30.6.08

Saint Paul année 2008 - 2009

Saint Pierre parle ainsi de saint Paul :


"II Pet 3,16. C'est ce qu'il fait dans toutes les lettres, où il parle de ces choses; lettres dans lesquelles il y a certains passages difficiles à comprendre, dont les hommes ignorants et mal affermis tordent le sens, pour leur propre ruine."

Traduction Fillion de la vulgate du site magnificat.

Ainsi saint Paul n'est pas toujours facile à comprendre. Je m'en suis aperçu car souvent je n'arrive pas à comprendre ce qu'il veut dire, pas toujours mais parfois.

Saint Paul le pharisien et fils de pharisien, juif fervent.

29.6.08

Mères porteuses entre médecine vétérinaire et escalavagisme

"Je ne peux imaginer que Mme Morano, en charge de la Famille, n'ait pas envisagé les conséquences familiales, psychologiques et éthiques, de son acceptation du principe de pouvoir être la mère de ses propres petits-enfants", s'inquiète Christine Boutin, présidente du FRS. "Je comprends l'attitude compassionnelle de Mme Morano envers les femmes ayant des problèmes de stérilité - qui est aussi la mienne -, mais je crains qu'elle ne conçoive pas l'ensemble des enjeux en termes de rupture du lien de filiation et d'objetisation de l'enfant que poserait le fait qu'elle soit à la fois la grand-mère et la mère de l'enfant de sa fille."

J'ai écrit sur le blog de monsieur Daoudal que madame Boutin n'avait pas réagi au projet de nouvelle loi sur le trafic de procréation dit sur les mères porteuses. En fait madame Boutin a réagi. C'est un extrait de sa réaction que l'on peut trouver sur le site du Point. La Croix, à ma connaissance est muette sur le sujet.

Les arguments de madame Boutin sont intéressants.

J'ajouterais le fait que le coït qui est un acte humain moral est aussi un acte nécessaire à la procréation.

Elle pourrait aussi invoquer la morale catholique que professent un large majorité de Français.

19.6.08

Des Juifs rendent justice à Pie XII

Le pape a reçu une délégation de rescapés de la shoah. Ici la dépêche de zenit

Les nationaux-socialistes ont assassiné un cousin germain de pape.

Voici comment certains rescapés décrivent l’action dont ils ont bénéficié personnellement :

"Ursula Selig a été sauvée, avec ses parents, par un prêtre catholique italien, Mgr Beniamino Schivo, à l'époque recteur du séminaire de Città di Castello, et qui est aujourd'hui âgé de 97 ans, et trop fragile pour venir à Rome.

Elle et sa mère étaient habillées en religieuses, à l'abri d'un couvent, et son père caché dans une petite ferme à 8 heures de là. Ursula parle encore au téléphone avec Mgr Schivo deux fois par semaine.

Mgr Schivo a été délcaré « Juste parmi les Nations » par la fondation Yad VaShem pour la mémoire de la Shoah, à Jérusalem.

Horst Stein a confié au pape que les seules visites qu'il avait, dans le camp de concentration ont été celles « du Vatican », qui leur donnaient « espérance et force »."

Saluons le courage de ces personnes qui osent contredire la propagande communiste selon laquelle le pape Pie XII était non seulement indifférent, mais encore complice de la shoah par soutien à Hitler. Il s’agit d’une abominable calomnie, d’une diffamation impunie, mais ce sont les communistes (Hochhuth) qui la commettent, ils ont droit à toutes les indulgences.

Voici comment Hochhuth et/ou Costa-Gavras font parler un cardinal issu de leur imagination « Le Cardinal: Non, il (Hitler) ne peut rire du monde, il veut l’améliorer. Celui qui s’oppose à son idéal est exterminé - Où en serait donc l’Eglise, Messieurs, si au Moyen Age, elle n’avait pas allumé les bûchers de l’Inquisition? - Hitler avait l’air d’un commis-épicier. Le Concordat lui a donné du lustre “urbi et orbi” et à présent le Pape devrait le frapper d’anathème? » dans le Vicaire

Ici http://www.ecrits-vains.com/mots_dits/willar31.htm

Comme si l’Eglise se félicitait d’avoir allumé les bûchers ! « Calomniez, calomniez, il en restera bien quelque chose ! » aurait dit Voltaire dans sa rage anticatholique.

En matière d’histoire je préfère les témoignages sur des faits précis et des souvenirs, plutôt que de grandes théories sociologiques, ou les fictions des marxistes.

17.6.08

Sarkozy ment au sujet des droits de l'homme et des religions

Sarkozy se prétend défenseur des droits de l'homme et de la liberté religieuse. Lorsqu'une tombe musulmane ou juive est profanée, il est dans tous ses états. Lorsqu'une tombe chrétienne est profanée, "ce n'est rien, c'est du satanisme" (comme si les mobiles de l'agresseur pouvait l'innocenter). Il ne dit pas, ce n'est rien, c'est une tombe chrétienne ! mais le résultat est le même.


