31.1.12

Pourquoi des procès pénaux irrévisables ?

Par une décision du 7 mai 2010, la Cour de cassation a refusé de transmettre au Conseil constitutionnel pour un examen de constitutionnalité la loi insérée à l'article 24 de la loi du 29 juillet 1881 sur la liberté de presse en ces termes

« Mais attendu que la question posée ne présente pas un caractère sérieux dans la mesure où l'incrimination critiquée se réfère à des textes régulièrement introduits en droit interne, définissant de façon claire et précise l'infraction de contestation de l'existence d'un ou plusieurs crimes contre l'humanité tels qu'ils sont définis par l'article 6 du statut du tribunal militaire international annexé à l'accord de Londres du 8 août 1945 et qui ont été commis soit par des membres d'une organisation déclarée criminelle en application du l'article 9 dudit statut, soit par une personne reconnue coupable de tels crimes par une juridiction française ou internationale, infraction dont la répression, dès lors, ne porte pas atteinte aux principes constitutionnels de liberté d'expression et d'opinion » :

Comme l'a fait observer monsieur Badinter, cette affaire n'est pas comparable à celle du génocide arménien puisqu'il s'agit en définitive de contestation d'une décision judiciaire pénale dans le cas du génocide juif par chambres à gaz. Le génocide arménien n'a jamais fait l'objet d'un procès, ni a fortiori d'une condamnation judiciaire.

Il faut bien une critique non judiciaire, préalable pour qu'une révision soit envisagée. Il a bien fallu une critique des procès de Jeanne d'Arc pour en arriver au procès de révision. Pourquoi les décisions du tribunal de Nuremberg ne sont-elles pas susceptibles de critiques, donc de révision (article 622 et suivants du Code de procédure pénale) ? La loi naturelle permet de juger et de condamner les jugements et les juges.

Les crimes de Katyn ont été imputés, par les jugements de Nuremberg, aux nationaux socialistes alors qu'ils avaient été commis par des communistes, ainsi que cela est universellement reconnu aujourd'hui. Or il semble que les décisions de Nuremberg ont condamné des nazis pour un crime commis par d'autres, ce qui est une très grave injustice. Et cette injustice serait irréparable du fait d'une loi interdisant de discuter et même de réfléchir à des décisions de justice...

Des procès pénaux seraient irrévisables, il sont même en dehors de toute critique et deux lois se contredisent : la loi insérée à l'article 622 du Code procédure pénale et l'article 24 de la loi du 29 juillet 1881 et il serait interdit dans un cas, ce qui est nécessairement autorisé dans les autres.

Plainte contre la hiérarchie après l'affaire des dix parchutistes tué : est-ce si nouveau ?

Les médias parlent d'une plainte déposée contre la hiérarchie à la suite de l'embuscade qui a causé la mort de dix soldats en Afghanistan. Ce jour-là un hélicoptère prévu en appui n'était pas disponible et les parachutistes ont manqué de munitions, ce qui explique la catastrophe.

On parle de judiciarisation de la vie militaire. Mais à y bien réfléchir, les procès pour faute aux combats n'est pas une nouveauté. Autrefois le Tribunal permanent des forces armées (supprimé lors par monsieur Robert Badinter) jugeait en secret, mais il jugeait.

On peut penser aussi, par exemple, au procès du maréchal Bazaine (1873), un général commandant une armée durant la guerre de 1870 et condamné pour ses actes durant son commandement (décisions militaires aberrantes).

Mais surtout il existe un "Code de justice militaire" qui prévoit le jugement des crimes et délits commis en temps de paix sur le territoire de la République et au dehors du même territoire territoire (alinéa 1er et 2 de l'article L 111-1 dudit code).

Ce genre d'affaires n'est pas une nouveauté et le fait que les militaires prennent le risque de mourir pour leur mission n'empêche pas la punition des fautes pénales du commandement lors de l'organisation des missions. Sans doute la présence du médiatique maître Collard dans ce dossier explique-t-elle le remue-ménage artificiel autour de cette fausse nouveauté.

En revanche, le rôle du Parquet dans cette affaire, aux ordres du Pouvoir, qui s'emploie à nier le droit des familles à déposer plainte, n'est pas clair et justifie une nouvelle fois que la Cour européenne des droits de l'homme refuse d'accorder à ses membres le statut de magistrat.

Monsieur Descoing perçoit plus de 23 000 € par mois pour ses fonctions

Monsieur Descoings directeur de l'Institut d'études politiques de Paris perçoit plus de 23 000 ou 24 000 € par mois, plus une prime annuelle variable dont il a refusé de dévoiler le montant. C'est la rémunération de ses fonctions.

Il y aura vingt ans que cet individu aura sévi à la tête de cet organisme à la fin de son mandat en cours. On comprend l'attachement particulier de monsieur Descoing à sa fonction.

La masse salariale de l'Institut est couverte à 85 % par l'État. Bien que l'argent soit fongible et qu'il soit en conséquence impossible de dire que tel salaire est payé par l'État et tel autre par d'autres fonds (lesquels ?), il prétend avec aplomb qu'il n'est payé que sur les 15 % qui ne proviennent pas de l'État. C'est inquiétant pour l'enseignement dispensé dans cet organisme.

30.1.12

Un incrusté à la tête de l'Institut d'études politiques

Selon un article du Monde, monsieur Richard Descoing est réélu à la tête de l'Institut d'études politiques depuis 1996, soit seize ans, donc il est élu pour vingt ans en tout ! Lorsqu'il arrivera à la fin de son mandat actuel il aura dirigé l'Institut pendant vingt ans. Nous ne sommes pas encore aux 48 ans de Edgar Hoover, mais c'est déjà exagéré.

Ces dirigeants qui s'incrustent dans leurs fonctions sont une anomalie. Il faut un renouvellement des équipes dirigeantes, sinon la sclérose menace. Il est particulièrement paradoxal d'assister à cette anomalie à la tête d'une école qui prétend enseigner la politique.

Le texte du Conseil "Justice et paix" prône à juste titre un gouvernement mondial

La nécessité du gouvernement mondial qui déplaît tant aux nationalistes est confirmée par le document sur la crise mondiale émanant du Conseil pontifical "Justice et paix" de l'automne 2011.

Ce document (en français, ce document, sur le site du Vatican, contient plusieurs fautes de frappe notamment "indépendance" est écrit une fois à la place de "interdépendance") n'innove en rien fondamentalement, il ne fait que reprendre la doctrine traditionnelle sur la société reprise par Jean XXIII, en l'appliquant aux problèmes économiques et financiers. On peut résumer ainsi à grands traits cette doctrine : La société doit avoir un but : le bien commun (qui comprend celui de résoudre ensemble des problèmes qui se posent en commun), elle doit réunir des hommes qui doivent œuvrer dans ce sens, elle doit avoir une forme, une loi fondamentale ou constitution, elle doit avoir un chef, une autorité qui n'est pas nécessairement pourvue de moyens de contrainte violente, mais doit pouvoir prendre des décisions qui s'imposent à tous. Elle unifie les volontés vers le but commun en prenant des décisions prudentielles destinées à résoudre les problèmes et promouvoir les solutions.

Le bien commun est devenu mondial, en conséquence, conformément à la doctrine traditionnelle sur la société, il faut une autorité mondiale pour mette en œuvre le bien commun mondial.

Voici ce qu'écrivait le bienheureux Jean XXIII le 11 avril 1963 dans "Pacem in terris" :

« 137 - De nos jours, le bien commun universel pose des problèmes de dimensions mondiales. Ils ne peuvent être résolus que par une autorité publique dont le pouvoir, la constitution et les moyens d'action prennent eux aussi des dimensions mondiales et qui puisse exercer son action sur toute l'étendue de la terre. C'est donc l'ordre moral lui-même qui exige la constitution d'une autorité publique de compétence universelle.»

