31.10.08

Kéline fait le point sur le vaudou

Kéline publie un post sur son blog "mon petit grain de sel" un très intéressant point sur le vaudou :

"La religion vaudoue, qui compte environ 80 millions d'adeptes dans le monde, tente avec peine de sortir de la clandestinité, en particulier en France où elle est vivace dans les communautés béninoise et haïtienne, mais aussi guadeloupéenne.
Planter des aiguilles dans le corps de celui ou de celle à qui ont veut jeter un sort fait partie d'un culte vaudou pratiqué à Haïti. Toutefois, cette pratique animiste perdure dans certains pays africains.
Par exemple, lors de la coupe de Monde du Football, des poupées sont vendues pour jeter un charme sur son équipe ou affaiblir l'équipe ennemi. ( kit comprenant une poupée vaudou, 34 emblèmes nationaux et 5 aiguilles ) ." (1)

Quatre-vingt millions d'adeptes ! Et le juge fait semblant de croire que c'est une plaisanterie. Monsieur Rodolphe Crevelle vient d'être condamné à trois mois de prison ferme pour un article qui ne contient ni diffamation, ni appel à la haine.

L'idéologisation de la justice devient manifeste. Les juges ne sont pas "réalistes" au sens de soumis aux choses et donc aux faits.

(1) Kéline écrit "dans le corps", il faut évidemment lire "dans une poupée représentant le corps"

Sarkozy et la poupée vaudou

Un avocat explique sous ce lien pourquoi la poupée de Sarkozy aurait dû être interdite pour exploitation commerciale non autorisée de l'image d'une personne.

Il n'écrit qu'en positiviste sans référence aux droits humains. Il fait une distinction indue entre les Very important personnality (VIP) et les autres. Alors qu'il s'agit d'un droit humain valable pour tous. Il ne devrait pas y avoir de jurisprudence variable sur les droits humains essentiels.

D'un autre côté, le juge des référés s'est risqué à prétendre que "nul ne peut prendre au sérieux ce procédé et croire qu'il prônerait un culte vaudou tel que pratiqué dans les Antilles ". Pourquoi donc ?

Le juge n'a aucune compétence religieuse pour décider que ce livre-coffret avec poupée, ne prône pas du vaudou, qui l'a fait juge des pratiques vaudou ?

Le juge ne peut imposer son opinion puisque des gens le prennent au sérieux, le procédé doit être pris au sérieux, même si le commerçant indélicat prend la précaution de prétendre qu'il s'agit d'une plaisanterie. Et si certain le prennent au sérieux, qui garantit qu'il n'y a pas de rapport avec les pratiques Vaudou ?

Enfin, l'image de tout homme ne peut faire l'objet de piqûres, de mauvais traitement avec intention de nuire, car c'est contraire à la dignité humaine. Je rejoins et soutiens ici l'argumentation de maître Hertzog qui a conclu que cette poupée livrée avec épingles était contraire à la dignité de l'homme.

Toute image humaine doit être traitée avec respect en raison de la dignité de la personne qu'elle représente.

Être dans l’erreur parce que l’on a raison.

Gilson dit dans « Constantes philosophiques de l’être » que beaucoup de gens sont dans l’erreur parce qu’ils ont raison.

Il veut dire par là que ne voyant qu’une vérité, qu’un aspect de l’être, ne voyant l’être que sous un aspect, vrai, ils refusent en conséquence de changer leur point de vue puisqu’ils disent la vérité. Et comme l’être a plusieurs facettes, ils sont dans l’erreur parce qu’ils ont raison.

C’est ce qui se passe notamment avec les intégrismes.

Prenez l’exemple de la liberté. La liberté humaine est un bien, elle doit être respectée et l’on ne peut en faire un vain mot, mais on doit l’exalter et en user. Les intégristes de la liberté vont alors décider que la liberté est un absolu puisque c’est un bien. L’homme en conséquence créé sa vérité, sa morale sans tenir compte de sa nature sociale et sa nature de créature.

En revanche les intégristes de la vérité, vont exalter la vérité au dépens de la liberté. Pour eux finalement il n’y a plus de liberté. C’est ce qui arrive aux fanatiques des exercices de saint Ignace, puisque spirituellement Ignace demande de remettre sa liberté à Dieu, ce qui ne laisse pas de poser des problèmes moraux et philosophiques que les jésuites ont dû résoudre mais qui sont laissés de côté par les intégristes catholiques.

C’est aussi aux raisonneurs à partir du Syllabus qui en viennent à nier la liberté religieuse pourtant partie intégrante du message chrétien depuis l’origine.

Il nous faut « un jeu de principes » (par exemple : respecter les résultats de l’expérience) selon l’expression de Gilson et une application adéquate de ces principes (dont le nombre est très grand) aux questions posées.

Liberté et loi naturelle

"il me semble nécessaire de redéfinir le sens de l'exercice de la liberté, expression trop souvent invoquée pour justifier certains débordements. De plus en plus, en effet, son exercice est perçu comme étant seulement une valeur absolue - un droit intangible de l'individu - tout en ignorant l'importance des origines divines de la liberté et de sa dimension communautaire nécessaire à sa construction. Selon cette interprétation, l'individu seul pourrait décider et choisir la physionomie, les caractéristiques et les finalités de la vie, de la mort et du mariage. La vraie liberté se fonde et se développe ultimement en Dieu. Elle est un don qu'il est possible d'accueillir comme un germe et de faire mûrir de manière responsable pour enrichir vraiment la personne et la société. L'exercice de cette liberté implique la référence à une loi morale naturelle, à caractère universel, qui précède et unit tous les droits et les devoirs."

C'est du Benoît XVI dans son discours d'hier 30 octobre à l'ambassadrice du Canada auprès du Saint Siège, madame Anne Leahy.

La liberté est donc un bien très précieux de Dieu à l'homme. Il ne peut, pour cette raison, être absolutisé sans tenir compte de Celui qui le lui a confié et qui est cause de tout bien. Il s'inscrit dans le contexte de la responsabilité. Il n'y a pas de liberté sans responsabilité à l'égard de Dieu et du prochain (la société) et même de soi-même. Cette responsabilité oblige à un développement de la liberté. On n'use pas de la liberté dans n'importe quel sens, mais uniquement pour qu'elle croisse en vu du bien en Dieu, pour soi et pour les autres.

On ne doit en faire usage que pour l'enrichissement de soi et des autres.

La liberté n'est pas une valeur isolée, elle s'insère dans la loi naturelle qui définit les droits et devoirs de l'homme. Cette loi précède et unit tous les devoirs de l'homme. Car la liberté est un pouvoir et tout pouvoir suppose un but légitime et non arbitraire en vue duquel il s'exerce.

Il est consolant de lire que Benoît XVI dise que la liberté ne s'insère que dans une société fondée sur le mariage et la famille.

Mais, il convient de garder à l'esprit que tout cela dit la liberté est une valeur chrétienne sociale : nous devons respecter la liberté des autres et encore plus celle de Dieu. Nous ne pouvons faire de la liberté un concept vide sous prétexte de loi naturelle, car elle est un don de Dieu à l'homme. Nous devons la respecter chez les autres et l'éduquer et l'accroître chez nous.

29.10.08

Création du "Haut" Conseil à la famille (?)

Selon le Salon beige, Nadine Morano a créé aujourd'hui un "haut" conseil à la famille.

Passons sur l'habituel ridicule d'intituler un conseil "haut". Il n'est pas plus haut que les personnes qui le composeront, qui sont des êtres humains comme vous, chers lecteurs, et moi.

Encore un "Haut Conseil" qu'il faut mettre dans le la même catégorie sémantique que les "Hautes Autorités" qui pullulent elles aussi.

Ces Conseils et "autorités" sont destinées à remplacer les autorités morales naturelles qui sont les religions et en particulier l'Église catholique.

L'Église a droit à siéger dans ces conseils à deux titres en France 1) la majorité de la population est catholique. 2) L'Église a une expertise particulière en matière de famille.

Lorsque l'Etat l'écarte de ces instances à prétention morale, il viole les droits sacrés de l'Église à donner son avis sur la politique familiale.