Cette vidéo signalée par Altermédia

http://www.blogger.com/post-create.g?blogID=25850209

démontre le caractère malfaisant de Sarkozy. Il n'a pas le droit de donner comme représentants de l'islam une bande de malfaiteurs dont la place est en prison et dont l'organisation doit être dissoute. Monsieur Sarkozy s'en fiche, du moment que ce sont des musulmans, ils peuvent être des voyous.

Il ne peut y avoir de représentant de l'islam que respectueux des droits de l'homme.

Le caméraman est très sérieusement blessé. Je forme des voeux pour son prompt rétablissement.

Ah ! comme je suis content de n'avoir pas voté Sarkozy le malhonnête, celui qui ne respecte pas l'égalité des citoyens quelles que soient leurs croyances.

Mes félicitations aux journalistes courageux qui ont risqué leurs vies et leurs santés pour nous informer et aux gendarmes qui ont fait respecter une partie de la loi, celle dont ils avaient la charge de l'application.

On ne peut haïr au nom de Dieu.

L'Arabie Saoudite en la personne du roi Abdallah bin Abdulaziz Al Saud a organisé une "Conférence islamique mondiale sur le dialogue interreligieux" à La Mecque.

Elle a commencé le 6 juin et s'est achevée il y a un peu plus d'une semaine.

"La conférence à la Mecque est le premier pas vers le dialogue entre les différentes religions mondiales, a déclaré le leader saoudien. Avant d'organiser une conférence interconfessionnelle avec la participation des musulmans, des chrétiens et des juifs, il a voulu "entendre l'opinion de ses frères musulmans du monde entier".
Le texte final de la conférence est encourageant :

Le congrès a rassemblé plus de 500 personnalités et intellectuels musulmans de divers courants de pensée, venus du monde entier qui, dans leur « appel » final, ont réaffirmé leur opposition au choc des civilisations, invitant les responsables des peuples à l'entente et à la promotion de la culture du dialogue.

Selon le P. Lombardi, directeur de la salle de presse du Saint Siège, il reste du chemin à faire pour tous : soient les chrétiens, les juifs et les musulmans. Des progrès sont à faire pour tous dans le respect des droits de l'homme.

Le P. Lombardi a déclaré à propos de cette conférence :
« beaucoup de chemin reste encore à faire pour se connaître et s'entendre sur les droits de la personne; les diversités théologiques resteront ce quelles sont; les situations concrètes d'un grand nombre de minorités chrétiennes en terre musulmane sont dramatiques »


Pour nous autres laïcs, ce qui est important de comprendre et d'appliquer dès maintenant, ce qui doit guider notre action, c'est la défense des droits de l'homme sans distinction de religion.

Le Tribunal pénal international ne doit pas laisser les minorités musulmanes bien sûr, mais aussi chrétiennes sans protection, ne pas considérer les "situations concrètes" des chrétiens comme normale. On ne peut faire semblant de regarder ailleurs. Ces "situations concrètes" ne sont pas le fruit d'actions d'extra-terrestres, mais de délinquants, voire de criminels, s'exprimeraient-ils au nom de Dieu. Haïr au nom de Dieu est pire que de haïr pour des motifs crapuleux.

402 Pour protéger le bien commun, l'autorité publique légitime a le droit et le devoir d'infliger des peines proportionnées à la gravité des délits.827 L'État a la double tâche de réprimer les comportements qui portent atteinte aux droits de l'homme et aux règles fondamentales d'une société civile, ainsi que de remédier, par le biais du système des peines, au désordre causé par l'action délictueuse." Dit le catéchisme de l'Eglise catholique.

Cessons donc, nous laïcs, de nous lamenter sur les textes du Vatican, considérons que les rôles ne sont pas les mêmes. Celui des religieux est le leur, nous avons notre rôle ; celui que personne ne peut jouer à notre place : celui de demander et d'appliquer la répression aux atteintes aux droits de l'homme et donc à la liberté religieuse pour qu'il soit mis fin partout dans le monde aux "situations concrètes" "dramatiques".

Si le Tribunal pénal international ne fait rien, si la France détourne la tête, ils se disqualifieront, il faudra changer le personnel des tribunaux pour qu'il soit composé de magistrats soucieux de la protection des droits de l'homme par la répression des menées des fanatiques contre les minorités quelles qu'elles soient partout dans le monde et à égalité pour tous les êtres humains.

13.6.08

« A l’instant »

La déclaration des droits de l’homme du 26 août 1789 promulguée par l’assemblée constituante française contient de bonnes dispositions conformes au droit naturel (par exemple la présomption d’innocence).