Le document « Pour une réforme du système financier et monétaire international dans la perspective d’une autorité publique à compétence universelle » de l'automne 2011, ne fait que reprendre une doctrine qui horrifie stupidement les nationalistes. Il ne s'agit pas de supprimer les nations, mais, dans le respect du principe de subsidiarité, d'instituer une autorité publique mondiale en matière économique et financière, puisque les problèmes économiques et financiers sont devenus mondiaux.

Je constate que de soi-disant "vaticanistes" inventent ou colportent des rumeurs infondées sur les prétendus désaccords au sein du Vatican. Ce genre de "nouvelles" ne font que rassurer les ultra-conservateurs et nationalistes qui croient ainsi rester parfaitement catholiques tout en contestant des documents dans la ligne d'une doctrine antérieure même à Jésus-Christ et que l'Église ne fait que confirmer. Le très grave problème, c'est que ce genre de littérature encouragent le schisme et l'hérésie (foi dans l'Église). De plus elles font passer des milliers de personnes à côté de textes fondamentaux, elles sont obscurantistes. C'est sur ce genre de littérature que sont fondées les mouvements lefebvristes et assimilés.

A propos du génocide vendéen, les faits constituent-ils juridiquement le crime de "génocide" ?

La question de la qualification de génocide à propos du massacre des populations vendéennes entre 1793. Ce qui était en jeu, c'était la liberté religieuse. Ce pourquoi les gens se sont révoltés réside en ce qu'ils voulaient pouvoir exercer leur culte librement. Ils ont été massacrés pour cela.

Les révolutionnaires veulent à tout prix que la notion de "génocide" ne soit pas employée à l'encontre des actes commis.

Le génocide est certainement constitué selon la définition donnée par le Code pénal français. Ils essaient donc de biaiser. Voici ce qu'écris un sympathisant révolutionnaire pour tenter d'innocenter la Convention, de sinistre mémoire.

Voici le dialogue qui s'est établi sur le site "agencebretagnepresse"

Voici


Sous l'Ancien Régime tout n'était pas parfait, mais les Français étaient libres de s'organiser comme il le voulaient. Ce que le laïcisme, entre autres, leur interdit aujourd'hui. L'histoire a été écrite par des partisans agressifs, non par des réaliste qui cherchent à expliquer. Je ne suis pas «réactionnaire», je cherche à comprendre. Je ne suis pas opposé à la République en tant que telle et crois que la Révolution a pu apporter accidentellement quelques progrès (selon Taine ces progrès auraient pu s'accomplir sans elle, mais on ne peut réécrire l'histoire qui est définitivement fixée, je ne partage donc pas son opinion oiseuse).

Le génocide est défini par la législation d'aujourd'hui comme
 (article 211-1 du Code pénal)
«le fait, en exécution d'un plan concerté tendant à la destruction totale ou partielle d'un groupe national, ethnique, racial ou religieux, ou d'un groupe déterminé à partir de tout autre critère arbitraire, de commettre ou de faire commettre, à l'encontre de membres de ce groupe, l'un des actes suivants : - atteinte volontaire à la vie ; - atteinte grave à l'intégrité physique ou psychique ; - soumission à des conditions d'existence de nature à entraîner la destruction totale ou partielle du groupe ; - mesures visant à entraver les naissances ; - transfert forcé d'enfants.»

Déporter les enfants avec «humanité» n'en reste pas moins un génocide. Le décret ordonne que les récoltes seront coupées et confisquées. Il ordonne aussi l'incendie des forêts et genêts dont dépendait la subsistance des pauvres (pâture des communaux). Et encore... ce n'est que le «décret» du 1er août 1793, qui est moins sévère, paraît-il, que celui du 1er octobre de la même année...

De plus, la volonté d'exterminer des gens uniquement en raison de leurs opinions religieuse est avérée. N'oublions pas les théories de Rousseau dans le Contrat social au sujet de la «religion civile» (lire le chapitre en accès libre sur Internet) sont à même d'encourager ce genre de génocides. Ce chapitre explique également la Constitution civile du clergé. Le génocide est donc bien dans les textes réglementaires (il faut un plan concerté, il était dans les textes) et c'est pourquoi Turreau a été absout, il n'avait fait qu'obéir aux ordres et même aux ordres de la «loi» rousseauiste. Rousseau était d'ailleurs antisémite (lire son chapitre où il rapporte complaisamment les critiques contre les juifs). Aucune négociation n'est prévue par les textes de la Convention.

Source : http://www.agencebretagnepresse.com/fetch.php#commentaire


Voici un extrait de la réponse de Tan35 (pseudonyme) à mon commentaire :

" La définition citée est celle du génocide selon le droit français, elle est bien plus large que celle employée par l'ONU car au groupe «national, ethnique, racial ou religieux» (les Vendéens ne rentrent dans aucune de ces catégories), elle ajoute «un groupe déterminé à partir de tout autre critère arbitraire».




Voici ma réponse à Tan35 :


Si, il y a eu une volonté d'exterminer les résistants à l'ordre rousseauiste qui étaient ceux qui refusaient la Constitution civile du clergé, c'est-à-dire les catholiques fidèles au Pape et à leur foi. Or les résistants vendéens voulaient la liberté religieuse. C'est pour cela qu'ils se sont révoltés. Car, ils sont restés calmes durant tout le début des événements révolutionnaires. Le crime de génocide est donc bien constitué. 


Surabondamment, la preuve du génocide réside également dans l'absence totale de proposition de négociation. Il fallait se soumettre ou être tué. Je ne suis pas absolument certain que la monarchie soit totalement innocente de rousseauisme. La mode des "bergères" et de la vie pastorale avait été diffusée par Versailles. Mais surtout, la monarchie avait répandu le rousseauisme, dit-on, lors de la révolution américaine. Qui sème le vent, récolte la tempête. Car même si la monarchie n'a jamais perpétré, à ma connaissance, au cours de son histoire des crimes de pareille ampleur. Je reprécise, car mon commentaire n'a pas été publié, que je ne suis pas réactionnaire et que je suis un fils de l'école laïque (dont je ne garde pas un bon souvenir) et que je suis issu d'une famille ultra-libérale proche de l'anarchisme et relativiste en matière de morale.


Le contradicteur Tan35 a renoncé à prétendre que le crime de génocide n'était pas constitué au regard de l'actuel code pénal français et qu'il ne cite pas ses sources concernant la définition de l'infraction par l'Organisation des nations unies.

On peut lire le décret de la Convention du 1er août 1793 en fouillant dans ce livre mis en ligne par google, sous ce lien.

Pour la Chandeleur, l'hiver passe ou prend vigueur


En Italie le dicton est moins nuancé puisqu'il prétend qu'à la Chandeleur, l'hiver est fini. Ce qui est excessivement optimiste, même pour l'Italie : la preuve 1956.

Ce dicton s'est vérifié au cours de l'année 1956 où les mois novembre, décembre et de janvier avaient été particulièrement cléments. Mais, le mois de février, tout le mois de février, fut exceptionnellement rigoureux. Il neigea en plaine en Algérie.