Le mariage est l'institution la plus sacrée et la plus religieuse des institutions civiles. La saine laïcité demande que l'Eglise ne soit jamais écartée de la discussion des questions morales fondamentales.

Daguesseau (Limoges 1668 Paris 1751) parle des magistrats de son temps.

Avoir de l'esprit n'est plus une ambition aujourd'hui. A l'époque de la culture française (jusqu'avant la guerre de quatorze environ) cela avait une certaine importance. Il ne fallait pas abuser de l'esprit, mais il servait à l'occasion. Aujourd'hui dans les jugements on mord, on déchire sans retenue ; après être monté sur ses grands chevaux, on maudit ; et souvent cette lourde agressivité s'exerce à l'encontre des innocents.

Ce passage de d'Aguesseau, grand magistrat, homme politique et écrivain de son temps nous fait songer à ce monde culturel français aujourd'hui presque disparu :

« Qu’est-ce que cet esprit dont tant de jeunes magistrats se flattent vainement ? Penser peu, parler de tout, ne douter de rien ; n’habiter que les dehors de son âme, et ne cultiver que la superficie de son esprit ; s’exprimer heureusement, avoir un tour d’imagination agréable, une conversation légère et délicate, et savoir plaire sans savoir se faire estimer ; être né avec le talent équivoque d’une conception prompte, et se croire par là au-dessus de la réflexion ; voler d’objets en objets sans en approfondir aucun, cueillir rapidement toutes les fleurs et ne donner jamais aux fruits le temps de parvenir à leur maturité : c’est une faible peinture de ce qu’il plaît à notre siècle d’honorer du nom d’esprit. » Daguesseau cité par l'abbé Vincent " Théorie de la composition littéraire 1916

« Etre né avec le talent équivoque d’une conception prompte, et se croire par là au-dessus de la réflexion », « ne douter de rien » voilà des traits qui caractérisent encore aujourd’hui les jeunes et même les vieux magistrats.

Les esprits des magistrats sont encore pollués par le positivisme et le relativisme qui ne vont pas sans le cynisme qui s’en suit. Cela est nouveau. Aussi nos magistrats français de ce début de vingt et unième siècle n’ont-ils ni esprit, ni réflexion et leurs mobiles sont de « vouloir plaire » mais ils ne parviennent pas à « se faire estimer »

La situation n’est pas plus brillante qu’au XVIIIème siècle, elle a même empiré sous l'influence de la brutalité et des idéologies ; lesquelles ont oblitéré la pensée personnelle en offrant aux magistrats (et aux autres) un « prêt à penser » quasi obligatoire sous la menace terrorisante de proférer une pensée incorrecte ou de s'éloigner du groupe.

28.10.08

Opus justitiae pax : l'oeuvre de la justice, c'est la paix

C'est pas ces mots de saint Augustin que les évêques d'Irak appellent à la liberté religieuse et à la protection des chrétiens :

"Nous demandons, donc, en particulier pour la Terre Sainte, qui vit naître le Christ Rédempteur, pour le Liban, l'Irak et l'Inde, la paix dans la justice, pour que soit garantie une réelle liberté religieuse ». disent-ils. (voir la dépêche de zenit in fine)


Mais en France aussi la liberté religieuse est gravement bafouée. Ce n'est pour l'instant pas la vie que l'on prend aux croyants (et pas seulement catholiques, mais aussi juifs et aux non-croyants), mais l'argent pour construire des mosquées avec l'argent de tous.

Ces graves prévarications des autorités civiles sont confirmées par les autorités judiciaires qui interdisent de traiter de l'islam même plaisamment comme elles l'ont fait pour monsieur Crevelle qui n'a nullement écrit un article raciste ni même appelant à la haine des musulmans.

Ces injustices sont particulièrement horribles en Irak et en Inde et réclament justice, mais en France aussi les droits humains sont bafoués par les autorités. Elles s'en prennent aux biens des gens et si non encore à leur vie, elles s'en prennent quand même à leur honneur et à leur liberté.

Là aussi les crimes des autorités crient "justice" au ciel. "Seigneur Jésus, j'en appelle à votre tribunal" s'est écriée saint Jeanne d'Arc.

Sans justice, il n'y a pas de paix !

Magistrats français, prenez garde à la colère du peuple ! Il vaut mieux pour vous que vous soyez condamnés par la justice européenne des droits de l'homme plutôt que la colère du peuple, toujours incontrolable, ne s'élève contre vous.

27.10.08

Monsieur Crevelle condamné à de la prison ferme, une pièce au dossier

Les magistrats français ont condamné Rodolphe Crevelle pour avoir "présenté les musulmans comme « des délinquants, des mauvais voisins et des gens violents ».

Vous pouvez lire ici l'article de monsieur Crevelle : http://www.coranix.org/action/muret/sud_journal_oct06.htm

La "Ligue des droits de l'homme" de gauche avait déposé plainte pour racisme. Selon les journalistes sycophantes de la Dépêche du midi cet article est à caractère "raciste".

Jugez vous-même si nous sommes dans un pays de liberté. Et si les motifs du jugement correspondent à la réalité.

Ce qui est diffamatoire en l'occurrence, c'est l'accusation et par conséquent les motifs du jugement rendu par les collègues des magistrats d'Outreau (Burgaud, Lesigne et tutti quanti), lesquels sont toujours "magistrats"... ne l'oublions pas.

26.10.08

Le Christ-Roi et les déclarations de droits de l'homme

Pour certains, les déclarations des droits de l'homme s'opposeraient au Christ-Roi.

Ils font ce raisonnement : les déclarations des droits de l'homme ont été rédigées par des ennemis du Christ, donc elles sont mauvaises.

En réalité les déclarations des droits de l'homme et notammment la déclaration universelle des droits de l'homme du 10 décembre 1948, la Convention européenne des droits de l'homme du 4 novembre 1950 sont du droit positif international fondé sur le droit naturel, reprenant le droit naturel. Rappelons que le droit naturel est accessible à la raison, mais pour éviter toute erreur Dieu l'a révélé à Moïse sur le mont Sinaï dans les dix commandements.

C'est-à-dire que le droit positif peut exprimer, reprendre des dispositions du droit naturel et de ses implications.

Le droit positif est déjà obligatoire en conscience, du moment qu'il ne s'oppose pas au droit naturel, mais il devient obligatoire à un double titre s'il reprend les dispositions et implications du droit naturel.

C'est pourquoi ceux qui s'opposent aux droits de l'homme s'opposent au Christ-Roi qui nous demande d'écouter l'Eglise (qui en la personne du pape Paul VI a approuvé la déclaration universelle des droits de l'homme), qui nous demande d'écouter les autorités et le droit positif du moment qu'ils ne contredisent pas le droit naturel.

Précher le Christ-Roi contre l'Eglise et contre l'Etat et contre le droit positif est donc un horrible péché, un des plus graves qui se puisse trouver.

"Rom 13,7. Rendez donc à tous ce qui leur est dû: le tribut à qui vous devez le tribut, l'impôt à qui vous devez l'impôt, la crainte à qui vous devez la crainte, l'honneur à qui vous devez l'honneur."


C'est cela le Christ-Roi pour les fidèles et les citoyens.

25.10.08

Reprenant la Tradition gardée par le judaïsme, le Vatican demande de ne plus dire "Jéhovah"

Le tétragramme imprononçable parce que "personne ne pouvant prétendre mettre la main sur Dieu en prononçant son Nom" a été utilisé dans la liturgie catholique de Paul VI.

Cette dérive est contraire à la tradition juive et donc contraire à la tradition chrétienne.

Dans ces traditions on ne parle de Dieu comme "Le Seigneur" dans la liturgie ; chez les juifs dans la conversation courante, on ne dit même pas "Adonaï", "le Seigneur", mais seulement "le nom" "Hashem" dans la conversation courante, selon zenit.

C'est pourquoi le pape demande que le nom imprononçable soit de nouveau imprononcé et remplacé par le mot "Le Seigneur". En lettres de l'alphabet hébreux "Yod-Heh-Waw-Heh, souvent transcrites dans notre alphabet: IHWH" ne sera plus prononcé, ou plutôt ne devrait plus être prononcé.