Cependant cette déclaration s’est révélée dangereuse dès le commencement du vingtième siècle.

En effet, elle contient des dispositions qui peuvent être dangereuses pour les libertés individuelles.

Exemple: l’article 6 au début « La loi est l’expression de la volonté générale ». Noter que la loi est l’expression d’une volonté. Elle n’est donc implicitement pas l’expression d’une raison. Elle est selon le cas, la somme des volontés, soit l’intérêt collectif, mais pas la raison.

Cette volonté dont on ne soucie pas qu’elle soit rationnelle ou raisonnable doit être obéie « à l’instant » sans réflexion ni objection « (…) tout citoyen appelé ou saisi en vertu de la Loi doit obéir à l'instant : il se rend coupable par la résistance. » (article 7 in fine)

Cette déclaration condamne la résistance fondée sur l’objection morale. Imaginons une loi qui commande un assassinat (cela s’est vu) : cette loi n’est pas légale, elle n’observe pas le droit naturel qui interdit, notamment, de tuer.

Hé bien selon la déclaration des Droits de l’homme du 26 août 1789, le citoyen doit obéir « à l’instant », c’est-à-dire sans réfléchir et sans discuter.

Obéir « à l’instant » à une loi qui ne dépend pas de la raison. La déclaration des droits de l’homme est inscrite en référence dans le préambule de la constitution de la cinquième république.

12.6.08

Les lois répressives du Tribunal pénal international

La France a ratifié le traité de Rome du 18 juillet 1998. Aujourd'hui, le traité de Rome doit entrer en application en France après l'institution du Tribunal pénal international de La Haye, dépendant de l'ONU.

Bien, bien que la répression ne soit pas une obligation découlant des droits de l'homme. La répression n'est jamais instituée pour défendre une politique ou une idéologie, mais toujours pour rétablir un ordre troublé par le criminel, pour infliger une peine à un homme parce qu'il a abusé de sa liberté en commettant un infraction, notamment au cinquième commandement "tu ne tueras point" qui est le premier commandement prohibant.

Ce qui est plus inquiétant c'est que les rédacteurs des textes pénaux internationaux ne rédigent pas leurs textes conformément aux droits de l'homme.

La définition des infractions doit être stricte de façon que nul ne puisse être inquiété pour des actes non définis pénalement avant qu'il ne les commette.

Article 11 de la déclaration universelle des droits de l'homme de l'ONU


"1. Toute personne accusée d'un acte délictueux est présumée innocente jusqu'à ce que sa culpabilité ait été légalement établie "

Le mot important est le mot "légalement" qui implique une définition stricte.

Hé bien il faudra mettre en prison les rédacteurs de la loi sur les crimes de guerre et ceux qui l'appliqueront dans certains cas :

On va permettre aux juges de raisonner par analogie en matière répressive. C'est la négation du droit.

"11° Les autres actes inhumains de caractère analogue causant intentionnellement de grandes souffrances ou des atteintes graves à l'intégrité physique ou psychique."

"2° D'utiliser des gaz asphyxiants, toxiques ou assimilés et tous liquides, matières ou procédés analogues ; "

Ces textes ont été adoptés par le Sénat "petite loi" du 10 juin 2008.

Il semble que la Ligue des droits de l'homme de gauche n'ait réagi que pour demander encore plus de répression.

On va croire que je suis pour les génocideurs et autres calamités. Je ne verrais aucune objection à ce que les criminels communistes soient poursuivis, comme les criminels chinois, les criminels russes, les tortionnaires de la Volks Polizei et ceux qui ont génocidé les "Européens" à Oran en 1962, ceux qui ont tiré sur la foule en Algérie, ceux qui ont tué le P. Popieluszko, ceux qui ont torturé et tué en masse à la libération et tant d'autres génocideurs de gauche.

Non, je ne suis pas pour les criminels, mais je suis pour les droits de l'homme et contre la soumission à l'émotion, pour la promotion de la raison.

Le droit onusien en évacuant les principes de vérité et de justice, en arrive au nom des droits de l'homme, à enfreindre les droits de l'homme, en se fondant sur l'émotion.

Il faut remettre la raison au centre de la réflexion juridique.

11.6.08

droit naturel et mariage reflexions sur virginité, impuissance et stérilité

L'affaire du mariage refusé par l'évêque Italien à un homme tétraplégique et donc impuissant définitivement (selon les données actuelles de la science) fait réfléchir.

L'évêque n'a fait qu'appliquer le droit canon. Le droit canon traduit une disposition de droit naturel. L'Église et même pas le pape ne peuvent dispenser de l'observation du droit naturel.

