10.10.08

Discrimination des catholiques en France pour l'école

Selon le Salon beige relayant les Echos, les responsables de l'enseignement catholique constatent

Les difficultés des ménages en termes de pouvoir d'achat commencent à se faire sentir. Les familles ne renoncent pas à l'inscription à cause des coûts de scolarité, dont les montants sont faibles (autour de 300 euros), mais en raison du coût de la restauration et des transports », a affirmé Eric de Labarre, responsable de l'enseignement catholique. Il en coûterait près de 6 euros par repas aux familles, contre deux à trois fois moins dans les cantines publiques, subventionnées par les collectivités."

Il est discriminatoire que l'enseignement catholique revienne plus cher aux familles que l'enseignement laïque qui reçoit des subventions dont l'enseignement autre est privé.

La dicrimination religieuse dont sont l'objet les école catholiques et les écoles privées est contraire aux articles 18 et 26 et particulièrement 26 3 de la déclaration universelle des droits de l'homme du 10 décembre 1948, reprise par la convention européenne des droits de l'homme.

Rappelons, à titre d'exemple, l'article 26 3.

« Les parents ont, par priorité, le droit de choisir le genre d'éducation à donner à leurs enfants. »

Cette discrimation directe et indirecte par l'argent est donc contraire aux droits de l'homme.

Il faut en prendre conscience et réclamer une véritable égalité de tous les parents, quelle que soient leur options religieuses ou philosophiques. En l'occurrence, il faudrait que "l'enseignement catholique" cesse de se complaire dans la solitude, il faudrait au contraire un syndicat englobant la défense de toutes les familles quelle que soient leurs options religieuses.

Halte à la discrimination religieuse en France.

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