31.12.13

Te Deum (chant ambrosien)



Chant d'action de grâce. En ces dernières heures de l'année 2013 en action de grâce pour cette année qui s'achève. Pour les succès et pour les échecs, pour les péchés et les actes de vertu...


Te Deum laudamus            Dieu, nous vous louons
Te Deum confitemur          Dieu, nous vous confessons
Te æternum Patrem            Vous êtes vénéré
Omnis terra veneratur         Par la terre entière vous

Ce chant aurait été composé par saint Ambroise évêque de Milan, aussitôt après le baptême de saint Augustin. Ce récit est aujourd'hui mis en doute; comme toute tradition. Mais il n'est pas interdit de continuer à le croire. Ce que je fais.

Affaire des Femens à l'église de La Madeleine: faiblesse de l'état de droit français

Trouvé sur François Desouche.

Une militante des femens a déposé un morceau de foie de veau au pied de l'autel de l'église de la Madeleine à Paris. Le morceau de foie de veau simulait un fœtus. Le dos de la femme était "orné" de l'inscription "Noël est annulé".

« le 20 décembre, voilée de bleu ciel, un morceau de foie de veau en main, «s’est dépoitraillée en se tournant vers la nef», selon le curé de la Madeleine, Bruno Horaist, n’a suscité aucune réaction. Et la plainte aussitôt déposée par le père Horaist n’a «pas eu de suites».
Cofondatrice de la branche française des Femen «Rien ne s’est passé, Éloïse n’a pas été appelée [probablement mauvaise traduction de interpelée ] par la police. Cela montre combien l’Église est devenue faible en France…» En ce «pays progressiste», se félicite la nouvelle Marianne des timbres-poste, «on n’a jamais été condamnées, car il n’y a pas lieu de condamner notre action, voilà tout». 

Ce n'est pas l'Église, c'est l'État de droit et la protection des droits de l'homme qui est faible en France. L'État n'est pas laïc car il est partial. L'État ne protège pas la liberté religieuse, ni d'ailleurs pratiquement aucun droit de l'homme (un État qui encourage à l'avortement et ne cesse de défavoriser les familles n'est pas un État qui protège le droit à la vie).

Monsieur Reynouard désabusé


Voici mon commentaire légèrement retouché:

Ce n'est parce que les gens sont méchants ou paresseux que vous déplaisez. Mais parce que vous vous déclarez hostile aux droits fondamentaux et universels de l'homme. Vous êtes, sur ce point, contraire à la vérité et semblez dangereux au peuple. Prenez vous en donc à vous-même si vous déplaisez. Les gens savent que la vérité de l'homme n'est pas dans le "bien commun" comme vous l'entendez, mais dans chacune de leurs destinées transcendantes.  (La démocratie représentative est possible. Je précise cependant que votre critique de la démocratie obligatoire est, elle aussi, possible. L'autorité vient de Dieu et pas du peuple. Mais cela demande une autre discussion.)
Vous citez de nombreux auteurs, mais jamais, jamais, jamais un pape. Vous rejoignez en cela le main stream relativiste.
http://www.vatican.va/roman_curia/pontifical_councils/justpeace/documents/rc_pc_justpeace_doc_20060526_compendio-dott-soc_fr.html

Monsieur Reynouard ne cite en effet jamais aucun pape, pas même ceux antérieurs à Jean XXIII... C'est la mise en application du mot d'ordre Rose-Croix.

Hollande inconvenant

Le Président Hollande présentera ses vœux ce soir 31 décembre à 20 heures.

On ne présente pas ses vœux avant la fin l'année. Ce diplômé de l'ENA n'a aucun sens de convenances et ignore la culture française.

Hollande, dégage ! Tu ne représentes que l'oligarchie des profiteurs à gros traitements. Tu ne représente pas le peuple !

Je boycotte ce soir, à 20 heures, je ne le regarderai pas.

Humour de monsieur Vanneste




Je ne savais pas monsieur Vanneste si audacieux.



29.12.13

Droits fondamentaux de l'homme et "droit" à l'avortement

Certains n'hésitent pas à professer que l'avortement est un "droit",  tel monsieur Philippot, proche conseiller de madame Le Pen, est lui aussi d'accord avec cette définition. C'est un ancien élève de l'École nationale d'administration. Il s'exprime au nom de son parti lepenniste:

« Mardi, veille de Noël, Florian Philippot a renvoyé le président d’honneur du FN dans ses buts d’un sec : « Oui, c’est son opinion [de Jean-Marie Le Pen]. » Pour poursuivre aussitôt: « Mais je rappelle que la position du Front national n’est pas une restriction, il n’y a aucune restriction du droit à l’avortement dans le projet du Front national, aucune. »

Un droit subjectif est un pouvoir juridique à l'égard d'une autre personne. Donc si l'avortement est un droit, il est du devoir de la société de mettre en œuvre l'avortement. Il n'y a pas de droit s'il n'y a pas devoir. Le droit est une notion sociale.

Le droit à la vie, par exemple, est le droit de ne pas être tué et de recevoir de ceux qui le peuvent les secours nécessaires à la continuation de la vie.

Les droits fondamentaux sont des droits consubstantiels à l'être humain et fondés sur transcendalité de la destinée humaine. On ne voit vraiment pas en quoi l'avortement, qui consiste à refuser la vie à un être humain, pourrait devenir un "droit", donc un pouvoir légitime que la "mère" détiendrait sur la société obligeant cette dernière à pratiquer un avortement sur elle.

Tant de folie jette le discrédit sur la formation reçue par monsieur Philippot, diplômé de l'ENA. Elle jette aussi le discrédit sur le parti politique dont il est un des plus hauts cadres. UMPSFN.

Noter d'ailleurs que le remboursement de l'avortement par la Sécurité sociale ne se conçoit que si l'avortement est un "droit", comme le droit à être soignée... Voleurs, rendez l'argent !

Vincent Reynouard et la franc-maçonnerie

Sur une vidéo concernant monsieur Soral, ce dialogue entre M. Damien Caze et moi-même:


« Denis Merlin Il y a 6 jours

Permettez-moi une question que me suggère vos prises de positions anti-catholiques : Êtes-vous franc-maçon, monsieur Reynouard ?
Répondre  ·  
damien cazeIl y a 1 heure

Tous les anti-catholiques sont francs-macons??? Tu sais qu'on peut etre parfaitement athee, et sain, intelligent, gentil, et pas dangereux?
Répondre  ·  
Denis MerlinIl y a 50 secondes

+damien caze
D'abord, je ne vous connais pas, alors ne me tutoyez pas.
Ensuite, moi je suis pour les droits universels de l'homme, avant, si je puis dire, d'être catholique. Je trouve étrange que monsieur Reynouard vienne poser en catholique alors qu'il n'a que critiques envers la doctrine catholique et envers les catholiques et que louanges pour la franc-maçonnerie et pour Lanza Del Vasto.
Enfin, qui vous a dit que je pensais que tous les anti-catholiques étaient francs-maçons et/ou dangereux ? Je pose cette question à monsieur Reynouard qui ne me répond pas. Dont acte. Ni plus, ni moins. »

Le vrai visage de MM. Dieudonné M'Bala M'Bala et Alain Soral



Video intéressante en ce qu'elle montre que MM. Dieudonné M'bala M'bala et Soral ne luttent pas pour les droits universels de l'homme et ils luttent en définitive contre la culture française qui est celle des droits de l'homme. Ils ne sont donc pas les amis de la France, de la culture juridique français.

Comme je suis pour les droits universels de l'homme si quelque gouvernement que ce soit bafoue les droits de l'homme je lui suis opposé dans cette mesure. Je ne prends donc pas partie contrairement à ce que fait la vidéo dans le conflit du Moyen-Orient, mais je reste impartial et favorable à la justice pour tous.

Cette vidéo est intéressante en ce qu'elle fait le point sur ces deux personnages qui ont, comme tout être humains, leurs bons côtés, mais adhèrent à des idéologies qui divisent l'humanité.

"L'œuvre de la justice, c'est la paix." (Saint Augustin)

(J'ai posté un commentaire sur le site de monsieur Reynouard, lui posant la question de savoir s'il était franc-maçon. Il ne m'a pas répondu.)

27.12.13

Le P. Salenson, prophète de l'islam

Lu chez monsieur Daoudal cet extrait qu'il prétend tiré d'un ouvrage du P. Salenson:

« Dès lors que l'islam est considéré comme venant de Dieu, rien ne s'oppose à ce qu'un chrétien le mêle à son expérience spirituelle. C'est ainsi que le père de Chergé faisait sa lectio divina dans la Bible et dans le Coran, pratiquant entre les deux livres l'intertextualité. (…) Il les commente l'un par l'autre ! Il n'oppose pas les textes, faisant valoir l'un par opposition à l'autre. (…) Il les fait jouer l'un sur l'autre, si bien que l'un sert à la compréhension de l'autre et réciproquement. »

Il faudrait d'abord que l'on croie que l'islam vient de Dieu. Or mon acte de foi n'est pas arbitraire, mais suppose la raison.

Je crois parce que Dieu ne peut ni se tromper, ni nous tromper. C'est donc bien un acte raisonnable qui est au cœur de l'acte de foi.

Il faudrait donc préalablement me montrer la plus-value apportée par l'islam. Texte cité par Benoît XVI:

 « Montre moi ce que Mahomet a apporté de nouveau et tu ne trouveras que du mauvais et de l'inhumain comme ceci, qu'il a prescrit de répandre par l'épée la foi qu'il prêchait »

Comme le raisonnement du bon Père Salenson est captieux ! Comme il veut contraindre notre âme sans apporter de raison !

Nous avons foi en Dieu et en l'Église. Nous n'avons pas foi en l'islam.

De ce que Dieu agit (aussi) chez les musulmans (et chez les tous les humains), il infère que l'islam enseigne la vérité. On pourrait en dire autant de Karl Marx (qui lui, en revanche, a apporté à la culture par son analyse des moyens de la liberté).

Je crois en l'Église parce que ma raison me montre que cet article de foi est crédible.

La Genèse: une histoire "saisie par ses sommets"

Selon l'abbé Fillon, un ancien auteur disait "rien n'est plus beau, rien n'est plus utile" que la Genèse. Pourtant certains sont scandalisés par le récit de la Genèse où ils croient trouver des incohérences.

Comment faut-il donc lire la Genèse pour ne pas être scandalisé ?

Dans la première partie de la Genèse, il ne faut pas chercher un récit historique comme nous modernes le concevons, mais

« Dans la première période, l'histoire du monde et du genre humain est esquissée rapidement, et plutôt saisie par ses sommets que racontée; »

L'image de sommets de l'histoire alors que la trame des événements reste invisible sous la couche des nuages exprime bien ce qu'est le récit de Moïse. Assis sur un sommet, nous ne voyons que les sommets, le reste demeure caché. Mais les sommets sont vrais.

Des absents parmi les antisémites recensés par monsieur Soral

Monsieur Soral recense les passages "antisémites" de la littérature occidentale.

Parmi ces antisémites, à ma connaissance, il ne recense ni papes, ni saints canonisés, ni auteurs français classiques.

D'ailleurs, comme je l'ai déjà montré sur ce blog,  le Talmud fait partie de la culture française. J'ai recensé au moins trois auteurs catholiques qui en traitent avec respect: Bossuet, Pascal et l'abbé Fillon (traducteur et commentateur de la Bible). L'abbé Fillon cite le Talmud presque à chaque page de ses commentaires.

