28.2.11

Meneau, wikipédia , les faux

Voici ce que "Meneau" écrit au sujet de la "Déclaration universelle des droits de l'homme"

"Mais la déclaration des droits de l'homme, il s'agit uniquement de droits subjectifs, soit la faculté morale d'exiger la chose droite. C'est là tout le problème : on donne à l'homme la faculté morale d'exiger une chose droite, ladite chose droite n'étant pas définie en référence au droit (jus) et donc à la loi divine, mais en référence... aux autres hommes et à la société. Comme le disait Scrutator, c'est ainsi qu'on en vient, au nom des "droits de l'homme", à justifier l'avortement, l'euthanasie, le "mariage" homosexuel, etc. "


Vraiment ? Une déclaration des droits qui a valeur de loi établit uniquement des droits subjectifs avec seulement des créanciers et aucun débiteur ?

Au sujet de "théologie individuelle", sans doute aurais-je pu écrire "théologie morale individuelle". C'est à dire la théologie morale en tant qu'elle juge les actes de l'individu, cela s'oppose à droit, qui est une science sociale (traitant des relations entre au moins deux individus).

Je maintiens évidemment que le post de Blamont est bien un faux. Il ne publie nulle part une référence à ce qu'il prétend être une loi mosaïque. Moïse aurait justifié la peine de mort pour une fille violée. Je réclame donc une référence biblique pour pouvoir la discuter. Mais Blamout a donné des références sans rapport avec sa première affirmation.

Je suis encore accusé de faux lorsque j'ai écrit que je ne savais si le Salon beige avait publié mon commentaire. Il semble que depuis "Michel Janva", sans publier mon commentaire, l'a critiqué en se prévalant de la politique du Pape (enfin, de la politique qu'il prête au pape). Je lui demandais pourtant seulement de préciser que "Civitas" était une "courroie de transmission" de la "Fraternité sacerdotale Saint Pie X." (FSSPX), ce qui est la moindre des choses lorsque l'on parle de ce pseudo-mouvement. De plus, il semble bien que la réponse de "Michel Janva" n'a été publiée qu'en réponse à mon post, sinon mon commentaire aurait été purement et simplement ignoré.

Je n'accuse évidemment pas "tout le monde" de faux. Je n'avais pas vu que PEB avait simplement recopié la "traduction" de wikipédia (un faux, comme cela n'est pas contesté par Meneau), je retire donc l'accusation de "faux", mais l'usage, surtout après mon post ne peut plus faire de doute.

Lorsque l'on utilise wikipédia, il faut se méfier. Les articles de wikipédia sont très souvent rédigés par des anti-catholiques. A propos de Paul IV, il est prétendu que celui-ci (mort à 81 ans) aurait eu un enfant adultérin posthume, ce qui aurait amené à l'assassinat de sa maîtresse enceinte de ses œuvres et lui ayant survécu. Avoir un premier enfant à 81 ans, alors que l'on a un pied dans la tombe, ce n'est pas vraisemblable, c'est pourquoi je ne le crois pas. Pas plus que je ne prends pour argent comptant les "traductions" de wikipédia.


Dix jours après sa mort, le duc de Paliano fit assassiner son épouse enceinte du pape avec l'approbation de son frère, le cardinal secrétaire d'État. Sous le nouveau pape Pie IV, ils passèrent en jugement. Le cardinal secrétaire d'État fut étranglé au château Saint-Ange et le duc fut décapité. Leurs complices périrent avec eux."
Les traditionalistes sont souvent intoxiqués par la propagande anti-sémite, nietzschéenne, relatives au "Lumières" et le pire est qu'ils ne s'en aperçoivent même pas.

Un faussaire sur le Forum pas très catholique






Selon le "Forum catholique" (qui ne peut licitement s'intituler "catholique"), on en vient à discuter des droits de l'homme, pour les condamner unanimement. Pour cela les posteurs se livrent à l'amalgame, à l'analyse historique bancale, voire falsifiée, mais jamais au grand jamais à l'analyse philosophique et juridique de ce que sont les droits de l'homme.