Car on ne sait pas même comment il était prononcé ce tétragramme par le Grand Prêtre une fois l'an le jour du Yom Kipour (fête des Expiations), il n'était presque jamais prononcé en dehors de cette occurrence et jamais par quelqu'un d'autre que le Grand Prêtre.

La Vulgate de saint Jérôme (traduction en latin terminée en 405 de notre ère) utilise le mot "Dominus" le Seigneur, et la Septante, traduction juive du troisième siècle avant Jésus-Christ, "Kyrios" ("le Seigneur"). Ni l'une ni l'autre n'utilise le tétragramme imprononçable.

Une nouvelle fois s'affirme l'importance de l'existence du judaïsme pour les chrétiens dont notre pape actuellement régnant est nettement plus conscient que les évêques et nos traducteurs modernes, comme Crampon par exemple.

Les juifs gardent une tradition que nos petits diafoirus "scientifiques" foulent aux pieds, parce qu'il ne la comprennent pas. Ils croient être à la pointe de la science et ne sont que des barbares.

Benoît XVI garde une tradition à laquelle ont puisé les chrétiens depuis toujours. Par exemple depuis Bossuet et même Pascal et même plus loin encore dans le temps, saint Jérôme. Parce que le christianisme s'ancre profondément dans le judaïsme, même actuel.

Malaise chez les magistrats

Un dépêche Jurisclasseur résume un rapport du Conseil supérieur de la magistrature.

Elle énonce un certains nombre de causes du malaise des magistrats. J'en retiens deux pour aujourd'hui :

"Selon le rapport, le malaise se retrouve également au sein même de l'institution. Il tiendrait notamment, selon le CSM, aux instructions et orientations « qui se veulent complémentaires mais qui peuvent se révéler contradictoires » (emprisonner/réinsérer, rééduquer/punir l'enfance difficile, etc.). Par ailleurs, les différences entre les fonctions des juges du siège et du Parquet ont tendances à s'accroître. Ces incompréhensions et tensions, - plus marquées chez les magistrats du Parquet -, seraient l'une des causes internes du malaise de la justice.
Enfin, de nombreuses décisions de justice sont rendues par une personne isolée, sans concertation ni réflexion préalable en commun. Il est proposé de faire évoluer les pratiques et les modes d'organisation, en développant le travail en équipe et l'assistance à la décision."

Ainsi les magistrats ne s'entendent pas entre eux. S'ils ne s'entendent pas c'est qu'il n'y a pas unité de doctrine. On le comprend ce qui est un préalable à la bonne entente, c'est une doctrine de la justice qui n'existe pas en l'occurrence. La justice, c'est rendre à chacun ce qui lui est dû. Si au lieu de ce principe, nous avons des technocrates spécialisés dans l'application confuse d'une doctrine socialiste où les institutions d'Etat remplacent tout, y compris la famille et où l'idéologie du soupçon tient lieu de morale, il est logique que devant cette confusion des langues la mésentente s'installe.

Sur le deuxième point le CSM admet que les décision des magistrats ENM sont de mauvaise qualité. La collégialité, c'est bien, mais ça n'est pas le garant de la bonne qualité : deux fanatiques incultes et un jemenfoutiste ne rendront pas une bonne justice, même à trois.

Dans ce cas non plus le CSM ne propose une réforme de fond. Celle-ci devrait consister dans une réforme du système de formation des magistrats et donc de leur recrutement.

Je propose la suppression de l'École nationale de la magistrature telle qu'elle fonctionne aujourd'hui. La faillite de ses résultats démontre la nécessité d'une révision.

Selon moi, ce qui manque le plus au magistrat, c'est l'esprit de l'égalité en droit de tous les humains et surtout de l'égalité dans la fonction judiciaire ; c'est ce que l'institution du jury dans les affaires les plus graves leur rappelle tous les jours. En fait c'est la formation préalable aux droits de l'homme et de leurs fondements religieux. La justice n'est pas une technique rendue sans référence à la morale et donc à Dieu. Le laïcisme ne fonde aucune morale commune, il y faut le droit naturel des dix commandements.

24.10.08

L'infaillibilité du Procureur général mise à mal par le Président de la République

Selon Yahoo c'est Sarkozy, selon le fil du Figaro ce serait madame Rachida Dati, le Procureur général de Paris, qui jurait ses grands dieux que c'était impossible vient de demander une requête en rectification d'erreur matérielle à la demande de Sarkozy ou de madame Dati, on ne sait.

"Après intervention de Nicolas Sarkozy, le parquet général de la cour d'appel de Paris a annoncé vendredi avoir déposé une requête visant à rectifier l'erreur à l'origine de la libération d'un violeur présumé, ce qu'il jugeait pourtant impossible en l'état actuel du droit. Lire la suite l'article

Les avocats des victimes ont annoncé de leur côté leur intention d'attaquer l'Etat pour "faute lourde" à la suite de cette erreur, dénonçant un "dysfonctionnement majeur". Dit Yahoo.

Rodophe Crevelle journaliste, condamné à de la prison ferme pour délit d'opinion

Selon Yves Daoudal, monsieur Rodolphe Crevelle s'est vu condamné par les juges français à trois mois de prison ferme pour délit d'opinion.

Rodolphe Crevelle est directeur du journal gratuit "Sud Journal", il lui était reproché d'avoir publié un article. Selon le procureur de la République monsieur Crevelle avait "la volonté de désigner la population musulmane comme violente et dangereuse".

Il était poursuivi par la Ligue des droits de l'homme de gauche. Il va être décerné un mandat d'arrêt contre monsieur Crevelle. Le droit de l'homme à la liberté n'est pas protégé par la Ligue.

Il n'est pas possible d'en savoir plus car l'AFP passe sous silence le jugement et la défense de monsieur Crevelle. Merci l'AFP pour le droit à l'information.

Il est évident que l'on ne reproche à monsieur Crevelle que d'avoir émis une opinion et non d'avoir incité à la haine ou à la discrimination "raciale" si l'on doit en croire l'accusateur public, mais de "provocation à la discrimination raciale". Je signale au procureur que les musulmans peuvent être blonds aux yeux bleus et Français de souche.

Rappelons à nos zélés magistrats et à la ligue des droits de l'homme

que le Coran en vente libre et diffusé partout dit :

Extrait du site : http://www.christ-roi.net/index.php/Le_mythe_de_la_tol%C3%A9rance_islamique


La France ne respecte pas les droits de l'homme en ne respectant pas l'égalité entre les citoyens. Certains ont droit d'appeler à l'assassinat, d'autres sont victimes d'accusations tirées par les cheveux, contre l'application stricte des lois pénales.

La France n'est pas un Etat de droit.

Le concours "Europe" du mouvement pour la vie

Selon zenit, le Mouvement pour la vie, qui est un mouvement italien de défense de la vie de la conception à la mort naturelle organise avec d'autres associations un concours sur le thème "Europe et droits de l'homme"

Les trois cents lauréats de ce concours se sont réunis dans l'hémicycle du Conseil de l'Europe (dont dépend la Cour européenne des droits de l'homme) pour discuter et voter un texte à l'adresse de tous les parlementaires européens et de toutes les écoles italiennes.

On mesure ici le retard de la France par rapport à l'Italie dans la liberté d'expression et la défense de la vie. Envoyer un tel texte à nos écoles laïques serait considéré en France comme une provocation et l'expression à grande échelle en serait interdite de fait.

"Les participants ont discuté et voté des amendements sur un document qui, au nom de la grandeur culturelle et civile de l'Europe, rejette l'avortement, la destruction des embryons, l'euthanasie et demande la reconnaissance des racines chrétiennes pour défendre la liberté religieuse et interdire les persécutions des croyants."

C'est parfaitement exact et je partage cette opinion. Les droits de l'homme, c'est l'égalité entre les hommes, en conséquence : la mère, l'avorteur et encore moins la société n'ont de droit sur un être humain uniquement parce qu'il est trop petit pour pouvoir vivre en dehors du corps de sa mère ou souffrirait trop, ni pour n'importe quel prétexte.

