30.11.15

Fascinante folie "pour le climat"

François Hollande et Barack Obama sont à Paris avec plus de 120 chefs d'État et de gouvernements. Ils ont convoqué les chefs pour prendre des décisions "pour le climat".

Le pape à envoyé une paire de chaussures dédicacée pour manifester qu'il participait.



Il semble que l'homme soit devenu plus puissant que Dieu.

Il existe des messes pour demander la pluie, pour demander le beau temps dans mon missel (suivant les nécessités).

Sur le Net j'ai trouvé des prières approuvées par Pie XI pour demander le beau temps.

Une de ces prières demandait aeris serenitatem, c'est-à-dire la "sérénité de l'atmosphère".

Ça, c'était avant quand on croyait au Dieu tout-puissant, avant que saint Karl Marx et saint Péron-le-Corrompu, ne viennent prendre possession des âmes et ne les rendent folles. Car bien sûr ces histoires sont des histoires de fous.

J'ai même pris un autostoppeur qui avait constaté des différences de 20° dans le climat de sa région ! Pouvoir de la suggestion !

Mais que cette folie, probablement bien calculée pour encore limiter les libertés des peuples et provoquer la misère, en vienne à posséder tous les chefs d'État de la terre !

Je soupçonne l'ordre public de Nürnberg. En effet quand il devient obligatoire de condamner son prochain sans preuve et sans jugement (condamnation des personnes morales), il devient obligatoire de confesser tout ce qu'a décidé le "mystérieux chef d'orchestre" (expression d'Émilien Amaury † 1977).

L'inculturation demande le respect du missel de saint Pie V

Je lis dans Evangelii Gaudium du pape François (2013):

« 118. Les évêques de l’Océanie ont ainsi demandé que chez eux l’Église « fasse comprendre et présente la vérité du Christ en s’inspirant des traditions et des cultures de la région » et ils ont souhaité que « tous les missionnaires travaillent en harmonie avec les chrétiens autochtones pour faire en sorte que la foi et la vie de l’Église soient exprimées selon des formes légitimes appropriées à chaque culture ».[94] Nous ne pouvons pas prétendre que tous les peuples de tous les continents, en exprimant la foi chrétienne, imitent les modalités adoptées par les peuples européens à un moment précis de leur histoire, car la foi ne peut pas être enfermée dans les limites de la compréhension et de l’expression d’une culture particulière.[95] Il est indiscutable qu’une seule culture n’épuise pas le mystère de la rédemption du Christ. »

Certes, l'Église doit inculturer l'évangile dans les innombrables cultures du monde. C'est son affaire.

En tant qu'Européen  j'aimerais que l'on respecte ma culture faite d'hellénisme, de latin et de Bible. Quand le bienheureux Paul VI est partit en guerre contre le missel de saint Pie V, il le fit sans titre. Il le fit donc injustement. Il commit (entre autre) un crime contre l'Europe et contre la culture universelle.



Ici François semble dire que l'Europe ne peut imposer sa culture au monde entier. On peut discuter cette assertion en ce sens que le christianisme est né en Palestine dans un milieu cosmopolite composé exclusivement de Juifs hellénisés et romanisés, de Grecs et d'autres peuples hellénisés (période hellénistique) et de Romains. Ce pays était sous autorité romaine. La latin était la langue des militaires, de l'administration et du droit. L'évangile fut donc prêché en grec et en latin mais pas en hébreu. Or seule l'Europe est héritière de ce mélange culturel original. C'est un fait qui a des implications sur la culture chrétienne universelle.



Mais laissons cette question de côté.

Considérons-donc que la simple logique d'inculturation commande de respecter la culture très complexe et très raffinée de l'Europe quand il s'agit d'évangéliser l'Europe. Le clergé n'a aucun droit à porter la main sur la culture religieuse européenne sous prétexte que l'Europe ne peut imposer sa culture au monde entier.

28.11.15

Le haut clergé à la remorque de la propagande laïciste

La conférence sur le climat se tient en ce moment à Paris. À cette occasion une messe a été célébrée le 22 novembre 2015 dans la cathédrale Notre-Dame. Le cardinal Vingt-Trois célébrait cette messe.

