorsque les projets politiques incluent ouvertement ou de façon voilée, la dépénalisation de l'avortement ou de l'euthanasie, l'idéal démocratique - qui est digne de ce nom lorsqu'il reconnaît la protection et la dignité de toute personne humaine - est trahi à la base, a affirmé le pape. ».


La dignité (c'est-à-dire que l'être humain est un but, jamais un moyen) de l'être humain fonde la démocratie et non l'inverse.

Ainsi chaque fois que l'expression "société démocratique" apparaît, il nous faut garder à l'esprit que cette société ne s'entend que comme au service des libertés et des droits de l'homme.

20.11.10

La liberté religieuse n'est pas contre l'islam

Les médias relaient l'activité du Saint-Siège en faveur de la liberté religieuse. Ils se sont imaginés en lisant le programme du consistoire des cardinaux autour de pape que le pape en voulait à l'islam.

Puis ils se sont aperçus que l'islam n'était pas visé, mais le laïcisme. En effet le laïcisme est une dictature qui veut imposer son idéologie en bafouant la liberté religieuse et la liberté de conscience

"Contrairement à ce que beaucoup d'observateur imaginaient, le pape n'a pas réitéré ses préoccupations pour les chrétiens d'Irak ou du Pakistan, préférant centrer ses propos sur la liberté religieuse en Occident." Constate le Figaro.

Les médias osaient même parler de la "confrontation" avec l'islam. Ils phantasmaient cette confrontation. Espérons pour eux que c'était inconscient, mais ils soufflaient sur les braises.

Si j'osais, je dirais au Saint Père de veiller aussi sur la liberté religieuse à l'intérieur de l'Eglise. Un site qui se prend pour l'"Eglise catholique à Lyon" fait de la réclame pour l'Aid el Kebir, en violation de la liberté religieuse des musulmans et des catholiques (1). Dans un autre domaine, le domaine catholique : Les diocèses sont accusés de faire la chasse à la messe selon le "rite antique". Benoît XVI lui-même a interdit la messe traditionnelle, à mon avis sans aucun titre... On peut lire sur mon blog plusieurs posts sur ce sujet en tapant "Summorum" dans le moteur de recherche.

La notion de liberté religieuse telle qu'elle a été mise en lumière par la déclaration "Dignitatis humanae" n'a pas fini de développer ses implications, y compris dans l'Eglise.

La liberté religieuse est un droit naturel et universel de l'homme. A ce titre il concerne tout le monde, tous les hommes et pas seulement l'islam.

La liberté religieuse est mise à mal, y compris en France, par le laïcisme et parfois même par le clergé catholique, y compris le plus haut.


(1) Voici le texte effarant du site intitulé de l'"Eglise catholique à Lyon" (aucun titre à se prétendre telle) :

"Chaque famille musulmane, dans la mesure de ses moyens, sacrifie une bête (brebis, chèvre, mouton, vache ou chameau) en l’égorgeant couchée sur le flanc gauche et la tête tournée vers La Mecque. Une partie de la chair de ce sacrifice bénéficiera aux plus démunis parmi les musulmans affermissant ainsi la solidarité et l’assistance mutuelle tel que les prescrit Allah."
Il y a des familles musulmanes que ne le font pas et elle n'ont aucune instruction à recevoir de l'"Eglise catholique à Lyon". Elles n'ont à recevoir aucune, vraiment aucune instruction, ni conseil, ni suggestion, rien de rien. Il en est de même pour leur foi, elles croient ce qu'elles veulent (ou plutôt leurs membres) pour savoir si c'est Abraham ou pas. De vrais tyrans cette "Eglise catholique à Lyon" des imposteurs aussi (ils ne sont pas "l'Eglise catholique à Lyon"). Ils ne peuvent engager l'Eglise catholique. Liberté religieuse pour les catholiques !

La France totalitaire dénoncée

La France est le pays du débat asymétrique. Le dernier connu est celui entre madame Delaunay (des dizaines de milliers d'euros par mois, des employés, des locaux payés par l'Etat, des honneurs) et la "Fondation pour l'école" de madame Cofinier qui ne vit que de dons. Madame Delaunay est payée pour traîner lancer des accusations méchantes contre madame Cofinier, et elles s'y emploie.

A cette occasion, je relève un commentaire très intéressant de "aml" :

"(...) je demande la liberté de participer ou non, au financement des partis politiques, à l'avortement, aux associations gay et cie, planing familial, éducation nationale, culture, construction de mosquées, ...bref, tout domaine dans lequel ma conscience est heurtée et/ou je ne partage pas l'idéal.

Car pour le moment, l'état totalitaire impose à tout un chacun de contribuer dans le déni total de la liberté de conscience !"


Une des forces des USA est le respect de la liberté de conscience. Par rapport à la France, La liberté d'éducation y est bien mieux respectée par l'Etat. Ce qui a pour résultat que le corps électoral est mieux à même de prendre des décisions.

19.11.10

La notion de "santé reproductive" ne serait qu'une conception "blessante"

Selon Zenit, le pape a déclaré le 18 novembre dans un discours consacré à la politique de santé :

« La justice sanitaire doit se trouver parmi les priorités dans l'agenda des gouvernements et des institutions internationales », a écrit Benoît XVI en mettant en garde contre « des opinions et des conceptions blessantes » : « la 'santé reproductive', le recours à des techniques artificielles de procréation comportant la destruction d'embryons, ou la légalisation de l'euthanasie ».