Les droits de l'homme c'est la fierté de l'Europe et c'est aussi dû à ses racines chrétiennes. Il n'y aurait pas eu de droits de l'homme s'il n'y avait eu de christianisme en Europe.

"En ce qui concerne la famille et le mariage, le document approuve les mesures à caractère culturel, économique et social pour renforcer, soutenir et promouvoir le lien familial naturel entre un homme et une femme.

En conclusion, le document défend la liberté religieuse et demande à l'Union européenne de faire entendre sa voix de manière plus forte dans la défense de la « liberté de toutes les religions » et en particulier de sauvegarder ses propres racines, sa culture et la civilisation européenne."

conclut la dépêche de zenit.

La liberté religieuse qui est le droit fondamental de l'être humain est interdépendante de tous les autres droits de l'homme, car comme le soulignait René Cassin, les droits de l'homme sont tous interdépendants. Le droit à la liberté religieuse est donc au centre des autres droits de l'homme et ne tolère pas sa remise en cause, il est en conséquence circonscrit dans de justes limites (Dignitatis humanae) qui sont celles du bien commun, car il est illicite d'absolutiser la tolérance.

Chapeau l'Italie, nous avons des leçons à prendre en Italie.

Maître Franck Berton et la faute lourde d'un magistrat

"Certains magistrats ne supportent pas d'être convoqués mais là, j'explique quoi à ma cliente ?", a déploré Me Berton. "A un moment donné il faudra que l'on cesse de ne pas envisager la responsabilité professionnelle des magistrats".

A déclaré maître Franck Berton après la mise en liberté d'un présumé violeur récidiviste par la faute du Président de la chambre d'accusation. Voilà une colère bien compréhensible !

Maître Henri de Beauregard, selon le Figaro a lui aussi réagi :

«Un dysfonctionnement grave» dénonce l'avocat d'une des deux parties civiles, Henry de Beauregard. «Je suis habitué aux dysfonctionnements de la justice, mais celui-là est exceptionnel, c'est une honte», renchérit Yves Berton, conseil d'une autre victime."

Les avocats, eux aussi en ont assez de ces magistrats.

Il a fait probablement allusion à l'affaire des suicides en prison où des magistrats de Sarreguemines avaient été interrogés par la police jusqu'à tard dans la nuit. Les magistrats ne détiennent leur pouvoir que de la confiance que leur font leurs concitoyens. Qu'ils y réfléchissent, ils ne sont pas propriétaires de leur pouvoir et s'ils le croient, ils sont des tyrans.

C'est d'ailleurs le problème posé par l'École nationale de la magistrature qui crée chez les magistrats, l'illusion qu'ils sont des technocrates infaillibles. Il vaudrait mieux un recrutement parmi les hommes et les femmes honnêtes ayant fait la preuve de leur dévouement au bien commun, que ce recrutement de blancs becs infatués de leurs personnes parce qu'ils ont subi le cours de fanatiques marxistes et juridiquement incompétents.

De son côté monsieur Dupont-Aignan a réagi en s'étonnant de l'inertie des magistrats et de la ministre de la justice après cette grave bavure.

Il est très curieux que la personne soupçonnée ait été condamnée en 2007 (un an !) pour agression sexuelle et soit déjà dehors après avoir "purgé" sa peine ?

Les jeunes filles et les jeunes femmes victimes de ce maniaque apprécieront la magistrature.

Devoir de s'opposer à la chariah en vertu des droits de l'homme

Dans l'affaire Truchelut les magistrats français ont montré leur néant intellectuel et leur tyrannie.

Elisseievna a démontré qu'il est nécessaire en vertu des droits de l'homme de s'opposer à la chariah :

"Comprenons bien ceci :
Si tout acte réalisé en accord avec la loi islamique devait être nié en tant qu’acte, et assimilé à une simple « croyance intime », à une simple « conviction religieuse ou politique », et donc, si toute personne s’opposant à un tel comportement, devait être condamnée pour « racisme anti-musulman », alors c’est tout acte d’opposition à l’instauration de la charia en France qui serait déclaré punissable."


La liberté d'opinion résulte du fait que l'homme est l'égal des autres hommes et que personne ne peut imposer à quiconque sa propre opinion en raison de leur égalité.

Les juges français (pas plus que personne d'autre) n'ont de titre à imposer leur opinion morale ou religieuse. Il en est de même du droit à la vie en raison de l'égalité de tous.

Donc la chariah peut être combattue en vertu des droits de l'homme.

Madame Truchelut était chez elle, elle entendait s'opposer à un comportement qui nie l'égalité fondamentale des êtres humains, ce qui est dangereux pour les droits de l'homme. Elle avait donc deux titres à s'opposer à ce comportement : à titre de propriétaire, à titre d'être humain qui doit s'opposer aux comportements antisociaux.

Les magistrats français ont donc violé ces deux titres.

23.10.08

Manifestation des magistrats français

Le courant passe mal entre les magistrats français et madame Rachida Dati ministre de la justice française.

Les magistrats s'étonnent de ne pas être aimés. Moi ça ne m'étonne pas, je les connais.

Monde judiciaire, monde pourri. Madame Dati a à faire face aux magistrats, avocats et greffiers (il ne manquait qu'eux, les perdeurs de dossiers encombrants)

"Justice bafoué, démocratie en danger"

tel qu'on est on voit les autres. La justice vous l'avez bafouée des dizaines de fois dans mes dossiers et vous croyez que je vais croire que vous êtes la "justice", minables ! Partiaux, menteurs, faussaires, vous vous prenez pour la justice ? Mais c'est du délire !

Si des dizaines de prisonniers décèdent tous les ans en prison où vous les envoyez, vous voulez vous innocenter de cela, si plusieurs sont assassinés en prison, vous voulez vous innocenter de cela ?

Et Outreau qui n'a servi à rien vous en êtes innocents peut être d'Outreau hein, vous en êtes innocents ? avec vos chers collègues Burgaud et Lesigne et les "magistrats" de la Chambre de l'Instruction.

Et vous osez manifester avec "démocratie en danger" ! Quel immonde culot !

Discrimination contre les magistrats partiaux selon la HALD

Selon la HALDE, organisme soi-disant anti-discrimination sans aucune autorité morale puisque composée de personnes a-religieuses, le Syndicat de la magistrature est discriminé dans les choix faits pour les fromages de l'ENM.

"Par trois délibérations du 15 septembre 2008, la Halde relève une discrimination syndicale lors du recrutement de chargés de formation à l'École Nationale de la Magistrature (ENM), en raison de leurs engagements au Syndicat de la Magistrature."

Cela selon une dépêche lexis.

Le seul problème que n'a pas vu la HALDE c'est que le Syndicat de la magistrature est officiellement partial.

Ces ordures sont intervenues pour que les décisions italiennes ne soient pas appliquées à Marina Petrella coupable d'assassinat et d'attaques à main armée. Ils ont insulté l'Italie, ces ordures racistes, se fichent des familles des victimes.

Ces ordures sont partiaux :

"La loi s’interprète. Elle dira ce que vous voulez qu’elle dise. Sans y changer un iota, on peut, avec les plus solides " attendus " du monde, donner raison à l’un ou à l’autre, acquitter ou condamner au maximum de la peine. Par conséquent , que la loi ne vous serve pas d’alibi." Disait Oswald Baudot.


Ces ordures demandent, quand ça les intéresse, qu'ils ne soient pas discriminés, mais ces ordures discriminent, à quel titre demandent-ils donc qu'ils ne soient pas discriminés ?

Magistrats pourris, jusqu'à quand votre tyrannie ? Prenez garde à la colère du peuple !

Laïcité et islam

"L’OCI, Organisation de la Conférence islamique, réunissant 53 Etats islamiques, (dont la Turquie, la Tunisie et la Bosnie), précise au sujet de la laïcité ( fatwa de l’Académie islamique du fiqh qui dépend de l’OCI, Manama 14-19 novembre 1998) :

«La laïcité (qui signifie la séparation entre la religion et la vie) est née en réaction aux abus commis par l'Église.