Typan de la chapelle de l'abbaye de Ganagobie Christ en majesté


Dans son homélie, reprenant les thèmes chers à François, thèmes trouvés dans la propagande délirante de la gauche argentine et latino-américaine, le cardinal s'est exprimé en ces termes (extrait):

« L’écologie est un projet de vie global qui doit toucher tous les secteurs de l’existence humaine en vue d’atteindre une meilleure vie pour le plus grand nombre. L’écologie n’est pas un luxe décoratif réservé aux sociétés développées, c’est une question de vie et de mort. »

D'une part l'écologie est la science du milieu vital. Elle est donc soumise aux vérités scientifiques qui sont toujours révisables. Le cardinal semble l'ignorer.

D'autre part n’y a-t-il pas de l’hybris à considérer que l’homme pourrait à lui seul par son attitude décider de la fin du monde ? Ne nie-t-on pas par ce biais la toute puissance de Dieu ?

Ne prend-on pas pour argent comptant les thèmes de propagande élaborés par des officines mal intentionnées à l’égard de la chrétienté ?

Crucifix (détail). Palazzo Madama Torino


N'est-ce pas infliger des tortures morales au moyen de problèmes sans fondement ? Combattre les moulins à vent pour retarder l’humanité dans sa marche vers le progrès et la lutte contre la pauvreté ?

Le clergé a-t-il pour rôle de soutenir une thèse partisane ? De mettre son prestige au service de certains en fragmentant ainsi l’humanité ?

II Le Christ-Roi:

Mon exposé repose sur la distinction entre les domaines 1) spirituel, 2) moral, et 3) l'ordre public juridique.

Le cardinal a contesté la toute puissance de Jésus-Christ en ces termes:

« Si nous entendons le titre « royal » (...) de domination du monde, nous passons à côté de la véritable signification, car Jésus nous dit : « ma royauté n’est pas de ce monde » (Jn 18,36). »

N'y-t-il pas dans l'exposé du cardinal une profonde incompréhension des termes du problème ? On dirait en lisant le cardinal que Jésus a limité sa toute-puissance en s'interdisant de régner sur ce monde. Alors qu'on lit dans Jean 18,36 non qu'il n'est pas roi sur ce monde, mais qu'il n'est pas roi comme les rois et les dominateurs de ce monde. Il n'utilise ni les moyens, ni de poursuit les buts des dominateurs de ce monde. Mais Il est Roi sur ce monde. Il est le Christ Pantocrator « παντοκράτωρ ( littéralement « maitre de tout, tout puissant »).

D'ailleurs, inutile de tant raisonner: si Jésus est tout-puissant sa puissance s'étend nécessairement aux sociétés, dont les sociétés politiques. Un point, c'est tout.

Certes, Jésus n'est pas prosélyte. Il laisse l'homme libre. Il n'impose pas le baptême à coups baïonnettes. C'est un Dieu tout puissant qui limite volontairement sa puissance et respecte ses créatures.

Mais les hommes sont constamment tentés de nier leur liberté aux autres hommes.

Le cardinal n’est-il pas en train de nier la liberté pour les laïcs de professer jusque dans leurs institutions leur foi en Jésus-Christ, Roi de l’univers ?

Cette liberté de confession est fondée sur la liberté religieuse, la liberté de professer la foi catholique. Cette affirmation n'est en rien contraire à l'ordre public.

Allons voir dans Quas Primas l'encyclique sur la royauté du Christ ce qu'enseigne le pape:

« Il [Jésus-Christ] est l’unique auteur, pour l’Etat comme pour chaque citoyen, de la prospérité et du vrai bonheur: » La cité ne tient pas son bonheur d’une autre source que les particuliers, vu qu’une cité n’est pas autre chose qu’un ensemble de particuliers unis en société (32). » Les chefs d’Etat ne sauraient donc refuser de rendre – en leur nom personnel, et avec tout leur peuple – des hommages publics, de respect et de soumission à la souveraineté du Christ; tout en sauvegardant leur autorité, ils travailleront ainsi à promouvoir et à développer la prospérité nationale. »

(Quas primas 13, in fine)

Cette obligation spirituelle et morale peut être sanctionnée juridiquement par le peuple et par ses dirigeants. Il n’est pas licite au clergé, violant la liberté religieuse des peuples (voir Dignitatis humanæ), d’interdire aux catholiques de le revendiquer.



Fontaine Saint Michel, Paris. Exemple d'exercice de la liberté religieuse


Liberté pour le peuple ! Liberté religieuse pour le peuple ! Liberté de revendiquer un ordre public chrétien s'insérant dans l'ordre public universel ! Liberté de s’organiser selon la doctrine sociale de l’Église, liberté religieuse de proclamer le Christ-Roi et de Lui obéir en exerçant son droit (ordre juridique) correspondant à un devoir moral et spirituel de crier jusque dans les constitutions: "Vive le Christ-Roi, le Christ pantocrator, notre libérateur !".