Le pire est sans doute le faux et l'usage de faux perpétrés par un certain PEB. Faux théologique et antisémite que la "modération", si vigilante pour des riens, laisse passer sans broncher.

Voici ce qu'écrit PEB :

Quant à Israël, ce peuple, jadis béni, est, depuis la Passion, privé du secours de la grâce. Le bâton de la synagogue, aveuglé par son orgueil, est rompu et sa couronne est tombée. Il ne faut plus rien attendre de surnaturel de la part de Juda, qui en raison de [sa]propre faute, [a] été condamné par Dieu à une servitude perpétuelle (Cum nimis absurdum, Paul IV, 14/07/1555).


Le faux réside dans une fausse traduction de la bulle de Paul IV du 14 juillet 1555 "Cum nimis absurdum".

Voici le texte latin

"quos propria culpa perpetua servituti submisit"

Ce qui signifie "[les juifs] que leur propre faute a soumis à un esclavage perpétuel". Le sens est que leur propre faute (de ne pas reconnaître le Christ comme messie), la faute des juifs (sans majuscule) les soumet à un esclavage perpétuel (tant qu'ils n'en seront pas revenus). Parce que l'on est esclave de l'ignorance et de l'erreur (l'erreur est un esclavage car l'homme est fait pour la vérité).

On peut, certes, discuter de l'opportunité de cette phrase. Mais vouloir faire dire au Pape de l'époque que les juifs sont par nature esclaves du fait de la Passion, c'est être un faussaire car le texte ne dit pas cela. Ajouter (sous couvert de "citation") que c'est Dieu qui les y a condamnés c'est être un horrible blasphémateur. Ces fautes très graves passent comme une lettre à la poste, parmi les "traditionalistes".

De plus ce texte accuse injustement le pape.

Voici ce qu'écrit le Catéchisme du Concile de Trente édité 1566, onze après la bulle de 1555, (donc du vivant de la même génération) :

« Nous devons donc regarder comme coupables de cette horrible faute, ceux qui continuent à retomber dans leurs péchés. Puisque ce sont nos crimes qui ont fait subir à Notre-Seigneur Jésus-Christ le supplice de la Croix, à coup sûr, ceux qui se plongent dans les désordres et dans le mal crucifient de nouveau dans leur cœur, autant qu’il est en eux, le Fils de Dieu par leurs péchés, et Le couvrent de confusion. Et il faut le reconnaître, notre crime à nous dans ce cas est plus grand que celui des Juifs. Car eux, au témoignage de l’Apôtre, s’ils avaient connu le Roi de gloire, ils ne L’auraient jamais crucifié. Nous, au contraire, nous faisons profession de Le connaître. Et lorsque nous Le renions par nos actes, nous portons en quelque sorte sur Lui nos mains déicides. ».

23.2.11

La liberté religieuse ne dépend pas de la "tolérance", n'en déplaise à monsieur Wauquiez


Dans "Famille chrétienne" Laurent Wauquiez fait de curieuses déclarations soufflant le chaud et le froid, il en vient à dire en répondant à une question sur les poursuites engagées contre des citoyens algériens en Algérie pour non observation du ramadan :

"La liberté de religion, c’est la liberté de ne pas avoir de religion ; c’est aussi la liberté de ne pas être forcé de suivre les préceptes d’une religion qui n’est pas la sienne. C’est pour ça que je suis gêné par ces faits. Ceci étant, je crois qu’il appartient à chacun d’entre nous de respecter la religion d’autrui, en évitant certains comportements jugés choquants ou déplacés. Ainsi, lorsque mon épouse et moi allions dans une mosquée en Égypte, nous veillions à être habillés de façon décente. Le dialogue visant à promouvoir la diversité religieuse ne peut s’inscrire dans une revendication pure et dure. La tolérance, c’est comprendre qu’en mangeant ostensiblement en pays musulman, en plein jeûne du ramadan, on heurte la sensibilité profonde des fidèles."

Si pour lui, manger en public (et même en privé, car certains ont été poursuivis pour avoir mangé en privé !) est un "comportement jugés choquants" et si pour lui on peut être poursuivi pour n'avoir pas suivi les prescriptions de sa propre religion. On ne peut que constater que Wauquiez est un ennemi de la liberté de conscience et de religion par ignorance de la valeur de ces notions.