La laïcité a été diffusée dans les pays musulmans par les forces coloniales et leurs collaborateurs et sous l'influence de l'orientalisme. (...) La laïcité est un système de droit positif basé sur l'athéisme opposé à l'islam dans sa totalité et dans ses détails. Elle se rencontre avec le sionisme mondial et les doctrines libertines et destructrices. Elle est, par conséquent, une doctrine athée rejetée par Dieu, son Messager et les croyants.

L'islam est une religion, un État et une voie de vie complète. C'est le meilleur pour tout temps et tout lieu. Il ne peut accepter la séparation entre la religion et la vie, mais exige que toutes les normes soient dérivées de la religion et que la vie pratique soit colorée par l'islam dans les domaines de la politique, de l'économie, de la société, de l'éducation, de l'information, etc.

L'Académie demande aux autorités politiques musulmanes « de protéger les musulmans et leurs pays contre la laïcité et de prendre les mesures nécessaires pour les en prévenir ».


Cette citation très intéressante est de Elliseievna qui est une militante de "Riposte laïque".


On peut difficilement accumuler tant d'erreurs en si peu de phrases.

La laïcité est une doctrine d'Église héritée du judaïsme. Elle n'est donc pas née contre l'Église.

La laïcité n'exclut pas que les laïcs soient à Dieu, ni qu'ils agissent pour Dieu source de tout bien, donc du juste et du bien. C'est une distinction de fonctions dans la société qui est garante des droits de l'homme à la liberté religieuse.

Pour enrayer la défiance des justiciable le Conseil supérieur de la magistrature a une solution

Selon le fil du Figaro le Conseil supérieur de la magistrature dans son rapport préconise les caméras dans les tribunaux.

Il est vrai qu'il ne semble préconiser cela que dans les procès pénaux. Il serait intéressant de les positionner dans les procès civils.

On y verrait des juges hurler et gesticuler contre des justiciables innocents et finalement les expulser (comme je l'ai été par le juge T.), on y verrait radier des affaires soutenues par une partie (affaire TI de Toulon) contre tout droit etc.

J'en ai même un qui m'a condamné à réparer une faute que je n'avais pas commise uniquement parce que je faisais partie de ma famille, alors que j'étais insulté ordurièrement par la nommée Darbier, avocate de son état.

Il y a eu aussi un fier-à-bras qui m'a condamné à 10 000 € d'indemnisation de frais d'avocat pour une affaire de référé, en appel où j'avais conclu sur deux pages et où je n'avais pas d'avocat et où je n'avais pas plaidé ! Ça, c'est de l'équité, cour d'appel de Nîmes ! Ça c'est de l'impartialité !

Et bouquet des bouquets, je suis privé de voir mon fils mineur par un juge français, parce que je suis ultra dangereux, mais alors dangereux de chez Dangereux. Je demande à mes lecteurs de juger eux-mêmes du sérieux et de la réputation que peuvent avoir les juges français.

C'est pourquoi, je pense que les caméras dans les procès ne seront pas un remède contre la mauvaise réputation de la magistrature.

Il serait mieux que les juges soient formés à une véritable impartialité, qu'ils soient formés à l'impartialité et au respect des autres dont il est toujours dangereux de penser qu'ils se trompent lourdement parce qu'ils sont "fous" (comme j'en ai la réputation) et aussi parce que l'on a LA SCIENCE et/ou que l'on a reçu des avis...

Il serait mieux qu'ils soient formés aux droits et aux devoirs de l'homme plutôt qu'à devenir des technocrates un oeil fixé sur les statistiques, un autre sur leur carrière fondée sur "passe-moi le beurre, je te passerais la charcuterie"et "on est les plus forts parce qu'on a fait l'ENM"

22.10.08

La Maison Anne-Lorraine

Anne-Lorraine Schmitt la jeune fille qui sacrifia sa vie à sa virginité a été inaugurée en présence de ses parents.

http://www.communautesaintmartin.org/spip.php?article109

Signalé par le Salon beige, cette consécration à une maison de formation des prêtres est un symbole du culte catholique de la virginité.

La vie et la mort d'Anne-Lorraine Schmitt, si proche de nous, est une consolation dans ce monde si impur, elle est une martyre de la pureté.

Optimisme chrétien

C'est un petit larcin que je fais à Gilson dans dans son livre sur "L'Esprit de la philosophie médiévale", Vrin éditions 1989 pp. 110 et ss. en utilisant le titre de son chapitre pour mon post et aussi pour le substance de celui-ci.

L'existence du mal attribuée par Plotin à la matière et par Aristote au changement, la contingence.

Dès le début du christianisme
"la métaphysique de l'Exode dépasse le plan de la qualité pour atteindre celui de l'existence. S'il y a du changement, ce n'est pas en raison d'une certaine classe d'êtres, les êtres matériels, c'est simplement parce qu'il y a des êtres." p. 117

L'Exode dit en "effet :"Ego sum qui sum, et ensuite : Dices filliis Israël : Qui est misit me ad vos (Exod., III, 4)" p 116 ibidem. "Je suis celui qui est" "tu diras aux fils d'Israël : Celui qui est m'a envoyé vers vous".

Donc tout ce que Dieu a créé est bon, y compris le démon Dieu ne hait rien ni personne de ce qu'il a créé.

De plus j'ajoute que contrairement à ce que Gilson semble suggérer, ce n'est pas la philosophie grecque qui a amené à sa perfection la philosophie de l'existence. C'est Moïse. Et ainsi nous rejoignons ce que dit le pape de la bible des Septantes, les Juifs ont dès longtemps rencontré, dès avant Jésus-Christ, rencontré la philosophie grecque et en prenant en elle les questionnements valables, les ont portées à un degré plus grand de perfection, voire en ont changé totalement la portée et donc ont résolu des questions.

C'est une vérité historique qui éclatera dans l'antiquité avec saint Augustin et au moyen-âge avec notamment saint Thomas d'Aquin qui résolvent avec la Genèse les problèmes posés par Aristote et Plotin.

21.10.08

Dati et les magistrats : avant de monter au cocotier...

Il semblerait que Rachida Dati a été boycottée par les magistrats de Metz.

En effet le procureur de la République de Sarreguemines s'est trouvé interrogé en pleine nuit par la police (l'interrogatoire s'est terminé à 1 heure 30 du matin !) selon libération Strasbourg. Un des détenus qu'il avait envoyé en prison s'est suicidé.

Evidemment, c'est un peu rude qu'un magistrat se retrouve interrogé en pleine nuit par des hommes de services qui lui sont théoriquement subordonnés.

Par mesure de rétorsion les syndicats de Magistrature et l'Union syndicale des magistrats se sont entendus. Madame Dati a été boycottée lors de sa visite à Reims.

Tout cela fait mauvais effet, plus personne n'a confiance en personne.

Moi j'ai expérimenté longtemps et j'expérimente encore les juges français, j'ai expérimenté aussi des fonctionnaires parjures. Il serait bon qu'ils fassent tous un examen de conscience et se demandent pourquoi ils sont ainsi méprisés après avoir tant méprisé les autres.

Comme le dit un commentateur du fil sur Libération-Strasbourg "

"les magistrats boycottent déjà la JUSTICE alors quoi de neuf pour eux!! ils continuent

R."

Dur, mais juste.

Bientôt le Christ-Roi

La liturgie traditionnelle et le calendrier de Paul VI vont bientôt fêter le Christ-Roi. Pour les traditionnels, c'est le dernier dimanche d'octobre, soit le prochain dimanche, pour les Paul VI, ce sera le dernier dimanche de l'année liturgique (probablement le 21 novembre).

Fêter le Christ-Roi le dernier dimanche de l'année liturgique met cette fête encore plus en évidence. Elle fait encore plus honneur au Christ-Roi.

Il est temps de renvoyer dos à dos les progressistes et le lefebvristes.

Selon Mgr Lefebvre des interlocuteurs du Vatican lui auraient déclaré que le Christ-Roi n'était pas possible, c'est pourquoi, il fallait y renoncer.

"Et enfin, troisième erreur, on ne veut plus du Règne social de Notre-Seigneur Jésus-Christ, sous prétexte qu'il n'est plus possible. Et cela, je l'ai entendu de la bouche du Nonce de Berne, je l'ai entendu de la bouche de l'envoyé du Vatican, le Père Dhanis, ancien recteur de l'Université grégorienne, qui est venu me demander au nom du Saint-Siège de ne pas faire les ordinations du 29 juin." discours de Lille du 29 juin 1976.