Voici le récit d'un témoin :

« En novembre et en décembre, il avait fait très doux, puis c'est arrivé d'un coup le 2 février. La matin même, je me rappelle on était encore bras nus !!! Mais dans l'après-midi le froid est arrivé brusquement, durant la nuit il a fait jusqu'à - 20°... Le plus surprenant, c'est que nous entendions les oliviers qui éclataient dehors. »

Je me souviens de la glace sur le mur du lavoir, je me souviens des souches d'oliviers mortes qui alimentèrent le feu pendant des années. Toute cette glace... Cela me fascinait de la saisir l'intégralité du caniveau, moi né sur les bords de la Méditerranée, je n'en avais jamais vu autant. Le contraste entre la maison chauffée et froid glacial de dehors fait encore plus aimer la maison. Autre avantage, le froid assainit l'air, évite le pullulement des insectes en été. J'étais content de cet épisode, à l'époque cela m'amusait, j'avais sept ans, complètement ignorant des conséquences sociales, agricoles et économiques.

Reste à savoir si, les autres années, où les mois de décembre et de janvier sont sévères, comme se doit de l'être un bon mois d'hiver, la Chandeleur serait le signal de la fin de l'hiver. Je lance un appel à témoins.

29.1.12

La laïcité nous permet de dire "Nous n'avons qu'un espoir au monde, c'est la victoire du Seigneur !"

Jean de Viguerie dans l'Homme nouveau, cité par le Salon beige fait observer que la naissance de Jeanne d'Arc née le 06 janvier 1412 ne sera pas commémoré par l'État français:

« Qu’apprend-on à l’E.N.A. sur Jeanne d’Arc ? En 2011, un préfet déclarait (en privé) la cérémonie de la fête nationale contraire à la laïcité. Ce préfet n’avait pas tout à fait tort. L’hommage à Jeanne est susceptible d’offenser la laïcité, du moins la laïcité à la française»


 C'est pourquoi, le Haut Comité des célébrations nationales qui a publié une première liste a omis l'anniversaire de la naissance de sainte Jeanne d'Arc.


En réalité, c'est le droit des Français, c'est leur liberté, de célébrer ce qu'ils veulent, et c'est raisonnable, avec Dieu et la religion. Et la franc-maçonnerie qui se dissimule derrière les laïcistes n'a aucun titre à l'interdire.

En revanche, je conteste à la République le droit  de célébrer la naissance de Jean-Jacques Rousseau. D'abord Rousseau n'était pas Français. Ensuite, il s'agit un prétendu philosophe, en réalité maître intellectuel de tous les massacreurs à commencer par les massacreurs de Vendéens. Célébrer un pareil individu, n'est pas raisonnable et par conséquent ne doit pas être.

28.1.12

Mon commentaire du sondage sur la Marche pour la vie


En fin du sondage sur la marche pour le droit à la vie, ou plutôt pour "la vie", j'ai posté le commentaire suivant :

Les croyants ont été empêchés de prier par une sono dont on peut se demander si elle 'était pas prévue pour cela.

D'autre part, si madame Boutin, qui est favorable à la loi autorisant l'avortement, participe à la manifestation sans aucune réserve des organisateurs, on peut se demander quelle est la portée de cette manifestation. Comme l'a justement fait observer le chargé des relations publiques de TF1 dans sa réponse aux personnes qui s'étonnaient du silence de cette chaîne de télévision, finalement on ne sait ce que vous voulez puisque madame Boutin participe à votre manifestation.

La présence de politiciens trouvant normal que l'État ne protège pas les êtres sans défense brouille le message.

http://lci.tf1.fr/redaction-lci/redaction-vous-repond/le-journal-televise-choisit-ses-priorites-par-fmm-6947045.html

Sans être d'accord avec l'hypocrite réponse de TF1, je dis que son argument relative à madame Boutin, est juste. Comme on ne sait ce que vous voulez, il devient difficile de parler de vous.
Enfin, la religion n'est pas une tare et chacun est libre d'exprimer sa foi seul ou en groupe, il serait bon que vous vous en souveniez. La liberté religieuse est le droit pivot, le "papier tournesol" de tous les droits de l'homme. Donc si vous contestez la liberté religieuse des hommes votre lutte manquera de base.

Vive le droit à la vie, condition de tous les droits, vive la liberté religieuse, droit pivot des droits de l'homme. Vivent les droits fondamentaux et universels de l'homme !
A ma connaissance cette réponse (dont la version ci-dessus est légèrement modifiée), n'a pas été publiée.

27.1.12

Relativisme : voici maintenant le cannibalisme caché !

(Via le Salon beige) Après les viandes halal vendue aux personnes opposées aux superstitions, voici le cannibalisme !

Une "enquête" sans autre précision fait craindre que des tissus prélevés sur des fœtus soient incorporés clandestinement à des aliments fournis aux Américains. On ferait ainsi absorber à des populations trompées des morceaux de corps humains. La société Pepsi est soupçonnée de ces pratiques abominables. Elle s'en défend dans un communiqué ambigu (elle nie "mener des recherches", mais passe sous silence ce dont elle est accusée). Plus inquiétant encore,

"l'agence américaine du médicament et de la sécurité alimentaire (FDA) a préféré garder le silence."


Voilà où conduit le relativisme moral promus en particulier par la franc-maçonnerie. (Ce n'est pas moi qui parle du "relativisme moral" de la maçonnerie, mais le Saint-Siège)

Génocide vendéen et droits de l'homme


Le "génocide vendéen" ne peut sérieusement être nié. Il a fait l'objet de décrets de la Convention notamment celui du 1er octobre1793. Il a été exécuté par des soldats français aux ordres de généraux français.

Voici un extrait du décret du  1er août 1793 :

"Il sera envoyé par le ministre de la guerre des matières combustibles de toutes espèces, pour incendier les bois, les taillis et les genêts." 

A cette époque les bois et taillis fournissent le bois de chauffage et les pâturages pour les animaux des plus pauvres. Cette disposition n'est qu'un exemple de l'intention homicide par tous les moyens de l'ensemble de la population.

Les autres mesures sont du même type. Ce n'est pas parce que le décret parle de "mesure d'humanité" en prévoyant la déportation des femmes, des enfants et des vieillards que c'est un décret humain. Pas plus que c'est parce que les monstres qui ont ordonné ces horreurs invoquaient les "droits de l'homme" qu'ils sont innocents de leurs crimes contre les droits de l'homme.

Le code pénal (art. L. 211-1 définit ainsi le crime de génocide : 


« constitue un génocide le fait, en exécution d’un plan concerté tendant à la destruction totale ou partielle d’un groupe national, ethnique, racial ou religieux, ou d’un groupe déterminé à partir de tout autre critère arbitraire, de commettre ou de faire commettre, à l’encontre de membres de ce groupe, l’un des actes suivants : atteinte volontaire à la vie ; atteinte grave à l’intégrité physique ou psychique ; soumission à des conditions d’existence de nature à entraîner la destruction totale ou partielle du groupe ; mesures visant à entraver les naissances ; transfert forcé d’enfants. »





Mais, il faut remonter aux causes.

Le premier crime est celui de la constitution civile du clergé, crime contre la liberté religieuse des populations. Il est en germe dans la "Déclaration des droits de l'homme et du citoyen" du 26 août 1789 qui prévoit que la loi est l'expression de la « volonté générale ». C'est donc l'agression contre les populations croyantes qui a justifié la résistance à l'oppression républicaine.