27.11.15

Justice et vérité: le communiqué plein de dignité de l'abbé Benoît

Communiqué de l'abbé Benoît que le cardinal Barbarin a humilié publiquement:

« À la suite des attentats du vendredi 13 novembre, nous avons tous été touchés, à commencer par les victimes et leurs proches. Prêtre catholique, j’ai prié et célébré la messe pour les victimes et leurs familles dès que j’ai appris la tragédie. C’était ma première réaction et, je le crois, mon premier rôle.
Citoyen d’un pays libre, comme des millions de personnes, j’ai ensuite exprimé en conscience ce que je ressentais et montré les signes que je voyais.
Comme baptisé et comme prêtre, je devais compassion aux victimes et sympathie à leurs familles. Si on me lit honnêtement, on les trouvera exprimées.
Je dis mes regrets à ceux qui m’ont mal lu et qui auraient pu être blessés par mes propos et je leur pardonne très volontiers les insultes dont ils m’ont accablé.
Mais, comme prêtre, je devais aussi aux victimes, comme à tous ceux qui me liraient, justice et vérité.
Justice et vérité pour les enfants assassinés avant de naître ;
Justice et vérité pour les enfants assassinés d’Afghanistan, d’Irak, de Libye, de Syrie, du Donbass, du Mali et de Centrafrique ;
Justice et vérité pour les jeunes auxquels on ment et qu’on détourne de Jésus-Christ au risque de leur salut éternel.
Dieu est le seul juge de mes propos.
Comme il est juge de certaines postures auxquelles, pour ma part, je me réserve de donner les suites que m’autorise le droit canonique.
En ces temps difficiles, que Dieu donne la paix aux vivants, et, aux morts, le repos éternel.
Hervé Benoît, prêtre catholique »

En voilà un qui refuse d'être agent électoral du pouvoir socialiste.

Pas un drapeau aux fenêtres

En souvenir des victimes du 13 novembre, François Hollande a donné comme consigne de "pavoiser" au moyen de drapeaux mis aux fenêtres.

Dans ma ville, malgré le matraquage médiatique et un maire socialiste, pas un drapeau français aux fenêtres. Du moins je n'en ai pas vu un. Pourtant j'ai scruté les façades.

Le pape en délire se fait relais de la propagande réchauffiste

Il faut se frotter les yeux pour s'apercevoir qu'on ne cauchemarde pas. Voici ce qu'a osé dire François:

« Ainsi, précise le Pape: «La COP21 est un pas important dans le processus de développement d'un nouveau système énergétique, qui dépende le moins possible des combustions fossiles, vise l'efficacité énergétique et se structure grâce à l'utilisation d'énergie au contenu en carbone réduit ou nul. »

Est-il chargé de prêcher Jésus-Christ (vérité, justice) ou les théories spécialement concoctées pour asservir les peuples ? Ces théories à prétention scientifiques des officines américano-marxistes n'ont aucune valeur de vérité objective. Elles sont vectrices de pauvreté.

D'ailleurs, il n'est pas certain que le pétrole soit une "énergie fossile". Moi je pense, à la suite de certains scientifiques, que c'est une roche.

Nous sommes dans des temps apocalyptiques.

26.11.15

Le "management" de la terreur

Ce concept de "management de la terreur" je l'ai trouvé dans une interview sur le blog Alter-média.

Il est possible, il est même très probable que les tireurs de ficelles des attentats ne soient pas les islamistes (financement, choix des acteurs, formation idéologique, organisation, ordres d'exécution précisant le temps et les lieux, logistique).



Quoiqu'il en soit avec un parfait cynisme le gouvernement, qui se trouve en période électorale, exploite à fond les attentats. Sa journée de vendredi d'hommage aux victimes demandant aux Français de pavoiser (sic) n'est que de la récupération électorale.

Cela marche d'ailleurs car Hollande a bien remonté sa cote dans les sondages.

Allons plus loin et réfléchissons aux signes que donne ce gouvernement.

Hollande demande de "pavoiser". Or on pavoise lorsqu'on est dans la joie.

Notre gouvernement, en même temps qu'il verse des larmes de crocodile, est-il au fond de lui-même dans la joie et nous le fait-il savoir par un message à double sens: un sens officiel pour la foule abusée et l'autre, ésotérique, pour les initiés ? Probablement.