Le droit naturel est le droit résumé dans les dix commandements et normalement accessible à la raison (Jean Madiran, passim)

Le mariage est un contrat de droit naturel qui peut être, en outre, soumis aux lois positives de l'Église et des autorités civiles, dans une certaine mesure, car le principe est la liberté et la contrainte l'exception.

Pourquoi donc la virginité n'est-elle pas de droit naturel, que la non-stérilité n'est pas un empêchement de droit naturel mais le fait de disposer (ou au moins d'espérer pouvoir disposer par de futurs soins médicaux adaptés) des moyens physiques pour copuler est-il de droit naturel ? Alors que le mariage reste valide même si ces moyens ne sont pas utilisés (d'un commun accord entre les époux par exemple).

C'est parce que il est de l'essence du contrat de mariage de pouvoir permettre les relations physiques et que celui qui est dépourvu de ces organes, ou dont un organe ne fonctionne pas : (par exemple : impuissance définitive de l'homme, douleurs incoercibles chez la femme) ne peut donc pas se marier car il ne peut offrir à l'autre ce que le contrat de mariage comporte nécessairement, de par sa nature.

Il n'en est pas de même de la stérilité, car la stérilité porte sur les conséquences de l'acte conjugal et non sur l'acte lui-même. Il n'en est pas de même de la non virginité qui n'a aucun rapport avec l'essence du contrat.


Note importante : je n'ai aucune intention d'enseigner, pour cela adressez-vous à votre curé. Je lis et je réfléchis, je donne mon opinion, mais si vous avez un problème personnel, surtout ne prenez pas mes posts pour des solutions à vos problèmes, adressez-vous aux autorités si vous êtes catholique, et à qui vous voudrez si vous ne l'êtes pas.

Prix de l'énergie et si on recyclait le plastique en carburant ?

Un excellent netzine consacré à l'énergie

http://www.enerzine.com/10/3541+Quand-le-plastique-se-recycle-en-gazole-ou-en-fioul+.html

Nous apprend qu'un procédé viendrait d'être mis au point par les Allemands et exploité par des Suisses, pour recycler tout le plastique, en... gazole.

Aujourd'hui seuls certains plastiques sont recyclés en tissus pour vêtements (le fameux polaire).

"L’Europe produit chaque année plus de 20 millions de tonnes de déchets plastiques et 2,5 tonnes d’huile usagée, mais n’en exploite actuellement que la moitié."

Le recyclage pourrait donc approcher les 100 %.

Ce nouveau procédé permettrait de recycler les sacs de supermarché, les autres plastiques seaux, bassines, jouets, voitures hors d'usage et tant d'autres choses, sans doute aussi les plastiques agricoles et les polystyrènes. Ce procédé a l'avantage de dépolluer l'environnement des disgracieux plastiques.

A l'heure où l'on crie à la catastrophe, à la surpopulation, de nouveaux procédés d'économie et de sauvegarde de l'environnement voient le jour. Je suis résolument contre les idées catastrophistes.

10.6.08

Prix du pétrole : les fausses nouvelles

Ceux qui croient que le prix du pétrole est très élevé en raison du manque de cette matière première, sont victimes de la désinformation relayée par les gros médias.

Un intéressant article de Polémia consultable ici, via le Salon beige démonte la supercherie médiatico-affairiste.

Le pétrole va donc inexorablement baisser après avoir financé la construction des mosquées en Europe via l'Arabie Saoudite.

De gigantesques réserves, de nouveaux puits de pétrole existent et ne sont pas encore exploités.

Les fausses nouvelles spéculatives sont pourtant réprimées par les textes pénaux.

Qui aura l'audace bienfaisante de poursuivre les médias qui relaient les fausses nouvelles destinées à spolier les pauvres ?

Le Sucre avait aussi fait l'objet d'une semblable escroquerie.

Jacques Rouffio en avait fait un film (1978). Certains hommes d'affaires malhonnêtes faisaient croire que le sucre allait manquer (bulle spéculative de 1974 selon wikipedia article Le Sucre ici)

Empêchement au mariage du fait de l'impossibilité de copuler

L'inaptitude à la copulation aussi bien chez l'homme que chez la femme rend les fiancés inaptes à contracter mariage et cela selon le droit naturel et donc personne au monde ne peut donner de dispense.

La question a été discutée entre les chrétiens jusqu'au pape Innocent III (dates de règne 1198 - 1216). Il faut que "l'impuissance soit antécédente au mariage et (...) non guérissable" et publique pour que le mariage ne puisse être célébré devant l'Église.

En effet si l'impuissance par exemple ou l'absence de vagin est secrète, le mariage peut être célébré. Y a-t-il alors obligation pour la partie impuissante de le déclarer ? Il semble que ce soit le cas en cas d'absence de vagin ou de membre viril, mais si l'impuissance est douteuse, le mariage peut être célébré.

