30.8.08

Attention aux programmes vrais

Bien sûr tout le monde dit des vérités. C'est d'ailleurs pourquoi notre esprit est créé : dire la vérité. Bien mieux, selon Plotin notre intelligence est le vrai et n'a donc pas besoin de se conformer aux intelligibles tels que le beau et le bien, puisqu'elle les est. (Gilson "Constantes philosophiques de l'Etre" (Vrin 1983, p. 160)

Donc le mensonge est radicalement étranger à l'esprit humain.

Le Salon Beige s'extasie devant les propos des "Identitaires" :

"Nous ne croyons plus aux grands discours, aux programmes magiques, ni aux hommes providentiels. Chaque homme – ou femme – est un chef de réseau, un grain de sable dans les rouages adverses. Aune organisation centralisée, nous préférons des équipes légères, “furtives” et soudées autour d’un projet précis. Au mythe du “sauveur”, nous opposons le mot d’ordre : «prends-toi en main et fais-le toi-même !». A l’attentisme («quand donc les Français se réveilleront-ils ?»), nous répondons : «Ici et maintenant !» Au défaitisme, nous préférons l’esprit de (re) conquête ; à la chaleur rassurante du ghetto, l’air vivifiant de l’arène et la confrontation avec l’Autre ; aux abstractions et aux objectifs irréalistes («désintégrer le système»), les cibles à portée de tir. Nous osons affronter le réel. Comme l’écrivait Marcel Pagnol : «tout le monde savait que c’était impossible. Il est venu un imbécile qui ne le savait pas. Et il l’a fait !»"

Les idées de ce texte sont parfaitement vraies. La chute est un petit chef d'oeuvre à elle toute seule.

Mais ce qui ne va plus, c'est que les identitaires sont contre l'identité européenne. L'identité européenne a une valeur universelle. C'est d'ailleurs la seule culture à valeur universelle (discours de Ratisbonne du 12 septembre 2006). Or les "identitaires" le nient, ils veulent un repli de l'Europe sur des valeurs non-universelle ; ce qui est contradictoire.

Bien sûr que Marie ne puisse vivre en paix dans sa HLM viole ses droits. Ses droits ne sont pas violés par des extra-terrestres mais par des être humains. En ce sens lorsque la culture européenne, l'art de vivre européen sont détruits par certains, ils violent eux, et ceux qui les protègent (juges, journalistes, ecclésiastiques et les autres), les droits de Marie et ceux de toutes ses amies qui sont dans le même cas, c'est-à-dire aujourd'hui l'ensemble des Françaises.

Je ne suis pas hostile à l'identité française, au contraire ; et je pense corrélativement qu'il est nécessaire de combattre les ennemis des Français.

Cela dit, les identitaires ne sont pas identitaires. Il faut donc se méfier des identitaires.

Malgré leur discours souvent séduisants, tant qu'ils ne reconnaîtrons pas les droits de l'homme et la valeur universelle de la civilisation chrétienne qui fait corps avec l'identité française et européenne, ils ne seront pas ce qu'ils disent être.

Absolutiser la tolérance ?

Le danger aujourd'hui vient plus de l'absolutisation de la tolérance, comme le rappelle le cardinal Mamberti, que de l'intolérance à l'égard des minorités religieuses.

Le fondement de la dignité humaine, c'est sa capacité à la vérité.

"La dignité de l'homme d'où vient l'impératif de sauvegarder la liberté religieuse « se fonde sur la capacité de vérité », a par ailleurs fait observer le « ministre des affaires étrangères » du Saint-Siège." dit zenit

C'est parce que l'homme peut atteindre la vérité, qu'il ne peut être contraint, qu'il ne peut être normalement violenté.

Si certains n'arrivent pas à la vérité, vivent dans des erreurs morales (comme c'est le cas de tous, moi y compris, en fait), cela ne leur enlève pas leur dignité.

Je propose ce sorite : Le fondement des droits de l'homme c'est la dignité de l'homme, le fondement de la dignité de l'homme c'est sa capacité à atteindre la vérité, ce qui donc est le fondement de la dignité de l'homme c'est la vérité, car l'esprit de l'homme est vérité, bonté, justice. (Les intégrismes font le raisonnement : seule la vérité a des droits, or je détiens la vérité, donc j'ai seul des droits ; conclusion évidemment erronée)

C'est pourquoi, si nous respectons la liberté humaine, si nous luttons pour les droits de l'homme c'est en raison de la vérité et non en raison d'une absolutisation de la tolérance. La tolérance est une vertu qui nous fait accepter même les erreurs (même les miennes...) si elles ne sont pas essentiellement dangereuses pour la dignité de l'homme, et notamment l'égalité de tous.

Ainsi nous ne pouvons tolérer le hidjab car il est une injure et une menace. Cette menace s'adresse aux femmes non voilées et donc à tous ceux qui les aiment (leur soeurs, filles, fils, maris, parents, compatriotes etc.) Ce langage du hidjab est contraire à la dignité de celles qui les portent (même si elles sont consentantes), et il est contraire aux droits des femmes non voilées. Ce langage du hidjab est contraire au bien commun qui est avant tout un bien moral

"Le bien commun de la société [soit l'] ensemble des conditions de vie sociale permettant à l'homme de parvenir plus pleinement et plus aisément à sa propre perfection (...)"
dit Dignitatis humanae.

Le droit des femmes à la sécurité et à la vie, passe évidemment avant les croyances morales erronées, qui ne peuvent être tolérées que si elles sont inoffensives. L'Etat qui normalement ne peut intervenir dans les croyances des citoyens a le devoir d'assurer le bien commun et donc d'interdire les croyances et comportements contraires au bien commun.

L'Etat

"doit veiller à ce que l'égalité juridique des citoyens, qui relève elle-même du bien commun de la société, ne soit jamais lésée, de manière ouverte ou larvée, pour des motifs religieux et qu'entre eux aucune discrimination ne soit faite."

28.8.08

Un nommé Pelé-Galleux se réjouit de Mantes la tuerie

Un jeune vient de vendre des T.shirts "ornés" du slogan "Mantes la tuerie". C'est super, il a gagné, selon le blog de Daoudal 15000 € en un mois, quel génie de la réussite ! La réussite, il n'y a que ça de vrai, disent les imbéciles, dont monsieur Pelé-Galeux

"Il paraît que « Mantes la Tuerie », cela veut dire : « Mantes c’est super ».

Un élu commente s'il n'y a aucun message agressif derrière ce slogan, c'est flatteur pour notre ville."



Un élu que je nommerai par plaisanterie "Le Pelé-Galleux" a donc fait un gros caca médiatique.

Voici mon commentaire :

Ouais super, dit l'élu, monsieur Pelé-Galleux. Je veux me réjouir du sang qui coule du "grand sourire", c'est super Mantes La tuerie, c'est nouveau, ça nous change de la "douce France", enfin des slogans tendance et actuels !

Nous voilà transportés en Aghanistan ou les jeunes filles se suicident par le feu pour ne plus être torturées par leurs "familles".

Monsieur Le Pelé-Galeux est béat, du sourire béant de l'imbécile satisfait.

Suicide des femmes en Aghanistan, tortures morales en France

Selon les actualités yahoo, les Afghanes se suicident par le feu afin d'échapper aux mariages forcés et aux tortures infligées par l'entourage.

http://fr.news.yahoo.com/

Je recommande aux personnes sensibles de ne pas regarder la vidéo, particulièrement horrible.

Une "tante" d'une victime explique que la victime (âgée de quinze ans) a eu un accident. Son air est tout un programme : le droit à la vérité fait partie des droits de l'homme, cela transcende toutes les cultures.

Une autre femme se présente mutilée par le feu sur son visage et sur tout son corps. Elle est pourtant heureuse car elle a réussi par cette tentative de suicide à se soustraire aux tortures de ses beaux-parents.

Elle est malade, elle est mutilée, elle est heureuse car elle est débarrassée de ses tortionnaires.

Cela pose le problème des droits de l'homme dans la société islamique. La lâcheté des autorités françaises face à ce problème volontairement ignoré les disqualifie pour diriger.

Il ne faudrait d'ailleurs pas croire que cela se cantonne à la société islamique, en société chrétienne ou athée les droits de l'homme sont bafoués dans la vie familiale. Moi-même, je suis privé de voir mes enfants par un juge français et une psychologue française et un psychiatre français : ils violent ainsi le droit de mes enfants à me voir et que je les éduque et le droit que j'ai de voir mes enfants et de les éduquer.