Les prétendus passages violemment anti-chrétiens du Talmud recensés par la littérature antisémite ne sont probablement que des hoax, comme est un hoax repris par wikipédia le "procès que saint Louis entrepris contre le Talmud". Comme si saint Louis avait entrepris un procès contre un ouvrage ! On aurait voulu présenter saint Louis comme un barbare, on aurait pas inventé autre chose.

L'anti-talmudisme (repris par ce pauvre Maurras) date des Lumières, notamment de Voltaire. Les "Lumières" ont bien senti que le Talmud faisait corps avec la culture traditionnelle universelle et française et chrétienne.

(Ceux qui sont intéressés par ce que j'ai écrit sur la question peuvent taper dans le moteur de recherche de mon blog "Talmud" ou bien "Bossuet" ou bien encore "Pascal")

24.12.13

Chanter Noël avec saint Alphonse de Liguori

François Hollande, respectueux de la culture française, souhaite un joyeux Noël aux Français

Extrait du communiqué de l'Élysée:

"A l'occasion de Noël, qui commémore la naissance de Jésus, j'adresse tous mes vœux de bonheur, de santé et de réussite aux chrétiens de France. (…)
La laïcité, qui assure la liberté de conscience comme elle garantit la liberté religieuse, demeurera indéfectiblement la règle de notre République."

C'est gentil de penser aux chrétiens, monsieur Hollande.

Oops ! Ce communiqué n'est pas un communiqué mais un exercice de style (trouvé sur le Salon beige) rédigé sur le modèle du communiqué publié pour les musulmans à l'occasion d'une de leurs cérémonies.

Tout le monde est égal en France, mais il y en a de plus égaux que d'autres.

Hollande, démission !

(Mise à jour du 27 décembre : monsieur Hollande a finalement publié un message pour Noël, mais ce message ne s'adressait pas aux chrétiens. Donc monsieur Hollande s'adresse aux musulmans, mais ignore les chrétiens. Monsieur Hollane discrimine donc les Français selon leurs croyances.)

Grand oral de l'ENA et plaisanterie de monsieur Hollande

La plaisanterie de monsieur Hollande sur l'Algérie était tout à fait indigne d'un chef d'État.

Monsieur Hollande est sorti 7ème de l'École nationale d'administration.

Voici ce qu'on lit sur la notice wikipedia qui le concerne:

« Il adhère au Parti socialiste en 1979. Sorti 7e de l'ENA en 1980, il choisit d'être auditeur à la Cour des comptes. Il est également, à cette époque, maître de conférences à l'IEP de Paris, où il donne des cours d'économie aux étudiants de troisième année jusqu'en 1991 »

Donc monsieur Hollande a passé au moins deux grands oraux, celui de l'Institut d'études politiques et celui de l'École nationale d'administration.

Une question se pose: Ces grands oraux jugent-ils des capacités des candidats, ou des opinions des candidats ?

Car lors de l'exposé de monsieur Hollande devant le Conseil représentatif des institutions juives de France, monsieur Hollande a démontré son incapacité à la communication et à la parole improvisée (sa remarque se voulant humoristique étant très stupide). S'il avait passé de vrais "grands oraux", il aurait été éliminé. Ses opinions, en revanche, le qualifiaient devant des jurys partisans. Sorti 7ème de l'ENA... et, maître de conférence et chargé de cours à l'IEP. Incroyable ! C'est lui qui jugeait les candidats !

Que valent ces prétendues "grandes écoles" ? Elles valent comme sélection partisane et accessoirement, accessoirement seulement, comme sélection des talents et compétences.

Ces racailles humilient la France.

"Ne soyons pas dupe de ce cinéma"

Lu sur le site "Nouvelles de France" un commentaire à des déclarations de madame Bourges du "Printemps français":

« Vous aurez noté que les questions sur la manière et les méthodes, et le fonctionnement des organisations qui prétendent nous représenter sans jamais nous consulter et nous rendre pas même un bilan financier, voire un bilan moral, comme dans toutes les associations fonctionnant selon les termes de la loi, ne sont jamais abordées : on se saoule de mots, de chiffres, de foules, et finalement tout cela pour quoi ?
Pour nous expliquer sans doute qu’il faudra voter utile en 2017 et donc choisir massivement l’UMP, comme le fait la MPT depuis le début, sans d’ailleurs que cela n’ait beaucoup gêné Mme BOURGES qui en est elle-même issue.
 (…)D’ici là ne rêvons pas, des GOC (gentils organisateurs cathos) vont amuser la galerie par de mâles discours de "rupture"……morale avec le système : cela ne mange pas de pain et permet à qq uns et qq unes de se faire un nom pour espérer être élu(e) (s) un jour sur une liste UMP. Ou apparentée UMP, pour que les apparences soient sauves, au nom de la morale.
Tout ceci est assez dérisoire. Ne soyons pas dupes de ce cinéma. L’écran des agences d’évènementiel et de stratégie qui conseillent (en étant grassement payées, ce qui expliquent que nous ne cverront jamais les comptes) ) les dirigeants et dirigeantes de ces manifs diverses n’est pas la pâte du réel. »

Je n'arrive plus à trouver ce commentaire sur le site Nouvelles de France. Donc, j'en publie des extraits sur mon blog.

Cette objection est intéressante. Elle aurait mérité un débat. Même si je ne suis pas tout à fait d'accord avec le commentateur, on se demande en effet quel rôle jouaient les organisateurs de ces manifestations. Bien que ces manifestations impressionnantes aient eu l'utilité de montrer le nombre et la qualité du peuple de France, peut-être contre les désirs cachés de ses organisateurs, des questions restent. Lorsque un million de personnes furent parquées sur l'avenue de la Grande Armée sans aucune réaction des organisateurs, on se pose des questions... En effet.

23.12.13

Le solstice d'hiver, c'était hier, Noël, c'est après-demain

On répète que Noël est situé au solstice d'hiver. Au moment où le soleil se relève sur l'horizon au lieu de s'abaisser.

Mais le solstice, c'était hier vers 17 heures 11.

Noël, c'est après-demain à 0 heure. Si les chrétiens avaient fixé arbitrairement la date de Noël, ils l'auraient fixé au 21 décembre ou, à la rigueur au 22 (date plus rare du solstice), mais certainement pas au 25.

Voir mes posts sur la date de Noël qui font référence aux travaux du général de Nanteuil sur la question.

22.12.13

Sur la traduction française d'Isaie 7,14


La traduction liturgique de la Bible en français donne pour Isaie 7,14 :

« la jeune femme est enceinte, elle enfantera un fils, et on l'appellera Emmanuel, (c'est-à-dire : Dieu-avec-nous). »

En italien cela donne :

« Pertanto il Signore stesso vi darà un segno. Ecco: la vergine concepirà e partorirà un figlio, che chiamerà Emmanuele. »

Le signe que donne Isaie est qu'une vierge enfantera. Comme le faisait observer monsieur Daoudal ce n'est pas un signe qu'une jeune femme enfante. Cela s'est produit depuis Ève des milliards de milliards de fois.

La traduction française fait douter de l'Église. Elle n'est donc nécessairement pas de l'Église.

Elle est une honte pour ses auteurs.

Après la blague malheureuse sur l'Algérie: Hollande démission

Le Président Hollande a présenté ses regrets à propos de l'interprétation de sa blague sur l'Algérie.

Il faut maintenant que monsieur Hollande prenne acte de son incapacité à gouverner la France qu'il a assez humiliée !

Hollande démission !

21.12.13

Liberté religieuse pour les catholiques !

Voici ce que l'on peut lire dans Evagelii Gaudium du pape François:

"L’autre est le néo-pélagianisme autoréférentiel et prométhéen de ceux qui, en définitive, font confiance uniquement à leurs propres forces et se sentent supérieurs aux autres parce qu’ils observent des normes déterminées ou parce qu’ils sont inébranlablement fidèles à un certain style catholique justement propre au passé. C’est une présumée sécurité doctrinale ou disciplinaire qui donne lieu à un élitisme narcissique et autoritaire, où, au lieu d’évangéliser, on analyse et classifie les autres, et, au lieu de faciliter l’accès à la grâce, les énergies s’usent dans le contrôle. Dans les deux cas, ni Jésus-Christ, ni les autres n’intéressent vraiment. Ce sont les manifestations d’un immanentisme anthropocentrique. Il n’est pas possible d’imaginer que de ces formes réductrices de christianisme, puisse surgir un authentique dynamisme évangélisateur."

Tant d'agressivité pour les pauvres traditionalistes au moyen de reproches incompréhensibles ! Il a trouvé (il croit avoir trouvé) un biais pour leur interdire leur droit à la liberté et leur droit à la culture.

Pourquoi vouloir être fidèle aux règles juridiques régissant la liturgie c'est faire montre de "pélagianisme", même "néo" ? J'en suis encore à me creuser la cervelle... En vain.

Au fait, je ne connais personne qui ait un respect "ostentatoire" pour les règles de liturgie et toise de haut les autres. Des noms, des noms svp !

A-t-il l'intension de réformer ce que le Concile Vatican II a enseigné ?

« 22. Le gouvernement de la liturgie
Le droit de régler l’organisation de la liturgie dépend uniquement de l’autorité de l’Église ; il appartient au Siège apostolique et, selon les règles du droit, à l’évêque.
En vertu du pouvoir donné par le droit, l’organisation de la liturgie, appartient aussi, dans les limites fixées, aux diverses assemblées d’évêques légitimement constituées, compétentes sur un territoire donné.
C’est pourquoi absolument personne d’autre, même prêtre, ne peut, de son propre chef, ajouter, enlever ou changer quoi que ce soit dans la liturgie. »

Ces affirmations bafouent l'homme dans sa vocation: vivre et mourir pour Dieu, selon la voie que Dieu veut pour lui, sans que personne, même pape, ne puisse s'immiscer dans sa liberté. C'est la raison qui nous l'enseigne.

Le Père Salenson lu chez Daoudal

Voici ce que l'on lit sur le blog de monsieur Daoudal, un texte qu'il tirerait d'un livre du P. Salenson sur la lamentable affaire de Chergé:

« II faut maintenant tirer les conséquences d'une médiation universelle du Christ fondée sur une théologie du Verbe incarné. Il ne suffit pas de dire que la médiation du Christ s'exerce pour les enfants de l'islam et de s'en satisfaire. Encore faut-il en tirer les conséquences pour les chrétiens eux-mêmes. (…) Puisque la médiation salvifique s'exerce dans l'islam, et que les chrétiens ne peuvent prétendre tout connaître du Christ qui dépasse les frontières des religions, les chrétiens doivent recevoir aussi le Christ de l'islam. »
(Dignitatis humanæ)

Comme son raisonnement est captieux ! Comme il veut contraindre notre âme ! Un joueur de bonneteau spirituel...

Dieu a sauvé tout le monde, il agit partout, tout homme peut énoncer des vérités, donc nous devrions recevoir le Christ du marxisme, du relativisme, de l'islam etc.

La foi salvifique nous la recevons de l'Église. Nous avons foi en Dieu et en l'Église. L'Église nous enseigne que l'Esprit souffle où il veut. Il y a donc des vérités partout et chez tous les hommes. Mais l'unique vérité, la pleine vérité sans mélange d'erreur nous ne l'avons qu'en Jésus-Christ qui nous enseigne d'être attentif à tout et à ne rien rejeter a priori. Il nous enseigne cela par son Église.