Il qualifie la liberté religieuse de tolérance alors que la liberté religieuse n'est pas une tolérance, mais un droit fondamental de l'homme, le droit pivot des droits de l'homme, le droit fondement de tous les autres droits, qui s'impose quelle que soient les majorités.

Monsieur Wauquiez prouve qu'il parle de choses qu'il ne comprend pas. Il étend indûment le respect dû à tout croyant dans ses croyances (ce qui exclut moqueries et sarcasmes), jusqu'à juger normale l'interdiction de boire et de manger en public à la terrasse d'un restaurant ou d'un café, ou, pour les ouvriers du bâtiment, sur un chantier.

Une telle confusion d'esprit rend très difficile la lutte pour un ordre rationnel dans l'espace public et accessoirement, laisse perplexe sur la valeur de ces écoles si réputées (monsieur Wauquiez est sorti premier de l'ENA (!).

Sans doute n'a-t-il même pas lu la "Déclaration universelle des droits de l'homme", en tous cas il ne l'a pas comprise. Dans son article 30 elle dit qu'aucun droit de l'homme ne peut être invoqué pour en violer un autre.

21.2.11

Augmentation du nombre de catholiques en 2010


Selon une dépêche de zenit, le nombre de catholiques augmente fortement d'années en années (quinze millions en une année). Il en est de même du nombre des évêques et des prêtres.

En comparaison le nombre de musulmans n'est pas recensable. En effet le changement de religion étant fortement réprimé, cela rend impossible de dénombrer le véritable nombre de musulmans, dont bon nombre ne le sont qu'officiellement et par crainte.

Cependant, il faut toujours se souvenir de ce que disait récemment le Pape : bon nombre de catholiques sont recensés comme tels et ne le sont pas, cependant que nombre de personnes sont recensées comme acatholiques et sont catholiques. C'est le secret de Dieu, le mystère de la conscience humaine. Nous savons le fait, mais nous ne pouvons ni ne devons juger de personne.

Pour se faire une idée plus claire de ce mystère, pourrait-on transposer la réponse de sainte Jeanne d'Arc lors d'un de ses procès.

- Etes-vous en état de grâce ? [lui demande un de ses juges (au grand scandale d'autres qui ne veulent pas que la question soit posée), cette question étant évidemment une horrible méchanceté, un viol de la conscience dans laquelle Dieu seul pénètre.]

Elle répond,

- Si je n'y suis que Dieu m'y mette, si j'y suis que Dieu m'y garde.

Dieu voulut que cette question indiscrète, fournisse l'occasion à notre sainte de donner un court cours de théologie aux théologiens et une consolation pour tous les croyants.

On pourrait donc transposer en

- Êtes-vous catholique ?

- Oui, je suis catholique par la grâce de Dieu, mais si je ne le suis que Dieu me convertisse et si je le suis que Dieu me garde tel et augmente ma foi.

Cela relativise l'intérêt de ces statistiques.

19.2.11

Les libertés publiques religieuses : une matière qui ne tolère pas l'approximation

Au sujet notamment de la liberté religieuse et de l'occupation des lieux publics (les voies publiques) notamment, un post de "La Hire" semble condamner toute soumission des manifestations religieuses aux autorités d'État.

Signalé par "La Hire" un passage du "Compendium de doctrine sociale" m'apparaît comme un véritable chef-d'œuvre. Tous les mots comptent, tous sont admirablement agencés.

"427 Afin de prévenir ou d'apaiser d'éventuels conflits entre l'Église et la communauté politique, l'expérience juridique de l'Église et de l'État a diversement défini des formes stables de rapports et des instruments aptes à garantir des relations harmonieuses. Cette expérience est un point de référence essentiel pour tous les cas où l'État a la prétention d'envahir le champ d'action de l'Église, en entravant sa libre activité jusqu'à la persécuter ouvertement ou, vice-versa, dans les cas où des organisations ecclésiales n'agissent pas correctement vis-à-vis de l'État."