La notion de "santé reproductive" est mise dans la catégorie des "conceptions blessantes" et est mise au rang de la "destruction d'embryon" et de l'euthanasie".

En premier, la notion de "reproduction" appliquée à l'espèce humaine ne semble pas valable. Les animaux se reproduisent parce que leur caractères, leurs instincts sont stables de générations en générations, il n'y a pas de culture susceptible de changement chez les animaux. En revanche, en rigueur de terme, les humains ne se "reproduisent" pas, parce que l'être humain est un être culturel et que la culture change avec les générations, généralement elle progresse. L'être humain n'est jamais utile, il n'est pas destiné à la reproduction. En raison de sa dignité, il est voulu par Dieu pour lui-même. La notion de "reproduction" appliquée à l'être humain est inadmissible. Les êtres humains se perpétuent.

Deuxième point : L'Organisation mondiale de la santé (OMS) définit ainsi le terme de "santé" :

"La santé est un état de complet bien-être physique, mental et social, et ne consiste pas seulement en une absence de maladie ou d'infirmité (Constitution de l'O.M.S., 1985 [1946], p. 1). (Citation tirée du "Trésor de la langue française")."


La notion de "santé publique" est bien sociale, elle concerne l'ensemble de la société. Mais elle tournée en définitive vers l'individu. Voici la définition de la santé publique telle qu'elle a été adoptée par l'OMS, (elle est de "Charles-Edward Winslow et publiée dans la revue Science en 1920" selon wikipedia.)

« La santé publique est la science et l’art de prévenir les maladies, de prolonger la vie et de promouvoir la santé et l’efficacité physiques à travers les efforts coordonnés de la communauté pour l’assainissement de l’environnement, le contrôle des infections dans la population, l’éducation de l’individu aux principes de l’hygiène personnelle, l’organisation des services médicaux et infirmiers pour le diagnostic précoce et le traitement préventif des pathologies, le développement des dispositifs sociaux qui assureront à chacun un niveau de vie adéquat pour le maintien de la santé, l’objet final étant de permettre à chaque individu de jouir de son droit inné à la santé et à la longévité. »

Les moyens sont collectifs, mais le but concerne l'individu : lui assurer le droit à la santé et à la longévité.

Troisième point : La santé concerne toujours un sujet pris absolument. La "reproduction" en revanche concerne nécessairement au moins trois sujet : les deux parents et l'enfant, donc trois sujets relativement les uns aux autres. Les deux termes formant le terme complexe de "santé reproductive" jurent ensemble.

La notion de "santé reproductive" est inadmissible et incohérente.

18.11.10

Delaunay, Le Branchu et Carrez contre la liberté d'éducation

A l'Assemblée nationale, un dialogue a eu lieu rapporté par le "Salon beige" entre Mmes Delaunay (une laïciste parmi les laïcistes) et Le Branchu et M. Carrez à propos de l'association "Fondation pour l'Ecole" qui bénéficierait de l'exonération prévue pour les dons aux œuvres d'utilité publique et aiderait financièrement les écoles "hors contrat".

Mmes Delaunay et Le Branchu sont très agressives. Le Branchu parle de "porter plainte" (rien de moins !).

Monsieur Carrez, (rapporteur général de la Commission des finances et rapporteur général du budget à l'Assemblée nationale) les rassure en prétendant que les écoles sans contrat ne peuvent être d'"intérêt général" et qu'en conséquence la "Fondation pour l'école" a été exclue du bénéfice de l'exonération fiscale pour ses donateurs. Ce qui est encore une violation des droits de l'homme. Soit ces écoles instruisent dans le cadre des droits de l'homme et il n'y a aucune raison de les discriminer, soit elles n'instruisent pas et il faut les interdire ou les mettre en demeure de se conformer aux droit de l'homme.

L'Etat n'est pas au service de l'idéologie de mesdames Delaunay et Le Branchu et monsieur Carrez n'a pas à avoir peur d'elles.

Ces députés violent la déclaration universelle des droits de l'homme du 10 décembre 1948, laquelle par le biais de la "Convention européenne des droits de l'homme" fait partie du droit positif français (contrairement à ce que semble prétendre la jurisprudence française).

"Article 26

1. Toute personne a droit à l'éducation. L'éducation doit être gratuite, au moins en ce qui concerne l'enseignement élémentaire et fondamental. L'enseignement élémentaire est obligatoire. L'enseignement technique et professionnel doit être généralisé ; l'accès aux études supérieures doit être ouvert en pleine égalité à tous en fonction de leur mérite.
2. L'éducation doit viser au plein épanouissement de la personnalité humaine et au renforcement du respect des droits de l'homme et des libertés fondamentales. Elle doit favoriser la compréhension, la tolérance et l'amitié entre toutes les nations et tous les groupes raciaux ou religieux, ainsi que le développement des activités des Nations Unies pour le maintien de la paix.
3. Les parents ont, par priorité, le droit de choisir le genre d'éducation à donner à leurs enfants."

Curieux de constater que les députés comme de Launay et Lebranchu, mais aussi Carrez militent contre un texte fondamental.

Car ce n'est évidemment pas à ces individus (seraient-ils élus du peuple) de choisir le genre d'éducation que les parents choisissent souverainement pour leurs enfants. Bas les pattes !

La France n'est décidément pas un Etat de droit.

Un crime clérical contre la liberté religieuse des musulmans

"Message à l'occasion de l'Aïd el kebir
Adressé par Mgr Michel Santier, évêque de Créteil, président du Conseil pour les relations interreligieuses, et le Père Christophe Roucou, directeur du Service national pour les Relations avec l'Islam (S.R.I)."