Donc, il est profondément injuste, comme le font les négationnistes, de renvoyer dos à dos les deux partis. D'autre part, les mêmes négationnistes tentent d'invoquer les procès qui ont été faits aux généraux pour blanchir les décideurs. Mais dire que Turreau a été sanctionné est une moquerie, il a été "innocenté" par la République à la suite d'une parodie de procès et laissé tranquille par la Restauration qui envisagea de... le décorer. Carrier a été guillotiné, mais surtout comme partisan de Robespierre. Il s'agissait donc d'un règlement de comptes entre voyous, d'une exécution d'un partisan d'une faction déchue du pouvoir. De plus, au cours de son procès, Carrier insultait ses juges, et les menaçait, ce qui n'est pas une bonne stratégie de défense... Son complice, Goullin, bien plus avisé, bien plus "malin" dans sa défense, a été acquitté... Cette bande fanatiques rousseauistes ne mérite que honte et condamnation. La purification de la France est encore à faire. Il faut non seulement condamner les crimes atroces des rousseauistes, mais encore condamner, au nom des droits universels et fondamentaux de l'homme, la doctrine qui a amené une nation civilisée à tant de barbarie. "Il vient l'envie de marcher à quatre pattes après vous avoir lu." disait Voltaire, pour une fois inspiré, à Rousseau. Il ne croyait pas si bien dire, car la doctrine de Rousseau transforme les gens en bêtes féroces.

Il est vrai que ces massacres ont été perpétrés au nom des "droits de l'homme". Mais aujourd'hui encore des gens massacrent en croyant rendre un culte à Dieu, cela ne condamne pas pour autant le droit au culte et le droit à la croyance en Dieu.

Les laïcistes se sont emparés de la notion, juste, de droits de l'homme pour la retourner contre l'humanité, ce n'est pas une raison pour condamner cette notion.

26.1.12

Les vraies sources du droit : la nature et la raison (Benoît XVI)

Discours de Benoît XVI au Reichstag 22 septembre 2011 :

« Dans l’histoire, les règlements juridiques ont presque toujours été motivés de façon religieuse: sur la base d’une référence à la divinité on décide ce qui parmi les hommes est juste. Contrairement aux autres grandes religions, le christianisme n’a jamais imposé à l’État et à la société un droit révélé, ni un règlement juridique découlant d’une révélation. Il a au contraire renvoyé à la nature et à la raison comme vraies sources du droit – il a renvoyé à l’harmonie entre raison objective et subjective, une harmonie qui toutefois suppose le fait d’être toutes deux les sphères fondées dans la Raison créatrice de Dieu. Avec cela les théologiens chrétiens se sont associés à un mouvement philosophique et juridique qui s’était formé depuis le IIème siècle av. JC. Dans la première moitié du deuxième siècle préchrétien, il y eut une rencontre entre le droit naturel social développé par les philosophes stoïciens et des maîtres influents du droit romain [3]. Dans ce contact est née la culture juridique occidentale, qui a été et est encore d’une importance déterminante pour la culture juridique de l’humanité. De ce lien préchrétien entre droit et philosophie part le chemin qui conduit, à travers le Moyen-âge chrétien, au développement juridique des Lumières jusqu’à la Déclaration des Droits de l’homme et jusqu’à notre Loi Fondamentale allemande, par laquelle notre peuple, en 1949, a reconnu «les droits inviolables et inaliénables de l’homme comme fondement de toute communauté humaine, de la paix et de la justice dans le monde».
Les sources du droit :

« [Le christianisme renvoie] à la nature et à la raison comme vraies sources du droit (...) »

Le Pape poursuit : les théologiens chrétiens exigent, oui, ils "exigent" que le droit ne soit pas un droit religieux, mais un droit rationnel, lui-même reflet de la « Raison créatrice de Dieu ».

Cette doctrine est en opposition frontale avec la doctrine islamiste de la "Charia". Elle condamne aussi les doctrines de ceux qui veulent que le droit soit nécessairement irréligieux (laïcistes, positivistes), ainsi que de tous ceux qui conçoivent le règne du Christ comme le règne d'une volonté arbitraire. C'est d'une raison et d'une nature qui restent ouvertes à la possibilité du surnaturel qu'il s'agit.

Inscrire la loi de 1905 dans la constitution ?

Sous l'influence de la franc-maçonnerie François Hollande demande que la loi de 1905 soit inscrite dans la constitution.

Ce à quoi Nicolas Sarkozy répond :

«La France est comme, chacun le sait, une République laïque et sociale, ce principe est d'ailleurs inscrit noir sur blanc dans le préambule de notre Constitution.Certains seraient bien inspirés de relire de temps en temps le texte de notre Loi fondamentale. Cela leur éviterait de se donner la peine de chercher à y faire inscrire ce qu'elle contient déjà ! Sauf à vouloir mettre un terme au statut particulier de l'Alsace et de la Moselle hérité d'une histoire douloureuse »


 D'une part, la "laïcité" de la République française est affirmée non dans le préambule proprement dit, mais dans l'article premier de ladite constitution.

D'autre part, ce que veut la franc-maçonnerie ce n'est pas la laïcité, c'est le laïcisme.

Le laïcisme, c'est l'interdiction arbitraire du religieux dans l'espace public. Ainsi, selon la doctrine laïciste, il sera interdit d'avoir des crucifix dans l'espace public, mais on pourra avoir le portrait de "Marianne" et du président de la République. Pourquoi l'image de Jésus-Christ est-elle interdite quand celle de Nicolas Sarkozy est autorisée et même obligatoire ? Il existe bien des gens qui n'aiment pas Sarkozy, qui ne peuvent le voir, même en portait. Il est des gens qui ne peuvent voir "Marianne" en  portrait. Ils sont bien obligés cependant d'accepter ces portraits dans les espaces publics. Dès lors où se trouve la raison de l'interdiction ? Elle est dans l'enseignement qu'impose la franc-maçonnerie à l'État. Cet enseignement doctrinal maçonnique interdit tout ce qui est religieux dans l'espace public. L'interdiction est arbitraire et elle a un fondement irrationnel ou, plus précisément, sophistique donc irrationnel.

La laïcité, c'est la distinction entre les autorités religieuses enseignant la religion et l'État laïc, qui, sans pouvoir enseigner la religion, ni d'ailleurs aucune doctrine à part celle des droits de l'homme qui est inscrite dans les cœurs de tous les hommes, peut en confesser une si un consensus se fait jour.

Dès lors, la République peut être laïque et confesser  une foi démocratiquement. Le peuple français est libre de confesser la foi qu'il veut (dans la mesure où cette foi respecte la justice et les droits de l'homme) et la franç-maçonnerie fait acte tyrannique en voulant imposer le laïcisme. Monsieur Hollande nous propose d'inscrire la tyrannie dans la Constitution. Les Français sont libres de conclure tout accord qu'ils jugeront opportun avec les Églises et avec l'Église. L'inscription dans la constitution de la séparation des Églises et de l'État n'aurait aucune force juridique. D'ailleurs, la coexistence du concordat en Alsace-Lorraine avec la constitution de 1958 démontre que la constitution peut être compatible avec une saine laïcité.

Vve la France libre !

25.1.12

Le procureur italien dénonce le recrutement de Schettino

http://www.leparisien.fr/naufrage-concordia/naufrage-du-concordia-costa-croisieres-au-banc-des-accuses-25-01-2012-1828951.php

Dans cet article du 25 janvier, le quotidien "Le Parisien" relate la réflexion du procureur de Toscane.

« S’il n’est pas directement chargé de l’enquête, le procureur [de Toscane] souhaite que son subordonné de la ville de Grosseto désigne formellement Costa en tant que suspect. « Schettino a fait preuve d’une incompétence tragique, mais qui l’a choisi à ce poste? » interroge-t-il. »


C'est une réflexion que j'ai faite à peu près en même temps, le 22 janvier.

Christine Boutin à la manifestation "pour la vie", non merci !