La Hire en déduit que l'Église ayant pu librement organiser, selon lui, les processions des "Rogations" (cela me semble un raccourci qui fait fi de l'autorisation au moins implicite des municipalités qui d'ailleurs participaient à ces processions dans la plupart des cas), il devrait en être de même aujourd'hui. Ce raisonnement par analogie (dont le terme historique est des plus incertain, voire sûrement faux) n'a évidemment aucune valeur.

Il faudrait savoir de quoi on parle. C'est pourquoi j'ai posté un commentaire qui sera (peut-être, peut-être pas) publié. Ce commentaire commente non seulement le post hasardeux de "La Hire", mais encore les commentaires déchaînés des lefebvristes.

"Avant d'écrire, il vaudrait mieux distinguer les questions.

D'une part la raison universelle de l'homme qui s'impose à tous et de l'autre les croyances.

D'une part, l'occupation d'un lieu public destiné à la circulation par un groupe (serait-il religieux), ensuite l'exercice du culte public (dans les églises) et l'enseignement en famille et en groupe religieux (dans des lieux privés).

D'une part la liberté religieuse et d'autre part ses implications (possibilité pour un peuple de choisir la religion catholique comme religion d'État, tout en respectant la liberté de tous qui est de droit naturel).

etc.

Ce genre de questions ne se résolvent pas à la 6,4,2, mais nécessitent de longues études qui permettent de très précises conclusions lesquelles ne peuvent tenir en dix lignes. Désolé, chers amis."

Je suis ravi de me ressouvenir de mon cours de "Libertés publiques", de le confronter à la déclaration "Dignitatis humanae", de le confronter au "Syllabus", de le confronter à mes études d'histoire des institutions pour constater leur parfait accord.

Mon cours de "Liberté publiques" faisait la distinction entre réunions privées, réunions publiques, rassemblement et manifestations sur la voie publique et leurs différents régimes. Dignitatis humanae me permet de me souvenir que la liberté religieuse n'est pas absolue et est soumise dans ses manifestations, et dans la mesure de l'ordre public, aux autorités étatiques. Le "Syllabus" proclame la liberté religieuse de l'Église et des peuples à son égard. Mes études d'histoire des institutions me permettent de comprendre les contrats, fondés sur la liberté religieuse, ayant existé entre l'Église et les peuples occidentaux (dont les Philippins, par exemple, qui ne sont ni blancs, ni européens). Mon expérience d'avocat me permet enfin de mieux saisir le concret des situations.

Je suis finalement très fier que je puisse ainsi rendre un service unique. Pour répondre à mes amis du "Salon beige" (posteurs et commentateurs), je leur recommanderais de ne pas se lancer dans des explications sur des matières qui dépassent leurs cultures personnelles. En croyant défendre la liberté, ils manient le "pavé de l'ours" contre l'Église et contre la France.

18.2.11

Une vidéo humoristique sur le financement des mosquées

Signalé par le Salon beige avec lequel je ne suis pas toujours tendre (on ne critique que ceux que l'on aime vraiment), une vidéo humoristique qui, mine de rien, est une excellente illustration de la liberté religieuse.


Le financement public des religions est injuste. La religion doit rester à la charge financière de ceux qui y participent, à la charge de la foi de ceux qui l'ont. Ces convictions surnaturelles qui ne sont pas partagées par tous, ne peuvent être financées par le Trésor public qui est alimenté par tous.

17.2.11

Droits de Dieu vs droits de l'homme

Certaines catégories de personnes reprochent aux droits de l'homme de nier les droits de Dieu. Pour elles, Dieu a seul des droits et parler des droits de l'homme serait nier les droits de Dieu sur l'homme.

Cela n'est d'ailleurs pas entièrement faux puisque de leurs adversaires conçoivent les droits de l'homme comme la négation des droits de Dieu.

Ici, pour résoudre la contradiction apparente, il nous faudra distinguer entre les plans.