Mgr Lefebvre ne comprend pas que le Christ-Roi n'est pas roi à la façon de la charia, il est un roi qui fait régner la liberté religieuse et les droits de l'homme.

Le Christ-Roi, c'est le règne de l'Église, son Épouse, qui n'a besoin de personne pour savoir ce qu'Elle doit faire.

Ce passage de Quas Primas vous fera comprendre que le Règne du Christ, c'est le règne de l'Église qui est Jésus-Christ répandu et communiqué et le règne de de l'Église, c'est le règne du Christ, son époux.

« Comme vous le savez, Vénérables Frères, ce fléau n'est pas apparu brusquement; depuis longtemps, il couvait au sein des Etats. On commença, en effet, par nier la souveraineté du Christ sur toutes les nations; on refusa à l'Eglise le droit - conséquence du droit même du Christ - d'enseigner le genre humain, de porter des lois, de gouverner les peuples en vue de leur béatitude éternelle. Puis, peu à peu, on assimila la religion du Christ aux fausses religions et, sans la moindre honte, on la plaça au même niveau. On la soumit, ensuite, à l'autorité civile et on la livra pour ainsi dire au bon plaisir des princes et des gouvernants. »

http://www.vatican.va/holy_father/pius_xi/encyclicals/documents/hf_p-xi_enc_11121925_quas-primas_fr.html

De plus rappelons que la liberté religieuse, c'est une liberté opposable aux États et non à l'Église (bien lire "Dignitatis Humanae"). L'Église reste libre de sa politique et de ses décisions et ce n'est ni aux individus ni à un quelconque groupe social de se substituer à Elle, car Elle est le règne du Christ.

L'Église dit aux États (entre autres) : la liberté religieuse, c'est mon domaine, vous n'avez aucune initiative à prendre dans ce domaine. Je dis initiative, car vous devez obéir à l'Église lorsqu'elle le commande.

Mais il se peut que les, disons, "sympathisants de Mgr Lefebvre" et les "progressistes" autoproclamés soient dans une erreur commune sur ce sujet.

20.10.08

L'Opus Dei et la liberté religieuse

A Toulouse l'évêque Mgr Le Gall a nommé un prêtre appartenant à l'Opus Dei curé d'une paroisse. (Je ne sais si ce Mgr Le Gall est le frère du magistrat Le Gall qui préside à Nîmes ?)

Cela a provoqué une manifestation ordurière réunissant plusieurs dizaines de "Français de souche".

Il faudrait rappeler à ces fanatiques que la liberté religieuse, un des plus fondamentaux droits de l'homme, interdit de se moquer des croyances des autres. Je ne suis pas musulman, mais se moquer des musulmans est contraire à la liberté religieuse, je ne le fais donc pas.

Je ne suis pas partisan de l'O.D. Je partage les craintes du Figaro sur les dérives sectaires du groupe. A mon avis cette organisation fait plus de mal que de bien. Elle s'en prend aux individus et aux familles par la maltraitance. C'est pourquoi elle rencontre un certain succès chez ceux qui, en difficulté, sont vulnérables à l'appel à aliénation de leur liberté, en échange de l'appartenance au groupe de "l'élite" autoproclamée. Il s'agit à l'évidence d'un marché de dupe où l'organisation réclame tout et ne donne rien.

Cela dit, il faut lutter sur le terrain légal et en invoquant les droits de l'homme, que, selon moi, l'OD ne respecte pas, surtout à l'égard de ses adeptes dont la vie morale et spirituelle est dévastée.

19.10.08

Le temple intérieur

Comme c'est aujourd'hui dimanche, changeons de sujet.

Sur ce blog, il est beaucoup question de société et l'homme est social ou il ne peut vivre. Mais, il est aussi créé à l'image de Dieu qui est UN SEUL.

Je vous livre ces réflexions d'une femme, madame Cécile Bruyère :

"Le baptisé est donc un temple que la main humaine n'a pas élevé. Ce temple a des profondeurs où nul ne peut pénétrer, si ce n'est celui-là même qui l'a bâti et qui y réside dans sa majesté : Quis enim hominum scit quae sunt hominis, nisi spiritus hominis, qui in ipso est ? [en note : Qui donc sait parmi les hommes, ce qui est dans l'homme sinon l'esprit de l'homme qui est en lui ? I Cor. II, 11] Voilà bien un vrai sanctuaire, où aucun profane ne peut être admis, dont la divinité s'est réservée l'entrée, et dans lequel l'homme charnel ne saurait même descendre : l'homme rendu spirituel par l'affranchissement des sens peut seul y avoir accès. Tous les maîtres de la vie spirituelle ont reconnu cette profondeur de l'âme humaine, ainsi que la difficulté où se trouvent la plupart des hommes de pénétrer dans le sanctuaire de leur âme pour y trouver l'auguste majesté qui y réside. Il faut y avoir été introduit par l'action du Saint Esprit à laquelle nos efforts se seront unis, non seulement en ne lui opposant aucun obstacle, mais aussi en prêtant à l'Esprit une coopération généreuse et constante qui nous aura fait parcourir tous les degrés d'initiation dont nous avons parlé dans ce traité."

"La Vie Spirituelle et l'oraison d'après la Sainte Ecriture et la tradition monastique"
de Madame Cécile J. Bruyère abbesse de Sainte-Cécile de Solesmes Edition Mame et Abbaye Saint-Pierre de Solesme 1960 pp. 383 et 384

Nous portons ainsi en nous un sanctuaire où seul Dieu a accès, que nous soyons moine ou moniale privilégiés d'une vie spirituelle éminente, ou simple fidèle et sans doute aussi, même pécheur ou non croyant. Mais ce sanctuaire n'est accessible à l'homme lui-même que par un effort personnel de coopération à l'Esprit. Il y faut pour cela l'espérance personnelle, mais aussi sociale. (Spe salvi de Benoît XVI). Cela reste un grand mystère : Dieu est plus présent à nous que nous ne le sommes à nous-même. C'est à Dieu de nous introduire dans ce sanctuaire que nous portons au plus intime de nous-même, tellement intime que nous n'y pénétrons pas sans préparation...

C'est la grâce que je souhaite à mes chers fidèles lecteurs et à moi : croître ensemble vous et moi dans la liberté intérieure, dans l'amour de Dieu, de soi et du prochain pour que chacun trouve en lui-même et respecte dans les autres, ce divin sanctuaire.

18.10.08

mais que chacun de vous, en toute humilité, considère les autres supérieurs à lui

Benoît XVI le 28 septembre 2008 relève "le message de saint Paul aux Philippiens : « Ne faites rien par rivalité ou par vaine gloire - écrit-il - , mais que chacun de vous, en toute humilité, considère les autres supérieurs à lui » (Ph 2, 3)."

« Ce sont les sentiments mêmes du Christ, qui, en se dépouillant de la gloire divine par amour pour nous, s'est fait homme et s'est abaissé jusqu'à mourir crucifié » (cf. Ph 2, 5-8) , a ajouté Benoît XVI."

Dans mon post sur le communautarisme catholique prôné par certains, j'avais souligné l'impossibilité dudit communautarisme en raison de ce mot d'ordre de saint Paul.

Il nous faut considérer chacun que les autres sont supérieurs moralement, nous ne pouvons exclure personne, sous prétexte de foi différente, quand il s'agit de morale sociale.

Au synode des évêques parlent de l'islam

L'agence ANSA publie une dépêche datée d'hier sur le synode des évêques.

Voici un extrait de cette dépêche en italien, je proposerai ci-dessous une traduction personnelle.