« C’est pourquoi, tout d’abord, le saint Concile déclare que Dieu a lui-même fait connaître au genre humain la voie par laquelle, en le servant, les hommes peuvent obtenir le salut et le bonheur dans le Christ. Cette unique vraie religion, nous croyons qu’elle subsiste dans l’Église catholique et apostolique à laquelle le Seigneur Jésus a confié le mandat de la faire connaître à tous les hommes, lorsqu’il dit aux Apôtres : « Allez donc, de toutes les nations faites des disciples, les baptisant au nom du Père, et du Fils, et du Saint-Esprit, et leur apprenant à observer tout ce que je vous ai prescrit » (Mt 28, 19-20). Tous les hommes, d’autre part, sont tenus de chercher la vérité, surtout en ce qui concerne Dieu et son Église ; et, quand ils l’ont connue, de l’embrasser et de lui être fidèles. »

"Subsiste", c'est-à-dire "réside". Je l'ai déjà posté sur ce blog.

Par ses paralogismes l'auteur veut nous faire confesser que l'islam enseigne des vérités qui ne sont pas enseignées par l'Église, donc par Dieu. En définitive, il veut donc que nous ayons foi en le Coran comme nous avons foi dans la Bible.

Mais nous ne croyons d'autre part pas n'importe quoi, nous croyons parce que ces propositions sont crédibles parce qu'elles sont  satisfaisantes pour la raison (sans que la raison puisse en voir la vérité), parce qu'elles ont de bons fruits et dénotent qu'elles viennent de Dieu, donc parce qu'elles sont enseignées par son Église.

Nous n'avons pas foi dans les raisonnements de ce raisonneur, nous avons foi en Dieu parce qu'il ne peut ni se tromper, ni nous tromper et à ce qu'Il nous a révélé par son Église.


Commentaires de l'intervention du Chef de l'État au CRIF




1) En 1944, alors que les Allemands ne sont plus en France et que la plus grande partie de l’Europe n’est plus sous leur autorité, les Allemands continuent à faire fonctionner les chambres à gaz pour tuer tous les juifs d’Europe. Ce n'est pas un tribunal militaire, c'est un asile psychiatrique qu'il fallait au nazis.

Comment se fait-il qu’à sa réunion de septembre 1944, le CRIF, qui savait puisque « tout le monde savait », n’a pas crié « chambres à gaz ! » ? Il aurait dû hurler ne serait-ce que pour mettre en garde les victimes à qui ont faisait croire qu’on allait les « doucher ». Au milieu des bombes, il fallait envoyer des tracts sur Auschwitz et ailleurs. N'acceptez pas les douches, on va vous gazer.

2) « participer au débat public »

Les catholiques n’ont pas droit, eux, à participer au « débat public », c’est la laïcité.

3) « Universalisme ? »

Pas vraiment, car le préambule de la Constitution de 1946 (qui est annexé à celle de 1958) dit

« Au lendemain de la victoire remportée par les peuples libres sur les régimes qui ont tenté d’asservir et de dégrader la personne humaine, le peuple français proclame à nouveau que tout être humain, sans distinction de race, de religion ni de croyance, possède des droits inaliénables et sacrés. »

Par cette phrase une partie de l’humanité est soustraite à l’humanité innocente. La présomption d’innocence est bafouée. Une partie de l’humanité n’a plus droit à la défense. C’est pourquoi il faut sans cesse raviver la « mémoire » pour exclure une partie de l’humanité des droits universels de l’homme.

Invoquer l’universalité pour mieux la bafouer, il fallait y penser…

3) En accusant Dieudo d’antisémitisme et en lui niant sa qualité d’humoriste, le président bafoue la présomption d’innocence et désigne un coupable à la « justice ».

Cela invalide d'ailleurs tout jugement ultérieur de condamnation de M. M'Bala M'Bala pour antisémtisme (séparation des pouvoirs).

4) Le CRIF est à la fois laïc et religieux (selon Hollande). Or on ne peut se réclamer du laïcisme et prétendre être religieux.

Objections à madame Bourges

Madame Bourges a donné une interview à Nouvelles de France sur les questions de l'attaque féroce du gouvernement contre la France catholique :

« Personnellement, je n’appelle pas à la violence mais à l’insurrection pacifique qui peut passer par l’objection de conscience et la désobéissance civile. De nombreux gouvernements sont tombés de cette façon.
Sommes-nous prêts à abandonner un certain confort matériel ? Sommes-nous prêts à y laisser notre réputation de ‘gentil garçon’ ou de ‘gentille fille’ bien obéissant(e) ? »
Mais chacun ne peut faire l’économie de se demander ce qu’il est prêt à sacrifier pour construire ce grand mouvement de résistance qui devient de plus en plus visible. Sommes-nous prêts à abandonner un certain confort matériel ? Sommes-nous prêts à y laisser notre réputation de « gentil garçon » ou de « gentille fille » bien obéissant(e) ? Sommes-nous prêts à ne pas céder aux pressions ? Sommes-nous prêts à être vilipendés par les médias ? Ce qu’il faut bien comprendre, c’est que nous devons nous positionner clairement : il est impossible de plaire en même temps au gouvernement, au Système en général et aux médias si l’on veut s’imposer et gagner. Chercher à être bien vus à tout prix ne pourra jamais entraîner la victoire… »

Ces questions ne me semblent pas centrales. Ce n'est pas notre réputation ou notre patrimoine que nous devons sacrifier, c'est la liberté qu'il nous faut défendre contre les sophismes et les violences.

Elle prétend également que les autorités ont écouté les "Bonnets rouges" parce qu'ils étaient violents. Est-ce bien sûr ?

La différence entre les « bonnets rouges » qui luttent contre les impôts et ceux qui luttent pour l’homme, gratuitement et avec désintéressement, c’est que les « bonnets rouges » luttaient contre une taxe à laquelle le gouvernement n’attachait pas une importance vitale, tandis que ceux qui luttent pour le mariage, pour la vie, pour la France catholique luttent contre ce qui est au centre des préoccupations gouvernementales, du plan gouvernemental qui exécute celui de l’oligarchie marxiste américaine.

C’est pour cela qu’ils ont obtenu la démission de Benoît XVI, c’est pourquoi, eux non plus, ils ne lâcheront rien, même face à la violence, même face au nombre, même violent. Ils ont l’appareil d’État, l’appareil administratif, l’appareil judiciaire, l’appareil des médias, l’appareil de l’Éducation nationale etc.

Connaissez-vous la « politique du gros bâton » ? C’est celle qu’ils appliquent. «  »Speak softly and carry a big stick; you will go far » « Parle doucement et porte un gros bâton. Tu iras loin. » Voilà les gangsters qui nous gouvernent qui sont prêts à envoyer des innocents en prison.

La bataille est avant tout intellectuelle. Comme le dit madame Bourges, ils invoquent des valeurs pour mieux les bafouer. Ils ont pour cela des raisonnement captieux. Autrement dit, ce sont des hypocrites. Leur but, c’est la destruction de la France, par priorité à tout.

Que faire alors ? D’abord ne pas tomber dans leurs nombreux pièges (dont celui de la violence) et, comme le dit madame Bourges, ne pas avoir peur. C’était le mot d’ordre de Jean-Paul II, à la suite de Soljenitsyne. Ne pas avoir peur permettra de commencer à bien réfléchir avant d'agir. À mon avis, le principal programme est de faire son devoir privé.

Madame Bourges prétend que les manifestations n'ont eu aucun résultat. Je ne le pense pas. Elles ont eu plusieurs résultats, non sur le régime qui ne veut rien entendre et méprise la majorité, mais sur les Français.

O Oriens



L'antienne du 21 décembre:
« O Oriens, splendor lucis æternæ, et sol justiciæ
Veni et illumina sedentes in tenebris, et umbra mortis »
« O soleil levant, splendeur de la lumière éternelle, et soleil de justice
Venez et illuminez ceux qui sont assis dans les ténèbres, et à l'ombre de la mort. »

J'ai trouvé le texte latin sur le blog de monsieur Daoudal, mais je n'ai pas traduit de la même façon que lui.

D'autre part, je préfère le grégorien traditionnel que sa version musicale.
 
Le Christ est le soleil levant d'où la croix celtique (le cercle du soleil levant illumine la croix). Le soleil levant, c'est le mystère de Noël.

20.12.13

Francetvinfo dénonce

La chaîne de télévision Francetvinfo est une chaîne fonctionnant avec l'argent public, elle doit donc être neutre et ne prendre partie pour personne.

L’extrait en caméra caché du spectacle de Dieudonné à la Main d’Or :

http://www.francetvinfo.fr/france/video-dieudonne-s-attaque-au-journaliste-patrick-cohen-sur-scene_487494.html

On coupe dans le discours pour accuser. Ces procédés de délateurs stipendiés sont écœurants.

Nous sommes dans un pays devenu totalitaire, cela s’est accéléré depuis l’accession de Hollande au pouvoir.

17.12.13

Le préambule de 1946 rend le révisionnisme inconstitutionnel

« PRÉAMBULE DE LA CONSTITUTION DU 27 OCTOBRE 1946

Au lendemain de la victoire remportée par les peuples libres sur les régimes qui ont tenté d’asservir et de dégrader la personne humaine, le peuple français proclame à nouveau que tout être humain, sans distinction de race, de religion ni de croyance, possède des droits inaliénables et sacrés. Il réaffirme solennellement les droits et les libertés de l’homme et du citoyen consacrés par la Déclaration des Droits de 1789 et les principes fondamentaux reconnus par les lois de la République. »

Le membre de phrase que j'ai souligné en le mettant en gras est a-juridique. En effet, il ne s'agit pas d'une loi valable pour tous, mais de faits énoncés et sacralisés par leur introduction dans un texte de loi. De plus non seulement, elle sacralise des faits, mais encore elle exalte une partie de l'humanité au détriment d'une autre.

Or une loi est une ordonnance de la raison, ce n'est pas un texte historique. Les thèses historiques ne peuvent faire l'objet de lois.

Dans la mesure où la loi est orientée vers le bien commun des membres de la société, si elle en exclut quiconque, elle n'est plus une loi. En l'occurrence la condamnation sans nuance d'une partie de l'humanité et la sacralisation d'une autre est une appréciation partisane. Ce texte de ce seul fait perd sa nature de loi. La loi, en effet, est une ordonnance de la raison promulguée en vue du bien commun. Or il est contraire à la raison de présenter une thèse partisane et historique comme une règle valable pour tous.

De ce fait, la loi Gayssot est, en germe, contenue dans la constitution française (ce texte fait partie du bloc de constitutionnalité).

La perversité des autorités: exemple des Veilleurs

Communiqué du mouvement Les Veilleurs :

« Retour sur les événements de vendredi [donc le 13 décembre 2013] : 52 veilleurs interpellés à Paris !