Ce fait révèlerait, s'il en était besoin, un cynisme absolu, un cynisme démoniaque.

"Satan conduit le bal" ?

Je refuse de danser.

25.11.15

Le législateur manque de sérieux



Cette femme n'est évidemment pas à sa place. Discrimination "positive".

Elle est manifestement pressée de rentrer à la maison.

Pour la liberté religieuse: signez comme j'ai signé


23.11.15

Nihil conscire sibi



Selon le site l'Obs proverbe latin :

 « Nil conscire sibi, nulla pallescere culpa »
 « N'avoir rien sur la conscience, n'avoir à pâlir d'aucune faute. »

Escalier Sacra San Michele (près de Torino, Italie)
Il y a aussi ceux qui, en raison d'un sentiment de culpabilité, se reprochent des fautes qu'ils n'ont pas commises. Il y aussi ceux qui ne se reprochent pas des fautes qu'ils ont pourtant
commises.

22.11.15

Selon François le fondamentalisme, voilà l'ennemi !

Sur le Forum catholique on se demande ce que François a bien voulu dire lorsqu'il déclare à propos du recrutement des futurs prêtres:

«Quand un jeune est trop rigide, trop fondamentaliste, moi, je n'ai pas confiance, a-t-il insisté. Derrière, il y a quelque chose que lui-même ne sait pas. Gardez les yeux ouverts!», a-t-il recommandé.
Saint Georges terrassant le dragon (abbaye Notre-Dame de Ganagobie)



Donc selon François si vous êtes fondamentaliste, c'est que vous êtes fou. Mais vous n'en avez même pas conscience. Bonjour le docteur Freud ! Ce baratin pseudo-psychiatrique tend à disqualifier des opinions intellectuelles.

C'est d'une injustice révoltante.

Certains sur le Forum catholique ont voulu croire que le terme "fondamentaliste" ne désignait pas nécessairement les "intégristes".

Pourtant "fondamentaliste" en italien veut bien dire "intégriste" ou "intégraliste".

« 3. estens. Atteggiamento di chi persegue un’interpretazione estremamente conservatrice e un’attuazione rigida e intransigente dei principî di una religione, di un pensiero politico, e sim.; il termine è talora usato come sinon. di integralismo nella sua accezione generica. » dit le dictionniare Treccani

Être fondamentaliste, c'est avoir un attitude qui conduit à une interprétation extrêmement conservatrice et une mise en œuvre rigide et intransigeante des principes d'une religion. Il est dans l'usage parfois équivalent à intégrisme.

Il est donc vain de chercher à faire croire que François désigne des défauts psychologiques (qui pourraient être attribués à des relativistes). Il désigne, en définitive des opinions.



Le flou de la pensée ne peut dissimuler que tous les évêques comprendront: "dehors des intégristes ! dehors ceux qui croient en l'eucharistie ! dehors ceux qui croient que le mariage est sacré ! Dehors ceux qui mettent en doute le darwinisme ! Dehors ceux qui ne vont pas se prosterner devant l'idole démocratie ! Dehors ceux qui mettent en doute les théories réchauffistes ! Dehors ceux n'admettent comme vérité vraie et intangible les dernières élucubrations bibliques des "experts" !

Par leur caractère partisan ces prises de position papales bafouent la liberté de conscience, d'expression et d'opinion. Elles tendent à confisquer la fonction papale au service d'un parti.

Château de Vizille (vue partielle)


Je finis par me demander si les Franciscains de l'Immaculée ne sont pas victimes des prises de position partisanes de François. Il est en effet interdit aux anciens religieux et religieuses ayant appartenu aux Franciscains et Franciscaines de l'Immaculée de s'agréger au personnel des diocèses. Il leur est même interdit de parler de saint Maximilien Kolbe dont le militantisme anti-maçonnique est bien connu. C'est vraiment la haine d'une opinion possible ! Donc la haine de la liberté et de la fraternité.

Le Sarkozyste Baroin contre la liberté de la crèche




La liberté des laïcs les autorise à afficher leurs convictions jusque dans l'espace public. Une crèche ne fait de mal à personne. Chacun peut y trouver un message antiraciste (un Juif adoré par les trois races), un message en faveur de la culture (les rois savants et sages), un message en faveur de la famille, un message en faveur de la sobriété et de la pauvreté, un message en faveur des ouvriers et de la classe ouvrière (les bergers), un message en faveur de la liberté religieuse et politique etc.