Voici un extrait pris sur le site de la Conférence des évêques de France :

"Au moment où vous célébrez la Fête du sacrifice, l'Aïd el kebîr, en commémoration du geste d'Abraham, Ibrahim, père dans la foi des croyants juifs, chrétiens et musulmans, Monseigneur Michel Santier, évêque de Créteil et président du Conseil pour les relations interreligieuses et moi-même, nous tenons à vous adresser nos meilleurs vœux, au nom de l'Eglise catholique en France."

D'une part les évêques catholiques n'ont aucun titre à interpréter les croyances musulmanes. Il peut y avoir des musulmans qui ne seront pas d'accord avec cette assertion sur Abraham. Il peut y avoir des musulmans qui ne veuillent pas participer à la tuerie des moutons. Il peut y en avoir de végétariens. Il peut y en avoir qui ne voudront pas qualifier ce jour de "fête". C'est un crime contre la liberté religieuse et de conscience de ceux-là.

Le clergé catholique n'a évidemment aucun titre à encourager les musulmans (ou personnes vivant dans un milieu musulmans, mais qui peuvent être athées) à tuer des moutons ou à n'importe quelle pratique de ce genre. Ils ne peuvent encourager la superstition de n'importe quel homme.

C'est un crime clérical. Un horrible crime contre la liberté religieuse des populations, en infraction avec la doctrine sociale de l'Eglise. C'est un attentat contre la raison universelle de l'homme.

Evèques de France, merci de respecter les droits de l'homme !

17.11.10

Asia Bibi : appel du pape

Lu sur Vatican Information service (VIS)

"CITE DU VATICAN, 17 NOV 2010 (VIS). A la fin de l'audience générale, le Saint-Père a lancé l'appel suivant: "La communauté internationale suit avec préoccupation la délicate situation des chrétiens du Pakistan, souvent victimes de violences et de discrimination. Je veux en particulier exprimer ma solidarité spirituelle à Asia Bibi et à sa famille, demandant pour elle une prompte libération. Je prie aussi pour toutes les personnes se trouvant dans des situations analogues, afin que leur dignité humaine et leurs droits fondamentaux soient pleinement respectés". Il s'agit d'une chrétienne qui fut envoyée chercher de l'eau mais en fut empêchée par un groupe de musulmanes qui la retinrent impure et la dénoncèrent à l'imam local. Ce dernier ayant considéré qu'elle avait tenu des propos injurieux contre le Prophète, Asia Bibi fut arrêtée et jugée coupable d'avoir violé l'article 295 du Code pénal, prévoyant la mort pour blasphème."


J'ajoute qu'il lui fut demandé (probablement par son patron ou un contre-maître) d'aller chercher der de l'eau pour ses camarades. Lorsqu'elle rapporta l'eau ses camarades refusèrent de la boire car "impure" du fait qu'elle avait été apportée par une chrétienne. Elles lui demandèrent de se convertir à l'islam. Elle refusa en disant que Jésus était mort pour elle, ce que n'avait pas fait Mahomet. Elle échappa à une tentative de lynchage et se réfugia auprès de la police, qui la livra à la "justice" pour "blasphème". Elle est actuellement condamnée à mort et a formulé appel de la sentence.

Je suis étonné du silence des médias devant cette violation très grave du droit à la liberté religieuse.

16.11.10

Souhaiter mourir et ne pas mourir, le témoignage des rescapés d'Irak

L'hôpital Gemelli de Rome soigne les fidèles blessés ayant survécu à l'attaque de l'église d'Irak. Comme on le sait, la France a accueilli certains blessés (37), l'Italie en accueille d'autres (26).

Le Père Gammo a pu visiter les blessés à l'hôpital. Zenit rapporte ainsi les propos du Père Ameer Gammo de "Irakhope".

« Pourtant, a ajouté le prêtre , ce sont eux qui me donnent du courage. Ils ont donné du courage et du réconfort à nous tous, prêtres et séminaristes qui les avons rencontrés ».

« Beaucoup, a-t-il confié, nous ont dit la même chose : au moment où ils étaient dans l'église, ils ont souhaité mourir parce que ce qui se passait était trop horrible à supporter, mais au même moment aussi, ils ont vu au fond de leur coeur le bien, l'amour absolu de la foi ».
« Ces personnes, ajoute-t-il, ont besoin d'être rassurées, mais surtout de beaucoup de calme, elles ont besoin de temps pour guérir, non seulement dans leur corps mais aussi dans leur âme ».

Voir des jeunes fanatisés tirer sur tout le monde, dont des femmes et des enfants sans défense en plein milieu d'un culte rendu à Dieu, puis se faire sauter à la "ceinture d'explosif", voir beaucoup des victimes mourir faute de soin (hémorragies non stoppées à temps), donc dans une longue agonie et rester impuissants ; ce spectacle donne envie de mourir. Nous sommes dans un temps où les vivants envient les morts.

"Tout s’est termine vers 10 h 30- 11h du soir, cela a duré très longtemps et nous pensons que beaucoup de personnes sont mortes suite a l’hémorragie de leurs blessures."
décrivent des religieuses qui ont assisté à l'attaque.

Il faut concilier cela avec l'amour de Dieu, le violent désir de bonheur que Dieu a pour nous et que nous sentons en nous. Il nous croire contre ce que nous croyons voir, espérer contre toute espérance (Rom 4,18), aimer contre toute haine.

