30.9.08

Confesser le darwinisme est obligatoire pour accéder à des postes de responsabilité

"Lors d'un entretien qui a beaucoup circulé sur le Web il y a quelques semaines, l'acteur Matt Damon se disait terrorisé à l'idée que Mme Palin qui, selon lui, pensait que les dinosaures étaient encore en vie il y a quatre mille ans puisse un jour être présidente du pays."


Dit une dépêche de Yahoo.

Il devient ainsi terrorisant pour les autres de rencontrer des créationistes dont je suis.

Quel rapport entre les responsabilités politiques et une opinion sur la préhistoire ?

Aucun.

Mais la confession du darwinisme est obligatoire. La sociologie catholique n'est pas pour rien dans cette tyrannie, pourtant je suis catholique et non évangéliste.

Ceux qui cherchent à terroriser ne sont pas les créationistes, mais les darwinistes : tel qu'on est on voit les autres.

Le contrat politique

Le contrat politique serait l'appellation plus exacte du contrat ayant fondé la société politique, c'est-à-dire au départ celui qui fonde les lois de la cité, puis de la nation.

Il restera toujours quelque chose du contrat de mariage qui a fondé la famille d'Adam et Eve dans le contrat politique qui est fondé sur l'union des familles.

L'Etat en lui-même est nécessaire pour régler les questions de justice entre famille, il lui faut pour cela des juges honnête et équitable et la force de police. Comme l'union des familles permet de fournir par la spécialisation de poursuivre le développement du bien commun. Il faut faire régner sur les familles, dans les familles au besoin et entre les individus la justice par la vérité.

L'Etat est une nécessité, car l'homme est social (cela se prouve par le langage que la mère enseigne à son petit, et par les besoins satisfaits par la vie en société et qui ne peuvent l'être autrement cf Diuturnum illud de Léon XIII). Cette nécessité est aussi celle de l'obéissance en vue du bien commun. Sans obéissance, il n'y a pas de bien commun, ni d'Etat. Mais comme, en raison de l'égalité fondamentale de tous les êtres humains, aucun être humain ne peut lier unilatéralement la volonté d'un autre, cette obéissance n'est due qu'à Dieu, on n'obéira aux autorités que parce que l'on voit en elle la volonté divine. "Le souverain est le ministre de Dieu" (saint Paul Rom. 1, 4)

Cependant ce qui continue à être un contrat, c'est la désignation des gouvernants. C'est par l'obéissance au chef que les humains le désignent comme chef. Autrefois en vertu des droits acquis et de l'attachement à une famille régnante, aujourd'hui par la désignation par le peuple des gouvernants par le vote.

C'est le seul contrat politique, non fondateur de la société politique laquelle est de nécessité, mais permettant la désignation des gouvernants qui ne sont pas les délégués du peuple, mais institués par Dieu pour la justice.

29.9.08

Nouveau scandale : assassinat dans une prison à Grenoble

Les gens qui sont dans les prisons y sont contre leurs volonté, ils ont droit à être en sécurité, plus qu'à l'extérieur où ils vont où ils veulent et fréquentent qui ils veulent.

http://fr.news.yahoo.com/rtrs/20080929/tts-france-prison-assassinat-ca02f96.html

Un nouvelle fois un détenu a été blessé par balle et un autre tué par le même fusil alors qu'ils étaient retenus contre leurs grés dans une prison.

Ici la cour de promenade de la prison est en contre bas d'un chemin d'où des voyoux canardent habituellement les prisoniers de détritus divers. L'affaire n'est donc pas d'hier. Hier ce ne sont pas des détritus, mais des balles de fusil qui ont pénétré l'enceinte de la prison.

Je comprends la colère des familles des détenus et des détenus. Les détenus aussi ont droit aux droits de l'homme et d'autant plus qu'ils n'ont pas choisi leur condition.