Avant Innocent III que certaines opinions admettaient le mariage comme valide, avec une possibilité de l'annuler.

Le pape Innocent III a fait prévaloir le point de vue que l'impuissance était un empêchement absolu ("dirimant", c'est-à-dire que la nullité est prononcée, même en cas de bonne foi des parties, il interdit le mariage) donc le mariage ne peut être célébré de droit naturel.

Le droit civil français et apparemment le droit civil italien ne retiennent pas l'impossibilité de copuler comme un empêchement au mariage. Dans ces cas, l'Église admet, sur autorisation du Saint Siège, la possibilité pour les personnes unies par l'union maritale civile de cohabiter et de vivre comme frère et soeur.

Nota, la simple impossibilité de copuler due à l'impuissance est à distinguer de la volonté commune des époux de ne pas consommer le mariage qui n'annule pas le mariage ecclésiastique, mais offre seulement la possibilité d'annulation. Exemple la sainte Vierge et saint Joseph étaient vraiment mariés, mais n'ont jamais consommé leur mariage.

Sources de ce post :

- traité de droit canonique Naz tome II pp. 338 et ss.
- Code de droit Canonique Centurion, Cerf-Tardy 1984

9.6.08

Affaire Crémel : quand l'Etat ne joue pas son rôle

Selon une dépêche de l'agence Reuters l'affaire Crémel pose la question de la récidive en matière criminelle.

L'affaire Crémel, du nom de la victime présumée de deux monstres, ne pose pas la question de la récidive des criminels, elle pose la question de la politique pénale. Car la récidive est toujours possible, l'homme étant libre, n'étant pas une machine, aucun système n'assurera jamais l'absence de récidive (sauf la peine de mort, qui n'est plus acceptée de nos jours).

La peine est faite pour être pénible. C'est la vengeance que la fédération de familles qui forment l'Etat ont déléguée à celui-ci. Si l'Etat ne venge pas, il faillit à sa mission. Il provoque la rancoeur des victimes ; il provoque parfois la violence de la justice privée dont on connaît l'illégitimité.

Or, sous l'influence du positivisme de nombreuses dispositions ont vu le jour pour "traiter" le criminel. Il ne s'agit plus alors de lui infliger une punition, mais de le "réinsérer" dans la société, de le traiter comme un malade. On fera de la psychiatrie une sorte de science humaine totale qui serait capable de changer l'être humain dont on nie la liberté. On vit sur ce principe illusoire que si l'on connaissait toutes les causes des événements on pourrait les prédire, et par conséquent changer le cours de l'injustice et du crime. Que le corollaire soit contradictoire du principe n'est pas de nature à faire reculer nos positivistes prétendument guidés par l'unique raison.

C'est comme cela que sont formés nos petits magistrats de l'École Nationale de la Magistrature, au positivisme que Benoît XVI a plusieurs fois condamné pour de nombreuses raisons.

C'est pourquoi aujourd'hui on s'apprête à rejuger un nommé Gateau qui a tué en 1984 une mère de famille. Gateau a été libéré neuf ans plus tard en 2003. Ah Gateau était un détenu modèle, obéissant, gentil, travailleur, "réinséré" à fond dans un travail régulier, consultant son psychiatre (lui qui n'est pas malade mental, ce sont les psychiatres qui l'ont dit !), comme cela lui avait été prescrit. C'était le triomphe de la politique pénale positiviste, le gentil petit Gateau. Il aimait beaucoup les bons juges avec leurs bons collaborateurs psys psys et autres.

Libéré en 2003, en 2005, une jeune femme de trente neuf ans, Madame Crémel est tuée et Gateau est soupçonné. Et lorsque le mari de madame Crémel demande, "- mais comment a-t-on pu libérer un tel monstre ?" Les juges répondent, "- c'est par manque de moyens..."

Non, ce n'est pas par manque de moyens, à moins que ce soit de moyens intellectuels et culturels.

Car, Gateau très sage, très gentil, très obéissant aurait dû rester en prison, non uniquement par prophylaxie criminelle mais également par souci de vengeance. "- Tu as tué un être humain, tu sera puni, ça va te faire mal". Et neuf ans de prison pour un assassinat, ce n'est rien car la personne tuée est toujours dans son cercueil.

"403 La peine ne sert pas uniquement à défendre l'ordre public et à garantir la sécurité des personnes: elle devient aussi un instrument pour la correction du coupable, une correction qui revêt aussi une valeur morale d'expiation quand le coupable accepte volontairement sa peine.829 "


La "valeur morale d'expiation" est non seulement valable pour le coupable, mais aussi pour la victime ou ses proches.