Non à la tyrannie maçonnique de monsieur Baroin et de son parti (Les Républicains ex UMP) !

18.11.15

L'égalité et la fraternité à l'époque terroriste



L'argument ad hominem est saisissant. Les autorités françaises corrompues n'ont aucun titre à s'indigner. Elles sont, elles aussi, terroristes et corrompues.

Les hommes sont tous égaux. Il n'y en est a pas de bons par nature et d'autres de mauvais par nature. Il faut donc juger avec impartialité et selon la même mesure à l'égard de tous.

Quand nous jugeons gardons à l'esprit la présomption d'innocence...

Cependant, je ne partage pas, entre autres idées, le pessimisme de monsieur Reynouard. Si l'injustice appelle la haine et la guerre, la justice amène la paix. Opus justiciæ pax (Saint Augustin). L'œuvre de la justice, c'est la paix.

Il faut donc la justice dont la justice vindicative pour ramener la paix et la concorde. Elle s'exerce également à l'égard de tous les êtres humains. C'est l'égalité.

Mais cette justice ne s'exerce que pour un temps. Après vient le temps de la réconciliation et de l'oubli. C'est la liberté de la répression. C'est aussi la fraternité. Cette dernière nous commande d'oublier.

Liberté, égalité, fraternité...

12.11.15

Les conséquences de l'interdiction de l'avortement

Lu sur le Salon beige:

En Irlande, l'avortement semble encore interdit. Une étude sur 45 ans de la santé des femmes révèle les conséquences sur la santé publique de l'interdiction de l'avortement:


« Moins de fausses couches, de petits poids de naissance, de naissances prématurées, de paralysies cérébrales, de morts maternelles, toutes choses dont le risque est aggravé chez les femmes ayant subi un avortement.
Moins de cancers du sein.
Une santé mentale relativement meilleure, à juger d'après les prescriptions d'antidépresseurs.
Certaines maladies du système immunitaire sont nettement moins fréquentes. »



Donc l'avortement favorise ces pathologies et l'interdiction de l'avortement est bénéfique pour la santé publique. Les faits sont têtus et les contorsions intellectuelles vaines pour cacher ces faits.

De plus l'avortement tue les mères mais aussi et surtout les filles lorsqu'elles sont fœtus ou embryons. L'avortement est défavorable aux femmes.

11.11.15

LA SURIANE : de la publicité avec les fonds publics, influence maçonnique


Volerie maçonnique et judiciaire par f1519477931

Je suis heureux d'avoir des nouvelles du personnel par le clip du ministère.

Dans cette vidéo la voleuse maçonnique se garde bien de préciser qu'elle occupe le domaine grâce à la malhonnêteté des magistrats français. Elle ne paie aucun loyer et son père a fait condamner sa grand-mère (la mère de son père) à verser 500 000 € (cinq-cent-mille euros) de réparation sur un domaine dont sa grand-mère avait donné l'usage à certains de ses fils (mais pas à moi).

Elle a d'autre part engagé des travaux irresponsables qui ont conduit à l'écroulement de la bergerie.

Il est bien évident qu'elle peut passer dans un clip officiel grâce à ses relations maçonniques dans les ministères.

Mes enfants, eux, crèvent de faim. Salopards de francs-maçons judiciaires et administratifs !

10.11.15

De Humanæ vitæ à l'homosexualité par le P. Oliva

Un dominicain italien, le Père Oliva invoque Humanæ vitæ au secours de l'homosexualité. Voici une citation du Père Oliva par Thibaud Colin (Riposte catholique):


« Dans le contexte de morale sexuelle qui est celui du chapitre 122, §9 au livre III de la Somme contre les gentils, Thomas affirme qu’utiliser ses mains pour marcher, alors qu’elles sont physiologiquement conformées pour un autre usage, c’est ne commettre qu’un péché léger voire aucun péché. Nous pouvons appliquer un tel exemple à l’organe sexuel, grâce à la nouveauté de Humanae vitae 10 : bien que l’organe sexuel soit physiologiquement ordonné à l’autre sexe, qu’est-ce qui interdirait de l’utiliser dans un rapport avec le même sexe dans le contexte d’un vrai amour homosexuel, unique, fidèle et gratuit ? Rien, faut-il répondre sans hésiter. » (p. 106)




Voici mon commentaire:


L’encyclique Humanæ vitæ, bien que moralement irréprochable sur les principes est moins convaincante sur les avis pratiques.

