25.6.12

A dans quelques jours !

Quelques jours de repos me sont nécessaires : à dans une semaine environ.

23.6.12

L'évêque de Saint Etienne humilié


Saint-Etienne: du rififi du côté de la mosquée... par leprogres

Dans cette vidéo à 1 mn 30, on peut observer le mépris affiché pour Mgr Lebrun évêque de Saint Etienne. Personne ne lui adresse la parole. Il est relégué au deuxième plan, il n'arrive pas à s'asseoir correctement et finalement il est forcé de s'assoir par terre.

Le Syllabus protège la liberté religieuse

En vertu de la liberté religieuse, droit naturel et fondamental de la personne, l'Etat n'a aucun titre à la promotion ou l'organisation d'une religion.

C'est pourquoi le Syllabus condamne avec raison cette proposition :

"LXXVIII. Aussi c'est avec raison que, dans quelques pays catholiques, la loi a pourvu à ce que les étrangers qui s'y rendent y jouissent de l'exercice public de leurs cultes particuliers" 


La loi n'a pas à pourvoir à l'exercice public d'un culte. La religion est une liberté. Les citoyens d'un pays, même groupés dans la société politique, n'ont aucun titre à s'immiscer dans la vie religieuse des autres hommes. 

22.6.12

Discussions doctrinales avec Mgr Fellay, rien de nouveau

Certains font grand cas de la révélation récente d'un texte qu'aurait signé  Mgr Fellay :


"l’entière Tradition de la foi catholique doit être le critère et le guide de compréhension des enseignements du Concile Vatican II, lequel à son tour éclaire certains aspects de la vie et de la doctrine de l’Église, implicitement présents en elle, non encore formulés. Les affirmations du Concile Vatican II et du Magistère Pontifical postérieur relatifs à la relation entre l’Église catholique et les confessions chrétiennes non-catholiques doivent être comprises à la lumière de la Tradition entière"


Mais ce texte n'est qu'un extrait du document doctrinal commun au Saint Siège et à Mgr Fellay. Ce n'est qu'un extrait et pour l'instant il est acquis qu'aucun accord doctrinal complet n'a été signé puisque l'on attend de nouveau la réponse de Mgr Fellay puisque le Pape a rejeté un texte de Mgr Fellay. Cette réponse de Mgr Fellay doit intervenir dans un "délai raisonnable".


Il n'y a donc rien de vraiment nouveau puisque nous ignorons la ou les formules qui ont été repoussées par le Pape et sur quoi porte le désaccord.

L'Italie réunifiée ?

"Il faut remonter l'Histoire. En 1864, le Pape Pie IX défend l'idée que l'État peut imposer la vérité, celle d'un État catholique. Mais il est à l'époque chef des États pontificaux, soit du tiers de l'Italie, cette situation change en 1870, lorsque Garibaldi entre dans Rome et que celle-ci devient la capitale de l'Italie réunifiée."


Mgr Podvin parle de l'Italie "réunifiée" par Garibaldi. L'Italie n'a jamais été unie avant le XIXe siècle, à moins que l'on considère que l'Italie était unifiée sous l'Empire romain, mais alors elle était unifiée dans un immense empire, mais pas en tant qu'Italie, mais comme ensemble de provinces. Dans l'Antiquité, l'autorité politique n'unifiait pas l'Italie.

L'Italie n'a donc pas été "réunifiée" par Garibaldi, mais elle a été unifiée politiquement à partir d'un ensemble culturel préexistant.

Il n'y a donc pas de rapport entre l'unification de l'Italie et le Syllabus.

Le Syllabus ne s'explique pas par le machiavélisme ou la colère


Selon Mgr Podvin (une interview à l'AFP) à propos de la crise lefebvriste :


Il faut remonter l'Histoire. En 1864, le Pape Pie IX défend l'idée que l'État peut imposer la vérité, celle d'un État catholique. Mais il est à l'époque chef des États pontificaux, soit du tiers de l'Italie, cette situation change en 1870, lorsque Garibaldi entre dans Rome et que celle-ci devient la capitale de l'Italie réunifiée.

Ce n'est pas exact. Le Syllabus ne dit pas que l'Etat peut imposer la vérité catholique. Il dit que l'Etat peut confesser la foi catholique. C'est la liberté de l'Etat. A aucun moment il ne dit que l'Etat peut enseigner la foi catholique et imposer la vérité. Il condamne en revanche le laïcisme qui impose une vérité d'agnosticisme à l'Etat.

Je m'excuse de rappeler que Pie IX n'est pas un machiavélien pour lequel les événements dictent la vérité du moment. Le Syllabus, au contraire, annonce la Déclaration sur la liberté religieuse et il est fondé sur elle.

Par exemple nous lisons dans le Syllabus à propos des droits de l'Eglise :

XXV. En dehors du pouvoir inhérent à l'épiscopat, il y a un pouvoir temporel qui lui a été concédé ou expressément ou tacitement par l'autorité civile, révocable par conséquent à volonté par cette même autorité civile (9).

XXVI. L'Église n'a pas le droit naturel et légitime d'acquérir et de posséder (18, 29).
 XXVII. Les ministres sacrés de l'Église et le Pontife Romain doivent être exclus de toute gestion et possession des choses temporelles (26).
 XXVIII. Il n'est pas permis aux Évêques de publier même les Lettres apostoliques sans la permission du gouvernement (18).

Toutes ces propositions condamnées étaient soutenues par des ennemis de la liberté religieuse.

Le Syllabus annonce la doctrine des droits de l'homme :

"XXXIX. L'État, comme étant l'origine et la source de tous les droits, jouit d'un droit qui n'est circonscrit par aucune limite."

A sujet de la liberté de l'Etat :

"LXXVII. A notre époque, il n'est plus utile que la religion catholique soit considérée comme l'unique religion de l'État, à l'exclusion de tous les autres cultes (16).

LXXVIII. Aussi c'est avec raison que, dans quelques pays catholiques, la loi a pourvu à ce que les étrangers qui s'y rendent y jouissent de l'exercice public de leurs cultes particuliers (12).

LXXIX. Il est faux que la liberté civile de tous les cultes, et que le plein pouvoir laissé à tous de manifester ouvertement et publiquement toutes leurs pensées et toutes leurs opinions, jettent plus facilement les peuples dans la corruption des mœurs et de l'esprit, et propagent la peste de l'Indifférentisme (18).

LXXX. Le Pontife Romain peut et doit se réconcilier et transiger avec le progrès, le libéralisme et la civilisation moderne (24)."

La proposition LXXVIII ne signifie nullement c'est à tort que l'Etat permet la jouissance de l'exercice d'un culte particulier, mais que c'est à tort que l'on condamne moralement l'Etat catholique (si les conditions en sont réunies) et qu'en vertu de cette condamnation générale on critique sans titre les législations relatives au culte des étrangers. L'Etat jouit d'une liberté d'organisation des cultes des étrangers (a contrario, on reste libre de juger au sujet des nationaux). L'Etat peut agir en prudence selon les données historiques. Personne ne peut dicter son attitude à un Etat au nom de la morale.


Pour la proposition LXXX : personne n'a de titre à dicter sa conduite au Pontife Romain. On ne peut déduire de cette proposition que le Pontife Romain ne peut ni ne doit ni se réconcilier, ni transiger avec le libéralisme et le civilisation moderne. 

Lire le Syllabus est difficile, il faut toujours tenir compte en le lisant qu'il s'agit d'une condamnation dont la portée est circonscrite par la formule, tout ce qui est voisin, analogue, tout ce qui évoque des propositions voisines ne tombe pas dans le périmètre de la condamnation. Ces propositions sont tirées de textes écrits à propos d'ouvrages contemporains, il est nécessaire également de garder ce fait en mémoire en lisant le document.

Il faut donc lire très attentivement le Syllabus mot à mot. Ensuite, il faut pour bien comprendre le Syllabus bien intégrer au contraire, avant la lecture, ce droit naturel universel qu'est la liberté religieuse qui interdit les condamnations générales et sans titre, ou fondées sur un faux titre moral, des convictions et comportements religieux alors qu'ils ne sont pas contraires aux droits fondamentaux et universels de l'homme. 

Dignitatis humanæ et le Syllabus dont donc compatibles car le Syllabus est fondé sur la liberté religieuse. Ce fait, selon moi, est nécessairement de foi puisque les deux documents sont infaillibles.

Ce qu'il y a de commun entre ceux qui condamnent le Syllabus et ceux qui condamnent Dignitatis humanæ est un certaine désinvolture à l'égard des enseignements des papes, un manque de confiance dans la doctrine des papes.

21.6.12

Rentrez en vous-même, madame la Présidente !

Un journaliste du Parisien nous donne à contempler une tranche de vie judiciaire. Ce récit est extrait d'un article relatif à l'affaire Kerviel. Nous sommes en correctionnelle, devant la Cour d'appel de Paris :


"Puis l'avocat, qui semble s'être spécialisé dans les témoins surprises et les promesses de nouvelles pièces, évoque d'un coup un point totalement inconnu de la cour, sans lui avoir transmis au préalable une pièce écrite. C'en est trop pour la magistrate qui sort de ses gonds : « C'est inadmissible, on ne peut pas débattre sur des pièces qu'on n'a pas vues !» lance-t-elle avant de couper la parole à David Koubbi, qui veut réagir. « Ca suffit, vous allez vous calmer, c'est aberrant, je n'ai jamais vu ça! ». Et la présidente de décider d'une pause.
A la reprise, Me Koubbi  fait diffuser deux enregistrements montrant selon lui que la hiérarchie « savait ». De nouveau, le ton monte, cette fois entre lui et Claire Dumas, la représentante de la Société Générale. « Je suis très détendu, arrêtez d'enfumer! »,éructe-t-il à son égard. Rappelant que la cour « est suffisamment grande pour faire la part des choses et distinguer le vrai du faux », la présidente lance sèchement un « ça suffit !». « Cela faisait longtemps que vous m'aviez pas engueulé, Madame la présidente », répond du tac-au-tac l'avocat. « Si vous continuez comme ça je saisis le bâtonnier », le coupe alors la présidente, littérallement hors d'elle."



 La présidente pourrait prendre conscience qu'elle est en train de juger l'honneur d'un homme, qu'il a droit, lui aussi, à la présomption d'innocence. Il n'y a pas de texte législatif qui oblige un prévenu à soumettre préalablement un élément de preuve en sa faveur. Pour moi, jusqu'au bout, il peut se défendre et apporter des éléments en sa faveur. Ce sont ses droits fondamentaux qui sont en cause. Les autres parties au procès et les juges ne jouent pas leurs droits fondamentaux.

Rentrez en vous-même, madame !

19.6.12

Pensée de monsieur Vanneste

Monsieur Vanneste a une formule de philosophie sociale particulièrement juste.

Il dénonce sa mise à l'écart par les amis de monsieur Sarkozy en raison de sa contestation de :

"la reconnaissance sociale d’une prétendue orientation sexuelle, génératrice d’identité et de communautarisme"


Monsieur Vanneste par cette formule démasque les sophismes du "genre" (comme si les hommes avaient un genre et non un sexe). C'est une formule lapidaire qui décrit bien l'aberration intellectuelle des "genristes".


Les "genristes" qui en définitive sont bien des ennemis du droit de l'homme à la vérité.

Les "écologistes" contre l'homme


Ceux qui ne voient aucun inconvénient au « mariage homosexuel », à l’avortement, à la FIV, à la fumette, à l'abattage halal (toutes pratiques très dangereuse pour la santé publique et l’avenir de l’humanité) mais font des crises d’hystérie lorsqu’on leur parle d’OGM découvrent, par l’incohérence de leur discours, qu’ils ne sont pas de bonne foi.

"Larvatus prodeo" : "Je m'avance masqué".

Louis XIII, Louis XIV, Louis XVI et François Hollande

On dit facilement que depuis Charles VII, les rois de France avaient des maitresses officielles ou officieuses. Ce n'est pas tout à fait exact. 

Si des rois ont eu des maitresses, Louis XIII, Louis XIV après son mariage morganatique avec madame de Maintenon, et Louis XVI ont fait montre d'une parfaite pureté de mœurs. Il est donc inexact de dire que tous les rois ont eu des maîtresses.

Il est vrai que tous les rois de France ont été mariés. Monsieur Hollande est célibataire.


Molière ne faisait pas célébrer les mariages devant notaire


Un article de "Liberté politique" rapporté par Le Salon beige sur les relations de monsieur François Hollande =

Les questions sentimentales, dira-t-on, relèvent de la sphère privée. Peut-être, mais c’est le chef de l’Etat lui-même qui a choisi de donner à Mme Trierweiler une position officielle.  L’institution du mariage  marque d’ailleurs par elle-même  que les relations entre hommes et femmes  intéressent  aussi la collectivité.  Que le  mariage civil  se célèbre   en mairie, et pas seulement chez le notaire comme au temps de Molière, en marque la particulière solennité.
En s’asseyant sur cette institution fondamentale,  François Hollande montre à quel  point il tient en piètre estime, hors de toute considération morale ou religieuse, la République qu’il est censé incarner.  Mais peut-être que  pour  la nouvelle génération de la gauche « bobo », qu’il incarne, le mariage n’intéresse plus que  les homosexuels !"


Ce que dit l'article n'est pas tout à fait exact. Chez Molière il n'est question que de contrat de mariage (contrat régissant les relations patrimoniales futures des futurs époux, contrat donc préalable au mariage) parce qu'il n'état pas décent de montrer une chose sainte sur un théâtre. Or la cérémonie du mariage est une chose sainte. Donc dans ces pièces on suggère que le mariage est décidé, mais on n'en montre pas plus.

Il est en effet incohérent, mais révélateur, que monsieur Hollande méprise tant officiellement le mariage civil et fasse un malheur pour que l'institution soit "ouverte" aux paires homosexuelles (Depuis toujours, les homosexuels peuvent se marier, il veut donc un privilège pour les homosexuels et pour cela n'hésite pas à dénaturer la notion de mariage). Un autre commentateur faisait observer que monsieur Hollande et ses amis veulent le mariage des prêtres.


18.6.12

Démenti du cardinal Bertone concernant le machiavélisme des cardinaux

"Je n'ai personnellement aucun signe d'une implication de cardinaux ni d'une lutte entre personnalités ecclésiastiques pour la conquête d'un pouvoir imaginaire".


Selon les médias et aussi certains hommes politiques, il faudrait imaginer les cardinaux qui ont tous renoncé à une vie de famille, ne vivant que pour atteindre "le pouvoir". C'est absurde, mais c'est un croyance répandue (comme le bobard selon lequel les évêchés entretiendraient des maisons closes pour prêtres qui se répand de bouche à oreille dans certains milieux).

17.6.12

Renvoyer dos à dos "febvristes" et "progressistes" ?

Renvoyer dos à dos "lefebvristes" (au sens très large) et "progressistes", c'est ce que fait le rédacteur du blog "Liturgia" :


"Mais la question liturgique, avec son phénomène d’attirance vers la forme « extraordinaire » de la liturgie romaine, se double à présent d’un second problème : celui de l’émergence, chez de nombreux catholiques, d’une nouvelle mentalité conduisant à se vouloir proche du pape tout en critiquant le Magistère de l’Eglise. Ou en l’ignorant, ce qui revient au même. On a vu ça chez les Néocatéchumènes ; on le voit chez de nombreux prêtres et évêques qui se disent dans la ligne de Vatican II, comme également chez les « traditionalistes » se situant de façon plus ou moins affirmée dans la ligne du mouvement lefebvriste.
Ainsi, si l’on observe bien le paysage « liturgico-ecclésial » actuel, on voit que le schéma de pensée des « traditionalistes » est grosso modo identique à celui des « progressistes » : toutes tendances confondues, chacun se crée sa propre « chapelle ». Et dans les débats qui tiennent jamais compte les enseignements du Souverain Pontife et où l’attirance vers telle ou telle forme liturgique ne signifie plus grand-chose, plus personne ne semble capable de raisonner d’une façon authentiquement « catholique ». Bref, au Vatican, on a bien conscience que les gens (toutes tendances confondues) sont dans l'aplatissement devant n'importe quoi : ils sont sans repères, sans formation, sans possibilité de suivre le Pape parce qu'ayant été rendus incapables de saisir les fondements de sa pastorale liturgique."

A vrai dire la critique n’est pas pertinente : les catholiques peuvent formuler des critiques ou de revendications. Elles seront fondées sur les droits de l’homme ou sur les droits culturels. C’est Paul VI qui l’a enseigné.

Donc, ceux qui choisissent la liturgie traditionnelle ne le font pas pour des raisons de révolte théologique, mais parce qu’ils jouissent de la liberté religieuse, droit fondamental de l’homme et de leur droit à la culture (Gaudium et spes). C’est donc un raisonnement parfaitement « catholique » en ce sens qu’il respecte l’enseignement de l’Eglise sur la raison et les droits de l’homme qu’est fondé le droit fondamental de choisir l’ancien rite, le rite antique en latin en plus (droit à la culture).