Quand les magistrats comprendront-ils qu'ils ne peuvent envoyer en prison des gens tant que ces prisons ne seront pas aussi des lieux où règnera la sécurité ? (article 2 de la convention européenne des droits de l'homme : droit à la vie, article 5 : droit à la sécurité)

J'ai parfaitement conscience qu'il faut des sanctions ou des mesures de sécurité et donc des prisons, mais l'obligation de l'Etat qui ouvre des prisons est d'y assurer, avant tout, les droits de l'homme, sinon il vaut mieux qu'il les ferme. Il ne peut détenir légitimement personne en dehors de ce cas.

Le Contrat social

Le "Contrat social", c'est le titre du livre de Jean-Jacques Rousseau qui prétend décrire la naissance de l'Etat.

Un contrat étant une union de deux (ou plusieurs) volontés qui crée des obligations réciproques entre au moins deux êtres humains en vue d'un but qui ne peut être atteint par un seul individu. L'expression "contrat social" est donc pléonastique et vicieuse. Un contrat étant nécessairement social.

Rousseau imagine l'homme vivant sans contrat et se reproduisant au hasard.

Mais pour se reproduire, s'il s'agit de deux être humains, il faut nécessairement un contrat. Ce contrat, c'est le mariage. C'est l'union de deux êtres humains de sexes différents en vue d'avoir et d'élever des enfants. S'il n'y a pas de mariage, il n'y a pas possibilité d'union de ces deux êtres.

S'il n'y a pas union des parents, il n'y a pas non plus possibilité d'enfants car l'être humain est un être culturel qui se construit par l'éducation que lui donnent ses deux parents.

Il y a donc bien un contrat à l'origine de la propagation de l'espèce, mais ce contrat n'est pas le contrat fondant l'Etat, mais le contrat fondant la famille, soit le mariage.

Le premier "contrat social" (pardon pour le pléonasme) est donc le mariage.

28.9.08

"anti" catholique

Monsieur Daoudal a supprimé un de mes commentaires. Je contestait le texte antisémite d'un commentateur anonyme.

C'est dommage : il me répond sur le Salon beige à propos de l'antijudaisme chrétien dont je conteste l'existence :

"Bien sûr qu'il y a un anti-judaïsme catholique, et cela n'a rien à voir avec le fait que saint Jérôme ait travaillé avec des rabbins, ou que la première édition du Talmud ait été faite à Venise par un catholique.
Il y a un anti-judaïsme catholique comme il y a un anti-communisme catholique, un anti-maçonnisme catholique, un anti-libéralisme catholique, un anti-modernisme catholique, un anti-rationalisme catholique, un anti-darwinisme catholique, un anti-calvinisme catholique, un anti-luthéranisme catholique, un anti-islamisme catholique, comme il y a eu un anti-nestorianisme catholique, un anti-nestorianisme catholique, un anti-arianisme catholique, un anti-pélagianisme catholique, etc. etc." (Extrait)


Si la première édition du Talmud a été réalisée par un catholique et si saint Jérôme s'est instruit auprès des rabbins, si Pascal et Bossuet (entre autres) citent avec honneur le Talmud, si le catéchisme du concile de Trente (1564) condamne l'antisémitisme (au sujet de la cause de la mort de Jésus-Christ) ce n'est pas à comparer avec les autres courants de pensée. Aucun auteur catholique digne de ce nom ne s'est instruit des billevesées des marxistes, des francs maçons, des calvinistes etc.

D'ailleurs le judaïsme n'est pas un courant de pensée, mais il est le conservateur des textes bibliques (le Pentateuqe notamment) et des traditions du peuple juif.

J'insiste donc pour dire que le judaisme est une source historique et doctrinale pour les catholiques. Non bien sûr, centrale, mais intéressante pour les érudits. Voir mes précédents posts avec les preuves que j'ai apportées qu'il en a toujours été ainsi. Bossuet, le gand penseur chrétien, a d'ailleurs fréquenté les Rabbins de Metz en vue de s'instuire.

Il est donc faux de dire, comme le fait monsieur Daoudal et à la suite de Bernard Lazare qu'il existe un antijudaïsme chrétien. Depuis toujours les Juifs ne sont pas considérés par les chrétiens comme des vecteurs d'erreurs, mais comme des conservateurs de sources doctrinales et historiques intéressantes, voire très éclairantes. Ils ont donc une place particulière et ne peuvent être comparés aux gens assis sur la chaire de pestilence.