Humanæ vitæ rappelle le devoir grave des époux de transmettre la vie (au tout début), mais en même temps laisse entendre qu’avoir des enfants pourrait être coupable.

Voici ce que l’on peut lire dans cette encyclique ambigüe:

« Il s’agit tout d’abord du rapide développement démographique. Beaucoup manifestent la crainte que la population mondiale n’augmente plus vite que les ressources à sa disposition ; il s’ensuit une inquiétude croissante pour bien des familles et pour des peuples en voie de développement, et grande est la tentation pour les autorités d’opposer à ce péril des mesures radicales. En outre, les conditions de travail et de logement, comme aussi les exigences accrues, dans le domaine économique et dans celui de l’éducation, rendent souvent difficile aujourd’hui la tâche d’élever convenablement un grand nombre d’enfants. »


On sent bien que le pape a un petit faible pour ceux qui « manifestent la crainte que la population mondiale » etc. Pourtant cette idée d’un gâteau à partager dont la part se fait plus petite si la nation est trop nombreuse se trouve en germe… dans Jean-Jacques Rousseau (Du Contrat social : « On peut mesurer un corps politique de deux manières, savoir : par l’étendue du territoire, et par le nombre du peuple ; et il y a entre l’une et l’autre de ces mesures un rapport convenable pour donner à l’État sa véritable grandeur. Ce sont les hommes qui font l’État, et c’est le terrain qui nourrit les hommes : ce rapport est donc que la terre suffise à l’entretien de ses habitants, et qu’il y ait autant d’habitants que la terre en peut nourrir. C’est dans cette proportion. que se trouve le maximum d’un nombre donné de peuple ; car s’il y a du terrain de trop, la garde en est onéreuse, la culture insuffisante, le produit superflu ; c’est la cause prochaine des guerres défensives : s’il n’y en a pas assez, l’État se trouve pour le supplément à la discrétion de ses voisins ; c’est la cause prochaine des guerres offensives. » C’est ce genre de raisonnement « logique » qui ne laisse place à aucune échappatoire qui a rendu possible le malthusianisme.)

Ce raisonnement ne tient pas compte, entre autres, de ce que nous ne sommes que « de passage » et que toutes les générations s’éteignent en environ 70 ou 80 ans et que le vivre ensemble dépend de l’éducation notamment morale…

Le sous-développement et la faim cessent lorsque l’humanité est nombreuse, bien organisée et éduquée moralement. En 2015, le problème de la faim est en voie de résorption alors qu’il était bien plus grave en 1968 avec une population bien moins nombreuse (selon les statistiques).

Bref, Paul VI violait, comme le clergé actuel, la liberté de conscience et la liberté de jugement des fidèles. Il le faisait, mine de rien, comme si la question ne se posait même pas. Comme saint Jean-Paul II l’a fait en disant que le darwinisme était « plus qu’une hypothèse ». Le clergé était et reste à la remorque de la propagande. On en constate les effets catastrophiques sur les taux de natalité des États autrefois catholiques.

En effet, ce paragraphe d’Humanæ vitæ

« Par rapport aux conditions physiques, économiques, psychologiques et sociales, la paternité responsable s’exerce soit par la détermination réfléchie et généreuse de faire grandir une famille nombreuse, soit par la décision, prise pour de graves motifs et dans le respect de la loi morale, d’éviter temporairement ou même pour un temps indéterminé une nouvelle naissance. »

Est compris comme une condamnation des familles nombreuse. Les pères de familles nombreuses sont condamnés comme des passionnés se livrant à leurs bas instincts sur leurs femmes alors que la norme vertueuse deviendra de ne pas avoir d’enfant. Les « graves motifs » existant toujours… « On a toujours une excuse valable » disait un de mes professeurs… Car on comprendra à la lecture d’Humanæ vitæ que selon Paul VI, le mari avant de coucher avec sa femme doit prendre en compte « les conditions physiques, économiques, psychologiques et sociales, » d’un avenir que personne ne connaît (l’enfant vit dans l’avenir) ! De plus certaines naissances seront jugées par les entourages comme des fruits de l’irresponsabilité des parents ! Abominable ! À la fin l’homosexualité apparaît comme plus responsable que l’acte conjugal et l’avortement comme la correction d’un acte irresponsable. Certes, ce n’est pas ce qu’écrit Paul VI, mais son concept de « paternité responsable » contient les germes de ce qui est vécu aujourd’hui. Même s’il affirme les principes moraux, il les contredit en fait, par des formules alambiquées dont celui de « paternité responsable » tiré de la propagande malthusienne.

