26.7.07

Bonnes affaires : droits de l'homme contre fric

L'affaire des "infirmières bulgares" (Au fait, qu'est devenu le médecin palestinien ? "On" ne parle pas de lui !), me fait fais honte.

Ces personnes vouées à soigner dont l'expression à elle seule démontrait l'infâmie des accusations portées contre elles, ces personnes maternelles seront à jamais marquées par les diffamations par des juges qui sont institués pour rendre la justice. Un gang a jugé des honnêtes gens. Il les a diffamées, il les a menacées de mort.

Moyennant quoi, le gang a obtenu de l'argent. Moyennant quoi le pays de ce gang va pouvoir profiter de la technologie française pour construire une usine de désalement de l'eau de mer avec de l'atôme ! Dormez en paix brave gens, ce pays aux juges si vertueux, ne va pas disposer du nucléaire pour le mal, mais pour désaler l'eau de mer. Ne trouvez-vous pas cela sympathique ? Si c'est aussi vrai que les accusations portées contre les infirmières et le médecin, on peut dormir tranquille.

Non, moi, je ne trouve pas cela sympathique, je suis dégoûté. Violation cynique des droits de l'homme, menaces de mort, prise d'otages... pour de l'argent, payé par nos impôts et maintenant... usine nucléaire, pour du fric à des gens déséquilibrés, loufoques et intéressés. J'en pleure.

L'esprit de Munich n'est pas mort. Les méthodes de voyous sont récompensées, on approuve les violation des droits de l'homme pour un petit moment de "bonheur" et de "paix".

Comme l'a dit Churchil, "vous avez préféré le déshonneur à la guerre, vous aurez le déshonneur et la guerre." Fasse le ciel que ce mot ne se vérifie pas.

En attendant, j'ai mal à mon pays, j'ai honte de mon pays.

22.7.07

Le triangle des Bermudes émigre dans les Alpes du sud

Le petit garcon disparu sur les bord de la Durance disparaît dans une région où vous pouvez lire sur une aire d'autoroute peu fréquentée "Ne laissez pas vos enfants dans la voiture sans surveillance. Ne vous éloignez pas de votre véhicule" signé "gendarmerie nationale". Je dis ça de tête car j'évite de m'arrêter sur cette aire. Cela donne à réfléchir cette région de la Haute Provence est une sorte de "triangle des Bermudes". Des enfants, des jeunes filles y disparaissent. Mêmes certaines qui conduisaient des voitures ne sont jamais arrivées à Nice. Un petit garçon a aussi disparu il y a quelques années près de Ganagobie (pas très éloigné, nettement environ cent km)

Autre affaire :

Sa sœur Charazed a disparue en 1987, et on ne l’a jamais retrouvée. Férouze vient de créer une association, à Laragne, et souhaite interpeller les familles et l’entourage des enfants disparus dans les Alpes du Sud. Mathieu Broutin, disparu le 31 mars 2004, à Embrun, Christelle Thomas, le 24 mai 2000, à Briançon, Yannis Moré, le 2 mai 1989, à Ganagobie, et Laurent Devred, le 10 août 1987, à Gap. Pour contacter Férouze Bendouiou, rendez vous sur le site www.oubliezpas.fr

Tiré de

http://briancon-infos.fr/index.php/2007/05/23/1696-enfants-disparus

Il y a eu aussi un petit Hollandais, si je me souviens bien dans les années 90 en Hautre Provence.

Il ne faudrait pas oublier que toutes ces disparitions (je ne les énumère pas toutes, car ni Férouze ni moi ne pouvons être exhaustifs) à laquelle s'ajoute celle de Thomas à Baratier (Hautes Alpes) disparu dans le même secteur samedi 14 juillet 2007.

Cette série de disparitions laisse indifférents nos magistrats. Je dis bien cette "série" car les disparitions sont traitées (du moins on peut l'espérer), mais le phénomène "série" ne l'est pas. Il s'agit d'un réseau ou au moins d'un maniaque : aucune enquête d'envergure dans la région sur ce phénomène qui constitue un tout, aucune mise en garde à part ce panneau très discret sur une aire d'autoroute déserte.

Il faudrait au moins recommander de redoubler de prudence aux jeunes filles et femmes seules. Recommander une extrême vigilance aux parents qui ne doivent pas perdre leur enfant des yeux. Des considérations d'économie touristique l'empêchent-elles ?