Le talmud vu par wikipedia

L'article talmud de wikipedia est une véritable tissu d'attaques injustifiées contre le Saint Siège.

Rappelons que le Saint Siège ne s'est jamais reconnu de juridiction sur d'autres êtres humains que les baptisés. Il ne se reconnaît et ne se reconnaissait aucune juridiction sur les Juifs.

"Une nouvelle attaque contre le Talmud fut décrétée par le pape Grégoire XIII (1575-85), et le pape Clément VIII renouvella en 1593 l'ancienne interdiction d'en lire ou posséder des exemplaires. Cependant, du fait de l'étude grandissante du Talmud en Pologne, une impression de l'édition complète avec restauration du texte original fut réalisée à Cracovie (1602-1605); une édition ne contenant deux traités avait été réalisée auparavant à Lublin (1559-76). En 1707, des copies du Talmud furent confisquées dans la province de Brandenbourg, mais restituées sur ordre de Frédéric, le premier empereur de Prusse."

Or, ce texte est manifestement faux puisque comme je l'ai noté, mais cela est dans toutes les éditions faciles d'accès de "Pensées" de Pascal et des oeuvres de Bossuet (XVIIème siècle), ils citent le talmud avec honneur (ils l'avaient donc lu et étudié). Je ne suis pas allé chercher bien loin.

Mais cela fait partie de la légende noire anticatholique, il est dommage que wikipédia n'ait que ces sornettes (ne pas oublier les vingt-quatre charettes remplies de Talmuds qui auraient été brulées mentionnées deux fois dans l'article, de peur que l'on oublie cet épisode un peu curieux qui demanderait vérification, car moi je n'y crois pas) à fournir à ses lecteurs.

27.9.08

Valeur du Talmud pour les chrétiens

La polémique fait rage entre le père Martin, membre de la LICRA et instigateur d'une exposition dans une église où il conclut en commentaire au Salon beige voulant répondre au contestataire :

"Vous passez à côté du geste magnifique qu’offre l’Eglise de Lyon – et le Cardinal Barbarin à sa tête – à nos frères Juifs, que nous avons si souvent et odieusement persécutés à travers les siècles. Et que nous avons conduits peu à peu, par participation en chaîne, active ou passive, vers l’extermination."

Le cardinal Barbarin n'est pas une référence en matière d'histoire. Je le respecte comme chef de l'église de Lyon et comme évêque et cardinal, mais ce n'est pas un historien.

Certains des textes du judaïsme sont intéressants. Ils sont même intéressants pour les chrétiens tant historiquement que même doctrinalement.


Pascal et Bossuet reprennent avec respect certains textes du Talmud. On peut relire mes posts sur la question ici et ici


Saint Jérôme n'a pas dédaigné de s'instruire auprès des rabbins sur les textes de la bible pour l'écriture de sa Vulgate. On peut lire un post de ce blog sur la question.

Ainsi n'y a-t-il pas à proprement parler d'anti judaïsme chrétien (j'entends de la part de chrétiens orthodoxes et cultivés). C'est cet aspect qui me révolte le plus : les chrétiens qui ont lutté au péril de leurs vies contre la shoah (dont des membres de ma belle famille Laguérie), et parfois ont été déportés pour cela, sont diffamés gravement par l'exposition, si j'en crois le père Martin, c'est le ça le pire, c'est ça la honte.

Car il n'y a pas eu d'antijudaïsme chrétien, contrairement à ce que dit Daoudal, il y a eu des discussions doctrinales..

Mgr Di Falco condamne la messe d'Edith Stein

Le porte-parole de l'épiscopat français a pris feu contre la messe traditionnelle en latin.

Mgr Di Falco est le porte-parole de l'épiscopat. Il a déclaré que la messe traditionnelle était condamnable car elle était célébré dans des journées où étaient prononcés des propos racistes.

Voici les propos rapportés par l'association "Paix liturgique".