"Devictus, vincit." "Vaincu, il vainquit." Souhaiter mourir et vivre, ce sera notre témoignage.

15.11.10

Les fondements métaphysiques de la "Déclaration universelle des droits de l'homme"

La "Déclaration universelle des droits de l'homme" du 10 décembre 1948 est une déclaration a valeur juridique.

Mais le droit ne peut être fondée que sur une vision métaphysique. Même le positivisme juridique est une position métaphysique (absurde, je le concède), mais elle est métaphysique, c'est-à-dire fondé sur un "sagesse" transcendant l'ordre purement immanent de ce qui se compte et de ce qui s'expérimente en se mettant en chiffre.

On ne le souligne sans doute pas, mais cette "Déclaration" contient son fondement métaphysique et, comme on pouvait s'y attendre, il est contenu dans son article 1er :

"Tous les êtres humains naissent libres et égaux en dignité et en droits. Ils sont doués de raison et de conscience (...)"

"Ils sont doués de raison" et voilà le premier élément de la considération métaphysique de l'être humain. L'être humain est le seul être doué de raison. Cette raison le rend capable de l'universel. Cette capacité est irréductible à la matière. (Par parenthèse l'URSS signait cette déclaration contraire à ses principes... qui font de l'homme un animal comme un autre et dénué de tout droit.)

Le fruit de la raison, c'est la conscience qui est comme je l'ai posté il y a quelque temps un acte. La conscience est un acte de la raison qui nous fait choisir le bien.

« la conscience (...) c'est-à-dire (...) un acte de l'intelligence de la personne, qui a pour rôle d'appliquer la connaissance universelle du bien dans une situation déterminée et d'exprimer ainsi un jugement sur la juste conduite à choisir ici et maintenant ; » (Selon la définition de Jean-Paul II)


C'est grâce à sa connaissance universelle (seule capable de s'élever au-dessus de la connaissance singulière) que la raison humaine détermine ce qui est bien dans les cas singuliers.

L'humanité entière (ou presque) a signé un document reconnaissant à l'être humain un statut particulier. Ce statut a pour fondement la connaissance rationnelle dont seul l'être humain est doué. Cette connaissance métaphysique s'applique en particulier à celle qu'il peut avoir de lui-même. Et cette connaissance rationnelle est corrélée à l'immatérialité donc l'immortalité de l'âme humaine, car la raison n'est rien si elle ne saisit pas l'universalité, et cette capacité est preuve de son immortalité.

Il est manifeste que le législateur français et le législateur ou juge des droits de l'homme européen violent habituellement l'ordre public international fondé sur cette déclaration universelle (par exemple en parlant de "droit à l'avortement"). Les juristes sont très loin d'avoir encore saisi les implications de cette déclaration, plus exactement, ils ne semblent pas avoir même saisi les fondements métaphysiques des droits de l'homme. Nous sous-estimons René Cassin, notamment la valeur métaphysique de sa déclaration, dont on voit au mieux que l'aspect normatif.

Sa déclaration métaphysique condamne le positivisme juridique et le darwinisme, mais aussi la charia.

(à demain, si Dieu veut, pour l'analyse de la deuxième partie de l'article 1er).

De Christopher au "tiers" de l'article 371-4 du Code civil

Christopher est cet enfant mort à l'âge de huit ans, alors qu'il avait été enlevé à ses parents par la "justice" française. Selon l'interview de la mère, en effet, la "justice" avait retiré l'enfant aux parents dès la naissance de Christopher (les médias disent à l'âge d'un an). Ils étaient jugés incapables d'élever l'enfant.

Finalement l'enfant présentait des troubles psychologiques dont on peut se demander s'ils n'étaient pas induits ou aggravés par la séparation d'avec ses parents. Il est mort "accidentellement" alors qu'il était confié par un juge français à une institution départementale. Les parents à qui Dieu a confié l'enfant ont été privés de l'enfant et l'enfant a été privé de ses parents pour un résultat judiciaire français.

Le législateur, pas plus que les juges, ne respecte la nature.

Par exemple, en cas de "Fécondation in vitro" avec "donneur" la paternité biologique doit rester secrète, elle est juridiquement niée.

Par exemple encore, le juge peut aussi violer le droit naturel des parents à l'éducation de leur progéniture. Ce droit à la vie privée, à être élevé par ses parents est pourtant garanti par la Déclaration universelle des droits de l'homme :

"Nul ne sera l'objet d'immixtions arbitraires dans sa vie privée, sa famille (...)" (article 12 extrait)

"La famille est l'élément naturel et fondamental de la société(...)" (article 16 de la même déclaration extrait).

Or les juges n'ont pas de titre à s'immiscer dans la vie privée, dans la vie de la famille. L'intérêt de l'enfant n'est pas laissé à l'appréciation arbitraire des juges. Ce sont les parents qui ont la décision souveraine. L'enfant, comme les parents ont droit à leurs vies privées. L'Etat (les autorités judiciaires) n'ont qu'un rôle subsidiaire, c'est-à-dire d'aide et de protection, jamais d'initiative.

Or l'article 371-4 alinéa 2, du code civil dispose :

"Si tel est l'intérêt de l'enfant, le juge aux affaires familiales fixe les modalités des relations entre l'enfant et un tiers, parent ou non."

Cette disposition de loi attribue au juge un pouvoir contre nature. Ce sont les parents qui décident souverainement de ce qui est l'intérêt de l'enfant. Le juge n'a aucune compétence pour apprécier l'intérêt de l'enfant.