Au plan de la théologie individuelle, nous ne pouvons pas ne pas constater que nous sommes entièrement dépendants de Dieu, Maître de notre vie et de notre mort. Il nous a appelé à la vie sans nous avoir consulté au préalable, il nous retirera la vie éventuellement "comme un voleur" (Ap. 3,3), sans prévenir et au demeurant, Il nous retirera un jour la vie à tous autant que nous sommes, en nous prévenant ou sans nous prévenir, selon un choix qui nous reste incompréhensible.

Dieu seul a donc des droits et Il les exerce comme bon Lui semble.

Au plan du droit (entendu au sens d'ensemble de règles juridiques), il a plu à Dieu de conférer des droits aux hommes les uns sur les autres. Ces droits sont aussi des devoirs. Il ne peut y avoir de droits sans devoirs, car il ne peut y avoir de débiteurs sans créanciers. Le débiteur en cette qualité a des devoirs, le créancier en cette qualité a des droits. Dans la vie concrète tout le monde est tour à tour débiteur ou créancier. L'homme est donc tour à tour débiteur de devoirs et créancier de droits.

Pour la clarté d'exposition, nous avons des "Déclarations de droits" plus ou moins bien rédigées, parmi lesquelles émerge la fondamentale "Déclaration universelle des droits de l'homme" de 1948. Cette déclaration n'est que les "dix commandements" exposés sous forme non plus de devoirs, mais de droits. Elle est en quelque sorte, si l'on me permet cette image pas totalement adéquate, le positif d'un tirage photographique négatif. C'est le "développement" d'une même image.

Cette forme d'exposition sous forme de "Déclaration des droits" est nécessaire. Car, en l'occurrence, au lieu de s'adresser à l'homme individuel, la "déclaration" s'adresse aux hommes en société. A ce point de vue, c'est plutôt l'immunité de la personne conférée par ces commandements qui doivent être exposés. La "déclaration" s'adresse à l'individu débiteur et à l'autorité débitrice afin qu'ils en dégagent plus facilement les obligations correspondantes dans leurs consciences, par conséquent dans leurs activités juridiques.

Les droits de l'homme sont donc l'expression des droits exclusifs de Dieu, source de tous les droits. Et ceux, quelles que soient leurs croyances ou incroyances par ailleurs, qui luttent contre les droits universels de l'homme, luttent contre les droits de Dieu (quelles que soient leurs consciences que Dieu seul juge).

9.2.11

Le "Forum catholique", transmetteur de la "légende noire" maçonnique

Une jeune fille violée dans un pays où s'applique la Charia, vient d'être fouettée à mort.

Le "Forum" dit "catholique" (ce qui est illicite) donne la nouvelle et le nommé "Blamont" (pseudonyme) écrit :

"On pourra rétorquer que dans l'Ancien Testament il est indiqué qu'une fille qui se fait violer dans un chemin alors que personne n'a entendu ses appels, doit être liquidée, comme son violeur. Aussi sec."

Le "aussi sec" est particulièrement odieux.

Ce genre de texte sans aucune référence est probablement totalement apocryphe, à mettre dans la catégorie des "droit de cuissage" et autres stupidités répandues du temps des "Lumières".

Ces commentaires qui reprennent les légendes noires maçonniques sont publiés sur ce forum dit "catholique" sans que personne ne demande même les références bibliques (très faciles à retrouver). Et que des abrutis puissent ainsi jeter le discrédit sur la religion judéo-chrétienne sur un pseudo "Forum catholique" dans le milieu même de ceux qui devraient défendre la culture judéo-chrétienne et qui deviennent les élèves de francs-maçons.

Personne n'a l'initiative de demander à "Blamont" de donner ses références dans l'"Ancien Testament".

Blamont finalement donne des références, mais aucune ne concerne ce dont il accuse la Bible. C'est une invention.

Le même met les chrétiens au défit de justifier les institutions pénales de l'Ancien Testament. La justification, c'est la rudesse des temps de ces lois pénales, mais en vertu du droit naturel, les lois pénales ne sont jamais obligatoires en conscience (en ce sens qu'elle ne sont pas obligatoires, elles ne font pas partie de la justice nécessaire, une faute peut rester impunie, a fortiorin modérément punie). De plus ces dispositions pénales font partie de la loi positive toujours révisable. Cela n'a rien à voir avec la chariah qui ne distingue nullement entre droit pénal et droit civil.