402 Pour protéger le bien commun, l'autorité publique légitime a le droit et le devoir d'infliger des peines proportionnées à la gravité des délits.827 L'État a la double tâche de réprimer les comportements qui portent atteinte aux droits de l'homme et aux règles fondamentales d'une société civile, ainsi que de remédier, par le biais du système des peines, au désordre causé par l'action délictueuse."


Protéger le bien commun, c'est protéger l'ensemble des conditions morales nécessaires dans une société. Le bien commun c'est l' "ensemble des conditions de vie sociale permettant à l'homme de parvenir plus pleinement et plus aisément à sa propre perfection" (dignitatis humanae)

Fait donc partie de la protection de "l'ensemble des conditions de vie sociale permettant à l'homme de parvenir plus pleinement et plus aisément à sa propre perfection", la répression, la punition des crimes. Sans cette répression, les conditions nécessaires à l'être humain pour parvenir facilement à sa perfection ne sont pas assurées, l'Etat a failli à sa mission.

Remédier au désordre par une peine, la peine pénible est donc un remède au désordre, et si elle n'est pas infligée, si elle n'est pas proportionnée à la faute, elle ne remédie plus au désordre.

Réprimer, c'est mettre en oeuvre, infliger des PEINES, des peines par nature pénibles.

Les citations sont extraites du compendium de doctrine sociale des cardinaux Nguyên Van Thuân (décédé) et du cardinal Martino. Le compendium est consultable ici

Bien évidemment, même si je cite le compendium, ce post n'engage que moi, cela va sans dire.

5.6.08

Le Conseil d'Etat constitue un "groupe de travail" sur les changements à apporter à la bioéthique

Source principale : dépêche du Jurisclasseur

Selon un communiqué du Conseil d'Etat, Philippe Bas le conseiller d'Etat, est nommé à la présidence d'un groupe de travail sur le réexamen de la loi de bioéthique prévu en 2009 par la loi de 2004, et sous l'éclairage de la décision du Conseil Constitutionnel du 27 juillet 1994.

Monsieur Bas est un ami de Jacques Chirac (quelle référence en matière d'honnêteté !) et un ancien collaborateur de Simone Veil.

Voulant devenir un élu, "on" l'a parachuté dans une circonscription de la Somme où il s'est fait battre par une UMP au législative de 2007.

Bien qu'il soit ancien élève de l'École nationale d'administration, on se demande bien ce qui peut qualifier ce monsieur pour l'examen des lois de bioéthique. Peut-être justement que par sa formation laïciste et donc partisane, "on" est sûr qu'il ne fera pas référence au droit naturel.

Le paragraphe incantatoire sur la dignité humaine ne doit pas nous tromper :

"L’objectif de l’étude sera, de trouver comment adapter la loi aux attentes et aux risques qui se manifestent sans remettre en cause le principe de sauvegarde de la dignité de la personne humaine conforté par le Conseil Constitutionnel dans sa décision du 27 juillet 1994."

La dignité humaine, la dignité de la personne humaine a pour fondement le fait qu'elle est créée à l'image de Dieu. On ne peut, à ma connaissance, trouver ailleurs un fondement à cette dignité.

On ne voit pas comment seraient conciliables la dignité humaine du foetus avec les actuelles dispositions de loi validées par le Conseil constitutionnel le 27 juillet 1994 en ces termes :

"9. Considérant que le législateur a assorti la conception, l'implantation et la conservation des embryons fécondés in vitro de nombreuses garanties ; que cependant, il n'a pas considéré que devait être assurée la conservation, en toutes circonstances, et pour une durée indéterminée, de tous les embryons déjà formés ; qu'il a estimé que le principe du respect de tout être humain dès le commencement de sa vie ne leur était pas applicable ; qu'il a par suite nécessairement considéré que le principe d'égalité n'était pas non plus applicable à ces embryons ;"

Alors que non seulement le législateur n'a entouré la procréation d'aucune disposition garantissant la dignité humaine et le droit à la vie des embryons, mais seulement mis des conditions restrictives à l'autorisation à ladite fécondation, mais encore que les députés ayant saisi le Conseil, avaient prouvé dans leur acte de saisine que les dispositions de la loi violaient le principe de droit à la vie et le principe d'égalité de tous les êtres humains.

Le Conseil constitutionnel dans sa décision de 1994, est en contradiction avec les principes de la constitution notamment le respect de la dignité et de la vie de tout être humain dont il est, en théorie, le gardien, sa décision inique n'en devient pas moins la "charte" de la bioéthique... Comprenne qui pourra.

Ces principes laïcistes qui écartent par principe les enseignements de l'Église, et prennent comme principe des décisions absurdes totalement arbitraire prises sans aucun titre, ne seront pas remis en cause, loin de là, puisque la "groupe de travail" aura pour mission de les mettre en oeuvre... On peut donc s'attendre au pire.

Le laïcisme poursuit sa course folle à la mort et au mensonge.

