27.2.09

Le rapport du département d'Etat américain sur les droits de l'homme. Comment faire rire avec un sujet dramatique

Le département d'Etat américain (le ministère des affaires étrangères) établit un rapport annuel sur les droits de l'homme dans le monde entier sauf au Etats unis d'Amérique. Les Etats unis mettent en oeuvre la croyance qu'ils incarnent la protection des droits de l'homme de par le monde entier. C'est inquiétant d'avoir cette prétention, car les droits de l'homme justifient la souveraineté.

Ce rapport pour 2008 est en ligne. Voici un extrait du seul paragraphe qui concerne la liberté religieuse en France :

The law prohibits discrimination on the basis of faith. However, some religious groups remained concerned about laws permitting the government to dissolve groups under certain circumstances and prohibiting the wearing of "conspicuous" religious symbols.


"La loi interdit la discrimination basé sur la foi. Malgré cela certains groupes religieux sont concernés dans certaines circonstances par l'interdiction de porter des symboles religieux qui attirent l'attention."

Suivent des considérations sur les sikh et les musulmans qui ne peuvent, selon les médias repris par le rapport, accéder aux écoles "publiques" (noter que ces écoles "publiques" sont en fait des écoles privées ouvertes par l'Etat (Education nationale) qui violent les droits de l'homme à la liberté d'éducation.

Il est assez drôle de considérer une loi tendant à lutter contre les superstitions et le prosélytisme et pour l'égalité comme une loi attentatoire aux droits de l'homme. Les nécessités de la vie sociale passant avant les pratiques irrationnelles. D'autant que le hidjab est un attentat aux droits des femmes.

Il est consternant que les vrais atteintes à la liberté religieuse que sont :

- L'éducation nationale qui vit des impôts de tous pour répandre une idéologie

- Le financement public des mosquée qui font financer par les catholiques, les juifs, les athées (etc.) des édifices du culte et des activités religieuses qui leur sont hostiles.

Ne parlons pas des atteintes aux droits à la vie financées par l'Etat dans l'avortement.

Bref si l'on a des défenseurs des droits de l'homme de la catégories de ceux qui ont pondu le rapport du département d'Etat, je puis assurer que les Etats unis n'ont aucun titre à critiquer les prétendues atteintes de par le monde.

26.2.09

Quand des ecclésiastiques du Vatican tentent de revêtir Darwin de l'autorité de Jésus-Christ

Dans l'encyclique Fides et Ratio (Foi et raison), Jean-Paul distingue nettement les deux sources de connaissance de l'esprit humain : la foi et la raison.

La foi, qui est fondée sur le témoignage de Dieu et bénéficie de l'aide surnaturelle de la grâce, est effectivement d'un ordre différent de celui de la connaissance philosophique. Celle-ci, en effet, s'appuie sur la perception des sens, sur l'expérience, et elle se développe à la lumière de la seule intelligence. La philosophie et les sciences évoluent dans l'ordre de la raison naturelle, tandis que la foi, éclairée et guidée par l'Esprit, reconnaît dans le message du salut la « plénitude de grâce et de vérité » (cf. Jn 1, 14) que Dieu a voulu révéler dans l'histoire et de manière définitive par son Fils Jésus Christ (cf. 1 Jn 5, 9; Jn 5, 31-32).



Fides et Ratio ch. 1 & 9


Le pape n'est pas chargé de dire la valeur des théories scientifiques. Il n'est chargé que de dire la foi et la morale au nom de Dieu, c'est-à-dire de Jésus-Christ. Il est la seule autorité de ce genre au monde.

Il ne peut prendre partie en qualité de docteur de la foi, ni dans les théories scientifiques, ni dans les théories historiques (sauf pour celles qui regardent la foi, l'histoire sainte, mais non l'histoire profane). En invoquant sans le dire l'autorité de Jésus-Christ pour prendre partie dans des débats sur les théories scientifiques, il sortirait de son rôle, dans la mesure où les grand principes de vérité notamment ne sont pas violés.

Or le Père Leclerc (qui fait partie de l'Eglise enseignée, mais enseignecomme professeur de philosophie de la Nature à l'université pontificale Grégorienne) se permet d'utiliser de façon torve l'autorité de l'Église qui est celle de Jésus-Christ pour rendre la croyance en Darwin obligatoire.

Zenit dans son édition d'hier interviewe ce prêtre et celui-ci dit :

"Je suis incapable de dire à quel moment est apparue l'âme humaine : ce que l'on sait, c'est que l'humanité est aujourd'hui une espèce unique de l'homme moderne sapiens sapiens. Au sein de cette espèce, chacun d'entre nous est créé par l'âme de Dieu, chacun étant doté d'une âme propre."

Dieu a-t-il un corps s'il a une âme ? C'est bizarre comme expression "l'âme de Dieu", Dieu est pur esprit.

En se disant "incapable de dire à quel moment est apparue l'âme humaine" il avalise implicitement, sans le dire, la théorie historique (et non issue de la science expérimentale) absurde de Darwin. On remarque qu'il ne s'agit pas d'une question "scientifique" mais bien historique. A quel moment apparaît l'âme humaine ? Est une question historique. Or le P. Leclerc qualifie la théorie de Darwin, de théorie scientifique, ce qu'elle ne peut être. Et qui n'est ensuite qu'une théorie et non une histoire prouvée.

Nous sommes dans un temps très triste où certain utilisent le Vatican pour le présenter en tyran intellectuel. Repoussons ces théories paralogiques et ahistoriques.

Restons fidèle à la doctrine de foi et de moeurs enseignée par le pape, mais méfions-nous des faux prophètes qui se cachent derrière lui.

22.2.09

Congé d'accompagnemetnt de fin de vie : un remarquable post de Jeanne Smits

Sur son blog madame Jeanne Smits se livre à une remarquable analyse de la mesure qui vient d'être votée à l'unanimité de l'Assemblée nationale : le congé d'accompagnement de fin de vie.

En effet, l'échéance de la fin de vie n'est jamais connue avec certitude. Certains s'accrochent à la vie : on donnaît six mois à Mitterrand, il a vécu treize ans de plus. On croyait que ma marraine allait mourir, elle a vécu dix-huit mois. En revanche on donnait quelques mois à ma mère et elle a vécu quelques semaines.

C'est donc un congé à l'échéance incertaine. Il est prévu pour trois semaines maximum. Quid du malade qui survit ?

En réalité cette belle unanimité cache ce fait que le (la) mourant(e) chez lui (elle) coûte moins cher que dans un hôpital, même en indemnisant le parent ou le proche. En effet la Sécurité sociale finance le soins palliatifs et cela coût très cher.

La question est bien : est-il raisonnable de tout socialiser, surtout dans une ambiance positiviste qui fait du coût le critère qui tend à dominer celui du droit et de la justice. Cela n'a rien à voir avec la fameuse lutte entre le "capitalisme" (ou prétendu tel) et le socialisme : la preuve, ils ont le même critère dominant du coût et votent à l'unanimité.

21.2.09

Souveraineté, avortement et aide aux pays en difficultés

Au nom du devoir de protéger, ou au moins d’un devoir d’aide pour l’application du droit, de nombreuses interventions internationales ont lieu actuellement, en Afghanistan, en Afrique, dans les Balkans.

Par exemple EUPOL (Europe Police ?) intervient en Afghanistan où elle a dépêché quatre cents formateurs de police. La police afghane serait en effet corrompue, selon International Crisis Group et inapte à lutter contre le crime.

En Europe les populations de tout petits ne sont pas protégées par les autorités. En France deux-cent mille tout petits sont coupés en morceaux et sont ensuite jetés à la poubelle avec la protection, voire à l’incitation de l’État (qui subventionne illégalement le Planning familial et finance l’avortement par les impôts), incapable donc de faire respecter le droit à la vie, voire complice de ce massacre. A quel titre dès lors l’Europe se pose-t-elle en justicière ?

S’il s’agit de « protéger et de promouvoir les populations dans leur vie quotidienne », l’Europe n’a plus aucun titre à agir ; car l’autorité, la souveraineté notions en ce cas voisines, ne trouvent leur fondement que dans la protection des droits de l’homme et la promotion du bien commun (vérité, justice, droits de l’homme). Les droits de l’homme ne se divisent pas entre eux.

Quand on n'a plus de titre à la souveraineté par suite de mauvais traitements envers sa population, on n'a plus aucun titre à faire la leçon aux autres, ni même à venir les "aider".

19.2.09

Quand Nicole Bonvino et maître Soulier de Lyon me font un procès pour "constater le décès" de ma mère.

Ma mère est décédée le 5 décembre 2008, je suis assigné devant un tribunal par deux avocats français qui demandent au juge des référés de Toulon, de "constater le décès" de ma mère.

Maître Soulier et maître Bonvino me font un procès à l'occasion de la mort de ma mère comme si je contestais sa mort. Ils m'assignent, A GRAND FRAIS ET A MES FRAIS PAR SUITE D'IGNOMINIEUSES MAGOUILLES JUDICIAIRES, devant une juridiction pour faire constater sa mort par un juge français. ll va falloir que je discute de la mort de ma mère pour dire que je ne conteste pas qu'elle est morte.

Cette assignation est horrible.

L'institution judiciaire française est abominable.

Un meurtre, c'est pas grave, selon un magistrat du parquet général

Selon un article pris via françois desouche, un homme qui aurait tué l'amant de sa femme a été libéré par suite d'une erreur de procédure, fréquentes dans les juridictions françaises.

"Cet homme n'est pas un délinquant. Il n'avait auparavant été condamné que pour des amendes. Il a surpris l'amant de sa femme au domicile conjugal. Il y a de fortes probabilités que la chambre de l'instruction l'aurait relâché", a affirmé un magistrat du parquet général.


"Cet homme n'est pas un délinquant." dit le magistrat du Parquet général. Non s'il n'est pas condamné, il n'est rien, mais on l'accuse d'un crime, d'un meurtre ou d'un assassinat. C'est pas grave.

Mais s'il en est ainsi pourquoi le parquet demandait-il son maintien en détention ?

Simple détail qui a sans doute échappé à notre éminent magistrat, ce n'est pas un délit mais d'un crime dont on l'accuse.

Ce "magistrat" révèle (ou du moins prétend révéler, car il peut dire n'importe quoi personne ne pourra le contredire) le dossier de personnalité de cet homme, violant le secret de l'instruction.

Article 11 du code de procédure pénale :

Sauf dans le cas où la loi en dispose autrement et sans préjudice des droits de la défense, la procédure au cours de l'enquête et de l'instruction est secrète.

Toute personne qui concourt à cette procédure est tenue au secret professionnel dans les conditions et sous les peines des articles 226-13 et 226-14 du code pénal.

Terrible situation que celle de la "justice" française où les magistrats ne respectent ni les droits de l'homme ni la justice soit, ici, la loi positive.

La France n'est pas un Etat de droit.

Inscrire les Antilles sur la liste des pays à décoloniser

L'Organisation des Nations unies a établi une liste des pays et territoires à décoloniser.

Le seul territoire qui reste à décoloniser selon cette liste est la Nouvelle Calédonie. On peut consulter la liste des seize territoires en question ici.

Les Antilles françaises ne sont pas sur cette liste.

Certains demandent que cette liste comprenne les Antilles française et notamment la Guadeloupe.

Des territoires situés à des milliers de kilomètres de la France, qui sont issus de la colonisation sont évidemment des territoires coloniaux même si on les "départementalise".

Ces territoires (Gouadeloupe, Martinique) font partie des Caraïbes. Or une partie des seize territoires à décoloniser sont situés aux Caraïbes (Iles Vierges, Iles Caïman par exemple) pourquoi pas ceux qui dépendent de la France. Il n'existe aucune raison juridique ou morale pour que les caraïbes françaises ne soient pas aussi sur la liste des territoires qui doivent prendre leur indépendance.

Ce territoires sont "non autonomes". Monsieur Boutih remarquait que les CRS étaient tous blancs. Or les CRS dépendent de l'administration. C'est la preuve que les Caraïbes française sont des territoires qui ne s'administrent pas eux-mêmes. Les policiers du maintien de l'ordre ne sont pas originaire des Antilles françaises. La France doit partir des Antilles.

L'Espagne s'est retirée du Sahara occidental et a refusé l'administration dont elle s'était chargée antérieurement. La France doit faire de même partout dans le monde sur les territoires qu'elle a colonisés.

17.2.09

"Sur les dates de naissance et de mort de Jésus" par Hugues de Nanteuil

A la suite d'une discussion avec "duport" sur le blog d'Yves Daoudal, j'ai lu un petit livre sur la date de notre ère chrétienne dite aussi ère vulgaire. Cet opuscule très intéressant dont le titre est "Sur les dates de naissance et de mort de Jésus" (1) n'est sans doute pas définitif.

Selon de Nanteuil (décédé), Denys-le-Petit, un moine Arménien connaissant le grec et le latin, aurait fixé la date d'où commence notre ère et qui est la date de naissance de Jésus-Christ.

Selon moi, en réalité, Denys-le-Petit n'a nullement "fixé" une date autrefois inconnue.

Il a cherché à faire coïncider, en y réussissant, les dates de naissance de Jésus 25 décembre -1, soit une semaine avant le 1er janvier an 1, qui marque le début de notre ère, avec celle de la date initiale du calendrier romain, soit de la fondation de Rome (ab urbe condita). Il a gardé le calendrier en vigueur chez les Romains, soit le calendrier julien (2) institué le 1er janvier -45 (par Jules César) mais en commençant à compter à partir de la date de la naissance de Jésus, au lieu de la fondation de Rome.

C'est tout, il n'a rien révolutionné, il a gardé le calendrier de Jules César, n'a pas déplacé les dates des fêtes. Ses contemporains vivaient sur ces dates et comptaient Noël à partir du 25 décembre -1 et ils les a approuvés.

Selon Nanteuil Denys-le-Petit aurait cherché à résoudre l'énigme de la fête de Noël fêtée par les Orientaux le 6 janvier.

En réalité, une habitude s'était établie chez les Orientaux de solenniser Noël le jour de l'Epiphanie soit le 6 janvier. Ils n'avaient pas de fête particulière pour Noël. Un pape leur alors demandé de fêter Noël d'une fête particulière et non de ne fêter qu'une fête pour les deux événements, le 6 janvier. Là aussi, je ne suis pas d'accord avec Nanteuil, la date n'était pas différente, il s'agissait d'une coutume de report de Noël au 6 janvier par les Orientaux.

En revanche Nanteuil établit que Kepler (1571-1630) qui est le principal contestataire de la date de naissance de Jésus-Christ a rejeté "méprisé" (selon l'expression polémique de Kepler lui-même) les pères de l'Eglise et notamment saint Justin et saint Jérôme. Il s'appuie sur des interprétations de faits soit contestables (éclipses de lune fréquentes et non quasi uniques), soit sur des documents peu sûrs (l'histotien Josèphe notamment).

En effet, les contestataires se basent surtout sur les dates données par Flavius Josèphe (un juif pro-romain) ; mais cet auteur n'était pas un chronologiste et ne peut fonder une critique valable. Ses dates n'offrent aucune garantie.

La contestation de notre date de départ de comptage des jours ne tient donc pas. "le vrai Noël a eu lieu le 25 décembre de l'an -1 et la Passion, fin mars de l'an 33 de notre ère." conclut à juste titre Hugues de Nanteuil.

(1) "Sur les dates de naissance et de mort de Jésus" par Hugues de Nanteuil Téqui éditions 1988

(2) Ce calendrier julien fut établi par l'astronome Sisogène, un Égyptien héllénistique. Selon ce calendrier les années comportent 365 jours un quart. Il a été mis en vigueur le 1er janvier -45 par Jules César. Il a fixé le début de l'année au 1er janvier. Ce calendrier fut remplacé par le calendrier grégorien, car l'année ne comporte pas tout à fait 365 et un quart de jour mais 365,2425 selon le calendrier grégorien. Précison encore qu'en fait l'année comporte 365,24221935 jours selon les derniers calculs, ce qui laisse subsister, dans le calendrier grégorien une erreur d'un jour tous les trois mille ans. Erreur qu'il sera facile de rectifier en l'an 2955 en supprimant un jour. Nous n'y sommes pas encore... et pour tout dire je n'y serai pas.

16.2.09

Comment Mgr Marcel Lefebvre trompait son monde.

On peut écouter une longue conférence de monseigneur Marcel Lefebvre, le prophète intégriste sur le site des adeptes du Christ Roi, qui sont en réalité ses pires ennemis (du Christ Roi).

J'ai écouté ce pénible exposé.

On notera que les arguments de monseigneur Lefebvre sont principalement sentimentaux c'est-à-dire manipulateurs. Il raconte des anecdotes dont aucune n'est vérifiable ; et il fonde sa révolte là-dessus.

Il n'est d'ailleurs pas faux que les "troupes" catholiques étaient et sont libérales et opposées au Christ Roi. Les récents événements directement contraires à la liberté religieuse et à la liberté de l'Église (diocèse de Linz en Autriche, diocèse du Vaucluse, il y a peu diocèse des Hautes Alpes avec Mgr Lagrange) confirment l'invasion de l'Église par des ennemis de la religion, des ennemis de la liberté de l'Église et de la liberté religieuse.

La seule référence à la doctrine est l'attaque contre la liberté religieuse. Il déduit du fait que l'Église a demandé la suppression des Etats catholiques que le Vatican demande l'apostasie sociale. Il me semble d'ailleurs que ce n'est pas la suppression des Etats catholiques, il s'agit plutôt de la demande faite par le Vatican pour que l'Etat reconnaisse les autres religions.

Selon Mgr Lefefbre, le cardinal Joseph Ratzinger (à l'époque) lui a fait observer que l'Etat n'a pas de compétence en matière religieuse, il doit donc obéir en ces matières à l'Eglise.

Le Vatican ne veut plus d'Etat catholique où la religion catholique est religion d'Etat et où tout autre culte est ignoré et cela en raison de la liberté religieuse qui interdit à l'Etat de légiférer indépendamment de l'Église en matière religieuse.

Le Vatican demandait que l'Église catholique ne soit plus la seule religion reconnue par l'Etat. Il en conclut que le Vatican voulait que "Les sociétés ne doivent pas avoir de religion". Ce qui est calomnieux.

Il commente l'assertion parfaitement valable du cardinal Ratzinger : "la société est incompétente en matière de religion", ce qui est vrai, et même évident. La société est laïque, elle reçoit sa doctrine de l'Église enseignante, elle fait partie de l'Église enseignée.

Mgr Lefebvre commente cette assertion évidente en faisant croire à ses auditeurs que cela signifie que le Vatican veut la déchristianisation. "Ils veulent la déchristianisation de la société" et même "déchristianiser la conscience."

Ces assertions lefebvristes sont calomnieuses et directement contraires au Christ Roi. Ces assertions sont trompeuses. Le Christ ne veut certainement pas que l'on méprise son Épouse et qu'on se croie supérieur à Elle au nom de Lui-même !

La liberté religieuse, c'est le règne de Christ.

15.2.09

Sans la croix, l'homme ne peut progresser

La religion chrétienne est porteuse de progrès. Progrès d'abord intellectuel. Ce qui compte dans la foi chrétienne, ce n'est pas la coutume mais la vérité de l'être.

"Dominus noster Christus veritatem se, non consuetudinem, cognominavit - le Christ a affirmé être la vérité, non la coutume" (De virgin. vle. 1, 1) cité par Benoît XVI.

L'homme de foi chrétienne porte en lui des progrès nécessités par sa foi. Pour lui, son progrès intellectuel et moral, pour les autres et lui, le progrès social et dans la culture personnelle et sociale.

Et ce progrès ne se produit que dans la croix :

"La sagesse de la Croix dépasse donc toutes les limites culturelles que l'on veut lui imposer et nous oblige à nous ouvrir à l'universalité de la vérité dont elle est porteuse. Quel défi est ainsi posé à notre raison et quel profit elle en retire si elle l'accepte! La philosophie, qui déjà par elle-même est en mesure de reconnaître le continuel dépassement de l'homme vers la vérité, peut, avec l'aide de la foi, s'ouvrir pour accueillir dans la « folie » de la Croix la critique authentique faite à tous ceux qui croient posséder la vérité, alors qu'ils l'étouffent dans l'impasse de leur système."
Dit Jean-Paul II, dans Fides et Ratio 23.

Ceux qui refusent la croix s’enferment dans un système qui est une impasse. Des impasses intellectuelles sont des système d’idées où le progrès est exclu ; « possédant la vérité » en ce sens qu’il s’agit d’une possession totale (car nous connaissons des vérités fragmentaires dans lesquelles nous pouvons déjà nous reposer), possédant totalement la vérité, il ne progressent plus.

Pourquoi ? Je propose cette explication : parce la croix nous enseigne que la mort est un gain, la pauvreté, le dénuement une richesse.

C’est à cet endroit intellectuel du surgissement de la croix que Jean-Paul II situe la rencontre entre la raison et la foi. Si la raison refuse la croix, elle fait naufrage, elle se sclérose en se repliant sur elle-même en contemplant stérilement les vérités qu’elle croit avoir conquises ou a conquises. Si elle accepte la croix, elle commence sa navigation sur « l’océan infini de la vérité » (ibidem).

Cette vérité spéculative, se vérifie dans l’expérience, dans l’histoire de la pensée et de la civilisation.

14.2.09

Souveraineté-fonction et souveraineté nationale selon la constitution de 1958

Dans mon précédent post sur la notion de souveraineté j'observais que la notion de souveraineté avait été définie par l'assemblée générale des chefs d'Etat de septembre 2005 (son document final) comme une mission de protection.

Sur quoi le Saint Siège avait renchéri en expliquant que la souveraineté était essentiellement un service.

La souveraineté c'est le droit devoir pour l'Etat de protéger les populations dans leur vie quotidienne. En effet quoiqu'en dise la constitution c'est l'Etat qui est souverain.

Or la constitution de 1958, sans définir la souveraineté, l'attribue au peuple.

Article 3 de la constitution
"La souveraineté nationale appartient au peuple qui l'exerce par ses représentants et par la voie du référendum".

Ici la souveraineté est envisagée non comme un service mais comme une puissance, une volonté détachée de tout devoir. Le souverain est celui qui exerce un pouvoir absolu et absolument arbitraire. La fiction de la "représentation" par les organes d'Etat du "souverain" qui serait le peuple n'est finalement là que pour cacher l'absolutisme de la volonté étatique, car rien dans cette idéologie juridique ne vient limiter le pouvoir de l'Etat soi-disant représentant du peuple.

Cette définition contredit la définition de la souveraineté par le sommet mondial des chefs d'Etats consignée, sous l'égide de l'ONU, dans le document final du 16 septembre 2005 qui n'a été contestée sur ce point par aucun Etat de la terre.

Elle contredit aussi la norme supra-étatique édictée par le droit positif de la Convention européenne des droits de l'homme et réclamée par le Saint-Siège au nom de la vérité de l'être et du droit naturel, exprimée dans les droits de l'homme, élément fondamental du bien commun.

Comme la France a voté ces textes, il serait urgent qu'elle mette en harmonie les principes constitutionnels avec les principes du droit international public qu'elle reconnaît.

13.2.09

Monsieur Chauprade se plaint de discrimination

Monsieur Chauprade était professeur au Collège interarme de défense. Il vient d'être brutalement licencié après la publication d'un ouvrage sur le choc des civilisations.

C'est la seule chose que le ministre Hervé Morin semble avoir à reprocher à monsieur Chauprade. Cette décision brutale est excessivement sévère. On ne licencie plus comme cela un serviteur de l'Etat.

Monsieur Chauprade dépose plainte contre Hervé Morin pour discrimination en se fondant sur l'article 225-1 du Code pénal prévoyant la répression de la discrimination fondée, entre autre sur les "opinions politiques" et la "religion" de la personne discriminée.

En effet, monsieur Morin n'a rien à reprocher professionnellement à l'enseignement de son professeur.

Il lui reproche uniquement d'avoir écrit un livre en dehors de ses activités professionnelles et d'y avoir exprimé, selon le ministre lui-même (!), des opinions qui déplaisaient.

Selon moi, le ministre s'est mis dans un mauvais cas juridique. Il risque (théoriquement) trois ans de prison.

Le hic, c'est que monsieur Chauprade doit déposer plainte devant la Cour de justice de la République (articles 68-1 de la constitution). Cette juridiction d'exception est composée de douze parlementaires et de trois magistrats de la Cour de cassation. Voit-on des parlementaires issus de la même majorité que Hervé Morin condamner leur ministre ?

Monsieur Chauprade aura-t-il droit à un tribunal impartial comme le prévoit la convention européenne des droits de l'homme (article 6) ? A mon avis évidemment non.

Cette affaire qui ne fait que commencer posera sans doute la question de la non conformité de l'article 68-1 de la Constitution avec les droits de l'homme.

11.2.09

Souveraineté et devoir de protection : les contradictions de l'Europe

La souveraineté, c'est une notion juridique qui implique pour celui qui l'exerce qu'il n'a aucune autorité au-dessus de lui dans son domaine. C'est le côté avantageux de la "souveraineté". Le Saint Siège ajoute que cette souveraineté est un service, un service aux populations comme l'entend la communauté internationale et qu'en l'absence de ce service, la souveraineté disparaît.

Le sommet mondial des chefs d’États tenu à New York le document final du 16 septembre 2005, a porté notamment sur le « devoir de protéger » de la communauté internationale. Cette protection des populations contre le génocide, le nettoyage ethnique, les crimes de guerre et les crimes contre l’humanité apporte une restriction apparente à la souveraineté des États.

C’est-à-dire que ce concept "devoir de protéger" justifie l’intervention de la communauté internationale dans deux cas 1) en cas de perpétration de ces crimes par l’État lui-même 2) en cas d’incapacité de l’État concerné à empêcher ces crimes.

En effet, il est prévu en ces cas une intervention… nécessairement militaire de la communauté internationale.

Benoît XVI lors de sa visite à l’ONU en mai 2008 a repris cette expression pour l’enrichir en notant que cette responsabilité de protéger au lieu d’être considérée comme une limitation de la souveraineté devrait être envisagée comme un attribut particulier de la souveraineté une condition d'exercice de la souveraineté.

Mgr Migliore, représentant de Saint Siège à l’ONU, a présenté ce concept comme un « nouveau nom de la souveraineté » car la souveraineté est surtout une responsabilité, un devoir de protection des populations non seulement contre les crimes les plus graves, mais plus généralement un devoir de « protéger et promouvoir les populations dans leur vie quotidienne » selon l'expression de Mgr Migliore.

10.2.09

Un conseiller à la Cour de cassation défend le juge Burgaud

Selon une dépêche de l'agence Reuters lors de l'audience disciplinaire concernant le juge Burgaud devant le Conseil supérieur de la magistrature, un nommé Beauvais, conseiller à la Cour de cassation (! ! !) aurait fait certaines déclarations scandaleuses :

"Selon le journaliste de Reuters qui a assisté à l'audience du CSM, Didier Beauvais a répondu à une question de la défense, demandant si l'affaire d'Outreau dont s'était occupé le juge Burgaud était exceptionnelle.

Le magistrat a répondu par la négative et raconté pour illustrer son propos une affaire où, selon lui, il a été montré que des adultes, buvant beaucoup lors de "soirées bière", finissaient par commettre des abus sexuels sur des enfants devenus l'enjeu de parties de jeu de l'oie."

Il est difficile d'être plus maladroit. Pour que la réponse ait un sens, il aurait fallu faire préciser si l'affaire était exceptionnelle par ses conséquences médiatiques ou si elle était exceptionnelle en elle-même. Il est évident que l'affaire d'Outreau était exceptionnelle par son retentissement et par son ampleur prétendue. Elle s'est révélée moins grave qu'on la présentait, mais d'ici à dire qu'elle est banale...

La maladresse et l'inintelligence d'un conseiller à la Cour de cassation est un symptôme de l'état lamentable de la magistrature.

Mais plus grave, le secret professionnel, la présomption d'innocence sont une nouvelle fois bafoués.

Je rappelle que des magistrats monstrueux prétendent devant des journalistes que certains des "innocentés" d'Outreau étaient en fait coupables bafouant la chose jugée et la présomption d'innocence. Ces faits apparemment impunis constituent pourtant de véritables forfaits de la part de magistrats institués pour la morale et la justice,
donc les droits de l'homme.

9.2.09

La Tradition contre l'antisémitisme

Il est certain que nous sommes juifs, même si nous sommes d'origine de la gentilité (d'ailleurs certains juifs peuvent être issus de la gentilité)

Rom 11,24. En effet, si tu as été coupé sur un olivier sauvage de sa nature, et enté, contre ta nature, sur l'olivier franc, à combien plus forte raison ceux qui sont les branches naturelles seront-ils entés sur leur propre olivier?

Traduction Fillion (site magnificat)

De cette citation de saint Paul, il semble résulter que les juifs comprendraient mieux les mystères chrétiens que nous-même, non juifs.

Ou plutôt précise saint Paul :

Rom 11,25. Car je ne veux pas, mes frères, que vous ignoriez ce mystère (afin que vous ne soyez point sages à vos propres yeux): c'est qu'une partie d'Israël est tombée dans l'aveuglement, jusqu'à ce que la plénitude des païens soit entrée,

"Afin que vous ne soyez point sage à vos propres yeux" : afin que vous ne preniez pas votre sagesse comme venant de vous-même, mais de Dieu, source de tous biens.

De plus les juifs, avec leurs livres actuels, leurs coutumes ont un rôle à jouer encore aujourd'hui et encore avec le talmud dans le mystère du salut. C'est pourquoi, il ne me choque pas qu'ils soient rattachés, au Vatican, au secrétariat pour l'unité des chrétiens. Bien sûr je ne considère pas le talmud comme une autorité doctrinale au même titre que le Nouveau Testament, mais comme un recueil de textes dont certains sont intéressants et instructifs, un témoignage involontaire en faveur de l'évangile. Ce n'est pas de moi, mais de Pascal et de Bossuet et l'antisémitisme est déjà condamné dans le catéchisme du Concile de Trente (raison de la mort de Notre Seigneur Jésus-Christ)

C'est pourquoi je bondis chaque fois que j'entends que le concile Vatican II a mis fin à l'enseignement du mépris. C'est faux, il reprend une idée très ancienne dans l'Église puisqu'elle remonte aux apôtres (tous juifs) et à l'Apôtre (juif et pharisien lui-même) sans interruption jusqu'à aujourd'hui.

8.2.09

Quand l'abbé de Cacqueray donne une leçon de théologie au pape

Selon le site intégrissime Virgo-Maria l'abbé de Cacqueray vient d'adresser une lettre circulaire aux prêtres schismatiques de la Fraternité saint Pie X.

"Il s'agit bel et bien, dans cette notion de «discussions doctrinales», de tout ce que la Fraternité Saint-Pie X reproche depuis toujours au concile Vatican II et «à toutes les réformes qui en sont issues», à savoir principalement les erreurs graves sur la collégialité opposées à la constitution divine de l'Église ; les erreurs graves sur la liberté religieuse, opposées au Règne du Christ-Roi ; les erreurs graves sur l'œc*ménisme, opposées à l'unité de l'Église ; les erreurs graves sur le dialogue interreligieux, opposées à l'obligation missionnaire donnée à l'Église par le Christ lui-même ; les erreurs sur le caractère de sacrifice propitiatoire de la messe, opposées à la fécondité théologique et spirituelle du sacrifice de l'autel, etc."

Toutes les "erreurs graves" que l'abbé de Cacqueray reproche au Concile n'existent pas. L'opinion des intégristes est réfutée.

Particulièrement les erreurs sur la liberté religieuse ne sont pas les erreurs du concile, mais les erreurs de nos théologiens lefebvristes qui ne lisent pas ou ne comprennent pas ce qu'ils critiquent. Plusieurs de mes posts en traitent, je donne en lien l'un des derniers.

Je rappelle qu'avec l'aide de la "justice" française mon dernier fils est éduqué par les intégristes contre ma volonté. C'est contre ma liberté religieuse que les intégristes et les laïcistes se sont alliés. Le juge laïciste y allant de son couplet sur la religion catholique. Ce couplet est contraire à la liberté religieuse (seul les droits de l'homme regardent le juge), mais la "justice" française est une abomination.

Les conceptions anti-liberté religieuse des intégristes les ont conduit à m'interdire de voir et de parler à mon fils, ce que la "justice" française a confirmé sous prétexte que je serais dangereux car j'aurais un "comportement pathologique" envers mon fils en raison de "l'enjeu psychique qu'il a pour son plus jeune fils". "Que l'enquêtrice conclut qu'il est indispensable que cet enfant ne soit pas contraint à rencontrer son père compte-tenu de sa fragilité, et que le suivi psychologique du mineur soit maintenu."

Moyennant quoi, je ne vois plus mon fils ! Cela est contre le droit naturel et le droit positif, mais l'abbé Laguérie, les intégristes et les laïcistes (tous des libertaires) sont d'accord, donc c'est bien.

Comme me disait mon plus jeune fils une des dernière fois que je l'ai vu "mais tout le monde dit que tu es fou ! Il n'y a que toi qui dises que tu ne l'es pas !" (Sous entendu, si tout le monde le dit, c'est que c'est vrai)

Il est pas beau l'intégrisme- lefebvrisme allié au laïcisme franc-maçon ?

Mon témoignage sur Mgr Fellay

Lorsque mes filles suivaient les cours des institutions intégristes, j'étais déjà très réservé avec ma femme d'ailleurs, qui a bien changé depuis, sur la Fraternité saint Pie X. Mais catalogué "intégristes", les écoles diocésaines ne voulaient charitablement pas de nous.

Il m'a été donné d'assister à une conférence de Mgr Fellay sur les méfaits du rock and roll à l'école Saint Dominique de saint Pré (La Celle, Var). C'était un "must", une merveille intégriste nous disait-on.

Fellay racontait des choses incroyablement crues à des jeunes filles. Je me souviens en particulier qu'il racontait le sacrifice du poulet sur scène par je ne sais quel groupe. Il racontait que ACDC signifiait Antechrist Daeth to Christ etc. Sans compter des anecdotes à caractère sexuel. J'en étais profondément dégoûté et je n'assistais pas à la suite de cette conférence. Même moi, adulte, je ne supportais pas.

Nous avions demandé en qualité de parents que nos filles n'assistent pas cette horreur dont nous avions eu la primeur.

J'ai remarqué que la FSSPX est un ramassis de gens souvent suspects, c'est pourquoi je m'en suis détaché, ce qui a causé l'explosion de ma famille puisque les membres de la FSSPX "conseillaient" ma femme. Vers la fin, ils lui affirmaient que nos réserves à l'égard du lefebvrisme étaient la cause de nos disputes (qu'ils causaient, en fait). Depuis lors des portraits de Mgr Lefebvre ornent sa maison. Un mari ne vaut pas "Monseigneur" ! Et un père doit être privé de ses enfants s'il n'a plus la foi en "Monseigneur".

Je suis donc très réservé sur la réintégration de ce groupe dans l'Eglise. Mais je n'ai pas mon mot à dire, c'est la pape qui gouverne l'Eglise et je fais partie de l'Eglise enseignée. Je me soumets donc aux décisions de notre pape.

Au demeurant cette réintégration n'a pas eu lieu.

L'excommunication du 1er juillet 1988 et la levée du 24 janvier 2009

A l'époque de la déclaration d'excommunication du 1er juillet 1988 par Décret du Préfet de la Congrégation pour les évêques publié le 1er juillet 1988 sous le règne du pape Jean-Paul II n'avait pas créé une situation, elle avait constaté un fait entraînant l'excommunication soit en latin "latae sentatiae".

En effet, Wikipedia en italien donne la définition de l'expression latae sententiae. Je propose la traduction de cette définition ci-dessous :

L'expression latae sententia (littéralement : " sentences prononcées, émises") appartient à la langue latine et est un terme technique du droit canonique de l'Eglise catholique pour signifier une modalité spécifique avec laquelle quelques peines canoniques peuvent être édictées. Cela consiste en une forme de menace de la peine non liée à sa déclaration, mais au seul fait que l'on commet le délit spécifique pour leque le législateur a établi une peine latae sententiae.

Donc, les évêques et Mgr Lefebvre étaient excommuniés du fait de la consécration épiscopale sans mandat de Rome.

A l'époque s'appuyant sur les idées jansénistes, un certain nombre de lefebvristes avaient déclaré qu'ils se solidarisaient avec les excommuniés. Selon eux l'excommunication ne signait en rien une faute (1).

Aujourd'hui en revanche Mgr Fellay est revenu de ces déclarations jansénisantes, et cela s'est marqué par notamment une lettre de décembre 2008.

Cela n'a à voir avec rien d'autre. L'amalgame pratiqué par la classe médiatique n'est pas un mode de pensée admissible, il conduit à des condamnations injustes. Revenons au droit dans cette affaire juridique.

(1) Voici les textes de la bulle unigenitus condamnant le jansénisme (1713) qui me semblent marquer cette erreur Selon le site les bons textes :

XCI

La crainte [même] d'une excommunication injuste ne nous doit jamais empêcher de faire notre devoir... On ne sort jamais de l'Église lors même qu'il semble qu'on en soit banni par la méchanceté des hommes quand on est attaché à Dieu, à Jésus-Christ et à l'Église même par la charité. (Joan., 9, 22, 23. Ed. 1693, 1690.)


XCII C'est imiter saint Paul que de souffrir en paix l'excommunication et l'anathème injuste plutôt que de trahir la vérité, loin de s'élever contre l'autorité ou de rompre l'unité (Rom., 9, 3. Ed. 1693, 1699.)








XCVI

Dieu permet que toutes les puissances soient contraires aux prédicateurs de la vérité afin que sa victoire ne puisse être attribuée qu'à sa grâce. (Act., 17, 8. Ed. 1693, 1699.)


XCVII

Il n'arrive que trop souvent que les membres le plus saintement et le plus étroitement unis à l'Église sont regardés et traités comme indignes d'y être ou comme en étant déjà séparés. Mais le juste vit de la foi de Dieu et non pas de l'opinion des hommes. (Act., 4, 11. Ed. 1693, 1699.)


XCVIII

Celui [l'état] d'être persécuté et de souffrir comme un hérétique, un méchant, un impie est ordinairement la dernière épreuve et la plus méritoire comme celle qui donne plus de conformité à Jésus-Christ. (Luc, 22, 37. Ed. 1693, 1699.)




C

Temps déplorable où on croit honorer Dieu en persécutant la vérité et ses disciples. Ce temps est venu... Etre regardé et traité par ceux qui en sont les ministres [de la religion] comme un impie, indigne de tout commerce avec Dieu, comme un membre pourri, capable de tout corrompre dans la société des Saints, c'est pour les personnes pieuses une mort plus terrible que celle du corps. En vain on se flatte de la pureté de ses intentions et d'un zèle de religion en poursuivant des gens de bien à feu et à sang, si on est aveuglé par sa propre passion ou emporté par celle des autres, faute de vouloir rien examiner. On croit souvent sacrifier à Dieu un impie et on sacrifie au diable un serviteur de Dieu. (Joan., 16, 2. Ed. 1693,. 1699.)

6.2.09

La Fraternité saint Pie X n'a aucune fonction dans l'Eglise

La Secrétairerie d'Etat du Vatican (sorte de pool secrétarial du pape) rappelle dans une communiqué du 4 février que la levée de la peine d'excommunication des quatre évêques n'est pas une reconnaissance de la mission que se donne la FSSPX. L'Église ne lui reconnaît aucun statut canonique.

En conséquence les quatre évêques ne sont pas des évêques catholiques et n'ont aucun statut canonique légitime.

L'idée qui circule selon laquelle la levée de l'excommunication lève toute illégitimité de la FSSPX ne repose donc sur rien.

C'est un peu comme si une personne était condamnée pour exercice illégal de la médecine à une interdiction de séjour. Le juge le relève de la l'interdiction de séjour. Ce n'est pas pour autant que la personne pourra exercer la médecine. Il faudra qu'elle passe ses examens au préalable et soit inscrite à l'ordre des médecins.

Cette image pourra faire comprendre que la levée de l'excommunication n'est pas approbation des positions de la FSSPX et encore moins que cette décision du 24 janvier confère une mission.

4.2.09

Un récent arrêt de la Cour européenne des droits de l’homme du 3 février 2009 sur l’avortement et le droit à la propagande pour l’avortement.

La Cour européenne des droits de l’homme vient de rendre le 3 février 2009 un arrêt entre les partisans de l’avortement venant de Hollande ainsi que des associations portugaises d'un côté contre l’État portugais de l'autre.

En août 2004, un bateau, croisant au large des côtes portugaise, bourré de « médicaments » anti-grossesse, de matériel de propagande pour l’avortement et de militants pro-avortement, alors qu’il voulait débarquer au Portugal, avait été repoussé par la marine portugaise mandée par les autorités judiciaires portugaises.

La raison invoquée par les autorités portugaise était que cette manœuvre était destinée à « - susciter ou encourager, lors de réunions publiques (...), la pratique de certains actes illicites au regard de l'ordre juridique portugais ; »

Le gouvernement portugais se limitait à invoquer son droit interne pour limiter la « liberté d’expression » des militants pro avortement.

A aucun moment le gouvernement portugais n’invoquait le droit de l’homme à la vie qui est le véritable fondement de son action. Ainsi le débat était-il vicié par les deux parties, puisque aucune n’invoquait le droit à la vie de tout être humain et donc des embryons et fœtus.

Dès lors la militance en faveur d’un acte homicide apparaissait comme une option possible, une opinion qui ne lésait ou ne tendait à léser les droits de personne, mais seulement l’ordre législatif positif du Portugal.

Selon moi, pour s’opposer efficacement à l’invocation des articles 10 et 11 de la Convention européenne des droits de l’homme, il aurait fallu invoquer l’article

Article 10

« 1. Toute personne a droit à la liberté d'expression. Ce droit comprend la liberté d'opinion et la liberté de recevoir ou de communiquer des informations ou des idées sans qu'il puisse y avoir ingérence d'autorités publiques (...).

2. L'exercice de ces libertés comportant des devoirs et des responsabilités peut être soumis à certaines formalités, conditions, restrictions ou sanctions prévues par la loi, qui constituent des mesures nécessaires, dans une société démocratique (...) à la défense de l'ordre et à la prévention du crime, à la protection de la santé ou de la morale (...) »

Donc la « prévention du crime » est un motif légitime à la limitation de la liberté d’expression.

Au soutien de son action le gouvernement portugais aurait dû, en outre, invoquer

l’article 2 de ladite Convention

« Le droit de toute personne à la vie est protégé par la loi. La mort ne peut être infligée à quiconque intentionnellement (…) »

Joint à l’article 17 Interdiction de l’abus de droit

« Aucune des dispositions de la présente Convention ne peut être interprétée comme impliquant pour un État, un groupement ou un individu, un droit quelconque de se livrer à une activité ou d’accomplir un acte visant à la destruction des droits et liberté reconnus dans la présente Convention (…) »

Faute d’avoir invoqué ces dispositions, l’État portugais a « perdu » son procès ou au moins perdu une chance de le gagner.

Il aurait fallu au gouvernement portugais d'être vraiment dissident par rapport à l'opinion dominante le droit naturel, l'autorité de l'Église et le droit positif international. Le gouvernement n'a rien fait de tout cela : voilà le résultat.

3.2.09

Faut-il prier pour la conversion des franc-macons ?

Le docteur Dor de Sos tout petits invite à prier le 6 février à 18 heures trente, à proximité du Grand Orient, métro Cadet.


La prière sera aux intentions de la conversion des francs maçons et... des participants à la manifestation.

Je ne conteste pas que la FM a pour idéologie le naturalisme (Umanum genus de Léon XIII) et donc milite contre tout ce qui est sacré dont le mariage, fondement de la société humaine, mais aussi la vie humaine etc. Ce sont des ennemis du genre humain.

Cependant, des franc-maçons (de bas niveau) militent dans les milieux pro-vie. Leur but peut être sincère, ou d'espionnage, ou de manipulation, ou de recrutement (obssession des FM) cela doit dépendre des personnes, je ne sonde pas les reins et les coeurs. Cela peut d'ailleurs être tous ces buts à la fois dans la même personne. Mystère du coeur humain !

Mais je ne pense pas l'action de SOS tout petits opportune (question d'image) ; je la pense probablement immorale, alors que les FM ne sont pas unanimement pour l'avortement et que nous ne sommes chargés d'aucune autorité publique, laquelle est instituée pour la défense des droits de l'homme et notamment des droits des plus faibles, des muets, des handicapés, des pauvres.

Je me pose la question de savoir si ce n'est pas donner trop d'importance à la secte des franc-maçons que d'aller "prier pour eux" à proximité de leur siège. D'autant que cette prière se fait sans mandat de l'Eglise. Les matières sociales à conotation spirituelle sont du ressort de l'Eglise enseignée, sauf erreur.

Il ne faut pas nous prendre pour meilleurs que les FM. Nous ne pouvons avoir de mission spirituelle sans le mandat des évêques ou du pape, Eglise enseignante. Il faudrait donc l'autorisation préalable de l'évéché de Paris. L'obéissance ancre dans l'humilité.

Je ne suis pas d'accord non plus avec le Dr Dor sur la récusation des droits de l'homme sous prétexte qu'ils auraient été proclamés en 1789 (en fait ils ont été proclamés au milieu de principes contradictoires, de façon brouillonne ; pour partie ils sont la traduction du droit naturel, trouvé dans l'enseignement de l'Eglise) ; l'Eglise prêche les droits de l'homme et d'ailleurs saint Pie X prônait lui aussi les droits sacrés de l'homme.

L'affirmation des droits de l'homme par des révolutionnaires (qui ne les repectent d'ailleurs pas) ne leur (aux révolutionnaires) donne aucun droit à nous interdire de les invoquer, ils ne nous confèrent aucune obligation de les récuser. Il ne faut pas céder sur ce point.

J'admire toutefois les docteur Dor pour sa lutte pour les touts petits, les sans voix. Ils ne peuvent pas nous le rendre, raison de plus de lutter pour leurs droits sacrés, merci cher Docteur.

Respect de la volonté de l'homme : autorité du droit positif fondée sur le droit naturel

L'esprit humain classe, c'est sa principale activité. Depuis le bébé jusqu'au vieillard notre esprit classe nos objets de pensée.

Ainsi distinguons-nous le droit positif, du droit naturel, le droit naturel primaire, le droit naturel secondaire, le droit positif divin, le droit positif humain, le droit positif ecclésiastique, le droit positif civil, le droit positif civil pénal.

Par exemple, le droit naturel primaire, c’est notamment le droit qui commande « tu ne tueras pas » (cinquième commandement donné à Moïse) Ce droit naturel primaire ne peut jamais être enfreint.

Le droit naturel secondaire comme par exemple « tu ne voleras pas », n’est pas absolu, il peut être enfreint dans des cas extrêmes sans péché : on peut, sans faute, dérober de la nourriture si l’on est en danger de mort.

On peut aussi, sans faute, ne pas rendre une arme dont on pense qu’elle est destinée à un assassinat.

Le commandement qui protège la propriété est un principe de droit naturel secondaire, il est subordonné au droit naturel primaire (droit à la vie).

Prenons l’obligation de respecter les contrats découlent des commandements qui défendent de mentir et de voler. Ils font l'objet d'un abondant droit positif humain consigné dans les lois et la jurisprudence de tous les pays.

Ce droit positif peut être contradictoire selon les législations. En matière de droit de la vente : le vendeur est obligé de payer le prix, mais si la chose livrée présente un défaut important ou un défaut léger mais inapparent ? Peut-il réduire unilatéralement le prix ? Peut-il rendre la chose et exiger la restitution du prix, s’il a payé ? Et si l’un des contractant est vulnérable ?

Le droit naturel s’il donne le principe de respect de la parole donnée et de ne pas faire de tort au prochain, ne donne pas de réponse détaillée sur ces questions, si bien que les législations, sans violer le droit naturel peuvent donner des solutions différentes, voire opposées.

Par un effet de contraste trompeur, on va considérer que le droit positif civil n’est pas obligatoire en conscience. On finit pas considérer qu’ils n’ont aucun caractère contraignant. En effet comment une obligation de conscience pourrait changer selon les pays et les époques ?

C’est une erreur, du fait de la nature sociale de l’homme, le droit positif humain dans tout ce qui concerne notamment les contrats est obligatoire en conscience : si vous voulez savoir vos droits et vos devoirs, lisez le Code Civil. Si vous êtes Français. Si vous êtes Canadien lisez la jurisprudence et les textes de loi du Canada. Si le contrat est internationale, prenez les solutions de conscience dans le droit international privé.

Les rapports humains sont sacrés, ils sont saints et dépendent, pour partie, de la volonté arbitraire de l'homme (législateur, cocontractants etc.) auquel Dieu donne l'autorité.

Cette vérité échappe aux intégristes et particulièrement à Monsieur Madiran et à sa suite à l'abbé Laguérie pour lequel le droit positif humain n'est qu'une traduction dans le détail du droit naturel.

La dignité extraordinaire de l'homme échappe aux maurrassiens, ils méprisent la volonté de l’homme (au nom de la physique sociale) alors qu'elle est l'expression de la volonté divine (aucune autorité qui n'émane de Dieu directement).

2.2.09

Burgaud le bouc émissaire : mon témoignage

Qu'il y ait malaise dans la magistrature française, nul ne songe à le contester.

Le juge Burgaud est traduit devant la Conseil supérieur de la magistrature. Il doit se défendre pendant une semaine des accusations qui pèsent sur lui.

Je lis avec effarement le paragraphe suivant sur yahoo :

"Signe de la crispation provoquée par l'affaire, de nombreux magistrats continuent de soutenir devant les journalistes que les personnes innocentées pourraient l'avoir été à tort."

Des magistrats violent ainsi ouvertement la loi naturelle et positive sur la présomption d'innocence. Dans un Etat de droit, ils seraient immédiatement disqualifiés, dans la France de Sarkozy, ils jugent à longueur de journée. Quelle est la valeur de leurs décisions ? La valeur morale est nulle.

Il faudrait une formation des magistrats aux droits de l'homme.

La catastrophe judiciaire d'Outreau n'est qu'un symptôme de quelque mal plus profond. Outreau découvre que l'institution judiciaire et tous ses acteurs sont désorientés faute de formation.

J'ai moi-même été privé de voir mon propre fils (pourtant le neuvième enfant de la même femme dont j'avais élevé les autres...) parce que je serais fou et que comme je manifestais de l'amour pour lui, j'en étais d'autant plus dangereux ! Je laisse mes lecteurs apprécier si je suis "fou" et incapable de voir mon fils même cinq minutes.

L'abbé Laguérie n'est pas pour rien dans cette catastrophe familiale, mais la justice française a officialisé le mal contre tout bon sens.

C'est mon témoignage sur la catastrophique justice française.

La réconciliation des détenus avec la société par la prison.

Selon Mgr Giampaolo Crepaldi qui est intervenu au congrès "de la Commission internationale pour la pastorale catholique dans les prisons (ICCPPC)" qui se déroule actuellement à Budapest, la peine de prison n'est pas seulement le fruit d'une volonté d'infliger un mal vindicatif au condamné, mais encore de préparer celui-ci à la réparation des dommages que son acte illégal a causé.

Il s'agit donc dans le cadre du respect des droits humains du détenu, de l'amener à collaborer à la réparation. C'est une véritable réinsertion.

« On pourrait dire, poursuit Mgr Crepaldi dans sa réflexion, que si l'attribution de la peine et la réparation de la faute renvoient essentiellement au passé, la réconciliation, elle, regarde en avant. On ne tend pas à oublier l'action délictueuse mais à la sublimer par le biais d'une expérience de réconciliation radicale. A noter également, que le coupable n'est pas le seul engagé dans cette réconciliation mais toute la société, alors que l'attribution de la peine et la réparation se focalisent surtout sur le comportement du coupable ».

Ne faisons pas d'angélisme cependant, les crimes les plus graves (viol, torture, homicide...) réclament aussi de la part de la victime, une action de vengeance faute de laquelle la sensation d'injustice restera présente. La DUREE de la peine est essentielle à ce sentiment de justice vindicative.

Il est certes bel et bon, louable que les prisonniers soient traités dignement et que leurs droits humains ne soient pas violés, il est bon que les prisonniers soient associés à leur rédemption.

Cependant, le sentiment d'inachèvement si le prisonnier s'en tire en promettant sa rédemption et sa réinsertion alors qu'il a commis un crime monstrueux n'est pas irrationnel.

Il est fondé sur :

- un sentiment de justice nécessaire
- une nécessité de sécurité

L'excès de volonté de "réconciliation" en y insérant obligatoirement la "société toute entière", alors qu'elle n'a rien demandé, la pauvre société, crée un droit pour le condamné en raison de sa conduite criminelle ! Car ce n'est pas en raison de sa nature humaine que pèserait un devoir particulier de la société, mais en raison du crime, ce qui est pervers.

Cela dit, je ne néglige pas pour les conduites délictuelles, que les condamnés sont souvent victimes de la misère intellectuelle et morale, voire de misère financière et économique, mais cela est une autre question qui se résoud par la charité.

1.2.09

Divorcés remariés et excommunication des évêques intégristes

On lit ici et là sur le web que les divorcés remariés vivant avec leur nouveau conjoint seraient plus mal lotis que les évêques lefebvristes.

Cette opinion est fondée sur l'ignorance et la confusion.

Cette confusion est entretenue par le fait que les évêques intégristes et la Fraternité sacerdotale saint Pie X ne tiennent aucun compte des sanctions qui les frappent.

Qu'est-ce que l'excommunication ? L'excommunication est une peine. Ses conséquences sont énoncées au canon 1331 (longue liste que je donne ne note (1).

La levée de l'excommunication n'entraîne pas la supression des peines de l'interdit (canon 1332) ni de la peine de suspens a divinis (canon 1333)

Donc les évêques intégristes et le clergé qui se confie à eux restent punis des peines autres que l'excommunication.

Le divorcés remariés vivant avec leur nouveau conjoint n'encourent AUCUNE PEINE. En revanche il leur est demandé de ne pas communier et le sacrement des malades ne leur est pas octroyé car leur vie est une contestation PUBLIQUE de l'indissolubilité du mariage que l'Eglise a reçu comme dogme de Jésus-Christ Lui-même. Donc s'ils "persistent dans un péché grave et manifeste", ils ne peuvent communier mais ne sont pas excommuniés (canons 915 et 1007). Dès que cette contestation MANIFESTE cesse les sacrements peuvent être licitement reçus.

Entre PEINE et AUCUNE PEINE l'espace est énorme, il ne faut donc pas comparer les deux statuts.

Le droit pénal n'est pas un droit nécessaire en ce sens que la peine a deux buts qui ne sont pas de justice stricte 1) amender le coupable 2) le punir. Ni l'un ni l'autre de ces buts n'est de justice nécessaire.

Surtout ces affaires sont des affaires internes à l'Eglise catholique, elles reçoivent une immunité de la liberté religieuse : personne ne peut les juger, personne n'est obligé de faire partie de l'Eglise catholique. En échange ne la jugez pas si vous n'êtes pas d'accord, car seuls les droits de l'homme vous donnent un titre à critiquer ; or ici les droits de l'homme ne sont pas en jeu. Chacun est libre de quitter l'Eglise pour une autre confession.


(1)

Canon 1331

1 A l’excommunié il est défendu :

1° de participer de quelque façon en tant que ministre à la célébration du Sacrifice de l’Eucharistie et aux autres cérémonies du culte quelles qu’elles soient ;

2° de célébrer les sacrements ou les sacramentaux, et de recevoir les sacrements

3° de remplir des offices ecclésiastiques, des ministères ou n’importe quelle charge, ou de poser des actes de gouvernement.

2 Si l’excommunication a été infligée ou si elle a été déclarée, le coupable :

1° s’il veut agir contre les dispositions du § 1, n. 1, doit en être écarté, ou bien il faut interrompre l’action liturgique, à moins qu’une raison grave ne s’y oppose ;

2° pose invalidement les actes de gouvernement qui selon le § 1, n. 3 ne lui sont pas permis ;

3° n’est pas autorisé à jouir des privilèges qui lui avaient été précédemment accordés ;

4° ne peut obtenir validement une dignité, un office ou une autre charge dans l’Église ;

5° ne peut s’approprier les fruits d’une dignité, d’un office, de n’importe quelle charge ou d’une pension qu’il aurait dans l’Église.