Il reste que "Blamont" est bien un faussaire et personne sur ce "Forum catholique" ne lui demande de justifier ce qu'il dit sur la jeune fille à "liquider aussi sec." Où a-t-il lu cela dans la Bible ?

7.2.11

A propos du mouvement "Civitas" : un élément important à souligner

Le "Salon beige" rend d'importants services. Cependant, il fait de la publicité pour le mouvement "Civitas", qui est une "courroie de transmission" de la Fraternité sacerdotale saint Pie X (FSSPX), un mouvement qui se prétend catholique, mais qui ne l'est pas.

Ce mouvement en apparence indépendant, est en réalité inféodé aux prêtres lefebvristes qui tentent d'exercer ainsi une sorte de théocratie occulte.

Ce mouvement, comme on peut le constater sur son site, ignore toute la doctrine de l'Église, telle qu'elle s'est développée après le concile Vatican II et même "Quas Primas" de Pie XI. Il condamne la liberté religieuse, il ne mentionne pas le règne du Christ. Il ne mentionne pas le "Compendium de doctrine sociale", ni "Caritas in veritate". C'est un mouvement sectaire.

Ce qui caractérise le mouvement lefebvriste est une profonde misère intellectuelle et morale, surtout en regard de leurs prétentions. Leur idéologie, mêlant les plans, les sujets d'études, les domaines de la science, confond morale individuelle et sociale, morale et droit, possibilité et obligation etc. et par ces confusions croit rendre témoignage à la Vérité.

Les lefebvristes répètent le discours de "La Cité catholique", discours contradictoire, comme on peut le constater à la lecture de mon blog, par exemple ici, ici, ici et encore (à titre d'exemples).

(J'ai rédigé une commentaire court, courtois et posé, évoquant les liens étroits entre Civitas et la FSSPX, et reprochant au Salon beige de ne pas les avoir mentionnés, mais il n'a pas été publié).

4.2.11

Le point sur l'affaire Laetitia et les dysfonctionnements judiciaires


Selon un dépêche Reuter publiée :

"L'homme était sorti de prison en février 2010 après avoir purgé en totalité une série de peines pour des délits, un vol à main armée et le viol d'un codétenu dans les années 1990.

Son suivi, une "mise à l'épreuve" de deux ans lui imposant la recherche d'un emploi et des soins médicaux, avait été abandonné au printemps 2010 faute d'effectifs, comme pour environ 800 autres détenus en Loire-Atlantique.

Cette décision avait été notifiée par écrit à l'administration et la justice, montrent des documents administratifs dont Reuters a eu copie.

En outre, la police semble n'avoir pas recherché Tony Meilhon alors que sept plaintes avaient été déposées contre lui, dont une pour viol de son ex-compagne, en décembre."

Il était donc en suivi "mise à l'épreuve" pour des crimes et des affaires d'outrage à magistrat étaient remontées jusqu'au service de l'Application des peines.

Je pense que les autres détenus de Loire-Atlantique n'étaient pas tous dans des cas aussi graves que celui du criminel en question. Il faut être sérieux. Ou bien alors, s'il n'y avait plus personne pour s'occuper de personne, il faut le dire, mais ce n'était pas le cas. Je soupçonne fort que le criminel en question était un cas très grave, ce qui aurait dû le faire traiter en priorité. De plus, le document expédié à la hiérarchie démontre une mauvaise ambiance de travail.

Enfin, on ne peut pas dire qu'il avait purgé la totalité de sa peine, s'il était en sursis avec mise à l'épreuve. La mise à l'épreuve fait partie de la peine.

Maître Banbanaste fait le point sur ses difficultés dans l'affaire Musulin

http://actu.orange.fr/une/l-ex-convoyeur-musulin-devra-t-il-payer-un-million-d-euros-a-son-employeur_96205.html

Dans cet article on apprend que l'avocat de Toni Musulin, le convoyeur de fonds condamné pour vol, se plaint d'avoir vu sa demande de reconstitution refusée par les magistrats chargés de cette affaire.

