"Ce n’est pas aux Etats-Nations de supporter la dérive d’un système bancaire et monétaire devenu fou. Ce serait mettre en place, à terme, un nouvel asservissement des peuples.
(…)
Cette crise financière, résultat de tous ces errements, de l’asservissement insupportable des élites politiques aux puissances économiques, entraîne maintenant le paiement de ces erreurs dramatiques par tous les citoyens du monde et en particulier par les classes moyennes et les plus pauvres."
Ca c'est du Le Pen.
Ou bien que :
"Cette politique ultralibérale, au fondement de la crise actuelle, comme de celles qui l’ont précédée, fut inspirée, dans le sillage des années Reagan aux États-Unis, par les cercles prêchant la « modernisation » de la finance, le soutien à « l’innovation » et à la prise de risques dans ce secteur, la libre circulation des capitaux, l’ouverture des marchés et la confiance dans les vertus « autorégulatrices » de ces derniers. Un catéchisme popularisé, entre autres, par le fameux groupe des Trente rassemblant financiers privés et banquiers centraux parmi lesquels Jean- Claude Trichet, gouverneur de la Banque centrale européenne."
Ca c'est l'Humanité
Le cardinal Bertone, si pertinent presque toujours, a fait des déclarations sur les règles du marché et du profit qui ne devraient pas être souveraines.
Il est remarquable que ces prises de positions idéologiques, (ou non pertinente pour le cardinal), passent sous silence la science qui fonde les analyses économiques : la comptabilité.
Sans comptabilité, il n'y a pas de science économique sérieuse, pas d'analyse économique.
Si ces idéologues avaient étudié les comptes, il y auraient vu les vrais problèmes.
Ce n'est pas par appétit de lucre ou à cause de la déréglementation, mais au contraire par volonté d'aider les "quartiers défavorisés" que la crise arrive. Les banquiers ont été incités voire obligés (Comunity Reinvestment Act dont la dernière version est de 1995) à prêter à des insolvables qui n'ont pas remboursé. C'est la raison des moins value sur les actifs.
Les raisons de la crise sont donc à l'inverse de ce que prétendent les idéologues.
Quant à ceux qui prétendent faire retomber la faute sur les dirigeants des banques, en raison des "parachutes dorés" de 5 000 000 d'euros. Que l'on compare le problème avec les 700 000 000 000 de dollars du seul plan Paulson : une goutte d'eau dans la mer.
Ces explications sont du bla bla bla pour cacher les vrais problèmes économiques, sociaux et comptables.
2 commentaires:
Je ne comprends strictement rien à tout ça. Mon esprit se ferme dès que l'on parle chiffres. Ca doit être pour ça que je suis pauvre. J'ai été surprise de lire ce que Le Pen avait écrit. Ignorante que je suis j'aurais eu tendance à penser comme lui. POur être politiquement correcte, comment dois-je penser ? Je plaisante mais pas tant que ça. Les gens ont peur d'exprimer leur pensée de peur de se faire cataloguer.
Chère Marie,
A mon avis, la crise est là parce qu'on a prêté consciemment à des gens qui ne pouvaient pas rembouser.
Maintenant, vous pouvez penser ce que vous voulez.
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