4.10.10

Définition de la conscience par Jean-Paul II

Au coeur de la crise du droit se trouve une définition erronée de la conscience. La conscience serait une sorte de déesse qui rendrait des jugements de pur arbitraire.

Dans "Véritatis splendor" Jean-Paul II donne une définition de la conscience :

« la conscience (...) c'est-à-dire (...) un acte de l'intelligence de la personne, qui a pour rôle d'appliquer la connaissance universelle du bien dans une situation déterminée et d'exprimer ainsi un jugement sur la juste conduite à choisir ici et maintenant ; »


La connaissance "universelle" du bien est ce qui fonde la déclaration universelle des droits de l'homme. Les hommes dans leur universalité sont capables de connaître le bien. Ce qui condamne ceux qui pratiquent le mal (ceux qui violent les droits de l'homme).

Cette connaissance universelle appliquée par l'intelligence à une situation concrète et particulière "ici et maintenant" est la conscience individuelle. Comme elle est éclairée par l'intelligence qui fait connaître le bien, elle ne peut être arbitraire et ne peut tout justifier. En revanche, elle doit être éduquée, instruite par la culture du bien.

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