Selon ce juge français, je suis tellement fou, que je ne dois pas voir mes enfants. Le juge français ne respecte pas les droits de l'homme, on comprend qu'il ne soit pas sensible aux violations de ceux-ci.

Entendons nous bien dans une société vraiment chrétienne les violations des droits de l'homme ne seraient que très marginales et tout de suite réprimées. Nous somme ici en France dans une société où la majorité est apostate. Dans l'islam en revanche, il faudrait introduire la notion de droits de l'homme dans l'enseignement religieux, comme il devrait être introduit obligatoirement dans l'enseignement athée ou chrétien.

Les droits de l'homme se vivent d'abord dans la vie familiale, si nos soldats ne sont pas en Afghanistan pour permettre l'enseignement OBLIGATOIRE des droits de l'homme à toute ethnie et à toute religion ou non-religion, leur présence et leurs lourds sacrifices sont inutiles.

27.8.08

Afghanistan 3

Pourquoi Sarkozy et son ministre de la défense, et son ministre des affaires étrangères ont ils caché le crime des talibans qui ont tué quatre prisonniers ?

Parce qu'ils ne veulent pas que les criminels soient châtiés ? C'est sans doute le cas, parce que si nous sommes en Afghanistan, ce serait peut-être aussi pour châtier les assassins, surtout ceux qui s'en prennent à nos troupes ? Non ?

Les crimes de guerre sont ignorés pour raison d'Etat. Crèvent nos soldats, nous resteront en Afghanistan, les criminels courent, comme courent et paradent devant leurs "copains" avec la bénédiction de la "magistrature", les assassins du bébé.

Ces graves mensonges qui sont autant de trahisons de leurs charges par Sarkozy et ses ministres ne doivent pas rester impunis.

Le baudet 2

Alors voilà un petit substitut est jeté en prison avant tout jugement sur une accusation avec laquelle même son avocat est d'accord (c'est vous dire s'il est coupable). Celui-là c'est le baudet.

Les hyènes, chiens et ours peuvent impunément commettre des fautes autrement plus graves.

Il peuvent vous radier une affaire à votre barbe alors que vous êtes en demande, sans aucun jugement, comme je l'ai subi de la part d'une magistrate. Ce qui est une trahison des devoirs de sa charge. Cette "dame" a dû depuis recevoir de l'avancement. Merci pour elle, le baudet lui est en prison.

Ils peuvent vous empêcher de parler comme je l'ai subi de la part du juge T. de la ville de T. dans une affaire où la procédure est orale. Ils peuvent gesticuler comme un possédé et vous insulter en hurlant devant les gens de la salle d'audience. Sa carrière est au top merci pour lui. Le baudet, lui est en prison.

Ils peuvent insulter par écrit, gratuitement votre mère et vous condamner à 10 000 € d'article 700 dans une affaire de référé des plus simples, comme le nommé Bouyssic. Sa carrière est au top, merci pour lui. Le baudet, lui, est en prison.

Il peuvent comme le nommé L. G. de la ville de N. vous rendre une décision spécialement salée contre vous parce que vous avez dit la vérité, conseiller une partie à l'audience, écarter par préterition des preuves évidentes par une partialité abominable et la cour de cassation ne rien casser. L. G. a sa carrière au top. Le baudet lui, est en prison.

Ce n'est là que quelques échantillons des prévarications gravissimes et nombreuses commises par les "magistrats" français à mon encontre, mais le pauvre baudet lui est en prison.

Monde judiciaire français, tu me dégoûtes.

En Afghanistan, c'est l'assassinat des soldats français

Selon Altermedia

dont je ne partage évidemment pas les engagements suicidaires contre les droits de l'homme, des Afghans ont assassiné quatre des soldats français morts. Ils ne sont pas morts au combat, mais ils ont été assassiné alors qu'ils se rendaient.

De plus il semble bien que l'armée française a été trahie par ses "alliés" de l'armée aghane. Non seulement "l'interprête", mais encore les autres soldats afghans "alliés".

Enfin, les hélicoptères qui auraient dû les accompagner étaient affectés à la protection... du président fantoche Karzaï.

Toutes ces informations étaient soigneusement cachées par Sarkozy et sa bande. On les a révélées très récemment (mais elles sont toujours passées sous silence, de façon torve, par les médias) étaient cachées pour nous faire croire que nous luttons avec des Aghans contre les "talibans". Il n'en est rien, nous luttons dans un pays où l'immense majorité veut notre mort.

Nous n'avons rien à faire dans ce pays.

A Marseille, déjà moi un "vieux", je devais descendre de trottoir pour laisser passer les musulmans, qu'allons-nous faire en Afghanistan, si l'ordre n'est plus assuré en France ?

J'ai déjà posté sur le sujet avant les révélations d'aujourd'hui. Je ne croyais pas si bien dire hélas !

La TVA impôt sur les droits de l'homme

Nos fiscalistes sont très fiers de la taxe à la valeur ajoutée (TVA).

C'est une impôt sur la consommation où les règles compliquées de récupération par les professionnels sont surtout là pour dissimuler que c'est le particulier qui paie.

Il est bien connu que cet impôt est avant tout un impôt sur les pauvres et sur les dépenses de première nécessité des pauvres.

Laissons de côté le coût de la TVA : établissement, recouvrement, comptabilité. Toutes ces sommes sont à la charge du consommateur puisqu'elles vont se retrouver dans le prix payé par le consommateur. Cela est habituellement caché.

Laissons de côté aussi que la TVA s'applique sur certains impôts et ce qui porte son taux à nettement plus de 20 %. Ainsi lorsque vous faites le plein de carburant, vous payez la Taxe intérieur sur les produits pétrolier, mais, c'est incroyable, la TVA sur cette taxe ! L'Etat prélève un impôt sur l'impôt. Cela est aussi valable sur certaines taxes sur l'électricité.

Manger, dormir, avoir un toit, se vêtir sont des droits économiques élémentaires de l'homme. Or sur ces besoins élémentaires l'Etat prélève un impôt de 5,5 % sur la nourriture, ce qui est énorme, mais aussi de 19,60 % (il serait plus honnête de dire 20 %) sur le vêtement et le logement (prix de la construction).

Il y a pire, si vous êtes poursuivi à tort, comme, par exemple, les victimes des magistrats d'Outreau, vous aurez à payer un impôt de près de 20 % sur le travail de la personne chargée de faire reconnaître votre innocence. Ainsi l'Etat se paie sur votre droit à la liberté et à la sécurité qu'il a violé !!!

Plus l'Etat violera vos droits fondamentaux à la liberté et à la réputation, plus il percevra d'argent.

La TVA, dont les Américains (Etatsuniens) se passent très bien, est un impôt particulièrement odieux surtout lorsqu'il frappe les besoins et les droits fondamentaux de l'homme.

Une grande remise en cause de la TVA, impôt contraire aux droits de l'homme, est à faire.

26.8.08

Vivre les droits de l'homme

Les droits de l'homme sont proclamés par l'Organisation des nations unies depuis le 10 décembre 1948.

Cela est très impressionnant. Une organisation mondiale représentant l'ensemble de l'humanité, cela semble très loin de notre vie quotidienne, de notre vie familiale.

L'association "Pax Christi" nous appelle à sortir des abstractions .

Parmi les engagements que doit souscrire celui qui adhère à l'association, je relève particulièrement celui-ci :

"- promouvoir les droits de l'homme, en commençant à les vivre avec ceux qui me sont les plus proches"

En effet les droits de l'homme ne se vivent pas seulement dans les relations internationales, pas seulement au plan politique, ils se vivent surtout dans la famille.

C'est la famille qui éduque. Si les droits de l'homme commençaient par le respect de ceux-ci entre conjoints et entre parents et enfants, les autres constructions sociales (qui sont constitués d'individus éduqués par leurs familles) seraient beaucoup plus facilement respectueuses des droits de l'homme.

Loin des considérations abstraites, c'est d'abord dans la famille, et encore plus étroitement dans le couple, ce modèle de toute société, que l'on promeut et donc vit d'abord les droits de l'homme.