"Oggi, in assemblea, davanti a Benedetto XVI, hanno parlato i rappresentanti dei cosiddetti "circuli minores", i gruppi di lavoro costituiti su base linguistica. Padre Julian Carron, presidente di 'Comunione e Liberazione', nel sintetizzare le riflessioni avvenute tra i vescovi di lingua spagnola, ha sottolineato come la Chiesa cattolica, nelle sue relazioni con l'Islam, debba "avere presente la concezione (musulmana) sul matrimonio e la famiglia, in cui i diritti delle donne non hanno la considerazione prevista dalla Dichiarazione Universale dei diritti umani dell'Onu". Inoltre, ha aggiunto, bisogna considerare come nel mondo musulmano il diritto si identifichi con la sharia religiosa. »

« Aujourd’hui pendant une assemblée, en présence de Benoît XVI, (les représentants des ainsi nommées « circuli minores » [en latin dans le texte], groupes de travail constitués sur la base de langue), ont pris la parole. Le Père Julian Carron, président de « Communion et libération », dans son exposé de la synthèse des réflexions des évêques de langue espagnole, a souligné que l’Église catholique, dans ses relations avec l’islam, devrait avoir présente à l’esprit la conception (musulmane) du mariage et de la famille, dans lesquels les droits des femmes ne jouissent pas du respect prévu par la Déclaration universelle des droits de l’homme de l’ONU. En outre, a-t-il ajouté, il faut considérer comment dans le monde musulman le droit s’identifie avec la sharia religieuse. »

Cet exposé des faits par le P. Carron rejoint curieusement l’exposé scientifique de Ellisseievna (une laïque d’origine israélite) :

« Le droit musulman ne doit pas être confondu avec l’équivalent d’un simple droit canon, réglant la vie d’une église et le mariage des fidèles. C’est un système juridique et politique complet, formant la base du droit de 57 États.
Ce droit ou « fiqh » suivant la « voie de Dieu » ou « charia », régit également le « combat dans la voie de Dieu » ou « jihad », c'est-à-dire de la lutte pour imposer la loi islamique au monde, musulmans et « mécréants » compris. »

La déclaration du P. Carron, n’entrave cependant pas la poursuite du dialogue. La réunion qui doit se tenir au Vatican entre les intellectuels musulmans (à la suite de la « lettre des 138 ») et le pape est bien confirmée par le cardinal Tauran pour les journées du 4 au 6 novembre. (même dépêche).

La déclaration universelle des droits de l'homme, bien commun de l'humanité

Le 14 octobre s'est exprimé devant l'assemblée de l'UNESCO :


"Mgr Follo a expliqué les raisons du point de vue du Saint-Siège et de Benoît XVI sur la Déclaration des Droits de l'Homme, adoptée par l'Assemblée générale de l'ONU il y a soixante ans, le 10 décembre 1948, en disant : « Le Saint-Siège considère la Déclaration de l'ONU, ainsi que l'a exprimé le Saint-Père le Pape Benoît XVI à l'Assemblée Générale des Nations Unies le 18 avril 2008, comme « un des plus beaux titres de gloire des Nations Unies, un instrument international irremplaçable et une sorte de bien commun de l'ensemble de l'humanité ». Le Saint-Siège est donc heureux de s'associer, à l'occasion de cet anniversaire, aux activités organisées par l'UNESCO ».

Cependant la déclaration universelle des droits de l'homme est perfectible.

Mais,

"Mgr Follo relève à la fois l'importance de cette Déclaration « en tant qu'outil d'émancipation humaine » et les interrogations qu'elle suscite.

Il cite le message de Paul VI à Léopold Benites, président de la 28e Assemblée générale des Nations Unies, le 10 mai 1973 : « Le Saint Siège donne son plein appui moral à l'idéal commun contenu dans la déclaration universelle comme aussi à l'approfondissement progressif des droits de l'homme qui y sont exprimés ».

Il faut en effet un approfondissement progressif des droits de l'homme :

1) proclamer plus nettement un droit à la vie de la conception à la mort naturelle. Il faut éclaircir l'article premier qui affirme de façon ambiguë que l'homme est doué de "raison" et de "conscience". Certes, il est doué de raison et peut atteindre la vérité, c'est le fondement de sa dignité ; mais notamment au début ou à la fin de la vie et dans le cas de certaines maladies, il peut en être privé. Il ne reste alors que sa capacité à la raison et à la conscience. Malgré l'article 3 (droit à la vie), on peut se demander si l'avortement, l'euthanasie et autres monstruosités ne sont pas tolérés, voire imposés en raison de cette ambiguïté.

2) De même, la capacité à atteindre la vérité étant le fondement de la dignité de l'homme, il faudrait ajouter à la déclaration universelle la clause contenue dans la Convention européenne du 4 novembre 1950 dans son article 11 2.


"La liberté de manifester sa religion ou ses convictions ne peut faire l’objet d’autres restrictions que celles qui, prévues par la loi, constituent des mesures nécessaires, dans une société démocratique, à la sécurité publique, à la protection de l’ordre, de la santé ou de la morale publiques, ou à la protection des droits et libertés d’autrui."


Cet article est d'ailleurs lettre morte en Europe où la propagation d'opinions et de comportements contraires à l'ordre, à la morale publiques et à la protection des droits et liberté d'autrui (formule redondante annonçant une clause importante) sont encouragées par les gouvernements. Par exemple, la dernière décision de la HALDE sur le voile islamique et la condamnation de madame Truchelut sont contraires à cette disposition.

Il n'est pas possible d'absolutiser la tolérance.

Jusqu'ici j'ai parlé de l'amont, d'autre part, en aval, la méditation des droits de l'homme doit aussi porter ses fruits.

1) étendre les droits sociaux des plus pauvres, des plus malchanceux.

2) Y intégrer la dimension économique pour rendre ses droits supportables et donc possibles pour la société des chanceux ou moins malchanceux.

3) proclamer, ou plutôt rendre effectifs, les droits au territoire et à la culture originale pour les peuples autochtones.

Par exemple, sont des pistes "en aval".

Il ne faut donc pas sacraliser ses déclarations et qui sont perfectibles par la raison et en écoutant les enseignements du Saint Siège, parce qu'il représente Dieu pour les catholiques et qu'il est un témoin important de la culture humaine pour tous les autres.

17.10.08

Claudio Magris demande des excuses à Sarkozy pour les insultes proférées contre l'Italie

Il est certain que Claudio Magris ne lit pas mon blog, car je n'ai aucun lecteur en Italie.

Cependant il a écrit une lettre à Silvio Berlusconi pour qu'il demande des excuses à Sarkozy-le-mufle pour avoir insulté l'Italie ; or j'avais écrit un post exactement dans le même sens le 13 octobre alors que la lettre de Maugris est du 16...

Voici ma traduction d'un passage de la lettre que l'on peut lire intégralement sur le site du Corriere della Sera :

« Come ha osservato Sabina Rossa - figlia dell' operaio Guido Rossa, assassinato nel 1979, come altri rappresentanti dell' Italia migliore, quella più aperta democratica e progressista, dalle cosiddette Brigate Rosse - il Presidente Sarkozy, negando con quei motivi l' estradizione, ha implicitamente proclamato che l' Italia non è uno Stato di diritto, bensì un paese barbarico in cui non si rispettano gli elementari diritti umani, non si curano i detenuti malati (…)»

« Comme l’a observé Sabina Rossa – fille de l’ouvrier Guido Rossa, assassiné en 1979, comme d’autres représentants de l’Italie meilleure, celle plus ouverte, démocratique et progressiste, par les prétendues Brigades rouges – le Président Sarkozy, en refusant par ces motifs l’extradition, a implicitement proclamé que l’Italie n’est pas un Etat de droit, et même qu’elle est un pays barbare dans lequel on ne repecte les droits humains élémentaires, où les détenus malades ne sont pas soignés (…) »



Sarkozy est un mufle, une calamité internationale qui gêne tous les Français à l'égard des Italiens pour faire plaisir à une copine criminelle.

En qualité de Français, je demande pardon aux Italiens pour l'offense que Sarkozy et sa bande leur a faite.

Un nouvel accord sur l'immigration à Bruxelles

Selon un communiqué du ministère de "l'Immigration, de l'intégration, de l'identité nationale et du développement solidaire" (sic !) un pacte sur l'immigration a été signé hier 16 octobre à Bruxelles.

La plaquette sur ce pacte est téléchargeable et consultable ici.