Il accuse que l'instruction était "uniquement à charge". Encore un accusation très grave contre les institutions judiciaires françaises.

2.2.11

L'ours, l'amateur de jardin et le Syndicat de la magistrature


D'une dépêche publié sur yahoo : "Le 4 novembre 2010, "le premier président de la Cour d'appel de Rennes a répondu que 'malgré de multiples rapports et mises en garde' de sa part, la Chancellerie avait décidé de ne pas pouvoir le poste manquant de juge de l'application des peines de Nantes, qu'il n'était dès lors 'pas illégitime que les magistrats établissent des priorités de traitement des affaires' et que 'leurs choix n'étaient pas inopportuns'."

Il est difficile de comprendre que des choix aient pu être faits entre un criminel récidiviste faisant l'objet de plaintes (environ une dizaine) qui n'étaient pas pour des faits mineurs et d'autres criminels (faisons abstraction des délinquants).

On ne voit pas comment sortir de ce dilemme : soit tous les cas soumis au Juge de l'application des peines étaient tous, tous, tous semblables ou plus graves, soit les magistrats qui ont opéré les choix sont des irresponsables.

Le "Syndicat de la magistrature" devrait relire la fable de "L'Ours et l'amateur de jardin" de la Fontaine.

Et dire que ce sont de "magistrats" qui écrivent des absurdités pareilles ! Ce communiqué est un signe pour qui sait les lire.

La magistrature protégée, parce que protectrice




La magistrature est une puissance.

"Le propre de la puissance est de protéger" (Blaise Pascal). Le propre, c'est-à-dire un attribut qui ne fait pas partie de la notion, mais qui est spécial à la notion. Car la puissance peut opprimer, elle n'en restera pas moins puissance. Elle est faite pour protéger et lorsqu'elle ne protège plus, elle devient puissance tyrannique, mais elle reste puissance. Du moins si l'on considère la pensée de Pascal comme juste.

Dans les cas où la puissance protège, elle doit elle-même être protégée. Il est normal que ceux qui se dévouent pour le bien de tous, en prenant des risques parfois vitaux soient à leur tour protégés par des lois spéciales. C'est pourquoi l'article 30 de la loi du 29 juillet 1881 protège spécialement les corps constitués de la diffamation.

La diffamation, c'est l'imputation d'un fait contraire à "l'honneur ou à la considération". Ce fait peut être avéré ou controuvé, la notion de diffamation ne distingue pas, il suffit qu'il porte atteinte à l'honneur ou à la considération, la diffamation est dès lors, "constituée". Cependant, dans certains cas, la personne poursuivie pourra échapper à la condamnation si elle prouve la véracité des faits ; dans le cas des corps constitués, si ces faits sont eux-mêmes relatifs aux fonctions, il n'y aura pas de délit, ou plutôt celui-ci aura un fait justificatif. En dehors de cela, il est interdit de diffamer, même en publiant des faits prouvés. Dans ce cas, même l'offre de preuve sera interdite (loi du 29 juillet 1881).

C'est dans ce cadre que je publie mes posts sur mon blog et c'est dans ce cadre que l'hebdomadaire "Le Point" publie un article sur Franc-maçonnerie et justice. Tout l'article est à lire.

Conformément à la loi, je n'en publie qu'un extrait :

"Michèle Alliot-Marie avait forcément aussi entendu parler d'une histoire qui a pollué les débats au sein du Conseil supérieur de la magistrature (CSM) sortant. L'un de ses membres était en même temps mis en cause dans une affaire privée d'ordre familial et a bénéficié d'un arrêt favorable de la cour d'appel de Toulouse, cassé depuis par la Cour de cassation. Le justiciable membre du CSM, comme le président de la formation de jugement de Toulouse, se connaissent et sont tous les deux francs-maçons. Dans le même temps, une action à fin de subsides est exercée devant le tribunal de Paris à l'encontre du magistrat membre du CSM. Un dossier assez banal, jugé durant l'été 2010. Banal ? Pas vraiment, puisque la représentante du parquet est l'objet de pressions telles que le procureur de la République en personne les déplore. La main invisible, en l'espèce, s'est montrée trop insistante."