25.8.08

Destin transcendant

A la suite des nombreuses guerres qui déchirent le monde (y compris j'ajouterais les guerres larvées qui déchirent l'Europe et la France, car l'insécurité est une guerre) Benoît XVI fait une récente déclaration :

"Le pape recommandait aux Nations d' « approfondir la conscience d'avoir en commun un même destin, qui, en dernière instance, est un destin transcendant », et ceci, « pour conjurer le retour à des oppositions nationalistes qui ont produit, à d'autres périodes de l'histoire, des conséquences si tragiques »." Selon zenit.


Selon le "Trésor de la langue française" voici une des acceptions du mot "transcendant" :
"Qui se situe au-delà du domaine pris comme référence; en partic[ulier]., qui est au-dessus et d'une nature radicalement supérieure."
Le "destin transcendant" est un destin qui dépasse celui qui semble en jeu à première vue.

Le destin des hommes pris individuellement (ou collectivement, comme c'est le cas ici), n'est pas le destin que nous voyons.

Et le moyen pour atteindre cette transcendance poursuit le pape, c'est le droit et, ici, le droit international.

Le droit est sacré car il est le point de passage entre notre vie ici-bas et notre destin après la mort, il est la voie nécessaire, il est fruit de l'amour. L'insécurité que nous subissons est aussi une crise du droit (exemple : "victimisation" des assassins du bébé)

24.8.08

Le baudet

Un substitut du Tibunal de grande instance de Montpellier a été jeté en prison. Il aurait donné des renseignements à un pharmacien escroc à la Sécurité sociale. Il aurait donné ces renseignements en sollicitant des compensations financières.

Quel crime abominable !

Monsieur Burgaud, monsieur Lesigne poursuivent leurs carrières tranquillement. Ils ne sont responsables que de dizaines mois de prison à l'encontre d'innocents évidents qu'ils ont salis. L'un est mort des sévices infligés par Burgaud : le juge commet une faute morale s'il maintient en détention une personne soupçonnée pour la faire avouer ou obtenir des renseignements.

Voilà, seulement eux Burgaud et Lesigne, ils ont fait le travail moyen d'un magistrat français moyen. Pas plus pas moins qu'un autre juge français, comme un B., un R. (pardon Marie !), un D, une L, un Ta., un de M, un Ch et tutti quanti. Lui le pelé, le galeux, il a avoué, il se repent, il n'a pas sorti son zizi à l'audience devant les dames, alors là, on peut tomber sur lui à bras raccourcis.

D'ailleurs même l'avocat du juge jeté en prison avant tout procès et avant toute preuve est d'accord : il le dit sur France Info, son client n'est plus digne d'être magistrat. Alors, si l'avocat le dit...

La magistrature française ne cherche que la vérité, la justice et le droit : on le lui fera voir à cet imbécile de "juge corrompu jeté en prison". Donné en pâture aux chiens, bien avant son jugement, il est déjà piétiné par le monde médiatico-judiciaire.

Une fois de plus les droits de l'homme, (la présomption d'innocence en particulier) ne sont respectés par personne dans le monde judiciaire français. Outreau n'a servi à rien. Elle est morte pour rien, la victime de la machine à mensonges.

20.8.08

victimisation des assassins du bébé

Lancer des pierres, dont une d'un kilogramme, d'une falaise vers des gens qui remontent de la plage (en tenue de plage) est évidemment criminel. Cette lapidation était faite pour tuer.

La famille du bébé tué regrette, dans un communiqué, la "victimisation" des auteurs "présumés".

Dans cette victimisation la station de radio "France Info" a été en première ligne.

"Cela fait donc maintenant plus d’une semaine qu’ils sont en détention. "Il faut qu’ils sortent rapidement" demande la mère d’Antoine (poursuivi pour complicité), "ce ne sont pas des délinquants, la prison n’est pas la bonne solution pour des enfants de 13 ans"." concluait l'article.

En France des auteurs d'assassinat sont considérés comme des victimes. Voilà comment nous sommes informés par une radio subventionnée avec l'argent prélevé sur toutes les familles.

19.8.08

Non à l'armée en Afghanistan

Dix morts, dix soldats français, morts dans une embuscade en Afghanistan, c'est la nouvelle que l'on vient nous annoncer, avec une certaine froideur. Seront-ils comme leur aînés d'Algérie traînés dans la boue dans quelques temps, par des discours, des films et des livres diffamatoires ?

Nous n'avons rien à faire en Afghanistan. Ce pays n'a jamais été sous l'influence de la France, il est très loin de chez nous, il nous est totalement étranger, pourquoi y sommes-nous ?

Les soldats français étaient en opération avec l'armée afghane ; or l'armée afghane n'est absolument pas sûre. Il est possible qu'il y ait eu trahison.

Dix soldats morts pour rien, Kouchner est occupé en Ossétie, Sarkozy va faire une visite éclair et tout continuera comme avant.

"Avec 16 000 hommes, la France est le deuxième contributeur au monde par le nombre de troupes déployées à l’étranger dans des opérations de gestion des crises. Elle est également le 3è contributeur à l’OTAN." En effet, il y a actuellement environ mille Français engagés en Afghanistan."

http://www.ambafrance-ca.org/spip.php?article1321

Les soldats français en France ! Et encore je ne suis même pas sûr qu'une armée ait une quelconque utilité.

La France n'est riche ni en hommes, ni en argent des gens souffrent comme Marie dans leur HLM, un bébé vient d'être tué et ses assassins paradent, dès lors pourquoi ces opérations militaires à des milliers de kilomètres de la France ?

Les droits de l'homme sont d'ordre public

Sami a bien voulu poster un commentaire sur ma vision des droits de l'homme,

"Oulala vous confondez droits de l'Homme et nouvelle religion. Laissez les gens faire ce qu'ils veulent et ne baignez pas la sacro-sainte notion de droits de l'Homme dans des revendications qui en sont la négation, s'il vous plaît. Inventer une autre notion mais pas celle-ci, please; je ne sais pas, dîtes religion civile, vivre-ensemble, être-ensemble,... Un droit-de-l'hommiste digne de ce nom défend la liberté de la femme de porter ou non un voile. Tout le contraire de ce que vous dîtes."

Non, non, ce sont bien les droits de l'homme que je défends.

Le langage, au sens étendu, est un
"Système de symboles quelconques, d'objets institués comme signes, permettant à des individus de communiquer entre eux. Langage gestuel, mimique; langage des fleurs, des parfums; langage par signaux."
(définition tirée du "Trésor de la langue française")

Or le voile islamique, le hidjab est un langage.

Le message du voile islamique est un mépris pour la féminité par sa forme unique : aucun choix esthétique.

Le hidjab signifie aussi deux choses :

- Les femmes qui ne portent pas le hidjab sont "indécentes"
- Les femmes qui ne portent pas le hidjab n'ont pas droit à la protection contre les agressions sexuelles

Il s'agit d'un message agressif et dangereux envers les autres femmes.

De plus ce langage est faux car les femmes sans hidjab ne sont pas indécentes et ont droit à la protection contre les agressions sexuelles.

D'ailleurs la cour constitutionnelle de Turquie a interdit par une décision du 5 juin 2008 le hidjab dans les universités en vertu de l'article 2 de la constitution turque. (voir wikipedia article "hidjab")

18.8.08

Le voile est une protection contre le viol

Les femmes musulmanes sont obligées de porter le voile car il est une protection contre le viol.

Une femme non voilée est une prostituée, une esclave livrée aux désirs des hommes, c'est pourquoi il faut que les femmes se voilent.

Le voile est donc bien un signe de soumission des femmes aux désirs lubriques des hommes. Par ce voile magique elles enlèvent le droit de l'homme à les désirer et à user avec elles de violence.

Cette soumission de la femme est contraire au deuxième mot de la devise française "égalité". La femme est libre de décider elle-même de son habillement. C'est la loi française.

Le hidjab est une menace pour les femmes non voilées.

Cette menace est contraire au troisième mot de la devise française "fraternité".

L'article 1er de la déclaration universelle des droits de l'homme, qui s'appliquent à tous dispose

"Tous les êtres humains naissent libres et égaux en dignité et en droits. Ils sont doués de raison et de conscience et doivent agir les uns envers les autres dans un esprit de fraternité."

Une femme voilée n'est pas inférieure à une femme non voilée.

Madame Truchelut a exigé que l'ordre public des droits de l'homme soit respecté dans son établissement, elle en avait le droit et même le devoir.