Avant-propos : afin  de pouvoir accompagner les personnes qui souhaitent porter  plainte, les Veilleurs recherchent les noms, prénoms, et adresses des 52 Veilleurs interpellés. Si vous êtes ou connaissez l'un d'eux, merci d'envoyer un mail à avocatsveilleurs@gmail.com
Après une de veillée initialement prévue place de la Bourse qui, quelque peu perturbée par la pluie, a été déplacée vers le marché Saint Honoré, les Veilleurs présents ont décidé d'aller boire ensemble un vin chaud au marché de Noël des Champs Elysées pour faire plus ample connaissance.
Ainsi, peu avant minuit, ils se sont déplacés vers le marché de Noël des Champs-Elysées. Après un début de déplacement sans encombres, toujours accompagnés par des policiers en civil, une cinquantaine de Veilleurs parisiens a été brutalement repoussée par les forces de l'ordre rue du faubourg Saint-Honoré à une centaine de mètres du palais de L'Elysée.
Rapidement encerclés, il a été proposé aux Veilleurs d'être raccompagnés par petits groupes vers la station de métro la plus proche. Ne pouvant accepter d'être raccompagnés sous la contrainte, ils ont alors entamé plusieurs chants dont le Va Pensiero de Verdi et le chant des partisans. Ils ont alors été bloqués sur le trottoir, serrés contre les voitures garées le long du trottoir puis très violemment séparés un à un par les gendarmes mobiles avant de subir une fouille sommaire et d'être invités à monter dans un bus de la police nationale.
Conduits toutes sirènes hurlantes vers le commissariat de la rue de l'Evangile dans le dix-huitième arrondissement, il leur a été demandé de descendre du bus quatre par quatre, les hommes précédant les femmes. Pénétrant dans la cour d'un commissariat bardé de fils barbelés au milieu d'une haie d'une trentaine de gendarmes mobiles, Ils ont été invités à présenter un à un nos papiers d'identité à trois fonctionnaires successifs. La liste de leurs noms a été dressée à deux reprises par deux équipes différentes. Un formulaire d'interpellation a également été rempli par un fonctionnaire de police. Interrogés sur le cadre de cette procédure, le commandant de police a indiqué qu'il s'agissait d'une vérification d'identité autorisée et sous le contrôle du Procureur de la République dans le cadre d'une soit-disante manifestation non déclarée. Suite à ces relevés d'identité, les Veilleurs ont été reconduits par groupe de quatre à la sortie. Il leur a été ensuite refusé de déposer plainte.
On remarque qu'aucune charge n'a été retenue contre les interpellés, ni qu'aucun délit n'a été notifié ou même évoqué, il est donc tout à fait légitime de s'interroger sur la légitimité de cette privation de liberté humiliante dont certains Veilleurs ont été hier l'objet.
Il est de notre devoir d'interroger les pouvoirs publics sur ces agissements. De tels atteintes aux droits de l'homme, peu importe contre qui elles sont dirigées, ne peuvent subsister dans notre pays. Les Veilleurs encouragent donc fortement toutes les personnes présentes à signaler ces faits aux autorités qu'elles estiment compétentes pour faire cesser ses agissements (saisir le Défenseur des droits, porter plainte auprès du Procureur de la République, envoyer une lettre à son député etc.).
Un suivi de ces affaires va être mis en place, et certains Veilleurs travaillent dès à présent à rechercher de solutions concrètes pour que toute la lumière soit faite sur ces agissements afin de tenter de les faire cesser.
Pour rappel : une page d'aide juridique a été mise en place sur le site des Veilleurs il y a quelques semaines, vous pouvez la consulter à cette adresse http://www.les-veilleurs.eu/justice
En attendant, vous pouvez aussi partager ce récit afin qu'un maximum de personnes soit au courant et puisse lutter contre ces agissements inacceptables. »

Ces faits intolérables sont le fait de la police et de la gendarmerie, qui, obéissant à des ordres contraires à la loi, confirment la partialité des autorités et leur mépris des droits universels de l'homme.

Article II de la Déclaration des droits de l'homme et du citoyen du 26 août 1789 :

« Le but de toute association politique est la conservation des droits naturels et imprescriptibles de l’homme. Ces droits sont la liberté, la propriété, la sûreté et la résistance à l’oppression. »

Il en résulte que la résistance à l'oppression est le but de l'association politique. Ce ne semble pas très logique, mais il faut sans doute comprendre que la résistance à l'oppression est un droit. Dans ces conditions, les délits qui peuvent être commis, n'en sont plus du fait qu'ils sont accomplis dans le cadre d'une société politique opprimée.

16.12.13

Le système de l'étalon-or (schéma en vidéo)



Le posteur de vidéo sur le système monétaire est intéressant en ce qu'il nous délivre des délires complotistes.

L'exposition des idées de Hume, bien que très intéressante car instructive, risque d'induire en erreur.

En effet, la théorie de Hume ne se vérifie pas dans les faits. L'inflation ne dépend pas seulement de la quantité de monnaie mise à la disposition des agents économiques. Il me semble même qu'elle en dépend peu puisque nous avons aujourd'hui le quantitative easing et... la déflation ou la stabilité des prix. Le quantitative easing est l'assouplissement quantitatif que l'auteur de la rubrique de wikipedia assimile à la mise en marche de la "planche à billets".

Méfions-nous des idées claires... et des raisonneurs.

15.12.13

Importance des institutions pour lire l'histoire

Trouvé sur le blog altercatho:

« Face au tumulte que provoquerait la décision de libérer l’innocent, Pilate ne fait pas le choix de l’exécuter, il laisse décider à sa place la foule irrationnelle. [On peut imaginer que s’il avait assumé la décision d’exécuter Jésus, la procédure eût été différente, il aurait alors pu temporiser : l’emprisonner avant de le crucifier, voire le laisser en prison le temps d’attendre que la colère des juifs fût apaisée. Non, par peur des juifs, Pilate démissionne, laissant faire les circonstances immédiates]. Ponce Pilate est ainsi la figure de celui qui ne s’engage pas, et qui, croyant s’en laver les mains, cause la mort du Christ. »
On ne peut faire abstraction des institutions. Les Romains avaient privé les Juifs du pouvoir d’infliger la peine capitale. Les autorités juives l’ont condamné à mort mais demandent l’exequatur de leur décision à Pilate. Pilate doit juger si la décision de condamnation est valable. Voilà le cadre institutionnel. La foule, manipulée, n’est qu’un instrument, on lui demande de faire peur à Pilate. C’est pourquoi on dit que Pilate est un lâche qui abandonne sa mission par lâcheté car il a peur de la foule. Selon saint Paul, Pilate le pouvoir de Ponce-Pilate venait de Dieu : « omnis potestas a Deo » « Tout pouvoir vient de Dieu. » Il fuit devant sa mission, tente de rejeter sa responsabilité sur la foule. La foule, d’abord parce qu’elle ne comprend pas ce qu’elle fait, ensuite parce qu’elle n’a aucun rôle institutionnel est bien moins coupable que Pilate. Claudel fait dire à un de ses personnages qui s’exerce à l’humilité « Je suis plus vil que Judas, plus lâche que Ponce-Pilate. » Ponce-Pilate reste le modèle de la lâcheté. En ce qui concerne la foule: elle est composée d’imbéciles manipulés, c’est bien moins de responsabilités que celle d’une autorité intelligente, clairvoyante.

Donc Pilate a bien pris la décision de crucifier le Christ. Ne sont directement responsables de ce forfait que ceux qui ont voté la mort dans le Sanhédrin (décision judiciaire de condamnation) et Ponce Pilate (exequatur). Juridiquement, peu importe leurs mobiles. En revanche, les autres n'en sont pas responsables.

Le sûr chemin de l'obscurité




Il aurait été mieux d'écrire:

« Cet aphorisme paradoxal doit être replacé dans son contexte où il prend sa signification. »

C'est dans l'obscurité de la foi, "par une nuit obscure" que je sors de chez moi.

« Par une nuit obscure,
Brûlante d'un amour angoissé
Oh ! Quelle chance !
Je sortis sans être vue,
Ma maison se taisant désormais  »

(Citation adaptée du Cantique premier de la Montée du Carmel)

Traduction originelle

"Par une nuit obscure
Ardente d'un amour plein d'angoisse
Oh ! l'heureuse fortune !
Je sortis sans être vue,
Ma maison étant désormais accoisée" (Traduction de l'espagnol par le P. Cyprien O.C.D. Desclée Debrouwer MCMXLVI p. 59)

Commenter l'ordonnance concernant "Égalité et réconciliation" ?

Beaucoup de commentaires sur l'ordonnance ayant "censuré" cinq livres édités par monsieur Soral (Égalité et réconciliation).

Avant de commenter, il faudrait avoir le texte de la décision.

J'ai eu l'idée de demander à la maison d'édition de me fournir une copie de cette décision du 13 novembre pour pouvoir la commenter.

L'éditeur le 7 décembre m'a promis de m'en faire tenir une copie, je n'ai rien reçu à ce jour.

Quoi qu'il en soit, il n'est pas possible de commenter un texte dont on ne connaît pas la teneur intégrale.

Mise à jour du 20 12 13: j'ai reçu finalement la copie d'une des ordonnances, je vais donc la commenter dès que possible. (Merci au service juridique de Égalité et réconciliation)

14.12.13

Le ministère de la culture contre la laïcité de l'État

Lu sur le blog de monsieur Daoudal:

« Le ministère de la Culture a nommé Rodrigo Garcia à la tête du Centre dramatique national – Théâtre des 13 vents de Montpellier.  (…) "Partout sur le sol, des hamburgers. Jésus est passé par là, il a multiplié les pains. Le Christ, qu’on appelle ici « el puto diablo », finira par voir sa plaie ultime de crucifié remplie de billets de banque. (…) L’artiste démontre avec toutes ses armes que l’iconographie chrétienne est pour lui l’image même de la « terreur et de la barbarie ».

Or ce monsieur Garcia, conformément à une certaine culture espagnole, est un militant anti-catholique déchaîné. Ces idées ne regardent que lui, sauf qu'elles sont injustes. Dire que le catholicisme, c'est la barbarie ne tient pas. Les papes et leurs œuvres, les chefs-d'œuvre d'architecture, de sculpture, de théâtre inspirés du catholicisme sont innombrables (songeons seulement à saint François de Sales, Corneille, Racine, Molière, à Shakespeare, à Chesterton, à Maritain, à Claudel…)

Mais que le ministère de la culture, dont l'activité est financée par tous, y compris les catholiques, attaque arbitrairement, même indirectement, la foi catholique en la déformant, est contraire à la laïcité de l'État. L'État doit rester neutre, ne pas enseigner une doctrine religieuse ou anti-religieuse. Il ne doit enseigner (indirectement d'ailleurs par ses lois et ses décisions de justice) que la raison et les droits de l'homme.

Rendez l'argent !


Condamner la colonisation française par la tromperie

Si l'on veut participer à l'élaboration de la loi, il faut en même temps promettre de lui obéir.

Le peuple est appelé à participer à l'élaboration de la loi par l'élection des députés.

Or dans les colonies et en Algérie (qui n'était pas une colonie) les populations locales (certaines du moins) voulaient continuer à vivre selon leurs coutumes qui était différentes et parfois contraires au droit civil français.

Voilà ce que l'on lit à la rubrique "indigénat" de wikipedia :

La Cour de cassation considérait, en effet, que « si, par des considérations spéciales à la colonie des établissements français de l'Inde, le droit de prendre part dans ces établissements aux élections soit politiques, soit coloniales et locales a été reconnu même au profit des natifs qui n'ont point renoncé aux us et coutumes de leurs castes qui forment leur droit civil local et en possession desquels l'arrêté du 6 janvier 1819 les a maintenus, cette concession d'un droit spécifié et localisé par les formes et les conditions qui le régissent n'a point eu pour effet de leur concéder les droits entiers et la qualité de citoyen français leur permettant de réclamer le bénéfice de l'électoral, soit dans les autres colonies, soit dans la Métropole »51.