"Comme l'a fait dimanche 15 septembre [2008] Mgr Di Falco, évêque de Gap, sur France Info. En effet, ce dernier s'est déclaré « inquiet » de la libéralisation, par Benoît XVI, de la Messe selon le rite dit « de Saint Pie V » sous prétexte que cette dernière était célébrée dans des meetings de « partis d’extrême-droite », où étaient ensuite prononcés « des discours racistes, antisémites et xénophobes ! »

Peut-on rappeler à mgr Di Falco que cette messe était la messe d'Edith Stein, martyr à Auschwitz et du père Maximilien Kolbe également martyr à Ausschwitz.

Mgr condamne ainsi des prières qui étaient sacrées pour ces deux martyrs du nazisme.

26.9.08

Affaire Couraud : le courage d'un magistrat

Sur ce blog, je suis souvent critique à l'égard des magistrats.

Pourtant dans l'affaire Couraud, un journaliste mystérieusement disparu alors qu'il détenait des documents sur un prétendu compte de Chirac (Jacques) est remarquable.

Le juge Jean-François Redonnet a fait procéder à une perquisition au domicile d'un ami de Chirac le nommé Flosse (Gaston), sénateur de Polynésie.

Flosse (Gaston) vient d'être opportunément réélu au Sénat. Il bénéficie d'une immunité. Il est Franc Maçon.

Le parti de Flosse, Tahoeraa Huiraatira (le parti au service du pays) affirme que la perquisition n'a rien donné. Le juge a, semble-t-il, gardé le silence.

Critiquer les magistrats, c'est (en moins grave) comme critiquer les prêtres ou les évêques, on voudrait qu'ils soient parfaits. Pourtant ils représentent le père, puisque toute autorité est paternelle.

N'hésitons pas à rendre hommage à ceux qui se dévouent pour le bien commun, jusqu'au risque de leurs vies.

Honneur à Jean-François Redonnet qui risque sa vie pour la justice. Il rachète ses collègues.

Pascal et le Talmud

Blaise Pascal voulait consacrer sa vie à l'apologie de la religion chrétienne, scandalisé qu'il était par ses amis athées.

Dans "Les Pensées", recueil de feuillets édité par sa soeur madame Périer après la mort de l'écrivain on lit (pp. 188-189 Editions Garnier 1968),

"Misdrach Tillim dit la même chose, et que Dieu délivrera la bonne nature de l'homme de la mauvaise.

Cette malignité se renouvelle tous les jours contre l'homme, comme il est écrit au Ps. XXXXVII "Limpie observe le juste, et cherche le à faire mourir ; mais Dieu ne l'abandonne point." Cette malignité tente le coeur de l'homme en cette vie et l'accusera en l'autre. Tout cela se trouve dans le Talmud."


Ce philosophe réaliste avait en projet une apologie de la religion catholique lorsque la mort le surprit. Il est remarquable qu'il invoque le Talmud à l'occasion du mystère de l'homme.

C'est la preuve que les chrétiens ont en estime le Talmud, depuis bien avant Vatican II.

Les assassinats maçonniques ne sont pas un mythe

Le pape Léon XIII dans son encyclique Humanum genus, actuellement consultable sur le site du Vatican décrit la façon dont les "chefs" francs maçons obtiennent l'obéissance :


"En effet, ceux qui sont affiliés doivent promettre d'obéir aveuglément et sans discussion aux injonctions des chefs, de se tenir toujours prêts sur la moindre notification, sur le plus léger signe, à exécuter les ordres donnés, se vouant d'avance, en cas contraire, aux traitements les plus rigoureux et même à la mort. De fait, il n'est pas rare que la peine du dernier supplice soit infligée à ceux d'entre eux qui sont convaincus, soit d'avoir livré la discipline secrète, soit d'avoir résisté aux ordres des chefs; et cela se pratique avec une telle dextérité que, la plupart du temps, l'exécuteur de ces sentences de mort échappe à la justice établie pour veiller sur les crimes et en tirer vengeance."