On constate ici une nouvelle fois que la déclaration universelle des droits de l'homme est bafouée par la législation française.

Plus profondément, c'est l'oubli ou plutôt l'ignorance de la dignité de l'homme qui est à la source de ces aberrations juridiques. Un juge ne peut disposer de la nature. Les relations entre les parents et l'enfant sont sacrées par nature. En dehors de cette vérité on tombe inévitablement dans le totalitarisme.

14.11.10

Manifestation pour les chrétiens d'Irak

Une manifestation pour les chrétiens d'Irak a eu lieu cet après midi à Paris depuis la statue de la Liberté vers le "Parvis des droits de l'homme".

Voici la liste des personnalités présentes selon le site "Observatoire de la christianophobie" (dont je regrette personnellement la dénomination condamnable) :

Etaient, entre autres, présents :
  • Mgr Marc Stenger, évêque de Troyes et président de Pax Christi France
  • l’abbé Guilhem Le Coq (Fraternité Sacerdotale Saint Pierre), aumônier du pèlerinage de Pentecôte Paris-Chartres, envoyé par l’abbé Vincent Ribeton (supérieur du district de France de la FSSP)
  • l’abbé Pagès
  • l’humoriste Frigide Barjot
  • René Guitton, délégué exécutif de la LICRA chargé des relations avec les Cultes
  • Axel de Boer, président de Solidarité France
  • Gonzague de Chantérac, secrétaire des Jeunes indépendants (CNI) et candidat de la majorité pour les cantonales en Vendée
  • Alexandre Gitakos, délégué national des Jeunes pour la France (MPF)
  • Emmanuel Delhoume (conseiller national du Parti de la France)
  • Louis Chagnon (Chrétienté Solidarité)
  • Jeanne Smits et Olivier Figueras (Présent)
Tous on regretté l'absence de Mgr Vingt-trois.

Je suis heureux de constater la présence de la LICRA en la personne de monsieur René Guitton. La LICRA prend de plus en plus la défense de la liberté religieuse. On ne peut que s'en réjouir. Il y a quelques semaines, elle a fait un exposé remarquable sur la "diffamation des religions" devant le comité des droits de l'homme de l'ONU. Elle a défendu la liberté de critique des religions contre la notion d"islamophobie". La notion de "christianophobie" n'a pas plus de légitimité.

Pétition pour la libération de Asia Bibi

Madame Asia Bibi est la chrétienne pakistanaise menacée de mort par les autorités judiciaires de son pays. Elle est actuellement incarcérée et attend sa mise à mort.

J'ai signé la pétition pour sa libération. Cette pétition est adressée au Président Sarkozy.

Voici le texte de la pétition :

Monsieur le Président de la République,

Je viens par la présente attirer votre attention sur la situation de Asia Bibi. Cette femme de 37 ans mère de 2 enfants vient de devenir la première femme condamnée à mort au Pakistan pour délit de blasphème suite à une dispute avec des collègues de travail sur les mérites comparés du Christianisme et de l'Islam.

Nous vous demandons respectueusement de bien vouloir intervenir auprès des autorités Pakistanaises afin que cette femme soit graciée et libérée.

Veuillez agréer, Monsieur le Président de la République, nos respectueuses salutations.

Espérons que le Président ne restera pas sourd à cet appel et contribuera à sauver cette femme qui n'a rien fait d'autre de répondre à des personnes l'importunant. Elle n'était même pas prosélyte (ce qui ne justifierait d'ailleurs pas sa condamnation à mort, cela va sans dire).

La Cour européenne des droits de l'homme totalitaire

http://www.zenit.org/article-26052?l=french

La "Cour européenne des droits de l'homme" dépendante du "Conseil de l'Europe" a pour mission d'appliquer les "Convention européenne des droits de l'homme", elle-même inspirée de la "Déclaration universelle des droits de l'homme" du 10 décembre 1948.

Un dépêche de "Zenit", relaie le communiqué d'une association (l'"European Centre for Law and Justice) qui a analysé juridiquement et point par point l'arrêt du 1er avril 201, de ladite Cour dans sa formation inférieure à la "Grande chambre". Ce communiqué mérite d'être lu et étudié.

Voici un extrait d'un des points de l'arrêt cité par le communiqué :

" « La Cour estime que des considérations d'ordre moral ou tenant à l'acceptabilité sociale des techniques en question ne sauraient justifier à elles seules l'interdiction totale de telle ou telle méthode de procréation assistée, en l'occurrence le don d'ovules.» (§ 74)"


La Cour estime ainsi que la loi naturelle "considérations d'ordre moral" n'ont pas de poids suffisant pour arrêter un désir faisant d'un être humain (un enfant) un objet et non un sujet.

Pourtant la Convention elle-même dont la garde est attribuée à la Cour, parle de la moralité, de la morale publique comme s'imposant au-dessus de la liberté (en fait protégeant la vraie liberté). C'est l'article 9.2 de la convention à propos de la liberté religieuse, l'article 10.2 protégeant la liberté d'expression, 11.2 protégeant la liberté d'association, protocole n° 4, article 2.4 (liberté de circulation).