Ce pacte concerne le Parlement européen, le Conseil européen (à ne pas confondre avec le Conseil de l'Europe, moins politique quotidienne et plus morale), la Commission et les États membres de l'Union européenne.

Ce pacte met à la charge des États membres la lutte contre l'immigration clandestine. Les régularisations des clandestins se feront obligatoirement au cas par cas.

Une politique d'asile sera commune, pour mettre en oeuvre l'accueil des étrangers persécutés.

"Le Pacte rappelle que tout étranger persécuté a le droit d’obtenir aide et protection sur le territoire de l’Union européenne conformément aux valeurs fondamentales de l’Union et aux engagements internationaux des Etats membres." Rappelle la plaquette.

L'Europe se charge ainsi d'une mission particulière d'accueil gratuit (pour les bénéficiaires) qui ont un droit sur l'Europe du fait des dysfonctionnements de leur propre pays. Une journée de remerciements pour les peuples européens serait bienvenue. Il serait également normal que ce qui est fait pour les persécutés ou prétendus tels soit au minimum fait pour les plus démunis des Européens.

Une carence : il faudrait que le demandeur d'asile prouve qu'il n'est pas persécuté pour des délits ou des crimes et surtout qu'il promette de respecter la Convention européenne des droits de l'homme ainsi que la Déclaration universelle des droits de l'homme du 10 décembre 1948 en la reconnaissant au-dessus de ses convictions religieuses éventuellement contraires (liberté religieuse, égalité des hommes et des femmes etc.)

Faute de quoi le droit d'asile risque de devenir une charge énorme et sans contre partie pour l'Europe.

La prétendue "Haute" autorité s'en prend à l'université

Selon le fil du Figaro, la Halde s'en est prise à l'Université de Montpellier à l'instigation de la CIMADE, soi-disant service oecuménique d'entr'aide, en fait association idéologue.

En effet deux étudiantes se présentaient au cours d'espagnol voilées du voile islamique.

On connaît le sens du voile islamique sur lequel j'ai posté.

L'enseignante leur a demandé d'enlever le voile. Les étudiantes ont refusé. L'enseignante a la discipline de son cours, il s'agit donc du comportement islamique, car le musulman n'est soumis à personne (Tarik Ramadan dans un des ses prêche). Il ne reconnaît aucune autorité.

L'enseignante les aurait alors ignorées. Quelle preuve ? Je reste perplexe. On ne sait si l'enseignante a été entendue, apparemment non. C'est la "haute" autorité, elle a le droit de menacer. A-t-elle entendu avant de menacer ?

Rappelons que le voile islamique est interdit dans les collèges et les lycées, curieusement la HALDE prétend que cette interdiction spéciale dérogerait à l'autorisation générale. En réalité si le voile est interdit, c'est qu'il est nuisible, et donc cette interdiction établit une présomption de nuisance qui autorise de plus fort à l'interdire ailleurs, autrement il ne serait interdit nulle part.

Quoiqu'il en soit de cet argument de droit positif, le voile doit être interdit partout en vertu des droits de l'homme et particulièrement des droits de la femme à ne pas être menacée de viol.

Une dernière réflexion : la "haute" autorité proclamée par l'Etat laïque est une autorité morale. Elle est là pour remplacer les religions. Mais elle ne comprend en son sein aucune autorité religieuse. C'est donc une autorité morale sans autorité, où va-t-elle chercher l'autorité des ses idées, certainement pas en Dieu, source de tout bien et seule autorité (car aucun homme n'a le pouvoir de lier un autre homme, il ne l'a qu'en Dieu). Donc la HALDE n'est ni une autorité, ni encore moins une "haute" (quel ridicule !) autorité.

16.10.08

Alors que "Le Monde" prévoyait le prix du baril à 200 $, le baril enfonce les 70 $

Alors que le Monde prévoyait un baril à plus de 200 € dans les "six mois à deux ans", le 5 mai 2008, le prix du baril vient d'enfoncer aujourd'hui les 70 $ le baril.

Je ne lis pas l'avenir qui appartient à Dieu seul, mais enfin je sais que le prix des matières premières baisse toujours (selon Alfred Sauvy).

Cela n'a pas manqué le prix du baril qui était à 145,95 $ au plus haut de l'année 2008 a valu dans la journée jusqu'à 68,57 $, soit nettement moins de LA MOITIE (!!!) qu'il y a quelques mois.

Le marché n'a rien à voir dans cette affaire, les manipulations des cours sont certaines et resteront impunies.

Selon le président de la Cour européenne des droits de l'homme, il faut un "nouveau souffle pour les droits de l'homme"

Dans sa déclaration d'aujourd'hui sur l'extension des droits de l'homme, le Président Costa (un Français, président de la CEDH) s'exprime sur l'extension des compétences de la Cour européenne aux droits économiques et sociaux.

Il existe en effet non seulement la Déclaration universelle des droits de l'homme du 10 décembre 1948, texte fondateur, mais encore la Convention européenne des droits de l'homme du 04 octobre 1950 et aussi des textes plus récents sur le droits économiques et sociaux mais qui n'ont pas valeur contraignante.

"Dans la sphère de l’Union Européenne, existe, depuis sa proclamation à Nice en
décembre 2000, la Charte des droits fondamentaux de l’Union européenne qui énonce
un certain nombre de libertés relevant du domaine des droits économiques et sociaux.
Toutefois, elle n’a toujours pas valeur contraignante." Selon le président Costa.

Mais les droits fondamentaux permettent aussi de "rattraper" les droits économique et sociaux, car comme tenait à le faire comprendre René Cassin, les droits de l'homme sont interdépendants.

Ainsi l'article 3 de la convention interdit-il la torture et les traitements inhumains. Il pourrait interdire les pensions de retraites trop basses, selon une jurisprudence à venir éventuellement.

Le fait d'être écarté des droits à la sécurité sociale ainsi que de certaines prestations sociales, même sans cotisation pourtant nécessaires en matière d'assurance, pouvait être jugées sur le fondement de l'article 1 du protocole n° 1 (protection de la propriété privée) annexé à la Convention.

Il est piquant de constater que cet article "capitaliste" concernant la protection de la propriété privée sert aujourd'hui à aider les plus pauvres...

L'intéressant discours du Président Costa est accessible sur Internet, il est du 16 octobre 2008, d'aujourd'hui.

15.10.08

La crise commence et en annonce d'autres

En nationalisant les banques, celles-ci pourront continuer à fournir le puits sans fond de la "politique sociale" étatsunienne en prêtant à des insolvables, comme elles l'ont fait contraintes et forcées par la Community reinvestment act.


http://en.wikipedia.org/wiki/Community_Reinvestment_Act (en anglais)

La Community reinvestment act oblige les banques à payer pour les "quartiers défavorisés" selon les théories de Rawls. Ces paiements sont de prétendus prêts (dont des prêts à la consommation) jamais remboursés.

L'argent sera dépensé en belles bagnoles, soirées de bringue, alcool, drogues, j'en passe...

Donc, nous n'allons pas cesser de nous appauvrir pour les "quartiers défavorisés".

A vos poches par l'impôt ou l'emprunt d'Etat ce qui est la même chose finalement.

On va donc pressurer les méchants "riches" ou prétendu tels de plus en plus : jusqu'où ? Peut-être jusqu'à ce qu'ils fassent la grève de l'investissement ou plus simplement qu'ils n'aient plus d'argent pour investir et que cela se termine par une terrible crise économique, où les "méchants riches" seront ruinés et sans possibilité de reconstruire.

C'est pourquoi cette crise financière jugulée par les nationalisations se traduira par plus d'impôts, mais en l'absence de réforme de fond (on ne touche pas à la politique de la ville), cela se renouvellera et ce sera donc l'argent des impôts qui financera cette politique. Ainsi on court le risque d'une autre crise économique encore plus forte ou plutôt d'une aggravation continue de la crise.

L'humanité entière crèvera de faim et sans doute littéralement, mais ce sera la fin du "capitalisme", le rêve des socialistes.

Et comme la gauche a toujours raison cette crise sera attribuée "au ploutocrates", "aux capitalistes", alors que "les capitalistes" ne sont pour rien dans l'affaire, mais que les vrais responsables sont les socialistes et les théories de Rawls.