TF1 s'est justifiée de n'avoir pas parlé de la manifestation pour la vie donc contre l'avortement en ces termes (extrait) :

« Comme beaucoup de médias , nous n'avons pas fait mention dans le 20 heures de dimanche de la 8ème « Marche pour la vie » organisée par une quinzaine d'associations opposées à l'avortement. Une manifestation qui a, selon la police, rassemblé 6 850 personnes. Christine Boutin, candidate à la présidentielle du Parti chrétien-démocrate (PCD) a participé au défilé et a déclaré à l'AFP : "Je ne suis pas favorable à la remise en cause de la loi sur l'avortement, ce que j'aimerais, c'est qu'il y ait des maisons pour les femmes en difficultés, et une politique familiale beaucoup plus accueillante pour la vie qu'elle ne l'est aujourd'hui »


Bien sûr ces prétextes sont des prétextes, car l'opposition à l'avortement est un événement en soi, même si les manifestants étaient relativement peu nombreux par rapport à l'énorme enjeu. TF1 parle au 20 heures de manifestations bien moins nombreuses, donc s'il a fait le silence, c'est en raison de son antipathie.


Mais du moment que Christine Boutin participe, alors qu'elle vote pour l'avortement, la force de la manifestation est réduite à pratiquement rien. Et en cela la réponse de TF1 est très importante, car cette remarque est vraie. Si vous même, peu nombreux recrutez des partisans de l'avortement pour venir à vos manifestations, vous ne représentez vraiment rien !


C'est pourquoi si l'année prochaine madame Boutin participe à cette manifestation en continuant à approuver l'avortement "légal", je ne participerai pas à cette manifestation. Je n'ai pas de temps à perdre.

Une brève leçon de Benoît XVI sur le positivisme juridique

Le Pape a tenu un discours lors de la rentrée judiciaire du Tribunal de la rote romaine, le 21 janvier est un véritable petit cours sur le positivisme juridique opposé au réalisme juridique. La condamnation du positivisme juridique ne signifie pas la condamnation de l'interprétation littérale de la loi, au contraire.

Après avoir rappelé que "le vrai droit est inséparable de la justice" Benoît XVI poursuit.

« Dans cette perspective, la loi positive humaine perd le primat qu'elle voulait s'attribuer, puisque le droit ne s'identifie plus simplement avec elle ; en cela, toutefois, la loi humaine est valorisée en tant qu'expression de justice, avant tout dans la mesure où elle déclare le droit divin, mais encore en ce qu'elle introduit comme légitime volonté de droit humain. » (Traduction  de l'italien, personnelle non autorisée)

La loi positive n'est donc pas la norme suprême, mais ne doit pas être méprisée pour autant, car elle manifeste la légitime volonté de l'autorité. Il faut donc se garder dans l'application de la loi de deux écueils : du positivisme d'une part et de l'arbitraire d'autre part.

24.1.12

J'étais à la "Marche pour la vie"

Dimanche, j'étais à la marche pour la vie. La marche pour a vie comprend deux cortèges qui se suivent. Le premier est un cortège musical (genre chansons tout à fait contemporaines), il est en tête. En queue du cortège, il y a les gens pieux et notamment "Sos tout-petits" du docteur Dor.

Naturellement, j'ai marché avec les amis du docteur Dor. Nous n'avons pas pu prier parce que les gens de tête faisaient un tel bruit avec leur petit camion transportant la sono à fond, que l'on ne pouvait plus se concentrer.

Nous étions protégés par la gendarmerie mobile, de peur que des fanatiques de la culture de mort ne nous fassent goûter celle-ci avant le temps.

Nous avons beaucoup marché, de République à Opéra, soit sept stations de la ligne 3 !

Nous avons entendu le discours très émouvant de monsieur Wuermeling, président d'une association venant en aide aux mères tentées d'avorter, mais désirant donner la vie et non la mort à leurs enfants. Il nous a dit que ce qui manquait le moins était l'argent, mais ce qui manquait le plus était l'initiative pour venir à bout de situations incroyables. Il nous a dit que la dernière en date des affaires qu'il avait traitées était celle d'une jeune Russe enceinte qu'ils avaient aidée en finançant son renvoie dans sa patrie, car isolée et perdue à Paris.

Bref, nous étions heureux de militer gratuitement pour des personnes qui ne pouvaient nous le rendre.

22.1.12

Vada a bordo commandante !

Allez à bord commandant !

C'est ainsi que le commandant des secours à terre donne l'ordre au commandant qui apparemment a abandonné le navire de retourner sur le bateau pour compter les survivants, venir aux secours des plus faibles, les femmes et les enfants, les vieillards.

http://video.corrierefiorentino.corriere.it/telefonate-il-comandante-capitaneria/cf-167017


Ce qui est particulièrement douloureux, c'est d'entendre Schettino souhaiter des "bonsoir !" pendant que les secondes comptent et que des gens sont en train de se noyer.


Lors du naufrage du Titanic, on avait eu "La brute Ismay", "The brute Ismay", représentant la société propriétaire du navire qui s'était comporté lamentablement en passant devant femmes et enfants pour accéder à la chaloupe. En 2012, nous aurons le raffiné Schettino.

A cette heure, se pose la question non plus tellement de l'attitude du commandant Schettino que du choix du commandant Schettino. Comment un pareil incapable a-t-il pu être choisi pour commander un navire qui embarquait près de cinq mille personnes ?

19.1.12

Réaction du Pape à propos des agressions de Castellucci

Le Pape a fait répondre par un de ses collaborateurs à propos de l'agression anti-chrétienne par le "spectacle" de Castellucci à un père dominicain qui l'interrogeait à ce propos (le "spectacle" de Castellucci est donné actuellement à Milan) :

« Sa Sainteté espère que chaque manque de respect envers Dieu, les saints et les symboles religieux rencontre la réaction ferme et correcte de la communauté chrétienne illuminée et guidée par ses pasteurs. »

(Traduction personnelle et non autorisée d'une lettre du 16 janvier 2012 de Mgr Wells)

Une réaction "ferme et correcte" ! Que les chrétiens réagissent, il n'y a rien de plus normal ils sont spécialement agressés, mais les  autres hommes peuvent aussi réagir en raison de l'agression de toute l'humanité par la "pièce" maçonnique de Castellucci.

Je ne peux m'empêcher de trouver ces phrases fraîches et vivifiantes comme une brise de printemps.

Procédés mensongers de l'hebdomadaire "La Vie" exemple au sujet des lefebvristes

Les procédés de l'hebdomadaire "La Vie" utilisent toujours des ressorts commun avec ceux de la propagande révolutionnaire : inversion de la réalité.

http://lesalonbeige.blogs.com/.a/6a00d83451619c69e20168e5cb92d5970c-popup

On peut le constater dans  ce tract de basse propagande qui se veut également une dénonciation.

Les "pièces" de Castellucci et de Garcia qui ne sont que des ouvrages de vile propagande anti-chrétiens, violant la liberté religieuse, incitant à la discrimination et à la haine avec l'argent de ceux qu'elles attaquaient, et pour celle de Castellucci, violant les droits de enfants, deviennent des "pièces de théâtre". Les manifestations (qui n'étaient d'ailleurs pas uniquement celles organisées par Civitas), avec prières et qui n'ont causé aucun blessé et n'étaient pas violentes et consistaient pour l'essentiel en prières et en chants de cantiques, deviennent des "manifestations violentes".

Même chose pour le "Hellfest" subventionné avec l'argent des chrétiens pour s'en prendre arbitrairement aux chrétiens, qui a fait l'objet d'une juste protestation. Ces protestations sont qualifiées de "combat" et le "Hellfest" est qualifié de "festival de musique". Ben voyons !

Naturellement ces protestations ne provenaient pas de la seule Fraternité sacerdotale saint Pie X (FSSPX), mais cela aussi est occulté. C'est aussi un moyen de disqualifier tout le mouvement en amalgamant des éléments étrangers les uns aux autres.

Bref, rien de nouveau sous le soleil noir de la franc-maçonnerie et du communisme.