Car qui lira, ce qui est pourtant enseigné dans l’encyclique que « Par rapport aux conditions physiques, économiques, psychologiques et sociales, la paternité responsable [peut s’exercer] (…) par la détermination réfléchie et généreuse de faire grandir une famille nombreuse, » ? si en même temps on affirme, sans le dire explicitement, que les ressources pour nourrir l’humanité vont manquer ? L’homosexualité devient alors vertu et la famille nombreuse, vice.



Alors que l’aventure humaine, qui n’est pas finie vaut la peine d’être vécue.

Le Compendium l’enseigne:

« 195 Le principe de la solidarité implique que les hommes de notre temps cultivent davantage la conscience de la dette qu’ils ont à l’égard de la société dans laquelle ils sont insérés: ils sont débiteurs des conditions qui rendent viable l’existence humaine, ainsi que du patrimoine, indivisible et indispensable, constitué par la culture, par la connaissance scientifique et technologique, par les biens matériels et immatériels, par tout ce que l’aventure humaine a produit. Une telle dette doit être honorée dans les diverses manifestations de l’action sociale, de sorte que le chemin des hommes ne s’interrompe pas, mais demeure ouvert aux générations présentes et futures, appelées ensemble, les unes et les autres, à partager solidairement le même don. »

Cela condamne le malthusianisme pratique du bienheureux Paul VI.

5.11.15

Viol de la liberté de conscience par le haut clergé, nouvelle preuve

Dans cet article de Réinformationtv, madame Romée nous apprend que la Société de calcul mathématique s'oppose à l'alarmisme fou des obsédés du réchauffement.

Elle n'est qu'une des opposants à ces inepties.



Ces folies défavorisent la lutte contre la pauvreté et pour l'égalité des êtres humains. C'est un résultat pervers. En effet, les moyens employés pour lutter contre des moulins à vent manquent à la lutte, sérieuse elle, contre la pauvreté.

"Conférence sur le climat", viol de la liberté de conscience par le haut clergé catholique

Lu sur Riposte-catholique:

« Au cours de l’Assemblée plénière de la CEF, Mgr Jean-Luc Brunin, évêque du Havre et Président du Conseil Famille et Société, Mgr Pascal Delannoy, évêque de Saint-Denis et Vice-président, et Mgr Eric de Moulins-Beaufort, évêque auxiliaire de Paris, ont fait le point sur les enjeux et les initiatives chrétiennes pour la COP21. La COP21 est la Conférence de l’ONU sur le climat qui se tiendra à Paris, fin novembre, où sont attendues 40.000 participants. Et parmi eux, des responsables religieux.
Enjeu : maintenir le réchauffement climatique à 2°C, en prenant des mesures concrètes pour limiter les émissions de gaz à effet de serre (…) »




Est-il normal que le clergé vienne s’immiscer dans une controverse sur le prétendu « changement climatique » ? Ce prétendu changement n’est pas admis par l’unanimité des scientifiques. Il n’est pas dans la compétence du clergé de prendre parti en qualité de clergé. Le clergé abuse alors de sa fonction pour sacraliser une opinion controversée. La foi, les mœurs oui, l’existence d’un changement climatique, les controverses historiques, l’appui au darwinisme, la qualification de « réfugiés » appliquée à des individus indéterminés non !

C’est pourtant ce que fait notre clergé (jusqu’au pape) et ce faisant il dévoile le manque d’appréhension de sa propre dignité et de son devoir de neutralité, son viol de la laïcité.

« Le respect de la légitime autonomie des réalités terrestres conduit l’Église à ne pas se réserver des compétences spécifiques d’ordre technique et temporel,429 mais elle ne l’empêche pas d’intervenir pour montrer comment, dans les différents choix de l’homme, ces valeurs sont affirmées ou, vice-versa, niées. »
 Compendium de doctrine sociale 197 in fine.



Il est donc clair que le haut clergé viole les liberté de pensée et de conscience des fidèles en prenant parti dans des controverses scientifiques, techniques ou temporelles.