(Wikipedia commet une erreur dans la transcription de l'arrêt : il faut lire "électorat" et non "électoral").

Cet arrêt de la Cour de cassation ne fait qu'appliquer la loi, une loi juste et rationnelle, et n'a aucun caractère raciste ou d'apartheid.

Il était paradoxal et injuste, en effet, de vouloir s'abstraire de l'ordre juridique à l'élaboration duquel on voulait participer. (On voulait bien participer à l'élaboration de loi dont on voulait s'abstraire lorsqu'elle vous concernait).

Mais tout est bon pour condamner la France coloniale, y compris la tromperie.

13.12.13

La répression doit passer sur les promoteurs de la culture de mort

Lu sur le Salon beige à propos du désastre belge qui concerne en raison de sa gravité, l'humanité entière :

"Une nouvelle étape vient d’être franchie ce 12 décembre 2013, avec le vote du Sénat belge en faveur d’une proposition de loi qui vise à étendre aux mineurs, sans limite d’âge, la loi de 2002 dépénalisant l’euthanasie. »

C'est une "loi" criminelle. Ses promoteurs et ceux qui l'ont voté ne doivent pas être considérés comme des innocents. Ce sont des homicides qui s'attaquent à une partie sacrée de l'humanité: les enfant.

Ces "lois", qui n'ont de loi que le nom, font une obligation à la magistrature chargée de la défense de l'ordre public de réagir et de réagir comme l'enseigne l'Église :

Compendium de doctrine sociale :

« 402 Pour protéger le bien commun, l'autorité publique légitime a le droit et le devoir d'infliger des peines proportionnées à la gravité des délits. (827) L'État a la double tâche de réprimer les comportements qui portent atteinte aux droits de l'homme et aux règles fondamentales d'une société civile, ainsi que de remédier, par le biais du système des peines, au désordre causé par l'action délictueuse. Dans l'État de droit, le pouvoir d'infliger les peines est, comme il se doit, confié à la Magistrature: « Les Constitutions des États modernes, en définissant les rapports qui doivent exister entre le pouvoir législatif, exécutif et judiciaire, garantissent à ce dernier l'indépendance nécessaire dans le cadre de la loi ».828 »

« 827Cf. Catéchisme de l'Église Catholique, 2266.
828Jean-Paul II, Discours au Congrès de l'Association italienne des Magistrats (31 mars 2000), 4: AAS 92 (2000) 633. »

Ceux qui promeuvent l'avortement comme un "droit", ceux qui votent des textes en faveur de dispositions reconnaissant ce "droit", ceux qui votent l'euthanasie, a fortiori ceux qui promeuvent l'euthanasie des mineurs, la magistrature a le devoir, sous peine de faillir à sa mission et à l'honneur, de les poursuivre et de les punir, à proportion de la l'importance de leurs forfaits et de leurs responsabilités. (1)

Si les évêques et la hiérarchie catholique restent muets, comme c'est le cas en France, ce sera leur déshonneur.

« Opus justiciæ, pax » «L'œuvre de la justice, c'est la paix. »

(1) Ces poursuites judiciaires sont humainement impossibles. C'est ce qui découvre l'impossibilité de l'indépendance de l'autorité judiciaire dans un régime démocratique et le règne d'une véritable justice à laquelle s'oppose cette disposition de la Déclaration de 1948 :

« 3. La volonté du peuple est le fondement de l'autorité des pouvoirs publics ; cette volonté doit s'exprimer par des élections honnêtes qui doivent avoir lieu périodiquement, au suffrage universel égal et au vote secret ou suivant une procédure équivalente assurant la liberté du vote. »

Le fondement prochain de l'autorité des pouvoirs publics (donc y compris de l'autorité judiciaire) sont la vérité et la justice, son fondement ultime est la volonté de Dieu. C'est la raison qui nous l'enseigne.

12.12.13

Sommeil



Le sommeil est une image de la mort. J'ai lu cela un jour. Cette réflexion pourrait faire peur. Mais après la mort nous ressusciterons comme on se réveille d'un sommeil. C'est donc une vérité consolante :

« Les pieds dans les glaïeuls, il dort. Souriant comme
Sourirait un enfant malade, il fait un somme:
Nature, berce-le chaudement: il a froid.

Les parfums ne font pas frissonner sa narine;
Il dort dans le soleil, la main sur sa poitrine
Tranquille. Il a deux trous rouges au côté droit. »

La mort et le sommeil: Le Dormeur du val de Rimbaud (extrait). Avec un inexprimable génie provoquant la jalousie, Rimbaud décrit le cadavre d'un soldat allemand tué lors de la guerre de 70. Le cadavre sourit. Le jeune homme laisse à la terre cette dernière expression. Ma fille Hélène, elle aussi, souriait à la mort.

http://odautrey.free.fr/dorval.htm


Franciscains de l'Immaculée, attention aux jugements hâtifs !

Les traditionalistes, habitués à être crossés, sont terrorisés par ce qui advient aux "Franciscains de l'Immaculée".

Cependant, je trouve sur le blog de monsieur Daoudal, le commentaire suivant :

« Il semble exister dans cette nouvelle congrégation [les Franciscains de l'Immaculée] une conception gravement discutable de l'obéissance, un peu comme en son temps chez les Légionnaires du Christ, une conception qui devait être assainie rapidement. Il est dommage que celle-ci ait été associée à la pratique du Vetus Ordo : c'est ce dernier, au moment où il réapparaît, qui en fait les frais, et par la même occasion, nous tous qui y sommes attachés. »

L'obéissance contraires aux droits universels de l'homme, et les autres pratiques contraires à la raison existent dans l'Église. De véritables sectes (pour moi l'Opus Dei est une secte) sévissent dans l'Église. La secte est un groupement culturel ou politique ou religieux dans lequel les droits universels de l'homme ne sont pas respectés (droits fondamentaux, droits culturels et économiques, droits de la famille...)

Il ne suffit pas (hélas !) d'adopter l'ancien rite pour devenir irréprochables. Le Saint Siège dans les années 60 et 70 s'est rendu coupable d'attentats contre les droits culturels des nations de rite latin. Il a eu, lui aussi, des agissements sectaires.

C'est pourquoi, je suspends mon jugement à propos de cette congrégation et de l'action du Saint-Siège. Il est tout à fait possible que des abus se soient produits.

C'est possible, et si cela s'avère, ce sera d'autant plus lamentable que cela déconsidérera le Père Kolbe, champion de la lutte anti-maçonnique, et l'ancien rite latin que protège la liberté religieuse et le droit à la culture. D'un autre côté, il ne faudrait pas que cette affaire soit le prétexte pour le Saint-Siège de poursuivre sa lutte anti-culturelle contre la culture latine.

Nous sommes tous pécheurs et aucun rite, aucune foi, aucune institution, ne protège contre les erreurs et les péchés. Seul le Saint-Siège, et sous certaines conditions, est infaillible et ne peut errer.

Prétendre que l'avortement est un droit est un crime

Le Parlement européen a rejeté le rapport Estrella qui présentait, dit-on, l'avortement comme un "droit" de la femme.

Ce n'est certes pas un droit des femmes puisque l'avortement tue majoritairement des filles (alors qu'elles sont moins nombreuses à la conception). Les femmes ont aussi été des fœtus et elles sont à l'heure où j'écris et où on se prépare à les tuer, des femmes. Il n'existe aucun droit à tuer des femmes au nom du droit des femmes.

En outre, et absolument, un droit impose juridiquement à la société une prestation à satisfaire. Si la société doit satisfaire le "droit" à l'avortement, alors la société doit tuer des innocents si on le lui demande. D'ailleurs si avorter est un droit, alors, avorter est un bien puisque le droit objectif ne peut protéger que des biens.

Or la mise au monde d'enfants viables est le seul moyen que l'on ai trouvé pour perpétuer l'humanité. Les naissances sont donc des biens. Les non-naissances d'enfants conçus sont des maux. Présenter l'avortement comme un bien découvre une haine de l'humanité, une volonté d'extinction de l'humanité.

Présenter l'avortement comme un "droit" est un crime contre l'humanité qui ne devrait pas rester impuni.

Quand mettra-t-on en prison les activistes de ces lobbys qui présentent l'avortement comme un « droit » et attentent ainsi à l'existence de l'humanité entière et à la sainteté du droit objectif et des droits subjectifs ?

Le crime d'entrave aux naissances est un crime contre l'humanité déjà défini comme tel par le Code pénal.

11.12.13

Mensonges intégristes

Lu sur le Forum "catholique" une critique ironique des documents de Vatican II, présentée comme formule de « serment moderniste ». En voici un extrait :


« La conscience, instinct divin, immortelle et céleste voix, est le centre le plus secret de l’homme, le sanctuaire où il est seul avec Dieu et où Sa voix se fait entendre (G et S, 1ère partie, I-16). »

Or Gaudium et spes enseigne :

« Toutefois, il arrive souvent que la conscience s’égare, par suite d’une ignorance invincible, sans perdre pour autant sa dignité. Ce que l’on ne peut dire lorsque l’homme se soucie peu de rechercher le vrai et le bien et lorsque l’habitude du péché rend peu à peu sa conscience presque aveugle. »

Donc la conscience peut être erronée. La conscience n'est pas, contrairement à la formule de Rousseau « instinct divin, immortelle et céleste voix », la voix de Dieu en l'homme, mais le jugement moral de l'individu raisonnable  sur les circonstances qui se présentent à lui ici et maintenant.

« Pourtant, l’appel de Dieu ne contraint pas l’homme. Dieu, en effet, tient compte de la dignité de la personne humaine qu’Il a lui-même créée et qui doit se conduire selon son propre jugement et user de la liberté (DH, II-11). »

Encore un mensonge voici ce que dit Dignitatis humanæ :

« C’est donc faire injure à la personne humaine et à l’ordre même établi par Dieu pour les êtres humains que de refuser à l’homme le libre exercice de la religion dans la société, dès lors que l’ordre public juste est sauvegardé. »

La société ne peut, en principe, contraindre l'homme dans l'exercice de sa liberté de religion, car l'homme est destiné à Dieu (destinée transcendante: qui n'est pas de ce monde). Autrement dit en ces matières, l'homme n'a pas de pouvoir sur l'homme.

Toutefois, la liberté de religion, loin d'être absolue, s'exerce dans les limites d'un ordre public juste et valable pour tous, sans discrimination arbitraire.

Histoire de montres


Les montres de luxe servent dans la Mafia de monnaie d'échange et de valeur refuge.

Dans l’affaire qui nous intéresse, une société financière genevoise est soupçonnée d’avoir blanchi l’argent du trafic par un mécanisme qui permettait de camoufler tout lien entre le trafic de drogue en France et le recyclage de son produit en Suisse.

Qui sont les acteurs de ce blanchiment ?
Les policiers de l'Office central pour la répression de la grande délinquance financière (OCRGDF) ont saisi cette semaine, environ 20 millions d'euros sous forme d'argent liquide, de lingots d'or, de montres de luxe et de propriétés immobilières. Ces biens ont été trouvés chez des clients parisiens, dont l'élue écologiste Florence Lamblin.

http://www.jolpress.com/blanchiment-argent-florence-lamblin-europe-ecologie-les-verts-trafic-stupefiants-cannabis-suisse-comptes-maroc-espagne-article-814093.html

Le blanchiment se fait par la Suisse au moyen de montres de grandes valeurs. Les montres, ce n'est pas comme un bijou qui ont chacun besoin d'évaluation, ce n'est pas comme l'or qui est surveillé. Les montres sont cotées par types, elles peuvent donc être facilement assimilées à de la monnaie, sont pratiquement fongibles.

Lu sur François Desouche ce commentaire à propos d'un cambriolage chez une "huile" du régime :
« l’achat d’un produit à 30 € de prix réel permettant simplement par le moyen de fausses factures de faire passer le plus légalement possible des sommes de 50 000 à 150 000 € au pays des montres de luxe, la Suisse… »

Le système, si ce n'est pas une escroquerie à l'assurance-vol, (des montres à 30 € déclarées 30 000 €, voire plus, puis "cambriolées", l'indemnité d'assurance "blanchit" l'argent), est aussi peut-être le moyen de faire passer de l'argent en Suisse ("j'ai acheté une montre de luxe en Suisse, voici la facture." Si l'enquêteur insiste pour voir la montre : "J'ai donné la montre à un ami.") Ainsi, la montre peut aussi passer plusieurs fois la frontière...

Ne pas s'étonner donc si, lors des cambriolages de dignitaires du régime français, disparaissent des "montres de luxe", monnaie de la Mafia et du trafic de drogue.

10.12.13

Ce qui rend vraisemblable que la colline de la Garde était dédiée à Marie avant le XIIIe siècle


Les Sarrasins détruisirent les archives du diocèse de Marseille au VIIe siècle (histoire du martyr de sainte Eusébie en 660 et ses quarante compagnes). Il est donc impossible de savoir s'il y avait ou non une chapelle dédiée à Notre-Dame avant cette date.

Le nom de "garde" donné à la colline est attesté dès le Xe siècle (années 900)

La configuration des lieux, sa dédicace à l'aide à la navigation aux moyens de gardes, l'antiquité du peuplement et la coutume recommandée par l'empereur Charlemagne rendent probable l'existence d'un oratoire.

En revanche, il semble certain que le Pape ne mentionna la chapelle dédiée à Notre-Dame qu'en 1218 à la suite de la construction de celle-ci par l'abbé Pierre (bulle du 17 juin 1218). En 1214, cet abbé Pierre avait conclut avec l'abbaye de Saint Victor située au bas de la colline, propriétaire des lieux, un contrat de concession viagère du terrain en vue de l'édification d'une chapelle dédiée à la Vierge.

Mais ce fait attesté n'empêche pas que la dédicace du lieu à Marie reste possible et vraisemblable bien avant le XIIIe siècle.

Stop aux éternelles controverses révisionnistes !

Pour stopper définitivement les controverses révisionnistes, procédons à une reconstitution du crime des crimes.

Construisons une "chambre à gaz", mettons-y des animaux vivants (mammifères de cinquante à quatre-vingt kg) et reconstituons le crime en n'omettant pas de brûler les cadavres.

On le fait dans les affaires criminelles de bien moindre importance que cette affaire de chambres à gaz nationales-socialistes.

À l'issue de cette reconstitution, toute contestation cessera et l'humanité sera réconciliée.

La laïcité violée par ceux qui l'invoquent



La laïcité, la liberté de conscience, la liberté religieuse sont des notions valables, rationnellement valables. La liberté d'éducation des parents, pourtant protégée par les textes de droit positif internationaux dont le Pacte international relatif aux droits économiques sociaux et culturels ratifié par la France qui ne le met toujours pas en application (l'Éducation nationale par sa seule existence, viole les droits des parents, surtout avec la politique de monsieur Peillon). Voir l'article L 111-1 du Code de l'éducation issu de la loi du 08 juillet 2013. Ce code ne reconnaît pas la liberté des parents et n'assure pas l'égalité des familles (voir l'article L 151-1 du code l'Éducation). L'État "proclame" la liberté, mais la viole en donnant plus de moyens à une éducation maçonnique et laïciste qu'aux autres. (La liberté, c'est aussi les moyens de la liberté).

Mêler le vrai et le faux pour induire en erreur, aux frais des familles, voilà l'œuvre de monsieur Peillon.

La loi de séparation des Églises et de l’État, qui est une volerie, n’a rien à voir avec la « laïcité ».

Le Ministère induit ainsi ces pauvres enfants en erreur en finançant l’action par l’argent de leurs parents.

La notion de « laïc » est une notion catholique (et juive) détournée par les francs maçons qui font leurs propagande relativiste et sophistique en puisant dans le Trésor public.

Ignoble !

9.12.13

800 ans de "présence chrétienne" à Notre-Dame de la Garde ?

On nous assène que la colline de la Garde à Marseille ne fut dédié à la Sainte Vierge qu'au XIIIe siècle.

Je lis sur le site du diocèse (via Le Salon beige) de Marseille que Mgr Pontier affirme :

« Avec les 800 ans de la présence chrétienne sur la colline de la Garde et par les 150 ans de la consécration de la basilique actuelle. »
Ce n'est pas parce que dans les archives ne se trouve aucun document relatif à la dédicace de ce lieu, que la dédicace n'a pas eu lieu avant le XIIIe siècle.

Il est encore moins évident qu'il ait fallu attendre le XIIIe siècle pour voir apparaître la "présence chrétienne" sur le site. Les chrétiens ont parcouru le site évidemment bien avant le XIIIe siècle.

On pourra objecter que Mgr n'a pas voulu désigner par son expression la "présence chrétienne" absolument, mais la présence d'un lieu de culte chrétien.

Admettons.

Cette seule affirmation cependant serait hasardeuse.

On ne peut présenter comme une certitude ce qui n'est qu'une probabilité, d'ailleurs peu... probable.

« Il était d'usage d'accoster [c'est-à-dire de flanquer les tours de garde d'] aux tours de garde une chapelle de la sainte Vierge, afin que la protection spirituelle accompagnât la garde temporelle des lieux voisins. Charlemagne avait recommandé cette religieuse coutume. Mais rien de positif ne nous apprend qu'elle ait été observée sur la colline de la Garde. »

On ne peut conclure d'une absence de preuve, à la preuve d'une inexistence.


http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k1419443/f29.image.r=histoire%20de%20notre%20dame%20de%20la%20garde%20marseille.langFR

(Abbé D. Castellan Notre-Dame de la Garde, histoire et description, Imprimerie franciscaine missionnaire 1893)

Au demeurant le nom de "Garde" donné à la colline est attesté dès le 10ème siècle... (page 14 du même ouvrage)

En tous cas, il reste certain que Marseille rendit un culte à la Vierge dès le 1er siècle, comme le rappelle l'ouvrage page 17.

8.12.13

L'Immaculée Conception selon saint Kolbe assassiné à Auschwitz

Aujourd'hui Immaculée-Conception.

Trouvé sur le blog de monsieur Daoudal, ce texte de saint Maximilien Kolbe, victime de la barbarie et de la brutalité nationale-socialiste.

L'Immaculée, dont le Père Kolbe fut un apôtre spécial, est ainsi décrite par lui en ses épousailles avec Dieu le Saint Esprit (j'ai modifié un peu le texte pour le rendre plus facilement compréhensible) :

« L’Immaculée à Lourdes ne se désigne pas comme [une femme] conçue  immaculée, mais comme le dit Bernadette : « Que soy era immaculada councepciou. » [ « Je suis l'Immaculée conception »] Si, chez les créatures, l’épouse prend le nom de l’époux parce qu’elle lui appartient, ne fait qu’un avec lui, devient son égale et est, avec lui, principe créateur de vie, à combien plus forte raison le nom de l’Esprit Saint : Conception Immaculée, est-il le nom de celle en qui Il vit comme Amour, principe de vie dans tout l’ordre de la grâce. »

Résumé (selon moi) :

Le Saint-Esprit, conçu par le Père et le Fils, est l'Immaculée Conception et en épousant Marie, il lui donne son nom.

Naturellement en cette matière théologique, je me soumets au jugement de l'Église.

Le Chevalier de La Barre au XXIe siècle

En France, au XXIe siècle, de nombreux édifices et ornementations à thèmes catholiques font l'objet de dégradation ou de destruction.

Voir ici un article de France 3 à propos de quelques uns des actes de vandalisme commis :

« Des actes criminels qui suscitent l’incompréhension : rien n’est volé, le ou les auteurs agissent pour détruire. Et pour l’instant, les gendarmes n’ont pas vraiment de piste pour retrouver ces malfaiteurs. »

Les autorités chargées de la répression des délits et des crimes avaient poursuivi le chevalier de La Barre au XVIIIe siècle pour des délits semblables à ceux commis de nos jours (et pour l'instant impunis). Voltaire s'était emparé de l'affaire pour en faire un montage anti-catholique et anti-France.

En se livrant à cette escroquerie, il bafouait les droits de l'homme et plus précisément le droit à la liberté religieuse des Français, au droit à leur culture et au droit à réprimer les délits et les crimes (même si, la répression peut être jugée excessive en raison des progrès ultérieurs de la culture juridique).

Voir mes posts au sujet de l'affaire du chevalier de La Barre.

Voltaire gît au Panthéon...

7.12.13

Bataille pour les droits de l'homme à front renversé



Sur l'exposé de monsieur Reynouard, quelques réserves sont nécessaires : il compare des affaires qui ne peuvent être comparées. L'affaire de la personne qui aurait eu des dons préternaturels dont l'Académie des sciences avait rejeté le dossier n'a rien à voir juridiquement avec un procès pénal. Il est contreproductif d'opérer cette comparaison. Cela affaiblit même l'exposé.

Cela dit, cette vidéo met en évidence que le crime des chambres à gaz, crime des crimes hyperboliques, n'a jamais fait l'objet de reconstitution. Pourtant des reconstitutions seraient possibles avec des animaux.

Il met en évidence aussi que le probablement franc-maçon Vincent Reynouard, qui nie les droits universels de l'homme, pourtant donnée de la raison universelle de l'homme, défend le droit de l'homme à la vérité et à un procès équitable alors que les juges de Nürnberg, qui, selon eux, défendaient les droits de l'homme, les bafouaient sans scrupule et se sont ainsi déshonorés devant l'humanité pour toujours (puisque tous sont morts sans avoir regretté publiquement leurs fautes). Car il est impossible que des juristes habitués aux prétoires aient été de bonne foi et se soient en même temps comportés comme ces juges se sont comportés lors de ces procès. Cela relativise aussi l'importance des règles de droit positif, car ces règles qu'elles aient été anglo-saxonnes, françaises ou russes n'ont rien garanti.

Convention européenne des droits de l'homme :

« Article 6 – Droit à un procès équitable
Toute personne a droit à ce que sa cause soit entendue équitablement, publiquement (…) par un tribunal indépendant et impartial, établi par la loi, qui décidera (…) du bien-fondé de toute accusation en matière pénale dirigée contre elle (…)
Toute personne accusée d'une infraction est présumée innocente jusqu'à ce que sa culpabilité ait été légalement établie. (…)
Article 7 – Pas de peine sans loi
Nul ne peut être condamné pour une action ou une omission qui, au moment où elle a été commise, ne constituait pas une infraction d'après le droit national ou international. De même il n'est infligé aucune peine plus forte que celle qui était applicable au moment où l'infraction a été commise.
Le présent article ne portera pas atteinte au jugement et à la punition d'une personne coupable d'une action ou d'une omission qui, au moment où elle a été commise, était criminelle d'après les principes généraux de droit reconnus par les nations civilisées.
(…)
Article 9 – Liberté de pensée, de conscience et de religion
Toute personne a droit à la liberté de pensée, de conscience et de religion ; ce droit implique la liberté de changer de religion ou de conviction, ainsi que la liberté de manifester sa religion ou sa conviction individuellement ou collectivement, en public ou en privé, par le culte, l'enseignement, les pratiques et l'accomplissement des rites.
La liberté de manifester sa religion ou ses convictions ne peut faire l'objet d'autres restrictions que celles qui, prévues par la loi, constituent des mesures nécessaires, dans une société démocratique, à la sécurité publique, à la protection de l'ordre, de la santé ou de la morale publiques, ou à la protection des droits et libertés d'autrui.
Article 10 – Liberté d'expression
Toute personne a droit à la liberté d'expression. Ce droit comprend la liberté d'opinion et la liberté de recevoir ou de communiquer des informations ou des idées sans qu'il puisse y avoir ingérence d'autorités publiques et sans considération de frontière. Le présent article n'empêche pas les Etats de soumettre les entreprises de radiodiffusion, de cinéma ou de télévision à un régime d'autorisations. (…)
Article 13 – Droit à un recours effectif
Toute personne dont les droits et libertés reconnus dans la présente Convention ont été violés, a droit à l'octroi d'un recours effectif devant une instance nationale, alors même que la violation aurait été commise par des personnes agissant dans l'exercice de leurs fonctions officielles.
Article 14 – Interdiction de discrimination
La jouissance des droits et libertés reconnus dans la présente Convention doit être assurée, sans distinction aucune, fondée notamment sur le sexe, la race, la couleur, la langue, la religion, les opinions politiques ou toutes autres opinions, l'origine nationale ou sociale, l'appartenance à une minorité nationale, la fortune, la naissance ou toute autre situation. »

Tous ces droits de l'homme ont été violés ou sont violés tant par les tribunaux que les lois actuelles dès qu'il s'agit des nationaux-socialistes allemands.

Il est triste de constater que le clergé catholique dans son ensemble, qui se permet de souvent juger d'opinions politiques et de faire la morale sur des sujets douteux, soit resté silencieux pendant des décennies sur ces violations graves et constantes des droits universels de l'homme et qu'il ne se soit trouvé que des athées ou des personnes marginales par rapport à la foi pour défendre ces droits universels.

Mais il est aussi vrai que c'est dans les textes doctrinaux du clergé que j'ai trouvé la doctrine véridique sur les droits de l'homme et la vérité sur l'homme...


6.12.13

Le paganisme gaulois affirmait le Christ





Ce monsieur vient nous présenter des documents qui font référence au Christ, donc au judaïsme, et les néo-païens refusent ces documents parce qu'ils ne veulent voir que ce que ce qui nierait le Christ (qui n’est pas dans ces documents qui au contraire affirment le Christ).

L'infidélité de la nature humaine (adultère du péché), la croix celtique, le mythe de la disparition sous terre pour réapparaître (mort et résurrection), l’arbre de la croix, l'eucharistie liée à la croix etc. Tout est dans la vidéo.

Ils nient l’identité gauloise et française catholique et chrétienne, même chez les païens, pour embrasser des idéologies XVIIIe, XIXe siècles n’ayant aucun rapport avec la vérité historique. Ces idéologies nient l’identité païenne gauloise authentique. Car le paganisme n’est que dégradations de thèmes chrétiens universellement répandus dans l'humanité. Dans cette perspective, le judaïsme est venu restaurer l'authentique religion. Car, comme l'affirme saint Jean "Le salut vient des juifs".

Contre les délires de Ryssen

« L’émergence du Maroc comme un nouveau refuge pour la mafia israélienne est très néfaste pour les relations entre Juifs et Musulmans . La dernière chose dont nous avions besoin est d’un délinquant sexuel », déplore M. Ben Chetrit
La police israélienne confirme que le Maroc est devenu la terre d’accueil de dizaines d’Israéliens qui ont des liens avec la mafia et y ont investi plus de 20 millions de dollars.
article complet sur i24news
Voici une histoire qui dément ce pauvre Hervé Ryssen et qui prouve que l’État d’Israël n’est pas ce que ces gens s’imaginent. On l’avait déjà constaté avec la condamnation du Président de l’État israélien pour viols (il violait ses secrétaires). Ce criminel racontait, pour tenter de s’innocenter, qu’il était victime de persécutions racistes (il est d’origine iranienne). Il fut condamné à 7 ans de prison (ce qui est environ le « tarif » habituel pour les violeurs en France).

Cela dément aussi les obsédés anti-talmud dont, parmi d'autres, monsieur Bernard Antony. Le Talmud contient bien des enseignements moraux valables et universellement valables et est un élément de la culture universelle et de la culture française.

L'apartheid est indéfendable

Via François Desouche :


L'apartheid fut un crime perpétré en application du délire calviniste (monsieur Lugan est, comme par hasard, protestant).

On ne peut, dans un même pays ou même ailleurs, assigner des zones d'habitation en fonction de la race, ni des listes électorales séparées. La politique, c'est le bien commun de tous, sans distinction de races.

Cela n'excuse évidemment pas les crimes commis par les Britanniques contre les Boers. Ni ne permet la relativisation et la banalisation du terme "esclavage" qui n'est pas l'apartheid (plus grave encore que l'apartheid).

Cela dit les Nations unies ont adopté une définition confuse du crime d'apartheid.

« Elle est, en outre, reconnue par le statut de Rome de 2002 instituant une cour pénale internationale. Le crime d'apartheid est défini comme tout acte inhumain de caractère analogue à d'autres crimes contre l'humanité commis dans le cadre d'un régime institutionnalisé d'oppression systématique et de domination d'un groupe racial sur n'importe quel autre groupe racial. Les crimes d'apartheid énumérés sont le meurtre, l'esclavage, la privation de liberté physique, la réinstallation forcée, la violence sexuelle, persécution individuelle et collective. »

http://fr.wikipedia.org/wiki/Crime_d'apartheid

Cette définition confuse et trop large bafoue le droit à une définition claire et stricte des infractions pénales. Il est vrai qu'elle fut conçue par des pénalistes soviétiques...

Mais il reste qu'en défendant l'apartheid historique sud-africain institué, on se déconsidère.

5.12.13

La Cour de cassation valide un mariage incestueux : portée sur les mariages impossibles


Le mariage d'un père avec sa fille, avec laquelle on peut assimiler la belle-fille, est un mariage incestueux. Ce mariage est nul d'une nullité absolue. C'est certain selon le droit naturel et certain par le droit positif.

L'inceste est prohibé depuis Abraham en vu d'éviter les conflits passionnels dans les familles et l'enfermement des familles sur elles-mêmes. Il fait horreur à l'humanité. (Contrairement à ce que l'on dit généralement, l'inceste n'est pas interdit pour des raisons eugéniques. Les enfants consanguins sont parfaitement normaux.)

Dépêche du jurisclasseur à propos d'un arrêt de la Cour de cassation du 4 décembre 2012 :

Un père avait "épousé" la femme de son fils après divorce du fils avec ladite belle-fille.


« Le fils de l'époux avait introduit l'action en nullité du mariage, 22 ans après sa célébration, après le décès de son père, lequel avait institué son épouse légataire universelle. Celle-ci avait invoqué, pour s'y opposer, une atteinte à la substance du droit au mariage garanti par l'article 12 de la Convention EDH, en se fondant sur un arrêt rendu en ce sens le 13 septembre 2005 par la Cour EDH, relatif à un projet de mariage entre alliés, se prévalant de nombreuses années de vie commune.
La Cour de cassation a jugé que les constatations des juges du fond étaient suffisantes pour en déduire que le droit au respect de la vie privée et familiale, au sens de l'article 8 de la Convention EDH, commandait de rejeter la demande d'annulation de ce mariage, célébré sans que le ministère public ait formé opposition au mariage, alors que les pièces d'état civil qui avaient été produites par les futurs époux révélaient nécessairement la cause de l'empêchement au mariage.
Le communiqué de la Cour de cassation précise « qu'en raison de son fondement, la portée de cette décision est limitée au cas particulier examiné. Le principe de la prohibition du mariage entre alliés n'est pas remis en question ».

On mesure ici les conséquences de la dénaturation du mariage par la clique relativiste au pouvoir depuis de nombreuses décennies (PACS, puis "mariage" homosexuel).

Psychologiquement, une nouvelles barrière vient de sauter. Ce sont les hauts magistrats français qui ont accompli cette mauvaise action. D'ailleurs, prétendre que cet arrêt n'aura aucune portée en dehors du cas soumis aux magistrats est une « belle » hypocrisie. La cour de cassation a pour rôle institutionnel de réguler la jurisprudence sur l'ensemble du territoire français. Elle jouit d'un grand prestige (de plus en plus remis en question, c'est vrai.) Tenter d'exorciser son forfait en proclamant "Je n'ai pas voulu cela" n'exorcise rien.

4.12.13

Culture de la prostate

On apprend que comme Mitterrand, monsieur Hollande a souffert de la prostate pendant la campagne électorale. En le cachant. Aujourd'hui les autorités prétendent que ce n'était pas grave. Si ce n'était pas grave, pourquoi l'avoir caché au peuple ?

Lorsque de Gaulle avait été opéré de la prostate pour une tumeur bénigne, tout le monde le savait. C’était dans tous les journaux. On connaissait la date l’heure et le médecin qui avait opéré (le Pr. Aboulker) et l’hôpital. Cela faisait même l’objet de plaisanteries dans toute la France (comme l’impuissance de Louis XVI). C’est une autre classe, quoi qu’on puisse penser de la politique de Gaulle par ailleurs.

Après Pompidou, Mitterrand et Chirac, voici Hollande. Se moquer du peuple devient une tradition des candidats à l'Élysée et des occupants de l'Élysée.

Cela jette un doute sur la légitimité de l'élection de 2012. Si c'est le peuple qui choisit, il doit choisir en connaissance de cause.

2.12.13

Islamophobie, christianophobie, négationnisme et droits universels de l'homme



L’analyse de la notion d’islamophobie escamote ce qui est en jeu : les droits universels de l’homme.

Les droits universels de l’homme permettent de critiquer, dans la mesure de la raison universelle de l’homme donc de l'ordre public universel, toute croyance et toute religion, tout énoncé historique et tout comportement.

C’est pourquoi les notions de « christianophobie », d’« homophobie », voire d’antisémitisme, de négationnisme (et, en général, ce genre de notions tendant à sacraliser un comportement, une croyance) doivent être récusées.

Ces notions fragmentent l’humanité au détriment de l’universalité des droits de l’homme fondés sur la raison universelle de l'homme. Non aux privilèges !

Robespierre outrancièrement critiqué


D’incontestables et profondes réformes devaient avoir lieu en 1789. La grande confusion de l’époque empêcha tout le monde d’apprécier clairement la situation. D'énormes excès eurent lieu. Le cartésianisme et son fils, le rousseauisme, étaient gros du totalitarisme.

Mais certains révolutionnaires, comme Robespierre, apportaient des progrès au milieu de graves confusions, fautes et erreurs. Robespierre militait contre la peine de mort et contre l'esclavage. Même si ses actions ne furent pas cohérentes avec sa pensée abolitionniste, ses discours gagneraient à être étudiés plus objectivement et sa pensée ne devrait pas être laissée aux extrémistes de gauche.

Vérité de la devise "Liberté, égalité, fraternité"

Sur la devise "liberté, égalité, fraternité" discours de Benoît XVI au parvis des gentils en 2011 :

« Il vous appartient, chers jeunes, de faire que dans votre pays et en Europe, croyants et non croyants retrouvent le chemin du dialogue. Les religions ne peuvent avoir peur d’une juste laïcité, d’une laïcité ouverte qui permet à chacun et à chacune de vivre ce qu’il croit, en conformité avec sa conscience. S’il s’agit de bâtir un monde de liberté, d’égalité et de fraternité, croyants et non croyants doivent se sentir libres de l’être, égaux dans leurs droits de vivre leur vie personnelle et communautaire en fidélité à leurs convictions, et ils doivent être frères entre eux. L’une des raisons d’être de ce Parvis des Gentils, c’est d’œuvrer pour cette fraternité au-delà des convictions, mais sans en nier les différences. Et, plus profondément encore, reconnaissant que seul Dieu, dans le Christ, libère intérieurement et nous donne de nous rencontrer en vérité comme des frères. »

http://www.vatican.va/holy_father/benedict_xvi/messages/pont-messages/2011/documents/hf_ben-xvi_mes_20110325_parvis-gentils_fr.html

Réduire la Révolution à un mouvement maçonnique réjouit les francs-maçons (qui confisquent ainsi sans être contestés les notions de droits de l’homme, de liberté, d’égalité et de fraternité), mais n’est pas conforme à la vérité historique.

Ils confisquent la devise républicaine sans y croire. Car les relativistes ne croient ni à la liberté, ni à l’égalité, ni à la fraternité (sinon, ils ne seraient pas relativistes). En effet, affirmer cette devise, c’est affirmer que l’on sait qu’il y a une vérité de la liberté, que l’on sait qu’il y a une vérité de l’égalité et une croyance vraie en la fraternité.

1.12.13

Désobéir à la vérité rationnelle plutôt qu'obéir au Pape

Lors de l'institution du calendrier grégorien à la suite des travaux scientifiques de Kepler (établissant la véritable durée de l'année, comptée trop grossièrement par le calendrier julien) :

« Seuls l'Italie, l'Espagne et le Portugal ont suivi le pape. En France, Henry III décide de supprimer 10 jours en décembre de la même année. Ainsi, le 10 octobre a bel et bien existé en France, mais pas au-delà des Pyrénées ! 
Les autres pays européens suivront, d'abord les pays catholiques, ensuite les pays protestants. Kepler dira qu'ils préfèrent désobéir au soleil plutôt qu'obéir au pape. »

On peut conclure deux choses de ce "petit fait vrai" et cet aphorisme de Kepler :

1) L'Europe s'apprêtait petit à petit à supprimer la papauté à laquelle, dans un premier temps elle ne voulait plus obéir (d'où, le divorce d'Henri VIII d'Angleterre et entre autres, l'esclavage transatlantique pratiqué par des pays "catholiques").

2) Ce fait dément la légende sataniste des pays catholiques toujours en retard sur la vérité et le progrès scientifique.

Noël n'est pas au solstice d'hiver

La propagande anti-chrétienne va répétant que Noël fut fixé par les chrétiens (le Pape) au 25 décembre parce que les chrétiens voulaient détruire les cultes païens qui célébraient le solstice d'hiver au même moment.

C'est inverser la réalité, puisque les païens instituèrent la fête de Sol invictus pour faire pièce à Noël.

D'autre part, la date du solstice d'hiver n'est pas le 25 décembre, mais environ et suivant les années les 20, 21, 22 ou 23 décembre. Le plus généralement, il se produit soit le 21, soit le 22 décembre, les dates des 20 et 23 décembre sont exceptionnelles.

En tous cas, le solstice se situe à environ 4 ou 5 jours du 25 décembre. Providentiellement, Noël ne se confond donc pas avec le solstice d'hiver.

Pour faire cadrer la légende païenne et sataniste de l'inexistence de Noël qui aurait été fixée arbitrairement par le Concile de Nicée en 325, on prétend qu'autrefois le solstice était au 25 décembre en raison du calendrier julien qui aurait omis 18 heures par siècle.

Or de 325 à 1582 on compte plus de 12 siècles et demi, soient 216 heures environ, soient plus de 9 jours. On peut torturer la réalité mais 9 jours ne font pas 3 jours. De plus, en réalité ce ne sont pas 18 heures par siècle, mais 24 heures par 70 ans avec le calendrier Julien, selon wikipedia (qui, par ailleurs, reprend la légende mensongère de la date de Noël arbitraire). J'ai déjà posté à propos de l'opuscule de de Nanteuil, qui fait un point très clair sur la question (éditions Téqui). Jésus est né le 25 décembre - 1 (il n'y a pas d'année 0).

30.11.13

Fin du mois des morts (novembre 2013)

Un mois des morts de plus, un mois  des morts de moins (novembre 2013)

Monsieur Daoudal est très critique à l'égard de la pensée du pape François. Voici comment il commente un des discours du pape :

« Lors de sa dernière audience, mercredi, le pape, à sa façon de bateleur de foire, a fait répéter deux fois à la foule : « Qui fait preuve de miséricorde ne craint pas la mort ».
La réalité est que la vie est tragique – il ne sert à rien non plus de jouer les ravis en permanence quand on est en représentation – parce que la mort est tragique. Elle est tragique aussi pour le chrétien, malgré la foi et l’espérance. Parce qu’elle est CONTRE NATURE. L’homme n’a pas été créé pour la mort, mais pour la vie. La mort détruit le composé humain. Et quelle que soit la foi et l’espérance du mourant, elle est un saut dans l’inconnu.
(…)
Ce n’est pas pour rien, ce n’est pas pour rire, que la Salutation mariale nous faire dire « Priez pour nous (…) à l’heure de notre mort ». Ce n’est pas pour rien, ce n’est pas pour rire, que le chapelet nous fait demander 50 fois, et même 53 fois, à Notre Dame, de prier pour nous à l’heure de notre mort.
(…)
Et cet homme qui était Dieu, qui était la Miséricorde en personne, n'a-t-il pas eu peur de la mort ?
Cor Jesu in agonia factum, miserere morientium. »

Voici ce que j'ai répondu, tentant de concilier le point de vue du Pape et le commentaire de monsieur Daoudal :


"18. Le mystère de la mort
1. C’est en face de la mort que l’énigme de la condition humaine atteint son sommet. L’homme n’est pas seulement tourmenté par la souffrance et la déchéance progressive de son corps, mais plus encore, par la peur d’une destruction définitive. Et c’est par une inspiration juste de son cœur qu’il rejette et refuse cette ruine totale et ce définitif échec de sa personne. Le germe d’éternité qu’il porte en lui, irréductible à la seule matière, s’insurge contre la mort. Toutes les tentatives de la technique, si utiles qu’elles soient, sont impuissantes à calmer son anxiété : car le prolongement de la vie que la biologie procure ne peut satisfaire ce désir d’une vie ultérieure, invinciblement ancré dans son cœur.
2. Mais si toute imagination ici défaille, l’Église, instruite par la Révélation divine, affirme que Dieu a créé l’homme en vue d’une fin bienheureuse, au-delà des misères du temps présent. De plus, la foi chrétienne enseigne que cette mort corporelle, à laquelle l’homme aurait été soustrait s’il n’avait pas péché [21], sera un jour vaincue, lorsque le salut, perdu par la faute de l’homme, lui sera rendu par son tout-puissant et miséricordieux Sauveur. Car Dieu a appelé et appelle l’homme à adhérer à lui de tout son être, dans la communion éternelle d’une vie divine inaltérable. Cette victoire, le Christ l’a acquise en ressuscitant [22], libérant l’homme de la mort par sa propre mort. À partir des titres sérieux qu’elle offre à l’examen de tout homme, la foi est ainsi en mesure de répondre à son interrogation angoissée sur son propre avenir. Elle nous offre en même temps la possibilité d’une communion dans le Christ avec nos frères bien-aimés qui sont déjà morts, en nous donnant l’espérance qu’ils ont trouvé près de Dieu la véritable vie."


Les jésuites sont de grands optimistes. Vous ne comprendrez jamais rien à l'optimisme jésuite. Il est cependant vrai que nous aspirons tous à une autre vie, libérée des angoisses, des douleurs et des misères du temps présent.

Cela dit, des saints qui sont morts deux fois, comme saint Lazare ou d'autres, n'ont pas laissé de mode d'emploi de la mort. Sans doute parce qu'ils ont jugé que nous avions tout ce qu'il nous fallait dans la loi et les prophètes et les évangiles, donc qu'il n'y avait pas besoin de mode d'emploi de la mort, car nous l'avions déjà.

Autre anecdote : saint Ignace de Loyola avait failli mourir. Au moment de son "agonie", il eut l'idée qu'il était un juste. Revenu à la santé, il en conclut que s'il avait trépassé dans cet état d'esprit, il était damné. C'est pourquoi, il demandait que, si on le voyait mourir, on lui crie dans les oreilles "pécheur, pécheur". "Nous sommes pécheurs, mais nous sommes tes enfants." Donc, qui croit en la miséricorde ne craint pas (trop) la mort, tout en confessant que la mort est tragique.

Voici ma façon de concilier les deux vérités ?

Et voici la fin de la prière des agonisants :

« Dieu bon, Dieu clément, Dieu qui, selon la multitude de Vos miséricordes, pardonnez au repentir, et qui, par la grâce d'une rémission entière, effacez les traces de nos crimes passés, jetez un regard favorable sur Votre serviteur N***, recevez l'humble aveu qu'il Vous fait de ses fautes, et accordez-lui le pardon de tous ses péchés.
O Père ! dont la miséricorde est infinie, réparez en lui tout ce qui a été gâté par la fragilité humaine, tout ce que a été flétri par la malice du démon; réunissez-le pour toujours au corps de l'Église, comme un membre sauvé par Jésus-Christ.
Ayez pitié de ses gémissements, Seigneur; soyez touché de ses larmes; et, puisque toute confiance est dans Votre miséricorde, daignez l'admettre à la grâce de la parfaite réconciliation. Par Jésus-Christ Notre-Seigneur. † »
Le pape a conclu :

« Puis le Pape a affirmé, en le faisant répéter à la foule "pour ne pas l'oublier" : "Qui fait preuve de miséricorde ne craint pas la mort". "Et pourquoi ne craint-il pas la mort ? Parce qu’il la regarde en face, et la dépasse avec l’amour de Jésus-Christ", a-t-il poursuivi.
"Si nous ouvrons la porte de notre cœur à nos frères plus petits, a conclu le Pape François, alors notre cœur deviendra un porte qui ouvrira sur le Ciel, où demeurer pour toujours avec Dieu notre père, avec Jésus, avec la Vierge et tous les saints".