Rappelons que la "Convention" est elle-même fondée sur la Déclaration universelle des droits de l'homme (premier "considérant" du 04 novembre 1950). La Déclaration universelle dit dans ses articles 29 et 30 :

"Article 29


1. L'individu a des devoirs envers la communauté dans laquelle seule le libre et plein développement de sa personnalité est possible.
2. Dans l'exercice de ses droits et dans la jouissance de ses libertés, chacun n'est soumis qu'aux limitations établies par la loi exclusivement en vue d'assurer la reconnaissance et le respect des droits et libertés d'autrui et afin de satisfaire aux justes exigences de la morale (1), de l'ordre public et du bien-être général dans une société démocratique.
3. Ces droits et libertés ne pourront, en aucun cas, s'exercer contrairement aux buts et aux principes des Nations Unies."


Bref, la morale, entendre la morale naturelle qui fonde les droits de l'homme, loin d'être absente de la Convention, la fonde. Il est consternant de constater que les juges ont ainsi violé la Convention qu'ils sont chargés d'appliquer. Ecarter ainsi, la moralité de la règle de droit conduit à un inévitable arbitraire, à la source de tout totalitarisme.

(1) Souligné par moi.

"Juste réciprocité" demandée par le Pape aux demandeurs d'asile

Selon un dépêche de Zenit du 20 juin 2010, le pape a fait une déclaration une déclaration à l'occasion de la journée mondiale du réfugié de l'ONU :

« Les réfugiés désirent être accueillis et reconnus dans leur dignité et leurs droits fondamentaux ; de la même manière, ils entendent offrir leur contribution à la société qui les accueille », a-t-il ajouté."


« Prions afin que dans une juste réciprocité, on réponde de manière appropriée à ces attentes et qu'eux-mêmes témoignent de leur respect pour l'identité des communautés qui les reçoivent », a conclu le pape."

Les droits ne peuvent s'exercer qu'avec la responsabilité. Il n'y a pas de liberté sans son corollaire : la responsabilité. La responsabilité ne peut s'entendre sans sanctions en cas d'irresponsabilité.

La racaille judiciaire française, tortionnaire de "Christofer"

Le 13 novembre on retrouvait le corps sans vie du petit "Christopher" 9 ans dans une rivière.

L'enfant était "placé" par les autorités judiciaires française dans un foyer. Sa mère accuse le foyer d'avoir maltraité son enfant. Ce serait pourquoi Christopher aurait fugué du foyer, il se serait alors noyé "accidentellement" dans des eaux glacées.

« On m’a pris mon enfant deux fois! Quand il est né et aujourd’hui. On m’a enlevé Christopher au prétexte que j’étais incapable de l’élever. Mais qui a été réellement incapable de prendre soin de lui? C’est bien l’Aide sociale à l’enfance et pas moi! » s’indigne Valérie Robic, la mère de l’enfant jointe hier soir, qui a appris la mort de son fils par un proche juste avant l’arrivée de deux femmes policières venues apporter à la maison la triste nouvelle.

Cela évoque en moi, l'expérience d'enfant maltraité que je fus et d'adulte auquel la "justice" française a retiré, par des moyens torves, tout droit de visite et d'hébergement sur mon enfant.

"C’était la quatrième fois que Christopher fuguait. Selon Paris-Match, « Sa mère et sa grand-mère soupçonnent le centre, où il est placé depuis sa naissance (comme ses frères et sœurs) de maltraitances ». La grand-mère avait déclarée dans le Journal du Dimanche qu’« il n’était pas heureux dans ce centre » et qu’« il avait été tabassé »."


Christopher, tu ne seras pas mort pour rien si ton témoignage permet de remonter aux monstres en toges qui t'ont fait tant de mal. Je doute fort également des prétendus "troubles psychiatriques" dont tu aurais souffert. Les monstres en toges, sont secondés par des monstres en complet veston. Tes "troubles psychiatriques" ne sont que la traduction dans ton esprit des maltraitances dont tu étais victime et dont la première est de t'avoir privé de tes parents. Cela évoque en moi encore un "pédopsychiatre" m'extorquant 40 €, pour trois minutes d'insultes à mon encontre (surexcité qu'il était contre moi), parfait complice des humains en toges. Ce salopard est un des agents qui m'a privé de mes enfants et leur a causé ainsi un préjudice irréparable.

Tes parents qui semblent dans la misère, ils n'ont pas pu te défendre. Maintenant, ils osent parler. Ils t'aimaient et ce qui est incompréhensible, c'est que l'on ait privé le petit Christopher de ses parent aimants pour les confier à un foyer maltraitant. C'est un décision typique des monstres en toges.

Je n'ai aucune confiance dans la "justice" des hommes et plus particulièrement je n'ai aucune confiance dans la "justice" française dont j'ai trop l'expérience. Mais pour Christopher, comme pour tous les enfants victimes, je sais que votre témoignage est aussi le témoignage que la vie ne s'arrête pas ici-bas, qu'il y aura une vraie justice après la mort.

"Christopher", soit "Christophe", mon petit "Porte-Christ", intercède pour nous !

"Seigneur Jésus, j'en appelle à votre tribunal."

Asia Bibi, témoigne que l'Esprit souffle où il veut

On peut lire sous ce lien, un billet d'humeur émouvant du blogueur "TDK1" ? concernant la "blasphématrice" Asia Bibi, ouvrière agricole condamnée à mort, comme son divin Maître, comme "blasphématrice".

Première station du Chemin de croix : "Jésus est condamné à mort."

Cette affaire est ainsi résumée par monsieur Daoudal

"Asia Bbi, une Pakistanaise mère de deux enfant, à été condamnée à mort pour blasphème. Elle avait été arrêtée en juin 2009 (elle est en prison depuis lors) à la suite d'une discussion avec des collègues de travail. Elle leur avait dit que le Christ est vivant alors que Mahomet est mort, et elle avait conclu que le Christ était le vrai prophète, et que le leur était faux."



J'ai commenté


"Il semblerait que cette femme, une ouvrière agricole, était harcelée par ses collègues de travail dans les champs afin qu'elle se convertisse à l'islam. Elle n'a fait que répondre au prosélytisme pour se débarrasser des importunes. Elle a alors été agressée, s'est réfugiée auprès de la police, qui l'a livrée à la "justice" pour blasphème.

Les paroles d'Asia, dans leur simplicité, ont une grande force, Je les goûte intérieurement. L'Esprit Saint parlait par sa bouche. Pour moi, c'est une prophétesse.

"Mt 11,25. En ce temps-là, Jésus prit la parole et dit: Je Vous rends grâce, Père, Seigneur du Ciel et de la terre, de ce que Vous avez caché ces choses aux sages et aux prudents, et de ce que Vous les avez révélées aux petits. (saint Mathieu, du site magnificat)"



http://magnificat.ca/

Peut-on faire quelque chose pour la sauver ?":

Il semble plus difficile (euphémisme) de mobiliser les médias en faveur d'Asia qu'en faveur de Sakined. Le blog TDK1 fait observer :


"Asia Bibi est une femme, comme Sakined. Asia Bibi vit dans un pays musulman, comme Sakined. Asia Bibi vient d'être condamnée à mort après un an de prison préventive, comme Sakined. Asia Bibi vient d'être condamnée au nom de la Charia, comme Sakined.

Mais voilà, la comparaison s'arrête là.

Asia Bibi ne vit pas en Iran, ennemi des USA, mais au Pakistan, allié de vos maîtres.

Asia Bibi n'a pas été condamnée pour adultère ou tentative de meurtre sur son mari (...),mais pour..... BLASPHÈME (tout aussi établi que l'était la tentative de meurtre de Sakined)!"


J'ai écrit le 1er juillet 2010, un post sur la "loi anti-blasphème pakistanaise. Je relayais l'Aide à l"Eglise en détresse", via monsieur Daoudal et le Salon beige qui militent pour l'abrogation de cette loi pakistanaise. Cette loi, particulièrement anti-juridique, particulièrement contraire aux droits de l'homme, a permis de tuer déjà des centaines de chrétiens, mais aussi des musulmans (en très grande majorité les victimes sont des chrétiens, mais pas exclusivement). C'est un peu cela que je reprocherais au blogueur TDK1, les droits de l'homme ne se divisent pas. Cette loi va encore sans doute s'appliquer et faire mourir une innocente chrétienne, mais c'est pour les droits de l'homme, quelle que soient ses croyances, qu'il faut se battre.

Je suis toutefois d'accord avec la belle conclusion du post de TDK1 :


Asia Bibi, comme des milliers d'autres chrétiens mourra au nom de sa Foi, mourra parce que règne sur trop de terres la haine, la violence et la mort.

Mais elle règnera. Elle règnera au plus haut des cieux parce qu'elle est chrétienne et qu'elle sait que mourir au nom du Christ ne vous procure ni vierges à violer ni vin pour vous enivrer, mais la présence éternelle auprès du Père Créateur.

Moi, très chère sœur Asia, ce soir, demain, et chaque jour jusqu'à ton exécution, je prierai pour toi. Et même si l'Église ne te reconnait pas ce titre, tu seras, dans mon panthéon à moi, "Asia la bienheureuse".

12.11.10

Le harcèlement moral comme arme anti-religieuse

Le curé des paroisses Saint Jean, Notre-Dame de Lourdes, Notre-Dame de la Paix raconte son quotidien ici :

http://www.secteurparoissialstjean.com/index.php?option=com_content&view=article&id=583:juste-prier-en-paix-07-novembre-2010&catid=89:texte&Itemid=114

Le harcèlement moral est un ensemble de faits destinés à faire souffrir sans en avoir l'air. Un de ses éléments constitutif est sa négation par l'auteur ou les auteurs.

"Une entrée d’église prise pour un urinoir et qu’il faut nettoyer chaque matin. Des jets d’excréments contre les murs de l’église et ce régulièrement, une fois par semaine environ, avec ce que cela représente en tant que symbole, mais aussi en tant que difficulté pour faire disparaître une telle souillure.

Un porche d’église maculé de tout ce qui peut se manger, emballages de nourriture de Fast Food ou biscuits apéritifs, paquets de cigarettes vides etc. Des jets de pierre dans les vitres sans doute avec l’espoir de finir par arriver à en achever une.
Des tirs de ballon au moment de l’office mais aussi des jets de bâton, sans s’inquiéter du fait que cela puisse blesser physiquement quelqu’un."


La litanie se poursuit ainsi sur plusieurs paragraphes. Il va jusqu'à signaler le cas d'une femme et de son bébé qui ont failli se faire renverser par une voiture conduite par des enfants ou des adolescents.

Les autorités civiles et religieuses sont impuissante, ou plus exactement ne réagissent pas.

Il s'agit pourtant de la première des liberté, la liberté religieuse qui est aussi un droit fondamental de l'homme.

Nouvelle preuve que la France n'est pas un Etat de droit.