L'hebdomadaire "La Vie" était (est ?) vendu dans les églises avec l'approbation ou au moins sans protestation des évêchés. On se sent accueilli et jugé justement dans les Églises qui sont en France...

Réponse à MAD

Une personne signant "MAD" semble me reprocher, aimablement, dans un commentaire, d'avoir parlé de l'exposé de Mgr Schneider sans avoir parlé de "Réunicatho" qui a été l'occasion de l'exposé de Mgr Schneider.

Je n'ai évidemment rien contre "Réunicatho" dont je partagerais plutôt, me semble-t-il, les positions.

Cependant, du fait que Mgr Schneider soit un évêque en communion avec le Pape, il me paraît jouir d'une autorité incomparable. J'ai lu un compte rendu, un résumé, de son livre sur la communion dans la main dans lequel il me semble établir que la communion dans la main telle qu'elle est pratiquée et encouragée par les évêques et le clergé est un abominable sacrilège multiplié des milliards de fois, la distribution de la communion par des mains non consacrées était une chose encore pire. Seul un évêque pouvait, avec cette autorité, dire une chose aussi bouleversante, surtout que ces crimes se sont commis et se commettent au vu et au su de plusieurs papes.

C'est pourquoi, en raison de l'extraordinaire autorité d'un évêque, que je n'ai parlé que de son intervention, parce que cela me frappait particulièrement.

Je n'ai évidemment pas voulu occulter l'activité sympathique de "Réunicatho" qui a rendu possible l'intervention de Mgr Schneider.  Je relaie donc le lien vers son site : http://reunicatho.free.fr/

J'ajouterais cependant après avoir parcouru la première page du site, que l'activité de l'abbé Barthe me semble beaucoup moins recommandable. Ayant connu, il y a quelques décennies, les activités des "groupes Dumont" et de "L'institut cardinal Pie" dont j'ai déjà dénoncé, sur ce blog, le caractère délétère et suspect, je ne peux approuver que "Réunicatho" favorise les activités ce prêtre sédévacantiste s'étant soumis à l' «autorité » d'un laïc.

Je rappelle aussi à MAD que son ami XA refuse de lire ce que j'écris, que je suis banni du Salon beige, de "contre-info", de Summorum pontificum (en pratique), de "perepsicopus" (en pratique) etc.

Droit à la liturgie traditionnelle !

Dans un post de "Riposte catholique", le blog "Summorum pontificum" titre à propos du droit à la liturgie traditionnelle "De la tolérance au droit". Un droit conféré par Dieu directement à chaque homme qui est la liberté religieuse n'est pas annihilé par le fait que l'homme devient catholique.

Il est donc impossible à un pape d'interdire, d'une interdiction juridique valable, l'édition et l'utilisation de livres de prières et de liturgie édités par un de ses prédécesseurs. Ces livres sont nécessairement exempts d'hérésie et d'attentat contre les mœurs.

C'est d'ailleurs pourquoi, le motu proprio "Summorum pontificum", ne confère pas aux évêques, mais aux curés, l'organisation de messes selon le rite antique. Or les évêques sont chargés de la discipline de la liturgie par le droit canon. Donc le droit d'interdire cette liturgie n'est pas au pouvoir des évêques gardiens de la discipline liturgique et encore moins aux curés, évidemment, car ce droit est fondé sur un droit naturel des catholiques.

J'ai "posté" un commentaire à la suite de l'article "Summorum pontificum". Il n'a pas été accepté.

Pour ceux que cela intéresse, le voici légèrement modifié (ajout de la phrase entre crochets) :


«  Bien dit, sauf que Benoît XVI a révélé dans son motu proprio qu’en réalité il était impossible d’interdire l’usage des livres de prières édités par le Saint Siège. Il a donc tenté un biais pour pouvoir interdire l’usage de ceux autorisés par saint Pie V, au moins lors des messes paroissiales. [Ce biais est la distinction "ordinaire", "extraordinaire", lui-même fondé sur des critères historiques que dont je conteste la véracité (j'ai vécu cette époque)]. Selon moi, donc, ce biais n’est pas valable.
D’autre part, les fantaisies liturgiques qui sont de coutume dans, semble-t-il, tous les diocèses, sont en réalité des violations des droits des catholiques. Ces fantaisies violent notamment leur droit à la liberté religieuse, en ce sens qu’un catholique tient de la nature le droit d’adhérer à la foi catholique. Il tient en conséquence de l’Église le droit opposable au clergé, à une liturgie authentiquement catholique et non arbitrairement fantaisiste.
Paul VI a dit que l’Église devait se purifier de l’irrespect des droits universels et fondamentaux de l’homme. Les « traditionalistes » offrent une bonne occasion au haut clergé, pour, enfin, commencer !
Dans cette perspective : que de cruauté gratuite, arbitraire, de la part du haut clergé contre ceux, prêtres ou fidèles qui revendiquent leur droit à la liturgie traditionnelle dite aussi « de saint Pie V » !
Je suis un chaud partisan (en ce sens que je pense qu’elles sont de foi) de la doctrine de la liberté religieuse (Dignitatis humanae qui n’est pas de foi, mais seulement confirmée par la foi comme doctrine accessible à la raison) et en général des doctrines exposées dans les textes de Vatican II. »

Pour ceux que cela intéresse, j'avais dès l'époque du motu proprio, émis ces objections. Je n'ai pas été commenté, elles sont tombées dans un silence sépulcral. Donc, je les propose toujours.




18.1.12

Une leçon de statistique et de logique aux homosexualistes

Le militant homosexualiste et socialiste de Bordeaux, qui s'en prend à la mutuelle respectant le droit et le devoir de vivre, a reçu une leçon de logique et de statistique sur son blog de la part de "PG" (Pascal Gannat ?) :

Nul ne vous interdit de créer une mutuelle LGTB, ce qui serait très coûteux : car il est évident que le mode de vie à risques de certains homosexuels fait de cette minorité de citoyens des personnes dont le coût social et médical est très largement supérieur à celui de la moyenne des familles catholiques. Or ce sont elles qui paient pour votre mode de vie : soyez donc reconnaissant à ces parents qui élèvent les enfants qui paieront votre retraite et vos soins et reconnaissez leur la possibilité de couvrir leurs soins de santé par une mutuelle qui leur convient, et qui correspond à leur liberté de choix, au moins égale à la vôtre, sans préjuger de leur apport à la société.

Imparable ! Cela pose même la question du financement de certains risques par la Sécurité sociale.

Une mutuelle pro-vie attaquée par les francs-maçons



On sait que le relativisme moral de la franc-maçonnerie la conduit à favoriser, la gourmandise, l'ivrognerie, la débauche, de là le proxénétisme, le viol, voire pire puisque le Pape Léon XIII l'accuse de pratiquer des assassinats presque toujours impunis (encyclique Humanum genus).

Une mutuelle "pro-vie" a vu le jour, elle ne finance ni la fécondation in vitro (qui coûte très cher), ni la contraception, ni l'avortement. En bref, une mutuelle qui respecte le droit naturel et la raison (et non une mutuelle "catholique").

Elle a, évidemment, fait l'objet d'une attaque, probablement commandée, par un "élu" socialiste de Bordeaux , un nommé Mathieu Rouveyre, militant homosexualiste. Cette attaque en présage d'autres. Selon les méthodes révolutionnaires éprouvées, on commence "petit" dans un coin pour voir les réactions, puis on attaquera plus massivement plus tard.

Cette attaque ne peut être que fondée sur des motifs totalitaires. Mais cette attaque est dans la logique de la législation Roudy-Mitterrand (François, de triste mémoire) qui oblige les contribuables par le biais de la CSG à financer des crimes.