La main invisible s'est montrée trop insistante ou bien elle concernait de trop petits personnages pour être efficace. Au fait, y a-t-il eu poursuite des auteurs des "pressions" ? Car ces "pressions" concrètement ce sont des délits.

Il est amusant (ou consternant, mais je ne suis plus consterné depuis longtemps) de lire que la représentante du Parquet faisait l'objet de pression de la part d'autres magistrats. Nos vertueux syndicalistes magistratiques, la Cour européenne des droits de l'homme (CEDH) ne se soucient que de l'indépendance à l'égard du gouvernement, ce qui aurait pour conséquence, selon eux, que les magistrats ne pourraient plus être considérés légitimement comme des magistrats dès lors qu'ils dépendraient du Gouvernement (faute évidente de logique), mais ferment vertueusement les yeux sur de vraies pressions immorales car visant à la partialité.

D'une façon générale, et sauf exceptions, les femmes sont plus honnêtes, plus fidèles que les hommes. Cela se vérifie parmi le corps des magistrats. Et c'est un justiciable spolié et diffamé par des décisions de justice qui vous le dit. Je pourrais publier des décisions surréalistes, de nombreuses décisions surréalistes et dont l'explication ne se trouve pas uniquement dans le manque de culture et d'intelligence de leurs rédacteurs.

1.2.11

Affaire Laetitia, le ministre met en cause des magistrats qui se défendent

L'affaire Laetitia, disparue dans des conditions inquiétantes, donne lieu à un échange aigre entre le ministre de l'Intérieur et les syndicats de magistrats.

Selon la presse, la personne suspecte dans l'affaire avait été condamnée quinze fois et avait fait l'objet, en outre, depuis sa sortie de prison de dix plaintes. Il était lors de la disparition de Laetitia, sous le coup d'une mise à l'épreuve. Le ministre accuse les services judiciaires d'incurie.

Les syndicats de magistrats en l'occurrence, l'Union syndicale de la magistrature, se plaint de l'injustice de ces accusations et donne en défense de ses adhérents, diverses statistiques pour faire croire que c'est le "manque de moyen" qui est en cause, sans nier le dysfonctionnement. En effet, il est difficile de croire que le suspect en question ait pu passer après les non-payeurs de pension alimentaire, les faussaires d'habitude ou les escrocs à la carte bleue. Le droit à la vie étant la condition de tous les autres droits, celui qui l'a violé ou a tenté de le faire, doit faire l'objet d'un traitement prioritaire, or le suspect avait été condamné pour vol à main armée et pour viol aggravé...

Inutile à mes amis les magistrats de venir pleurer sur le prétendu manque de moyens. Je les connais suffisamment pour savoir que leurs décisions, dans beaucoup de cas, sont idéologiques. Elles l'ont été dans les miens en tous cas (sauf exception : deux magistrates honnêtes et une magistrate qui véritablement fait avancer le dossier intellectuellement). J'ai été spolié, diffamé, insulté par la magistrature française et ce n'était pas faute de moyens, sauf peut-être intellectuels et moraux. Mon blog a dénoncé ces magistrats : Bouyssic, Deltel, Chalumeau, Tatoueix, sans compter celui, justicier sirupeux et doucereux (plus malin que Tatoueix celui-là), qui m'a condamné sur une expertise totalement unilatérale et sans que j'aie même eu connaissance de son déroulement. Il trônait au Tribunal de B. mais son nom m'échappe. Je ne parle pas, dans une autre affaire, de la "perte" providentielle de mon dossier par le greffe, sans doute aussi faute de moyens. C'est une perte providentielle, dont les magistrats sont totalement innocents, mais qui a bien arrangé l'escroc à qui je demandais des comptes (quel heureux hasard pour lui !).

La vérité c'est que la formation des magistrats laisse à désirer et on le constate tous les jours. C'est leur formation intellectuelle et morale et non le manque de moyens qui est en cause.

Mon malheur est moins intense que celui de Laetitia, car à elle c'est la vie que cela lui a coûté.

Photos de fleurs