Il ne s'agissait pas de discrimination illicite, puisqu'au contraire son action était fondée sur la lutte contre la discrimination sexiste. Elle avait la discipline de son gîte, étant chez elle.

L'article 28 de la même déclaration ne prévoit-il pas :

"Toute personne a droit à ce que règne, sur le plan social et sur le plan international, un ordre tel que les droits et libertés énoncés dans la présente Déclaration puissent y trouver plein effet."

Non seulement cela mais les agissements contraires à l'égalité des être humains sont interdites :

Article 29

1. L'individu a des devoirs envers la communauté dans laquelle seule le libre et plein développement de sa personnalité est possible.
2. Dans l'exercice de ses droits et dans la jouissance de ses libertés, chacun n'est soumis qu'aux limitations établies par la loi exclusivement en vue d'assurer la reconnaissance et le respect des droits et libertés d'autrui et afin de satisfaire aux justes exigences de la morale, de l'ordre public et du bien-être général [souligné par moi] dans une société démocratique.
3. Ces droits et libertés ne pourront, en aucun cas, s'exercer contrairement aux buts et aux principes des Nations Unies.

Article 30

Aucune disposition de la présente Déclaration ne peut être interprétée comme impliquant pour un Etat, un groupement ou un individu un droit quelconque de se livrer à une activité ou d'accomplir un acte visant à la destruction des droits et libertés qui y sont énoncés."


(site officiel de l'ONU) http://www.un.org/french/aboutun/dudh.htm

Si madame Truchelut ne pouvait faire régner l'ordre chez elle et que les magistrats la condamne pour avoir tenté de le faire, c'est donner droit à tous les abus contraires à la véritable liberté religieuse, laquelle ne s'entend que dans le cadre du respect des droits de l'homme.

Si madame Truchelut est condamnée elle le sera pour avoir exercé son droit et s'être soumise à son devoir.

17.8.08

Riposte laïque : accord oui mais

Mon amie Elisseievna qui est une militante infatiguable de "Riposte laïque" suscite mon admiration par son courage et son opiniâtreté.

Je suis d'accord avec elle jusqu'à un certain point, car je pense que la foi n'interdit pas de militer pour les droits de l'homme et la liberté religieuse, au contraire.

Je n'en suis que plus à l'aise pour publier ici la pétition de "Riposte laïque" en Faveur de madame Truchelut qui a demandé à une cliente d'oter son voile dans les partie commune du gite qu'elle possédait alors.

Dans les parties commune, car elle respecte la vie privée. Mais elle a demandé d'oter son voile parce que ce voile est le signe d'une violation des droits de l'homme, et notamment de l'égalité des sexes : la femme n'a pas à être soumise aux hommes. Elle ne peut non plus militer en faveur de cette abolition de l'égalité des sexes. Il n'existe aucun titre pour les hommes à commander aux femmes.

La propagande contraire aux droits de l'homme doit être interdite.

Voici donc le texte de la pétition en faveur de madame Truchelut, qui a exigé ches elle le respect des droits de l'homme :


PETITION
Fanny Truchelut doit être relaxée
vendredi 15 août 2008

Le 6 juillet 2006, Fanny Truchelut, propriétaire d’un gîte de montagne dans les Vosges, accueillait cinq personnes qui avaient réservé leur séjour par Internet. Deux femmes de ce groupe étaient ostensiblement voilées. Surprise par un voile aussi patent, Fanny leur a demandé de bien vouloir le retirer dans les parties communes de son gîte, en hôtesse soucieuse de préserver l’harmonie d’un lieu paisible et les convictions de ses autres locataires qu’une tenue symbolisant la soumission des femmes pouvait troubler.

Son interlocutrice, Horia Demiati, militante active du port du voile - notamment sur les lieux de travail - se montrera intransigeante, repoussant le compromis proposé par la propriétaire. Devant cette attitude, et à la demande de la cliente, Fanny Truchelut lui a rendu ses arrhes, pensant ainsi clore le différend par respect mutuel. Mais Horia Demiati est allée aussitôt porter plainte, soutenue en la circonstance par le Mrap local.

Le procès de Fanny Truchelut a eu lieu quinze mois plus tard, le 2 octobre 2007, à Epinal. L’accusée, qui s’est retrouvée bien seule, a été salie par les avocats du Mrap, de la LDH, de la Licra,(quelques membres de la Licra régionale, NDLR Primo) et même par la presse locale, chacun de ces organismes s’empressant de voir en elle une femme « raciste » et, qui plus est, « peu intelligente » ! Conséquence : Fanny Truchelut a été condamnée pour « discrimination religieuse » à quatre mois de prison avec sursis et à 8.490 euros d’amende et de dommages et intérêts. L’accusation de racisme n’a pas été retenue.

On ne peut qu’être abasourdi par la sévérité d’une telle condamnation et par son incohérence avec d’autres sentences : défendre l’égalité républicaine en récusant la « négation de l’égalité des sexes » coûterait donc plus cher que mettre en danger la vie d’autrui ?

Rappelons qu’en 1998, à l’hôpital de Bourg-en-Bresse, un mari musulman, qui s’était opposé violemment à ce qu’un obstétricien assistât son épouse lors d’une délivrance difficile, s’est vu condamné à 1000 euros d’amende (il avait, quant à lui, l’outrecuidance de demander 100 000 euros de dommages et intérêts en raison du handicap dont son propre enfant a été victime suite aux interminables minutes qu’ont exigées les négociations destinées à permettre l’intervention du médecin accoucheur).

N’oublions pas que l’homme qui a menacé de mort Robert Redeker n’a été condamné qu’à 750 euros d’amende et à 6 mois de prison avec sursis, alors que depuis cette fatwa, Robert Redeker connaît l’enfer d’une existence cloîtrée.

Comment ne pas être révolté face à la situation alarmante de Fanny Truchelut, qui, peu après sa condamnation, a dû vendre son gîte, changer de domicile, pour se retrouver finalement, à cinquante-quatre ans, dans l’obligation de se reconstruire seule, avec, à charge, ses deux plus jeunes enfants !

Son procès en appel aura lieu dans les prochaines semaines, à Nancy. Nous lui apportons d’ores et déjà notre indéfectible soutien doublé d’une solidarité sans faille. Nous demandons qu’elle soit relaxée.

Une peine de prison, même avec sursis, serait déplacée pour cette femme qui a toujours veillé à éduquer ses quatre enfants dans le respect des lois.

En outre, une amende ou des dommages et intérêts, dont la plus grande partie récompenserait le Mrap, la LDH et Horia Demiati pour leur militantisme discriminatoire, serait non seulement inique mais grèverait - peut-être pour toujours - la possibilité qu’a Fanny Truchelut de s’en sortir.

Par ailleurs, ce procès est un test grandeur nature pour la société tout entière. Des directrices d’écoles, des enseignantes et des enseignants ont déjà été déférés devant les tribunaux pour avoir contesté la présence d’accompagnatrices voilées lors de sorties scolaires.

Or, le 27 juin 2008, le Conseil d’Etat a refusé d’accorder la nationalité française à une femme d’origine marocaine qui portait la burqa. Fadela Amara, secrétaire d’Etat à la Ville, a jugé cette décision « excellente, légitime, particulièrement crédible parce qu’elle se fonde sur les valeurs de notre République ».

Mieux : lorsque Le Parisien du 16 juillet dernier a demandé à Fadela Amara si elle faisait « la différence entre le voile et la burqa », la secrétaire d’Etat à la Ville a répondu ceci : « Tout est question de centimètres de tissu. Mais pour moi, c’est la même chose », rendant ipso facto « excellente, légitime, et particulièrement crédible » la décision par laquelle Fanny Truchelut s’est opposée, le 6 juillet 2006, « au port du voile, qui n’est pas un signe religieux mais, comme la burqa, un signe d’oppression des femmes » (Fadela Amara, Le Parisien, 16- 07-2008).

Toute condamnation, même symbolique, de Fanny Truchelut serait donc interprétée par les fondamentalistes musulmans comme un encouragement à multiplier les poursuites judiciaires à l’encontre de ceux qui entendent défendre « les valeurs de notre République », et contraire à l’Arrêt du Conseil d’Etat du 27 juin 2008.

Les valeurs de la République française « ne sont pas négociables » ! Voilà pourquoi nous demandons au législateur de prendre les dispositions nécessaires pour que des personnes lucides et courageuses comme Fanny Truchelut ne soient plus traînées en justice par ceux-là mêmes qui rêvent de voir les lois religieuses se substituer aux lois de la République.