Dans ce triangle de Briançon, à Manosque, à Grasse, environ, dans ce triangle sévit une organisation ou un individu qui s'en prend aux enfants, au jeunes filles et aux jeunes femmes. Il n'a pas été inquiété depuis qu'il sévit.

Serait-il inconvenant de demander aux autorités de ne pas rester les bras croisés et d'éradiquer ce criminel ? Et en attendant de ne pas hésiter à mettre en garde la population autrement qu'elles ne l'ont fait jusqu'ici, c'est-à-dire très, très discrètement ?

20.7.07

Dans la série des magistrats extra lucides un procureur des Landes

"Onze personnes, dont plusieurs membres d'une même famille, ont été interpellées mardi à Pouillon (Landes) et dans ses environs dans une affaire de pédophilie présumée, a-t-on appris de source proche de l'enquête.

Ces interpellations ont été opérées à la suite de plaintes déposées par deux mineurs, âgés de 9 et 4 ans, pour agressions sexuelles, a indiqué cette même source. Il ne s'agirait pas, selon cette
source, d'une affaire de "réseau" de pédophilie mais d'une affaire qui reste "locale".

(...)"

http://www.la-croix.com/afp.static/pages/070718091023.j5ob91iw.htm

Si onze individus ont été arrêtés dont la mère de deux fillettes, le Parquet s'est empressé de dire qu'il ne s'agissait pas d'un réseau.

Il n'est pas possible de décider au début d'une enquête s'il s'agit d'une affaire très restreinte (mais onze personnes soupçonnées, c'est plus qu'une affaire familiale), ou si elle concerne plus de personnes.

Par ailleurs on a appris que la mère était soupçonnée de "prostituer" ses fillettes.

Ici nous sommes dans le cas inverse d'Outreau. A Outreau les magistrats impliqués dans ce scandales avaient inventé un réseau imaginaire. Ici pour cette affaire, c'est l'inverse, comme pour faire passer un message le Procureur décide bien avant la clôture de l'enquête, et même au début de l'enquête judiciaire affirme qu'il ne s'agit pas d'un réseau.

Le Larousse 2006 donne comme définition (dans le sens de réseau pédophile) "organisation clandestine".

Bref, encore une affirmation curieuse d'un magistrat français.

17.7.07

Saisie-attribution

Il est douloureux d'être dans le colimateur des magistrats français.

J'ai entrepris un procès pour me faire payer de mes droits dans une succession, j'aurais pu d'ailleurs en faire profiter mes cohéritiers car les drois de successions ne sont pas payés, les dettes attendent pendant que d'autres gaspillent l'argent commun.

Mal m'en a pris, puisque malgré l'aide juridictionnelle la Cour d'Appel de Nîmes m'a condamné aux dépens et à Sept mille cinq cents euros de frais d'avocats... Dans une affaire sans expertise, sans autre chose qu'un jeu de conclusions.

Plus fort, les frais de procès ont été fixés à 15 000 € environ, alors que l'affaire a été jugée non contractuelle et que j'ai été débouté de toutes mes demandes, même celles qui n'ont pas été examinées (deux sur trois).

La cour d'appel de Nîmes m'a dans le colimateur. Dès que je me présente devant elle, elle tire à la mitrailleuse lourde.

Récemment j'ai donc fait l'objet d'une "saisie-attribution" de la part de l'avoué qui peut s'en mettre plein les poches (15 000 € !), malgré ma contestation des ses frais, tout naturellement entièrement rejetée (comme d'habitude, avec en plus les dépens heureusement modérés)

La saisie-attribution portait sur mon compte chèques, d'où chèques sans provision ou découvert impressionnant, demande du montant du RMI à ma banque...

Bref, heureusement que Marie, seb et leviathan étaient là pour me soutenir le moral par messages Internet.

Marie me conseille de faire plus bref et plus facile. Je veux toujours être instructif. Je vais donc reprendre mon blog en faisant des posts plus brefs. Que c'est difficile d'être bref !

Je m'aperçois aussi que j'ai des difficultés à rester dans le sujet, à sacrifier des remarques, des digressions. Pourtant, c'est ce que conseille Aristote : éviter les digressions.

A bientôt pour de meilleurs posts, plus nerveux, plus ramassés.