« Quand le Magistère de l’Église intervient sur des questions inhérentes à la vie sociale et politique, il ne méconnaît pas les exigences d’une interprétation correcte de la laïcité, car il « n’entend pas (…) supprimer la liberté d’opinion des catholiques sur des questions contingentes. Il veut au contraire — conformément à sa mission — éduquer et éclairer la conscience des fidèles, surtout de ceux qui se consacrent à la vie politique, afin que leur action reste toujours au service de la promotion intégrale de la personne et du bien commun. » 

Compendium 571 in fine.

C’est donc à viol clair et net de la liberté de conscience que se livre le haut clergé sur de nombreux points où le jugement doit rester libre. En se comportant ainsi, il obscurcit les consciences. Ceux qui suivent aveuglément le haut clergé n’ont plus leurs consciences au service du développement intégral de la personne ni du bien commun (vérité, justice, liberté), mais, par la tyrannie du haut clergé, les asservissent à des idéologies et des thèmes de propagande des partis dominants.

4.11.15

L'intégrisme du haut clergé catholique

Un commentateur de Riposte catholique écrit sous les déclarations ébouriffantes de Mgr Eychenne :

« Curieux comme ces gens sont fondamentalistes sur certains principes comme l’accueil suicidaire de milliers de clandestins, et permissifs sur d’autres. L’Evangile à 2 vitesses. »



Mgr Eychenne nie en effet l'existence de l'avortement pour minimiser sa réalité: l'homicide. Dans la même interview Mgr Eychenne se déchaîne contre la législation française.

« La grande tradition de l’hospitalité parcourt toutes les cultures de l’humanité (…) on n’a pas le choix ce sont des réfugiés qui quittent leur pays en guerre, il faut les accueillir. (…) La logique de l’évangile c’est accueillir un homme au titre de son humanité sans se demander s’il est juif, chrétien, musulman, s’il a un métier, s’il n’en a pas… ces critères sont inacceptables. Il faut rendre cet accueil plus simple qu’il ne l’est, car il faut reconnaitre que le contexte administratif et juridique ne facilite pas les choses.  »

Pour Mgr Eychenne ces hommes sont des "réfugiés". Ceux qui le nient sont-ils pour autant excommuniés ? Sinon à quel titre Mgr Eychenne exclut-il ceux qui nient, avec raison, qu'ils soient des réfugiés ?

Contre Mgr Eychenne, relisons le Compendium de doctrine sociale:

« Les droits des nations ne sont rien d'autre que « les “droits humains” considérés à ce niveau spécifique de la vie communautaire ». La nation possède un « droit fondamental à l'existence »; à « garder sa propre langue et sa culture, par lesquelles un peuple exprime et défend ce que j'appellerai sa “souveraineté” spirituelle originelle »; à « mener sa vie suivant ses traditions propres, en excluant naturellement toute violation des droits humains fondamentaux et, en particulier, l'oppression des minorités »

Le principe est donc bien le droit fondamental de chaque nation à l'existence. Il ne cède devant rien, surtout pas devant la manipulation et le mensonge, même attestés par le haut clergé.

Car dès lors qu'il s'agit d'accueil des prétendus "réfugiés" Mgr Eychenne est d'un fondamentalisme dévastateur. En revanche, quand il s'agit de l'avortement, alors il minimise jusqu'à nier l'évidence de l'homicide et à le qualifier, dans son français approximatif d'"opportunité" (anglicisme) ce qui semble signifier  "occasion favorable" en français (selon le Larousse):




« L’avortement n’existe pas, il n’y a que des personnes qui à un moment donné sont confrontées à cette possibilité qui s’offre à elles, quand la grossesse en cours n’est pas souhaitée, voulue, quand elle est le fruit d’un viol, d’un avortement thérapeutique ou le fait de gens en trop grande marginalité sociale pour pouvoir accueillir un enfant… c’est une opportunité que donne la société de pratiquer une interruption volontaire de grossesse. (…)»

Abject !

Qu'on ne vienne pas se plaindre du manque de vocations et de la déchristianisation. Qui voudrait collaborer avec un criminel de cette envergure ? Un homme qui bafoue ouvertement les valeurs fondamentales de la vie en société qui sont vérité, justice, droits de l'homme ?

1.11.15

Document sur l'affaire Scipilliti

À partir de 6' 35" une séquence sur maître Joseph Scipilliti avec interview de monsieur Cassen. Je confirme que les bâtonniers peuvent persécuter un avocat qu'ils ont dans le nez en raison de ses opinions. Voir mon précédent post sur cette affaire où j'expose mon expérience avec l'ordre des avocats de Marseille: