En nationalisant les banques, celles-ci pourront continuer à fournir le puits sans fond de la "politique sociale" étatsunienne en prêtant à des insolvables, comme elles l'ont fait contraintes et forcées par la Community reinvestment act.
http://en.wikipedia.org/wiki/Community_Reinvestment_Act (en anglais)
La Community reinvestment act oblige les banques à payer pour les "quartiers défavorisés" selon les théories de Rawls. Ces paiements sont de prétendus prêts (dont des prêts à la consommation) jamais remboursés.
L'argent sera dépensé en belles bagnoles, soirées de bringue, alcool, drogues, j'en passe...
Donc, nous n'allons pas cesser de nous appauvrir pour les "quartiers défavorisés".
A vos poches par l'impôt ou l'emprunt d'Etat ce qui est la même chose finalement.
On va donc pressurer les méchants "riches" ou prétendu tels de plus en plus : jusqu'où ? Peut-être jusqu'à ce qu'ils fassent la grève de l'investissement ou plus simplement qu'ils n'aient plus d'argent pour investir et que cela se termine par une terrible crise économique, où les "méchants riches" seront ruinés et sans possibilité de reconstruire.
C'est pourquoi cette crise financière jugulée par les nationalisations se traduira par plus d'impôts, mais en l'absence de réforme de fond (on ne touche pas à la politique de la ville), cela se renouvellera et ce sera donc l'argent des impôts qui financera cette politique. Ainsi on court le risque d'une autre crise économique encore plus forte ou plutôt d'une aggravation continue de la crise.
L'humanité entière crèvera de faim et sans doute littéralement, mais ce sera la fin du "capitalisme", le rêve des socialistes.
Et comme la gauche a toujours raison cette crise sera attribuée "au ploutocrates", "aux capitalistes", alors que "les capitalistes" ne sont pour rien dans l'affaire, mais que les vrais responsables sont les socialistes et les théories de Rawls.
1 commentaire:
Cher Denis, je n'ai guère de temps pour visiter les blogs et lire les posts et les commenter comme il le faut pour le moment mais j'ai tendance à penser en partie comme vous à ce sujet-ci. Il y a de vrais pauvres, des gens qui ont vraiment des problèmes mais une grande partie des gens dans les quartiers n'est pas pauvre du tout et s'amuse à tirer toutes les ficelles. Tant qu'on ne rendra pas leur sens des responsabilités aux gens, le problème ne sera pas résolu.
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