Le rapport de groupe n'apportera très probablement rien de substantiel, sauf miracle, en faveur de la dignité de la personne.

Tout au plus pouvons-nous espérer une amélioration de la conditions des foetus, des parents et du personne "médical". On peut d'ores et déjà prier pour cela. Il n'y a qu'à prier.

Il est grand dommage que les principes proclamés par la religion majoritaire des Français, le catholicisme, soient écartés par les principes laïcistes des discussions relatives à ces questions de vie ou de mort de l'être humain.

Il est très urgent que les fonctionnaires et les élus soient autorisés à mentionner l'enseignement de l'Eglise dans tout document officiel d'importance morale.

3.6.08

Les erreurs de "Présent" au sujet de la loi

Sur le Salon Beige on lit que monsieur Fontaine écrit dans Présent :

[...] Il n’empêche qu’avec sa consistance propre, la loi positive doit toujours se référer et se subordonner à une loi morale supérieure, dont l’Église était hier, chez sa fille aînée comme en tout pays de chrétienté, la garante et la gardienne."

Il est faux de prétendre que la loi positive doit "toujours se référer et se subordonner à une loi morale supérieure" La loi positive crée la morale dans certains cas et il faudra obéir à la loi positive parce que la loi naturelle nous ordonne d'obéir aux autorités publiques. C'est l'autorité qui va créer le droit. Exemple : les lois positives de circulation routière (limitation de vitesse, stationnement). Donc formulé comme cela les idées de monsieur Fontaine conduisent à de graves fautes de désobéissance et au lefebvrisme.

"dont l’Eglise était hier, chez sa fille aînée comme en tout pays de chrétienté, la garante et la gardienne" Bien sûr l'Etat peut se référer à la loi ecclésiastique, rien ne le lui interdit, mais ce n'est pas une obligation, en raison de la saine laïcité.

De plus pour ce qui est par exemple du droit du mariage, bien sûr que l'Église est capable de régler ces difficultés entre baptisés, mais elle n'a pas compétence si les époux ne sont pas de confession catholique et/ou ne se sont pas mariés à l'Église.

Il faut donc bien que l'Etat prenne des dispositions de loi concernant les acatholiques, sur la séparation, le divorce, l'annulation du mariage. L'Etat devra écouter l'Eglise comme experte en humanité, qui a environ deux mille ans d'expérience (la seule institution au monde qui soit aussi ancienne et même si l'on considère ses sources judaïques plus que bimillénaire). Mais après l'avoir écoutée, il pourra aussi écouter les autres et édicter sa loi en considérant les circonstances et en vertu de la raison éclairée par le droit naturel. Car c'est seulement la raison qui sera la lumière de l'Etat après avoir écouté l'Église et les autres confessions, la raison et la volonté du législateur.

Cette volonté ne sera pas nulle même pour les catholiques, mais devra être respectée, sauf rares cas particuliers. Les jugements de l'Etat auront des conséquences même pour les catholiques.

"D’où l’intérêt aussi de sa propre juridiction, sur le mariage par exemple des baptisés, où l’Etat demeure incompétent. Le malheur du temps est qu’avec la peste du laïcisme, il n’y a plus d’autorité morale légitime pour orienter l’ensemble. Et que la justice française, privée de cette juste distinction du temporel et du spirituel [...], oscille ainsi tantôt vers l’influence de plus en plus forte d’une religion théocratique (totalitaire) étrangère à notre culture, tantôt vers celle (concurrente) d’une séculière licence étrangère à nos mœurs.
"L'Etat demeure incompétent" certes sur les questions d'annulation de mariage, de séparations et de divorces entre baptisés ceux-ci doivent s'en référer à l'Église. Mais l'Église les renverra au juge civil pour tout ce qui concerne les questions patrimoniales liées aux mariages, voire pour les prononcés d'annulations ou de séparations, conditionnant son intervention comme cela, en raison de l'ignorance affectée par l'Etat de la législation ecclésiastique. Elle renverra aussi les acatholique à la juridiction de l'Etat.

Notons au passage que cette ignorance affectée du laïcisme s'oppose à la saine laïcité (qui tient compte des religions et de la raison) mais se conforme au laïcisme (idéologie opposée à la saine laïcité).

Mais cette ignorance affectée, l'Église en tient compte.

Bref, l'erreur de monsieur Fontaine est celle de monsieur Madiran, c'est celle de mgr Lefebvre et des lefebvristes, ils voient la loi comme une déduction du droit naturel. Ils voient le droit positif comme une déduction du droit naturel. Ils voient l'Église comme disposant tout faisant fi de la saine laïcité et des droits de la raison laïque.