16.6.12

Interprétation du fandango de Padre Soler



Fandango pour clavecin du Père Soler (1729-1783)

Trop... pour penser à Dieu

Je traduis les légendes de ce dessin humoristiques auquel il ne faut pas donner plus d'importance que cela :

En haut à gauche :    Trop petit pour penser à Dieu
En haut à droite   :    Trop sûr de soi pour penser à Dieu
Au centre à gauche : Trop heureux pour penser à Dieu
Au centre à droite :   Trop fatigué pour penser à Dieu
En bas à gauche :      Trop occupé pour penser à Dieu
En bas à droite   :      Trop tard pour penser à Dieu

Transmis par madame Alessandra Garnero, (grande militante de Alleanza cattolica).

Les filles comme enfants de chœur

Il semble qu'un document du Vatican a déclaré que rien ne s'opposait à avoir des filles comme servantes de messe.

Comme on pouvait s'y attendre ce "nihil obstat" a été entendu comme une obligation.

Nous avons donc des filles qui servent la messe. La présence des filles pré-adolescente ou adolescentes dans le chœur a chassé les garçons. Un doigt d'imagination permet de comprendre qu'un jeune garçon de seize ans ne peut servir la messe avec recueillement en promiscuité avec une fille de dix-sept ans.

Moralité : il n'y a plus de garçon dans le chœur et il n'y a plus que des filles parfois accompagnées de tout petits garçons (instincts maternels et innocence de l'âge très tendre).

Souvent pourtant quand les garçons servaient la messe cela éveillait en eux des vocations à la prêtrise.

Si l'on pouvait comprendre qu'une autorisation ou un "nihil obstat" du Vatican ne signifie pas obligation de destruction de la culture ! Il y a une faute à mal utiliser sa liberté.

Aucun accord en vue entre Le Saint-Siège et Mgr Fellay

Contrairement à ce que colportent plusieurs personnes bien intentionnées (Le Salon beige, Summorum pontificum...) il n'y a aucun accord en vue entre Le Saint-Siège et Mgr Fellay (ne parlons pas des trois autres évêques "lefebvristes").

Voici ce qu'écrit le site "Pro Litugia" animé (je crois) par monsieur Denis Crouant, docteur en théologie catholique :


N.B. Au sujet des pourparlers entre Rome et la Fraternité Saint-Pie X, on lit sur le site de internet « Riposte catholique » que « plusieurs vaticanistes sérieux avaient annoncé l’accord définitif comme certain et, pour une fois peut-être, il n’y avait pas exagération de leur part. »
A « Pro Liturgia », où il n’y a pas de « vaticanistes sérieux » mais simplement quelques théologiens catholiques, nous avions annoncé qu’aucun accord n’était en vue...


Je serais le plus heureux des hommes si un accord intervenait, mais en réalité, je ne pense pas qu'il puisse y avoir un espoir sérieux, même avec Mgr Fellay et ses amis. Les "pourparlers" du côté des "lefebvristes" (je crois qu'ils acceptent maintenant ce qualificatif) ne sont qu'une politique destinée avant tout aux disciples, une politique psychologique "ad-intra" pour à resserrer les rangs autour des sauveurs de l'Eglise et peut-être... du monde... Peut-être aussi, y a-t-il du côté de Mgr Fellay une volonté de mise à l'épreuve de l'interlocuteur... Mais je ne crois pas que Mgr Fellay soit animé d'une espérance sérieuse de succès, il veut seulement donner sa chance au Saint-Siège. (Hé oui, c'est comme cela lorsque l'on a une mission divine !). Il veut pouvoir dire "Nous avons tout tenté. Mais Rome n'est plus dans Rome."

En tous cas, selon moi, ces pourparlers n'ont aucune chance d'aboutir car Mgr Fellay veut enseigner le Saint-Siège en matière de théologie. Or, pour ceux qui ont la foi catholique et même pour le cercle plus grand encore de ceux qui constatent que le Pape est la seule autorité au monde à parler au nom de Dieu, il n'y a pas égalité entre le Saint-Siège et ses interlocuteurs en matière de théologie, de morale et d'appréciations des situations concrètes relativement à ces deux matières.