18.10.08

Au synode des évêques parlent de l'islam

L'agence ANSA publie une dépêche datée d'hier sur le synode des évêques.

Voici un extrait de cette dépêche en italien, je proposerai ci-dessous une traduction personnelle.

"Oggi, in assemblea, davanti a Benedetto XVI, hanno parlato i rappresentanti dei cosiddetti "circuli minores", i gruppi di lavoro costituiti su base linguistica. Padre Julian Carron, presidente di 'Comunione e Liberazione', nel sintetizzare le riflessioni avvenute tra i vescovi di lingua spagnola, ha sottolineato come la Chiesa cattolica, nelle sue relazioni con l'Islam, debba "avere presente la concezione (musulmana) sul matrimonio e la famiglia, in cui i diritti delle donne non hanno la considerazione prevista dalla Dichiarazione Universale dei diritti umani dell'Onu". Inoltre, ha aggiunto, bisogna considerare come nel mondo musulmano il diritto si identifichi con la sharia religiosa. »

« Aujourd’hui pendant une assemblée, en présence de Benoît XVI, (les représentants des ainsi nommées « circuli minores » [en latin dans le texte], groupes de travail constitués sur la base de langue), ont pris la parole. Le Père Julian Carron, président de « Communion et libération », dans son exposé de la synthèse des réflexions des évêques de langue espagnole, a souligné que l’Église catholique, dans ses relations avec l’islam, devrait avoir présente à l’esprit la conception (musulmane) du mariage et de la famille, dans lesquels les droits des femmes ne jouissent pas du respect prévu par la Déclaration universelle des droits de l’homme de l’ONU. En outre, a-t-il ajouté, il faut considérer comment dans le monde musulman le droit s’identifie avec la sharia religieuse. »

Cet exposé des faits par le P. Carron rejoint curieusement l’exposé scientifique de Ellisseievna (une laïque d’origine israélite) :

« Le droit musulman ne doit pas être confondu avec l’équivalent d’un simple droit canon, réglant la vie d’une église et le mariage des fidèles. C’est un système juridique et politique complet, formant la base du droit de 57 États.
Ce droit ou « fiqh » suivant la « voie de Dieu » ou « charia », régit également le « combat dans la voie de Dieu » ou « jihad », c'est-à-dire de la lutte pour imposer la loi islamique au monde, musulmans et « mécréants » compris. »

La déclaration du P. Carron, n’entrave cependant pas la poursuite du dialogue. La réunion qui doit se tenir au Vatican entre les intellectuels musulmans (à la suite de la « lettre des 138 ») et le pape est bien confirmée par le cardinal Tauran pour les journées du 4 au 6 novembre. (même dépêche).

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