Ces erreurs très intellectuelles venant probablement de Maurras, entraînent les lefebvristes dans des péchés très graves dont celui de schisme n'est pas la moindre, même si les erreurs qui excusent en partie les lefebvristes, des catholiques ne sont pas pour rien dans le schisme...

2.6.08

Selon le nommé Bouyssic je me précipite à la "curée procédurale"

Le nommé Bouyssic, juge, président de chambre à la cour d'appel de Nîmes avec ses collègues Berthet et Pollez écrivent dans une de leurs inoubliables décisions, à propos de ma famille et moi
"la curée procédurière dans laquelle la famille Merlin s'est engagée".


La curée ? J'ai vérifié ce que voulait dire la curée. Voici ce que le "Trésor de la Langue française" donne comme définition du mot "curée" :

"bas morceau du gibier abattu que l'on donne en pâture aux chiens, à la fin de la chasse."

Par métonymie :

"fait de donner aux chiens les bas morceaux et pour les chiens, de les dévorer (généralement avec avidité.)"

Mais voilà la vraie insulte :

"fait de se disputer avidement quelque chose que l'on convoite, notamment une situation vacante ou un bien disponible, souvent après la mort ou la chute politique de quelqu'un."

http://www.cnrtl.fr/definition/cur%C3%A9e

Merci mon petit Bouyssic d'insulter ainsi ma mère, mes frères et moi. Mon père est mort le 15 janvier 2000 et en m'adressant depuis huit ans à justice française rien n'est réglé, nous en sommes quasiment au point de départ : bravo juges français !

Ce que vous ne comprenez pas, misérables juges français que vous êtes, c'est que le responsable que prétendument vous cherchez à cette situation : c'est vous.

Ce que vous ne comprenez pas non plus, c'est que de vos décisions dépendent non seulement des biens mais aussi des études d'enfants, des aides à donner et vous ne pouvez l'ignorer puisque j'ai plaidé avec l'aide juridictionnelle.

Ce que vous ne comprenez pas, c'est que dans une famille où certains ont perdu la raison vous êtes là pour la rétablir dans ses droits.

Ce que vous ne comprenez pas non plus, petit juge français, c'est que les bien immobiliers inexploités, l'argent stérilisé nuisent non seulement à la famille, à des enfants, mais encore à tout le monde à tous les gens qui veulent se loger et, dans une toute petite mesure, mais dans une mesure non inexistante, à la France.

Ce que vous ne comprenez pas, c'est qu'on ne vous demande pas d'insulter les justiciables, mais de rendre la justice en fonction de la loi, du dossier et de l'équité. C'est pour ça que vous êtes payés, pas pour insulter.

A propos d'équité, vous m'avez condamné à 10 000 €, d'indemnité d'article 700 en faveur de l'avocat qui a plaidé cette affaire simple, sans expertise, qui a duré peu de temps (savoir s'il fallait ou non un représentant de parts de société). Précisons que je n'avais pas d'avocat, que personne n'a plaidé pour moi, ni même déposé un dossier, c'est dire l'acharnement à la "curée" et combien la décison a été difficile à arracher ! ! !

C'est ça ton équité Bouyssic ? Ça marque votre partialité, votre haine de ma famille, vous vous êtes disqualifié pour être juge, Bouyssic.

Allez ne soyons pas méchant, Bouyssic a passé les bornes et vendu la mèche, mais, à part deux dames qui ont rendu des jugements honnêtes et normaux, cela fait longtemps que les juges français rendent des jugements très bizarres dans ces affaires Merlin. Allez comprendre...

Signé : le chien Denis Merlin, boua, baou, boua, baou !

Merci Internet : plus d'annonce "Denis Merlin avocat"

Depuis des mois je n'arrêtais pas d'écrire et de téléphoner pour que l'annonce "Denis Merlin avocat 14 rue Fortia 13001 Marseille" cesse de paraître. Je ne savais plus à quel autorité, à quelle charité prier d'effacer cette horreur : un avocat marseillais captait mes communications, se faisait adresser mon courrier qu'il ouvrait, sans même faire suivre les lettres.

Le 17 mai 2008, j'ai eu l'idée de publier cela, sur mon blog. Le site wikio que je remercie très vivement, publiait mon post sur son site.

http://www.wikio.fr/blogs/search/annonce+pages+jaunes

Depuis cette annonce "Pages Jaunes" a disparu. Merci à wikio et merci à mes lecteurs.

Je ne sais absolument pas pourquoi ni par qui cette annonce à été supprimée, je n'en reste pas moins un chien qui se précipite à la "curée" selon la magistrature française. Il ne faut pas confondre les "chiens" avec les hommes. Les chiens n'ont pas le droit de savoir.

Internet, c'est une chance pour nous autres, "chiens", car la publication permet que l'on nous rende justice quand les juges français refusent de le faire pour nous, pauvres chiens.