Premiers signataires : Anne Zelensky, présidente de la Ligue du Droit des Femmes, Michèle Vianès, présidente de Regards de Femmes, Annie Sugier, présidente de la Ligue du Droit International des Femmes, Pierre Cassen, animateur de Riposte Laïque, président de l’Ufal des Yvelines, Robert Redeker, philosophe, Pierre-André Taguieff, philosophe et historien des idées, directeur de recherche au CNRS, Monia Haddaoui, association Ghofrane, Jean-François Chalot, président de l’Ufal 77, Martine Ruppé, présidente du Comité Ornais de Défense de la Laïcité (COD), Denis Pelletier, président sortant de l’Association Des Libres Penseurs de France, Inspecteur de l’Education Nationale honoraire, Evelyne Rochedereux, militante féministe, présidente associative, Simon Blumental, président d’Algérie Ensemble, Françoise Flamant, auteure, Léon Ouaknine, ex directeur général de l’Institut Universitaire de Gérontologie Sociale du Québec, Johannes Robyn, président de l’Union des Athées, Pascal Hilout, fondateur du nouvel islam, Jean-Claude Santana, président de l’Ufal du Rhône, Michèle Bruhat, militante féministe et laïque, Dominique Gay, médecin généraliste, Hubert Sage, président de l’UFAL-38, président du cercle "Laicité et République Sociale", Pierre Lefebvre, président de Primo, Pierre Régnier, ancien secrétaire national CFDT de la radio-télé publique, Suzy Candido, présidente de l’Ufal de Toulouse, Roland Monnet, Président du "Cercle Edgar Quinet Aristide Briand, Chantal Crabère, retraitée de l’Education nationale, Kebir Jbil, président de l’Ufal de Strasbourg, Robert Albarèdes, maire honoraire de Gréasque, Arielle Campin, étudiante en psychologie, vivant en Australie, Pierre Baracca, président de l’Ufal de Lille, Hervé Boyer, conseiller municipal à Golbey (88), Christine Tasin, militante du MRC17, Roman Bernard, rédacteur du blog Criticus, Evelyne Szafarz, professeur assistant, française, vivant aux Etats-Unis, Josiane Sberro, chef d’établissement retraite, vice-présidente Primo, Adeline Fauconnier, conseillère principale d’Education, Louis Chagnon, professeur d’histoire chargé de recherche, Simon Archipenko, président de Voltaire République, Ricardo Zugaro, pianiste concertiste, Laurence Gresse, enseignante à Echirolles (38), Jean-Loup Bidot, professeur de philosophie, Brigitte Bré Bayle, enseignante à Marseille, Liliane Messika, porte-parole de Primo, George Brousse, militant laïque (Libre Pensée), Mireille Popelin, enseignante retraitée, secrétaire de l’Ufal de Lyon, Guy Philippe, agrégé de mathématiques à la retraite, Maurice Vidal, professeur de philosophie, Pierre Crolais, militant laïque, Lemballe (22), Isabelle Voltaire, administratrice nationale de l’Ufal, secrétaire de l’Ufal 77, Radu Stoenescu, philosophe, Aube Passeron, citoyenne laïque, Denis Carnet, LDH Le Pecq, Patricia Degallaix-Maury, sage-femme, Rosa Valentini, enseignante, trésorière de l’UFAL des Yvelines, Alain Bonet, enseignant, Emmanuel Itié, ingénieur en informatique, Charlotte Bré, enseignante, Guylain Chevrier, historien, administrateur national de l’Ufal, Sorel Zissu, retraité, Régis Rousseau, photographe, Yves Pialot, retraité Education nationale (professeur de lettres), Guy Beaupin, chef d’entreprise retraité, Jean-Eric Lagesse, libraire, Jacky Eonin, retraité, Leon Tourtzevitch, enseignant retraité, Benoît Drouot, professeur d’histoire géographie en lycée, Annie Lecompte-Billard, institutrice retraitée, Vincent Maunoury, traducteur, Annie Ségure Daudé, directrice de crèche, retraitée, Michel Tonarelli, informaticien, Pierre Bellenger, ancien conducteur de travaux publics, Jacques Le Roux, citoyen laïque, Françoise Magnard, retraitée de l’enseignement public, Alain Escriou, installateur, Annick Mouillé, retraitée de l’EN, Zoé Bosquet, retraitée.

Pour signer la pétition, aller sur le site : http://www.ripostelaique.com/


Cela dit, en se moquant du pape et des rites religieux (notamment du pape et de la messe) "Riposte laïque" viole la liberté religieuse, car si tout le monde doit respecter les croyances ou incroyances des autres.

Espérances pour la justice française

Mes chers lecteurs l'auront noté, mes expériences m'ont appris à regretter l'absence de considération sincère pour les droits de l'homme dans le monde judiciaire.

La dernière illustration de la misère morale et intellectuelle de la justice se trouve dans la décision du Conseil d'Etat refusant un droit à une femme en raison de sa pratique d'une religion. Alors que la vraie raison réside dans son refus de sa propre dignité humaine et des conséquences sociales de ce refus.

Cependant je veux préciser que ce n'est pas dans un but négatif mais dans un but d'amélioration que j'écris ce blog. Il ne faudrait pas que mon indignation étouffe mon message.

"La condition droite des choses humaines, le bien-être moral du monde, ne peuvent jamais être garantis simplement par des structures, quelle que soit leur valeur. De telles structures sont non seulement importantes, mais nécessaires; néanmoins, elles ne peuvent pas et ne doivent pas mettre hors jeu la liberté de l'homme. Même les structures les meilleures fonctionnent seulement si, dans une communauté, sont vivantes les convictions capables de motiver les hommes en vue d'une libre adhésion à l'ordonnancement communautaire. La liberté nécessite une conviction; une conviction n'existe pas en soi, mais elle doit toujours être de nouveau reconquise de manière communautaire." Spe salvi & 24


La conviction que la vérité, la justice, les droits de l'homme sont les fondements d'une vraie justice est donc nécessaire, c'est dans ce but communautaire que j'écris.

C'est pourquoi je suis reconnaissant à mes commentateurs de m'éclairer de leurs précisions et de leurs objections.

16.8.08

Bonifacio et france info

France info a interviewé la mère d'un des assassins présumé du bébé.

Elle prétend qu'il s'agit d'un accident. Comment le sait-elle, elle qui laisse son fils traîner seul ? S'il s'agit d'un accident pourquoi les "adolescents", dont un s'appellerait "Antoine" de son prénom, selon France info ont-ils pris la fuite après leur forfait et n'ont-ils pas essayé de réduire les conséquences de leur geste criminel.

Prendre la fuite n'est pas une attitude de quelqu'un qui regrette, mais de quelqu'un qui sait ce qu'il a fait et tente d'échapper à ses responsabilités.

L'avocate des criminels présumés et la mère de "Antoine" demandent que celui-ci et son complice soient élargis.

La mère du bébé n'a pas été interviewée par France Info. Les parents du bébé n'ont droit qu'à pleurer leur enfant.

15.8.08

Assomption : justice et paix

"68. Si la Mère de Jésus, déjà glorifiée au ciel en son corps et en son âme, est l'image et le commencement de ce que sera l'Eglise en sa forme achevée, au siècle à venir, eh bien! sur la terre, jusqu'à l'avènement du jour du Seigneur (cf. II Petr. 3, 10), elle brille, devant le Peuple de Dieu en marche, comme un signe d'espérance certaine et de consolation."

Lumen gentium du site du Vatican.

Ne désespérons pas.

"Marie, là-haut, comme une étoile, Marie, là-haut veille sur nous"

"La justice et la paix se sont donné le baiser" dit David (psaume 84, 11) l'ancêtre de la Sainte Vierge.

Justice et paix pour la France et nos amis Européens, espérons-les des prières de notre mère. Ne baissons pas les bras par la prière qui "élargit l'âme" (Spe Salvi & 33) et par l'action demandons et procurons justice et paix.

14.8.08

Intérêt de la logique Kant et Pascal

Tout entier à sa distinction entre connaissance rationnelle et ce qui n’est connaissance, et ne peuvent donc être appelées « connaissance », Kant prend pour exemple, ou plutôt comme leçon de l’expérience, la logique (la science logique mise en forme par Aristote).