Cette mutuelle est très intéressante financièrement (évidemment puisqu'elle ne finance pas ces horreurs anti-rationnelles et très coûteuses).

http://www.fidelis-sante.com/


Baisse du nombre de mariages, pourquoi ?



Le nombre de mariages baisse et le nombre de pactes sociaux de solidarité augmente.

Normalement c'est une catastrophe pour la nation qui se perpétue grâce aux mariages, et doit, en conséquence favoriser, le mariage et les mariages.

En réalité et de façon perverse, l'État lutte contre les mariages et le mariage. Un des biais employé est le biais juridique des relations patrimoniales entre époux.

Pour faciliter le mariage la législation prévoyait des obligations les moins contraignantes possibles en matière de legs, de partage des biens entre époux. Par exemple, le conjoint n'était, sauf disposition testamentaire explicite, pas héritier de son conjoint. Le conjoint pouvait toujours faire son conjoint héritier, mais le survivant ne jouissait d'aucune réserve. La loi de 2001 a institué une réserve en faveur du conjoint en l'absence d'enfant (comme cela les mariage entre vieillards devient plus onéreux). Ce qui fait que celui qui se marie ne peut plus disposer librement de ses biens, même si son conjoint n'a aucun besoin d'argent, même si la communauté représente des biens très importants. S'il veut retrouver sa liberté de testament, il lui faudra divorcer ou au moins se séparer. Ci-dessous un site explique très bien en termes simples et clairs les mécanismes nouveaux.

Je me souviens encore de la campagne de propagande en faveur de la disposition de loi prévoyant la réserve en faveur du conjoint (s'il n'y a pas d'enfant) pour nuire à l'institution du mariage. Elle consistait en tracts chez les notaires mettant en garde contre le fait que le conjoint n'avait rien en cas de décès. Ce qui d'ailleurs était faux, puisqu'il était prévu un usufruit, de plus le régime de communauté permet de partager à parts égales entre les époux les économies faites par le ménage. Il était donc faux de dire que le conjoint n'avait rien en cas de décès. Mais aucune personnalité, aucune institution, à ma connaissance n'a dénoncé cette imposture.

Il existe bien un complot contre le mariage. Ne nous laissons pas gruger par les affirmations des "sociologues" qui prétendent que le mariage tombe en désuétude.

17.1.12

Marche pour la vie le 22 janvier 2012

La marche pour la vie organisée comme chaque année au mois de janvier se déroulera le 22 janvier

Le rendez-vous est fixé à 14 heures 30, place de la République dispersion à 17 heures 30.

La liberté des citoyens de ne pas participer à l'œuvre d'avortement est bafouée en France. Quel candidat nous rendra la liberté de ne pas financer la mort de nos concitoyens ? Quel candidat me laissera vivre ? demande l'affiche pour cette manifestation.

Le droit fondamental à la vie et le devoir de vivre doivent être protégés par l'État, qui devient, s'il n'accomplit pas cette mission divine, une bande de gangsters.

http://enmarchepourlavie.fr/

On peut lire un dossier sur l'avortement 35 ans après la loi Giscard-Chirac :

http://enmarchepourlavie.fr/sites/default/files/dossierfemmesetavortement.pdf

On pourrait y ajouter la condamnation de la loi Roudy du 31 décembre 1982 prévoyant le remboursement de l'avortement par la Sécurité sociale, c'est-à-dire par tous, violant la liberté de conscience des citoyens, ce qui fait un gang du législateur et des hommes politiques en général.

Rappelons à tous ceux qui sont contre la marche, que si leur mère avait exercé sa "liberté" d'avorter, ils ne seraient pas là pour rendre notre démarche plus difficile. Nous militons pour leurs propres vies, ils devaient nous remercier. http://enmarchepourlavie.fr/sites/default/files/dossierfemmesetavortement.pdf

Marchons donc pour la vie !

16.1.12

Mgr Athanasius Schneider opère quelques rappels


Selon le Salon beige une réunion pour l'unité des catholiques a eu lieu à Paris. Mgr Athanasius Schneider, un véritable libérateur, est intervenu. Il a pointé cinq plaies de la liturgie catholique :




  • la célébration vers le peuple, sans crucifix au centre de l'autel (crucifix et tabernacle sont mis de façon quasi-systématique de côté dans l'église, sauf s'il y a intervention des Monuments historiques...)
  • la communion dans la main (il a écrit un ouvrage sur ce sujet)
  • la disparition du latin et du chant grégorien
  • le nouvel offertoire
  • les fonctions de lecteur et d'acolyte, dans le chœur, sont effectués par des femmes ou par des laïcs en civil



  • Ajoutons également les fantaisies, la prière du credo avec les paumes des mains tournées vers le ciel, comme par exemple la suppression occasionnelle du credo ou distribution de la communion par des laïcs, communion par trempage des espèces du pain dans les espèces du vin (qui n'ajoutent strictement rien à la communion mais augmentent considérablement les risques de sacrilège) et d'une façon générale le mépris des textes liturgiques par les prêtres et les évêques.

    Il restera ce grand mystère pour un croyant du scandale procuré par les papes contre la liturgie, et, selon moi, contre la liberté religieuse des catholiques. Peut-être resterons-nous toujours dans ce mystère qui rappelle celui de Caïphe ?

    Quelle joie d'avoir un évêque comme Mgr Schneider !

    Léon XIII a traité du "mariage" homosexuel

    Lu dans la lettre "Arcanum divinæ" du pape Léon XIII du 10 février 1880 :

    Léon XIII y forme le vœux que les peuples n'oublient jamais que

    "le mariage a été établi originairement, non par l'autorité des hommes mais par l'autorité et par la volonté de Dieu avec cette loi absolue qu'il ne peut exister qu'entre un seul homme et une seule femme. » 

    Ceux qui veulent réduire le mariage à une "convention sociale" donc fondée sur la seule volonté des hommes s'en prennent donc à Dieu, seul auteur du mariage.

    Le même pape dit dans la même encyclique :

    « D'après une loi divinement établie dès l'origine, les institutions dont Dieu et la nature ont été les auteurs, nous sont d'autant plus utiles et salutaires qu'elles demeurent plus intégralement et plus immuablement dans leur état primitif. Dieu, le créateur de toutes choses, savait bien ce qu'exigeaient l'établissement et la conservation de chacune d'elles. Il les a toutes ordonnées par sa volonté et dans son esprit, de façon que chacune atteignît convenablement sa fin. Mais si la témérité ou la malice des hommes veut changer et troubler l'ordre des choses établi avec la plus admirable providence, les institutions les plus sagement et les plus utilement disposées deviennent nuisibles ou cessent d'être utiles, soit qu'elles aient en se modifiant perdu leur efficacité pour le bien, soit que Dieu lui-même veuille tirer ce châtiment de l'orgueil et de l'audace des hommes. »


    Le prétendu « mariage homosexuel » n'est donc que la suite « logique » du mariage civil. Les hommes en portant une main sacrilège sur le mariage par l'institution du mariage civil ont conduit au "mariage homosexuel". Rappelons d'ailleurs que le Pacte civil de solidarité (PACS), cette singerie de mariage, est une institution à laquelle il ne semble pas permis de collaborer, même matériellement (je l'ai lu récemment sur un document du Vatican, je dois retrouver la référence pour mes lecteurs). Il ouvre donc un droit à l'objection de conscience tant qu'il existe. Ce PACS doit donc être aboli le plus rapidement possible ainsi que toutes les politiques anti-familiales menées depuis des décennies en France et en Europe.

    « Par conséquent, les politiques qui portent atteinte à la famille menacent la dignité humaine et l’avenir même de l’humanité. »

    Il est urgent de revenir aux enseignements de l'Église en supprimant, autant que possible, le mariage civil afin que la colère de Dieu qui se manifeste dans l'introduction du PACS, dans la lutte pour le "mariage homosexuel" et dans la polygamie introduite en France, soit apaisée.

    3.1.12

    Quelques jours de relâche

    Après une année bien remplie, je suis forcé de m'arrêter quelques jours jusqu'au 16 janvier.

    A bientôt, toujours pour défendre les droits de l'homme et particulièrement ceux des plus faibles, des oubliés et des ignorés.

    2.1.12

    Révoltant : la santé physique et mentale de madame Bibi se dégrade

    http://www.la-croix.com/Religion/S-informer/Actualite/La-sante-physique-et-mentale-d-Asia-Bibi-s-est-beaucoup-degradee-_EP_-2012-01-01-752899

    Sur le site quotidien "La Croix", un article (en accès payant), titre sur que la santé physique et mentale de madame Asia Bibi semble se dégrader. Ces ennuis de santé sont dus à l'emprisonnement arbitraire.

    Liberté pour Asia Bibi !

    "Pour qu'il règne" ou le règne de la confusion

    L'école contre-révolutionnaire a son auteur du XXe siècle. Il s'agit de Jean Ousset dont l'œuvre est reprise par monsieur Introvigne dans un article traduit et mis en ligne par la blogueuse de "Benoît-et-moi".

    J'ai lu "Pour qu'il règne". J'en ai retiré une sensation de vide. Cela se veut rigoureux, mais finalement cela ne conduit nulle part. La pensée de monsieur Ousset est bien trop binaire, bien trop excluante, bien trop "cartésienne". L'ancienne France et la France d'après la Révolution ne sont pas l'une le bien et le l'autre, le mal. Des lois républicaines, des réformes républicaines inspirées par des juifs ont pu être justes du moment qu'elles étaient conformes au droit naturel. Parfois, elles ont rétabli le droit naturel violé par d'anciennes coutumes ou lois.

    Maurras,Jean Ousset et les contre-révolutionnaires ont dénaturé (sans s'en apercevoir) les fondements du message chrétien. Ils ont rendu le débat encore plus confus en renforçant ainsi les convictions laïcistes.

    Ce que les laïcistes ont interdit à la France, c'est de confesser sa foi. Ils ont donc combattu la liberté française sous couvert de liberté, alors que c'est la liberté des Français de confesser leur foi. Cette liberté, il la tiennent du Créateur et aucun laïciste ou aucun fanatique du Christ-Roi ne peut la leur ôter. Les religions et les consciences doivent être purifiées.

    Le Christ n'est certes pas matière à option pour la conscience. Mais 1) nul ne peut juridiquement imposer sa foi, 2) nul ne peut juridiquement interdire la confession de la foi, même au niveau de la société politique, à condition que cette foi ne contredise pas la raison universelle de l'homme. La vérité de l'homme est à la base de la liberté de l'homme. C'est d'ailleurs pourquoi la vérité du Christ correspond à l'homme qui doit la confesser.

    Donc vivent la liberté et vivent les droits de l'homme qui sont la base de la confession individuelle et collective de la foi ! Vive la France libre de professer la foi qu'elle veut, donc vive la France catholique !

    Vive le Christ-Roi qui est roi de France !


    Le message de Benoît XVI pour la journée de la paix 2012



    Le message de Benoît XVI pour la journée de la paix 2012 est très remarquable. Il fait le point sur les questions juridiques et morales actuelles. Il est aussi une sorte de programme pour l'humanité entière et particulièrement pour la jeunesse. Mais nous sommes tous jeunes si nous aimons la paix et luttons pour le progrès.

    Je n'en extrais que le passage suivant relatif à la justice :


    4. Dans notre monde où la valeur de la personne, de sa dignité et de ses droits – au-delà des déclarations d’intentions – est sérieusement menacée par la tendance généralisée à recourir exclusivement aux critères de l’utilité, du profit et de l’avoir, il est important de ne pas couper le concept de justice de ses racines transcendantes. La justice, en effet, n’est pas une simple convention humaine, car ce qui est juste n’est pas déterminé originairement par la loi positive, mais par l’identité profonde de l’être humain. C’est la vision intégrale de l’homme qui permet de ne pas tomber dans une conception contractuelle de la justice et d’ouvrir aussi, grâce à elle, l’horizon de la solidarité et de l’amour [6].

    Nous ne pouvons pas ignorer que certains courants de la culture moderne, soutenus par des principes économiques rationalistes et individualistes, ont aliéné le concept de justice jusque dans ses racines transcendantes, le séparant de la charité et de la solidarité : « la cité de l’homme n’est pas uniquement constituée par des rapports de droits et de devoirs, mais plus encore, et d’abord, par des relations de gratuité, de miséricorde et de communion. La charité manifeste toujours l’amour de Dieu, y compris dans les relations humaines. Elle donne une valeur théologale et salvifique à tout engagement pour la justice dans le monde ». [7]

    « Heureux les affamés et assoiffés de la justice, car ils seront rassasiés » (Mt 5, 6). Ils seront rassasiés parce qu’ils ont faim et soif de relations justes avec Dieu, avec eux-mêmes, avec leurs frères et sœurs, et avec la création tout entière.

    Pour éviter que l'on croie que la loi positive serait facultative du fait qu'elle est humaine donc imparfaite et faillible, j'ajouterais que si la loi positive doit rester, certes, dans le cadre de la loi naturelle, la loi naturelle nous demande de respecter la loi positive en tout, du moins en tout ce qu'elle ne contredit pas la loi naturelle. La loi positive est donc obligatoire en conscience, du fait de la loi naturelle. Il est donc juste de se soumettre à la loi positive. (Dans ce cadre, la loi pénale positive pose des problèmes particuliers, elle est donc d'application particulière).

    Benoît XVI milite pour l'éducation par les parents eux-mêmes


    Le Pape Benoît XVI à l'occasion de la journée mondiale de la paix (journée célébrée tous les 1er janvier de chaque année) a plaidé en faveur de l'éducation des enfants par les parents :


    «Nous vivons dans un monde où la famille, et aussi la vie elle-même, sont constamment menacées et assez fréquemment brisées. Des conditions de travail souvent peu compatibles avec les responsabilités familiales, des préoccupations pour l’avenir, des rythmes de vie frénétiques, des migrations en recherche de moyens de subsistance adaptés – voire même de simple survivance –, finissent par rendre difficile la possibilité d’assurer aux enfants un des biens les plus précieux: la présence des parents; une présence qui permette un partage toujours plus approfondi du chemin afin de pouvoir transmettre l’expérience et les certitudes acquises avec les années, qui ne peuvent se communiquer que grâce au temps passé ensemble. Aux parents, je désire dire de ne pas perdre courage! Par l’exemple de leur vie, qu’ils exhortent leurs enfants à placer leur espérance avant tout en Dieu, de là seulement surgissent justice et paix authentiques.»


    La famille peut être brisée et le père déconsidéré (ce qui empêche toute éducation) par des fanatiques ou des malades de tout parti, de toutes opinions. Des laïcistes-relativistes (comme beaucoup des magistrats français) ou des fanatiques religieux (y compris catholiques) peuvent briser les familles et empêcher l'existence de tout "temps passé ensemble".

    Il faut éduquer aux droits de l'homme et aux droits des enfants, c'est la grâce que je souhaite pour l'année 2012. C'est aussi à quoi je m'emploierais, si Dieu veut.

    1.1.12

    Bonne année 2012

    Bonne année à tous mes lecteurs !

    Bonne année à tous, ceux qui m'aiment et ceux qui ne m'aiment pas.

    Que le déroulement inexorable du temps vous apporte la santé et le bonheur !