Selon un dépêche Reuter publiée :
"L'homme était sorti de prison en février 2010 après avoir purgé en totalité une série de peines pour des délits, un vol à main armée et le viol d'un codétenu dans les années 1990.
Son suivi, une "mise à l'épreuve" de deux ans lui imposant la recherche d'un emploi et des soins médicaux, avait été abandonné au printemps 2010 faute d'effectifs, comme pour environ 800 autres détenus en Loire-Atlantique.
Cette décision avait été notifiée par écrit à l'administration et la justice, montrent des documents administratifs dont Reuters a eu copie.
En outre, la police semble n'avoir pas recherché Tony Meilhon alors que sept plaintes avaient été déposées contre lui, dont une pour viol de son ex-compagne, en décembre."
Il était donc en suivi "mise à l'épreuve" pour des crimes et des affaires d'outrage à magistrat étaient remontées jusqu'au service de l'Application des peines.
Je pense que les autres détenus de Loire-Atlantique n'étaient pas tous dans des cas aussi graves que celui du criminel en question. Il faut être sérieux. Ou bien alors, s'il n'y avait plus personne pour s'occuper de personne, il faut le dire, mais ce n'était pas le cas. Je soupçonne fort que le criminel en question était un cas très grave, ce qui aurait dû le faire traiter en priorité. De plus, le document expédié à la hiérarchie démontre une mauvaise ambiance de travail.
Enfin, on ne peut pas dire qu'il avait purgé la totalité de sa peine, s'il était en sursis avec mise à l'épreuve. La mise à l'épreuve fait partie de la peine.
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