« Ce qui montre, par exemple, que la logique est entrée depuis les temps les plus anciens dans cette voie certaine, c'est que, depuis Aristote, elle n’a pas eu besoin de faire un pas en arrière, (…) Il est aussi digne de re [ page ]marquer que, jusqu'ici, elle n’a pu faire un seul pas en avant, et qu’ainsi, selon toute apparence, elle semble arrêtée et achevée. » 1787

http://fr.wikisource.org/wiki/Critique_de_la_raison_pure_-_Pr%C3%A9face_de_la_seconde_%C3%A9dition

Or Pascal plus d’un siècle plus tôt avait jeté le discrédit sur la logique. « barbara » et « baralipton » sont deux formes de syllogisme, voici ce qu’en disait Pascal

« Je ne fais donc pas de doute que ces règles, étant les véritables, ne doivent être simples, naïves, naturelles, comme elles le sont. Ce n'est pas barbara et baralipton qui forment le raisonnement. Il ne faut pas guinder l'esprit; les manières tendues et pénibles le remplissent d'une sotte présomption par une élévation étrangère et par une enflure vaine et ridicule au lieu d'une nourriture solide et vigoureuse.(…) » Pascal mort en 1662

http://abu.cnam.fr/cgi-bin/go?pascalpetits1,361,380

Selon Pascal, la logique ne donne aucune certitude d’atteindre le vrai. Pascal plaide pour la logique naturelle. Il n’est donc pas tout à fait exact de dire que la logique d’Aristote produise un accord unanime des grands esprits. Pascal la trouve superflue. La science, la voie sûre de la science, que la raison, forte de vingt siècles environ d’expérience, aurait reconnue dans la logique, ne fait et n’avait donc pas fait l’unanimité des savants. Certains ne la considèrent pas comme une science.

La logique est formellement une science sûre, mais son emploi ne donne aucune certitude par lui-même, alors que la correction du raisonnement dépend plus d’une « nourriture solide et vigoureuse », c’est-à-dire, de données matérielles vraies.

13.8.08

Paraphrase de Kant

Wikisource nous donne accès à la deuxième préface de la "Critique de la raison pure" (1787) de Kant. Kant est un des pères de la pensée vulgaire moderne. En ce sens que ses thèses sont aujourd'hui populaires en Occident. C'est la philosophie sur laquelle vivent d'immenses foules.

Je me suis donc risqué à tenter une paraphrase du premier paragraphe de cette préface.

Premier paragraphe :

« Dans le travail auquel on se livre sur les connaissances qui sont proprement l'œuvre de la raison, on juge bientôt par le résultat si l'on a suivi ou non la route sûre de la science. Si, après toutes sortes de préparatifs et de dispositions, on se trouve arrêté au moment où l'on croit toucher le but ; ou si, pour l'atteindre, on est souvent forcé de revenir sur ses pas et de prendre une autre route ; ou bien encore s'il n'est pas possible d'accorder entre eux les divers travailleurs sur la façon dont le but commun doit être poursuivi, c'est un signe certain que l'étude à laquelle on se livre est loin d'être entrée dans la voie sûre de la science, mais qu'elle n'est encore qu'un tâtonnement. Or c'est déjà un mérite aux yeux de la raison que de découvrir autant que possible cette voie, dût-on abandonner comme vaine une grande partie du but qu'on s'était d'abord proposé sans réflexion. »

Il s’agit donc d’un travail sur les connaissances, ou celles que l’on croit avoir. Mais qu’est-ce que la connaissance ? « Acte de la pensée qui saisit un objet par les sens ou non avec implication plus ou moins grande du sujet de la connaissance. » (« Trésor de la langue française »), c’est-à-dire, ici, un acte de la pensée qui saisit un objet après un travail de l’intellect. C’est le sens de connaissance dans ce texte, noter que « connaissance » peut être une illusion et la raison jugera s’il s’agit vraiment d’une connaissance ou non et c’est là ce qui s’appelle juger le résultat. Si l’on s’aperçoit que sa « connaissance » n’en est pas une, on la rejette. Les connaissances ici envisagées sont l’œuvre de la raison et non l’œuvre des sens. Reste à savoir si l’on peut isoler les connaissances qui viennent de la raison d’autres connaissances qui viendraient, pas hypothèse, des sens. Mais c’est le postulat kantien que l’on peut parfaitement les distinguer, voire les isoler.

Seule la science produit un résultat certain parce qu’incontesté. La connaissance n’offre plus matière à discussion, elle est vraie. Toute autre connaissance n’est pas certaine.

« Or c'est déjà un mérite aux yeux de la raison que de découvrir autant que possible cette voie, dût-on abandonner comme vaine une grande partie du but qu'on s'était d'abord proposé sans réflexion. » Paraphrase : Or c’est déjà un mérite aux yeux de la raison de découvrir cette voie (la voie sûre de la science), même si l’on doit abandonner comme vaine un objet de connaissance que l’on ne peut atteindre avec certitude. On abandonne un objet de recherche parce que la recherche rationnelle est vaine et ne produira jamais de certitudes rationnelles.

On reconnaît ici en germe l’agnosticisme, le relativisme.

12.8.08

La guerre Georgie - Russie et le Conseil de l'Europe

Le Conseil de l'Europe est une organisation supranationale qui promulgué la Convention européenne des droits de l'homme et fondé la Cour Européenne des droits de l'homme.

Cette cour a une très grande utilité. La tyrannie des magistrats français (je les ai vu complices agressifs d'un faussaire et d'un voleur) est modérée par cette Cour.

On constate une guerre entre deux États membres du Conseil de l'Europe (Russie 1996, Géorgie 1999).

Les avions mortifères, les chars, les missiles se déchaînent, le sang coule, des enfants meurent.

L'article 2 de la Convention européenne prétend protéger le droit à la vie. Il est vrai qu'il ne protège pas le droit à la vie des embryons, ni même des foetus.

En effet le 16 avril 2008 l'assemblée parlementaire du Conseil a adopté une résolution 1607 pour un accès à "un avortement sans risque et légal en Europe". Or il n'existe pas d'avortement sans risque surtout pour l'enfant.

Est-ce en raison de cet hypocrisie que la guerre se déchaîne ? Je ne me hasarde pas à décider, mais je constate que des États qui veulent oeuvrer pour le droit, qui veulent écarter la guerre en viennent à la guerre avec ses horreurs, alors qu'ils font partie de la même société internationale à pouvoir supranationaux. Comment cela se peut-il ?

"A la lumière des destructions matérielles et morales de la Deuxième Guerre mondiale et de la nature de la guerre depuis lors, le temps est à présent venu d'aborder et de développer une troisième dimension du droit de la guerre, celui du ius post bellum, c'est-à-dire comment parvenir de façon rapide et efficace à l'établissement d'une paix juste et durable, qui est le seul objectif admissible pouvant justifier le recours à la force." Mgr Migliore 9 avril 2005

Il est donc grand temps que les hostilités cessent. Il faut trouver une solution pacifique assurant une paix durable. Pour cela le renforcement des pouvoirs des organisations internationales en vue du règlement amiable des conflits est une priorité.

Mais il ne suffit pas, il faut que le respect sincère et effectif de tous au droit à la vie soit proclamé et non violé, afin que nous n'assistions plus jamais à ces horreurs.

10.8.08

Pas de marche blanche pour le bébé

L'assassinat raciste du bébé de huit mois par deux lanceurs de pierre n'a donné lieu qu'à quelques dépêches rapides, rapidement oubliées.

Comme l'affaire d'Outreau ces lapidations auront vite été oubliées. Ici pas de marche d'indignation, pas d'appel à la haine, pas de reportage de l'enterrement, ce bébé a sans doute été enterré, mais cela n'a donné lieu à aucune envolée, à aucune solidarité. Sarkozy est resté de marbre, ses ministres aussi.

D'ici quelque temps les deux assassins seront libérés par nos "magistrats" et ils pourront parader comme des héros.

Dans la république française tout le monde est égal, mais certains sont plus égaux que d'autres.

Les "magistrats", les élus, les journalistes comme une armée bien disciplinée ont joué leur rôle et sont rentrés à la caserne.

La télévision continue de vomir sa haine de la France et des Français. Les magistrats continuent de dire n'importe quoi en réglant leurs comptes. Sarkozy est en Chine pour prêcher timidement les droits de l'homme. En France, les droits de l'homme et particulièrement l'égalité de tous quelle que soient les religions, les opinions politiques les ethnies resteront sagement écrits dans la constitution.

Tout va bien.

8.8.08

Dialogue sur les droits de l'homme

Sur le blog d'Yves Daoudal se poursuit un dialogue entre un musulman favorable à la Fraternité sacerdotale saint Pie X et d'autres intervenants.


Pour ma part, je pense que seuls le respect sincère des droits de l'homme, et donc de la vie privée, par l'ensemble de l'humanité, pourra faire cohabiter les êtres humains. C'est l'invite que je lançais à ce monsieur qui critiquait la vie privée des chrétiennes.

Monsieur Randame (nom du Monsieur en question) me demande d'où vient mon culte pour les droits de l'homme en ces termes :

Les droits de l'homme,j'attends que l'on m'explique qui en est l'auteur,leurs permanences;quand j'aurais compris,je prendrai position.

Voici ma réponse :

"L’Eglise, pour sa part, a reçu de son fondateur Jésus Christ le devoir de proclamer l’égale dignité de toutes les personnes en tant qu’enfants de Dieu. Elle n’a pas manqué, au cours de ces quarante années, de réaffirmer les fondements transcendants des droits humains et d’encourager les actions dynamiques menées en notre temps pour promouvoir ces droits. Selon l’enseignement de l’Eglise, les droits de l’homme sont fondés en Dieu Créateur: il a doté toute personne d’intelligence et de liberté; il a voulu que l’organisation de la société soit mise au service de l’homme." a dit Jean-Paul II dans son discours sur le quarantième anniversaire de la déclaration universelle des droits de l'homme. (site du Vatican)

Ces droits de l'homme trouvent aussi leur fondement dans l'aspiration de tous les hommes à les voir reconnus. Je vous informe (ou vous rappelle) qu'il existe une déclaration des droits de l'homme en islam.

L'égalité de tous les hommes trouve son fondement dans l'absence de titre d'un être humain à dominer un autre être humain

"8 Pour vous, ne vous faites point appeler Rabbi, car il n'est pour vous qu'un seul maître, et vous êtes tous frères. " Mth 23, 8

Article 12 de la déclaration universelle des droits de l'homme de 1948 :

"Nul ne sera l'objet d'immixtions arbitraires dans sa vie privée, sa famille, son domicile ou sa correspondance, ni d'atteintes à son honneur et à sa réputation. Toute personne a droit à la protection de la loi contre de telles immixtions ou de telles atteintes. "

Si la liberté de religion comporte la liberté de croire et de ne pas croire, il convient de respecter les croyances de tous (d'où les caricatures de Mohamed sont condamnables).

Il est vrai qu'aujourd'hui les médias et le système éducatif sont hostiles à toute croyance, ils sont aux mains d'athées et d'agnostiques. C'est pourquoi l'histoire est écrite par des ennemis du christianisme, surtout du christianisme, mais dans la mesure où ce serait aussi de l'islam, c'est condamnable. L'histoire doit être objective.

Il est vrai que les médias et l'Education nationale ne respectent pas la liberté religieuse, ni la liberté des croyants, mais nous devons en prendre conscience, sans nous ravaler à leurs méthodes de mensonges et de diffamations.

En conclusion, nous devons tous sans distinction de croyance ou d'incroyance nous unir sur les droits de l'homme pour trouver le moyen de vivre ensemble en paix.

7.8.08

Problématique

"Il y a du danger dans les preuves; car, en argumentant, il est nécessaire de supposer problématique ce qui est en question; or, ce qu'on s'accoutume à supposer problématique, finit par paraître douteux."
Joubert, Pensées, t.1, 1824, p.301. tiré du "Trésor de la langue française" verbo "problématique".

Dans le premier sens, le problématique n'est pas le douteux, le problématique est ce qui est en question, ce qui attend une solution. Mais par extension "problématique" a pris le sens de "douteux". Les deux sens sont toutefois acceptés en français.

Comment une preuve peut-elle devenir dangereuse pour une thèse ? C'est qu'une assertion évidente pour l'esprit humain n'a pas besoin de preuves. Les preuves détruisent l'évidence. L'esprit humain est fait pour contempler par un acte simple, nous en goûtons dès maintenant la vérité reposante.

6.8.08

Lapidation ou "caillassage" à Bonifacio : un mort

Selon la presse, hier deux personnes âgées de treize et quatorze ans lapidaient les passants, lorsqu'une grosse pierre a frappé le crâne d'un bébé de huit mois. Le bébé est mort sur le coup dans les bras de sa mère. Les parents remontaient de la plage lorsque la lapidation s'est produite.

On va encore prendre ce mineurs pour des victimes, les plaindre et organiser pour eux à grands frais, des "mesures de protection" et de "liberté surveillée". Il seraient selon la presse "originaires de Bonifacio".

"Originaires" quel drôle d'adjectif ! "Originaire" définition : "Qui vient de, qui a pour origine." dit "le Trésor de la langue française", mais pourquoi dit-on "qu'ils viennent de" puisqu'ils y sont ? Seulement voilà, je trouve que la précision "originaires de Bonifacio" a des "relents" racistes. Pourquoi donc cette précision "originaire de Bonifacio", s'ils étaient "originaires" d'ailleurs, cela aurait-il une importance ?

Autre remarque les criminels sont poursuivis pour "coups et blessures volontaires ayant entraîné la mort sans l'intention de la donner". Nos magistrats mentent : quand on "balance" une pierre de plusieurs kilogrammes, on sait qu'elle tuera.

D'ailleurs en Iran la lapidation est une forme de peine de MORT. Alors magistrat français un peu de retenue dans la defense des jeunes "originaires" de Bonifacio. Appliquez la loi, magistrats !

Sarkozy, la gauche et la démocratie

Une petite nouvelle est restée inaperçue le 16 juillet 2008 : le pacte gauche-Sarkozy au sujet du mode scrutin des régionales et de la réforme des institutions.

La gauche est actuellement au pouvoir dans toutes les régions de France sauf
l'Alsace. Sa représentation en voix dans l'hexagone est minoritaire.

Le mode de scrutin des régionales est donc contraire à la constitution article 2 & 5

"Son principe [de la République] est : gouvernement du peuple, par le peuple et pour le peuple." Si l'on doit être gouvernés par nos "représentants" que sont des représentants qui ne représentent rien ?

Le site droit public net écrit au sujet du mode de scrutin :

"Si le mode de scrutin aux régionales ne relève pas de la Constitution, la gauche avait fait de sa modification un casus belli, en plein débat sur la réforme des institutions, dont l’issue semble particulièrement incertaine."

"Le mode de scrutin actuel est un système mixte, mi-majoritaire, mi-proportionnel. Il avait été instauré par une loi d’avril 2003 pour favoriser la bipolarisation de la vie politique et éviter, comme cela s’était passé aux régionales de 1998, que le Front national ne se retrouve en position d’arbitre."


Ecrit le site "DROIT PUBLIC NET" http://www.droitpublic.net/spip.php?article2406

Certains (le site juridique de gauche "en trois mots") disent clairement que Sarkozy a changé d'avis pour faire passer sa réforme des institutions, par un pacte avec des députés de gauche.

http://www.en3mots.com/article-elections-regionales--la-majorite-renonce-a-une-opportune-reforme-scrutin-22179.html

Gouvernement du peuple par le peuple ?

4.8.08

Une tornade fait au moins deux morts dans le Nord

Selon cette dépêche cette nuit une tornade a occasionné au moins deux morts dans le nord de la France. Une femme témoignait ce matin sur France 2 qu'elle se trouvait non loin de sa fenêtre lorsque celle-ci a explosé sous les coups du vent.

Nous prierons pour ces victimes mortes ou blessées et pour ceux qui ont perdu leur maisons.

Les services de météorologie n'avaient pas prévu cette tornade.

Il y a quelques années je me souviens que la météo nous avait mis en garde contre une tornade qui devait faire des ravages à Marseille et sa région. Quelques bourrasques de vent inoffensives, voilà ce qui s'était produit en fait de tornade meurtrière. La situation est inverse aujourd'hui.

Or les services météorologiques disposent pourtant de satellites, d'ordinateurs, d'un personnel nombreux et très qualifié et ne se trompent pas souvent, mais pour la prévision à quelques minutes près d'une tornade (phénomène pourtant pas exceptionnel) ils sont impuissants bien qu'en rien fautifs.

Ne perdons pas de vue que si un ingénieur météorologiste est interviewé, il viendra nous donner des explications très claires sur la pression atmosphérique, la température, les masses d'air et... j'en passe. Dès lors, le phénomène qui en résultera (pluie par exemple) sera évident pour nous. Ces explications ne portent pas sur des sujets vivants, mais sur de la matière inerte, par essence bien plus facile à connaître.

Je ne veux absolument pas me moquer des explications que donnent les ingénieurs : elle sont utiles. Elles donnent des renseignements précieux. Les prévisions sont très souvent justes, la science météorologique est bien évidemment à garder et à faire progresser.

Cependant, ce drame nous rend évident que la science n'est pas une connaissance parfaite, elle est toujours perfectible dans la connaissance de faits même précis et très limités dans le temps et l'espace.

Que sont alors les grandes théories qui se présentent comme la synthèse d'expériences et de leurs interprétations.

La télévision, les grands médias, l'Université nous les donnent comme des certitudes. Mais des "constructions intellectuelles" reposant sur des expériences portant sur des domaines plus modestes, ne peuvent donner des conclusions certaines puisque déjà, l'expérience ne donne aucune certitude absolue.

Ces théories ne sont au mieux que des schémas possibles et, au pire, que des élucubrations (théorie de l'évolution, théorie du Big bang) car de plus elles ne reposent évidemment sur aucune expérience au sens propre du terme.

Les théories sont fausses d'une manière absolue; pour qu'elles fussent vraies, il faudrait admettre qu'elles comprennent tous les faits passés, présents et futurs: la science serait terminée (Cl. BERNARD, Princ. méd. exp., 1878, p. 214)

Tiré de "le Trésor de la langue française".

Elle sont fausses aussi parce qu'elles reposent sur une hypothèse donnée comme certitude : celle du déterminisme absolu. Dont, on le voit, on n'a même pas la preuve dans le domaine des matières inertes.

Soyons donc méfiants quant aux explications données comme certitudes "scientifiques" à la télévision et ailleurs.

2.8.08

Les "signes" que comportent la mort d'Hélène Merlin

35. Qui donc nous séparera de l’amour du Christ ? Sera-ce la tribulation, ou l’angoisse, ou la faim, ou la nudité, ou le péril, ou la persécution, ou le glaive ?

Chapitre VIII de l'épître aux Romains.

Sur le Forum "catholique" (en fait cette appellation "catholique" est illicite) il paraît que certains ont interprété la mort de ma fille Hélène comme un châtiment du fait que son oncle l'abbé Laguérie avait quitté la Fraternité sacerdotale saint Pie X. Incroyable !

En réalité, la tribulation, l'angoisse, la faim, la nudité (le manque de vêtement), le danger, la persécution ou les coups d'épées ne sont nullement le signe d'une réprobation. Ils ne peuvent nous séparer de l'amour du Christ.

"38. Car je suis certain que ni la mort, ni la vie, ni les anges, ni les principautés, ni les puissances, ni les choses présentes, ni les choses à venir, ni la violence,
39. ni ce qu’il y a de plus élevé, ni ce qu’il y a de plus profond, ni aucune autre créature, ne pourra nous séparer de l’amour de Dieu, manifesté dans le Christ Jésus notre Seigneur."

Poursuit saint Paul, aucun événement n'est donc un signe, aucune créature, même pas la mort n'est un signe, que nous sommes séparés de l'amour de Dieu, car aucune créature ne peut nous séparer de l'amour de Dieu, même pas la mort.

Le positivisme juridique écarte la raison des débats

On sait que le "positivisme juridique" est une doctrine ne reconnaissant au concept de "justice" aucune valeur. Pas plus que le positivisme philosophique n'autorise la raison à se mêler de concept métaphysique (dont la notion de "justice" fait partie).

"Le XIXe siècle est le grand responsable du positivisme juridique. Si ses conséquences ont tardé à se faire sentir dans toute leur gravité, dans la législation, c'est dû au fait que la culture était encore imprégnée du passé chrétien et que les représentants de la pensée chrétienne pouvaient encore presque partout faire entendre leur voix dans les assemblées législatives. Puis devait venir l'Etat totalitaire de marque antichrétienne, l'Etat qui - par principe ou au moins de fait - rompait tout frein en face d'un droit suprême, pour dévoiler au monde le vrai visage du positivisme juridique. (Pie XII, Discours devant la Rote romaine, 1949)"

Cité par wikipédia v° "positivisme juridique".

Aujourd'hui où les Etats totalitaires ont plus ou moins disparu (en Occident du moins), le positivisme juridique n'en poursuit pas moins ses ravages et comme le Catoblépas, il engendre le volontarisme judiciaire.

Un arrêt de la Cour de cassation rapporté par les dépêches du jurisclasseur en est une nouvelle illustation.

Cass. 1re civ., 8 juill. 2008, n° 07-12.159, cassation partielle

Un femme accouche d'un enfant handicapé. Ses médecins ne l'ont pas avertie du handicap.

Elle assigne (avec son mari) les médecins, pour leur demander de prendre en charge les préjudices que leur ont causé la naissance de cet enfant.

L'action de "parents" aurait dû être accueillie, prétend la Cour, en vertu de l'article premier du premier protocole de la Convention européenne des droits de l'homme. Cet article protège la propriété privée.

En effet la "jurisprudence" antérieure à la loi de 2002 laquelle loi interdit ce genre d'action, devait profiter aux parents. La Cour ne tient aucun compte de ce qu'en France la jurisprudence n'a pas l'autorité de la loi et qu'elle ne lie jamais du juge de l'espèce qui peut juger contre une jurisprudence antérieure (article 5 du Code civil). La jurisprudence ne crée donc pas de droit pour les plaideurs. Peu importe que cette jurisprudence ("Perruche" pour ne pas la nommer) ne soit qu'une jurisprudence, elle a créé des droits, édicte la Cour française.

La Cour ne tient pas compte de la raison et de la justice, ni même de la loi positive.

En effet, les premiers responsables de venue au monde de l'enfant, quel qu'il soit, ce sont les parents. Le médecin qui n'a pas détecté le handicap n'est cause d'aucun préjudice. C'est l'évidence. L'article 5 du Code civil interdit à une jurisprudence de créer un droit général.

Finalement plus que le positivisme, nous sommes en présence de son fils : le volontarisme des juges, l'arbitraire qui ne tient compte ni des lois positives, ni de la raison, ni de la justice.

1.8.08

"Good afternoon Mr Karadzic"

Le procès Karadzic en est à ses débuts.

Téléspectateur occasionnel, je constate que dès que le sujet est abordé, la télévision déchaîne le quart d'heure de la haine (voir "1984" de Orwell) contre Karadzic.

La présomption d'innocence, Karadzic n'y a pas droit. J'ai vu une vieille présentatrice de télévision se déchaîner comme une tricoteuse révolutionnaire.

Une chose m'a toutefois étonnée, en regardant le reportage sur un interrogatoire, c'est la politesse du président à l'égard de l'accusé. "Good afternoon Mr Karadizic." a-t-il dit d'un ton aimable à Karadzic.

Moi, cela m'a rappelé qu'un magistrat français ( le nommé T.) s'est mis à gesticuler en hurlant pour m'interdire de parler, sans m'avoir même salué, dans une procédure orale (c'est-à-dire où les arguments sont oraux) et m'a expulsé de la salle d'audience !

Cela valait-il mieux que celui qui était correct à l'audience mais appliquait la présomption de culpabilité dans son jugement ? Selon lui malgré ses dénégations, Denis Merlin est coupable car il fait partie de sa famille, c'est le "raisonnement" "juridique" d'un magistrat français.

Bref, en Hollande au procès Karadzic je me retrouvais chez des gens civilisés, loin de la barbarie judiciaire française.

Mais la courtoisie n'est pas tout.

Selon les médias, Karadzic prévoit déjà qu'il ne pourra être jugé équitablement car les médias du monde entier l'ont déjà condamné.

Ce n'est pas faux, car la passion haineuse des présentateurs de journaux télévisés n'est même pas contenue, se défendre dans ces conditions devient impossible.

C'est d'ailleurs prévu en France par le Code civil dans son article 9-1 "Chacun a droit au respect de la présomption d'innocence." et ce même texte prévoit que lorsque quelqu'un est présenté publiquement comme coupable, il a des droits particuliers à réparation...