11.11.10

Petite analyse juridique de la citation en correctionelle du bâtonnier Bernard

On se doit de respecter les croyances, toutes les croyances, comme le rappelle une phrase de l'article 1er de la constitution française de la cinquième république "La République respecte toutes les croyances". C'est la saine application du droit naturel à la liberté religieuse.

Le principe de laïcité implique que l'Etat ne soit pas autorisé à enseigner une doctrine (corollaire : il ne doit pas enseigner le laïcisme). Il peut toutefois en professer une ; il peut se référer à une doctrine, à condition que cette doctrine ne viole pas les droits de l'homme, donc qu'elle ne viole le droit de l'Etat à professer une doctrine (droit qui dépend de la liberté religieuse).

Il se trouve que le bâtonnier de Créteil, le bâtonnier Bernard, a, en sa qualité de bâtonnier, invité à une messe au mois de septembre pour la rentrée judiciaire. Il ne demandait pas d'argent, il n'en prélevait pas sur la caisse commune, il proposait une activité, sans obligation ni sanction.

Devant le tollé des laïcistes, le bâtonnier s'est excusé. Il a eu tort. Il n'avait commis aucune faute, il n'avait commis une faute que dans la vision laïciste de la vie. Une vision totalitaire, car elle s'immisce dans la vie sociale sans titre. Il avait exercé sa liberté et celle de ceux qui étaient contents. Il s'est excusé d'avoir exercé un droit, il le paie aujourd'hui en étant cité en correctionnelle. Le bâtonnier s'est excusé d'avoir invité à une messe, il a eu tort de s'excuser. Il a exercé un droit, en s'excusant il a fait reculer les droits de l'homme.

Dans les arguments des laïcistes on note l'éternel argument selon lequel, comme il existe des mécontents, des gens qui ne sont pas d'accord, cela impliquerait l'interdiction totale et universelle de la religion. Mais des mécontents, il y en aura toujours. Ce n'est pas excipant de cette qualité qu'ils peuvent imposer leurs volontés à d'autres. Leur qualité de mécontents ne les autorise qu'à protester. Ils ne peuvent à ce titre imposer le laïcisme. Il y a des mécontents du laïcisme, il y a des mécontents de la propriété, il y a des mécontents de l'antiracisme, il y a des mécontents de l'égalité des sexes, il y a des mécontents de la liberté religieuse, ce n'est pas une raison pour autoriser la société à violer les droits de l'homme. Cet argument ne vaut donc rien.

Le bâtonnier est libre d'inviter à une messe, c'est la liberté religieuse. De même d'ailleurs que l'Etat peut confesser une religion (il doit même le faire au regard de la morale catholique).

Socialement, en justice la profession d'une religion est possible à condition de respecter la liberté religieuse (contrairement à ce que prétend le laïcisme). Individuellement nous devons tous demander que la société confesse le Christ-Roi. Le Christ-Roi nous demande de respecter la liberté religieuse.

L'action de la CGT bafoue la liberté religieuse en instrumentalisant l'Etat au profit d'une conviction philosophique (en l'occurrence le laïcisme).

En revanche, la citation en correctionnelle qui parle de "hostie apéritive" (selon le Salon beige) viole la liberté religieuse en tournant une croyance en ridicule. Elle ne respecte pas la croyance catholique, elle ne respecte pas la croyance du bâtonnier, ni celle des membres catholiques du corps judiciaire (magistrats, greffiers, avocats, avoués). Elle incite au mépris et à la dérision en raison de la profession d'une foi.

10.11.10

Mgr Léonard s'explique sur le SIDA, les prêtres pédophiles et l'homosexualité

J'ai signé la pétition en faveur de Mgr Léonard, l'évêque belge attaqué par les chiens. En échange, avec d'aimables remerciements, j'ai reçu une circulaire du prélat intitulé "Je vous dois quelques explications".

En résumé ce texte dément le prélat ait dit que le SIDA était un châtiment divin, que les homosexuels seraient des anormaux et que les pédophiles âgés et malades devraient être laissés tranquilles.

Monseigneur dément ces trois accusations. Voici un court extrait de son texte :

"(...) quand des ministres de la santé font écrire sur les paquets de cigarettes : « le tabac nuit gravement à la santé », leur idée n’est pas que votre bronchite chronique ou votre cancer du poumon résulteront d’un châtiment divin et encore moins de leur décision, mais simplement qu’il résulte de votre tabagie. Ils invoquent donc implicitement le concept de « justice immanente »."


Ailleurs, il avait fait observer que "justice immanente" est une idée qui s'oppose à "justice divine". La justice immanente se trouve dans les choses, la justice divine est transcendante, elle ne se trouve pas dans les choses mais provient de Dieu qui est infiniment élevé au-dessus d'elles.

Si je ne soigne pas le moteur de ma voiture en omettant les vidanges et que le moteur tombe en panne de ce fait, c'est la justice immanente à ma négligence. Ce n'est d'ailleurs pas pour autant qu'il faille que moi ou un autre me tourmente et ajoute ainsi à mes ennuis. C'est juste une constatation objective. Si je me tourmente en plus, ce ne sera plus de la justice, mais de la maltraitance.

Toutefois, selon moi, la "justice immanente", est aussi la volonté de Dieu, auteur de la nature qui a laissé dans les choses la marque de sa volonté découlant de sa nature même. Il n'agit qu'avec poids et mesure et nous invite à l'imiter en notre qualité d'images de Lui-même.

"Vous avez réglé toutes choses avec mesure, et avec nombre, et avec poids." Sagesse 11,21, (extrait) traduction Fillion du site magnificat.