C'est ce que dit Léon XIII dans son encyclique Humanum genus (http://www.vatican.va/holy_father/leo_xiii/encyclicals/documents/hf_l-xiii_enc_18840420_humanum-genus_fr.html)

C'est pourquoi l'adhésion à la franc maçonnerie n'est pas une affaire privée, en raison des serments d'obéissance et des menaces qui pèsent sur l'adepte, l'adhésion devraient être publique et publiée. D'ailleurs toute adhésion à une société secrète n'est plus une affaire privée, du moment que toute société secrète est contraire aux droits de l'homme : droit à l'égalité de tous les êtres humains notamment.

Un cimetière chrétien vandalisé : la liberté religieuse violée en France

http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2008/09/26/01011-20080926FILWWW00356-meurthe-et-moselle-cimetiere-vandalise.php

Ce lien du fil du Figaro rapporte la vandalisation, le 26 septembre, d'un cimetière à Saint Nicolas de Port (Meurte et Moselle). Les vandales n'ont visé que les croix.

Cette vandalisation ne donne lieu à aucune indignation.

Est-ce parce que ce sont les seules croix surmontant les tombes chrétiennes qui ont été visées ?

Dans ce cas la classe médiatique et politique se rend coupable de discrimination illégitime. Elle ne traitent pas les religions sur un pied d'égalité. Elle foule aux pieds la liberté religieuse par un traitement inégal des êtres humains selon leurs convictions religieuses.

25.9.08

Réforme de l'ENM : les magistrats vont devenir humains

Selon le Jurisclasseur, on envisage une réforme de l'Ecole nationale de la magistrature, nous en sommes à l'avis du Conseil d'administration de l'école, pendant que le Conseil d'Etat examine aussi les mesures envisagées :

"Cette réforme vise à adapter le recrutement et la formation aux compétences fondamentales du métier de magistrat (V. JCP G 2008, act. 127 ; JCP A 2008, act. 216. - V. aussi JCP G 2008, act. 350 ; JCP G 2008, act. 356). Les épreuves du concours permettront de mieux identifier les qualités nécessaires à l'exercice de la magistrature. La formation permettra de développer les qualités humaines du magistrat, en étant axée autour de l'éthique, de la capacité des magistrats à écouter, décider, communiquer, gérer les conflits."


Il est bien certain que les magistrats devaient être formés à l'humanité. C'est un urgent besoin après le scandale d'Outreau.

Peut-être cette réforme est-elle la suite de ce scandale.

Les magistrats actuels n'auront pas suivi cette formation à l'écoute et à l'humanité, hélas.

D'une façon générale, ce qui manque aussi aux magistrats, c'est d'être formés à l'impartialité, à la justice et aux droits de l'homme. Et apparemment cette réforme n'a rien prévu sur ces matières.

Christ-Roi, liberté religieuse, lefebvrisme

Sur un le libre forum catholique, on ressasse les arguments de mgr Marcel Lefebvre. Ci-dessous une citation du discours de Lille. L'orateur parle du règne social de Jésus-Christ que l'encyclique de Pie XI a mis en valeur :


« Qu'est-ce que c'est que ce règne? Tout à l'heure vous avez chanté dans le « Gloria » : « Tu solus Dominus, tu solus Altissimus, Jesu Christe - Vous êtes le seul Seigneur, Vous êtes le seul Très-Haut, Jésus-Christ ». Nous le chanterions, et dès que nous serions sortis nous dirions: « Non, il ne faut plus que Notre-Seigneur Jésus-Christ règne sur nous? » Alors, vivons-nous dans l'illogisme, sommes-nous catholiques ou non, sommes-nous chrétiens ou non? »

Citation du discours de Lille en 1976

Mgr Lefebvre ne comprennait pas que le Christ-Roi n'est pas roi à la façon de la charia, il est un roi qui fait régner la liberté religieuse et les droits de l'homme.

Le Christ-Roi, c'est le règne de l'Eglise, son l'Eglise son Epouse, qui n'a besoin de personne pour savoir ce qu'Elle doit faire.

Pour répondre aux sympathisants de Mgr Lefebvre prenons ce passage de Quas Primas, l'encyclique de Pie XI sur le Christ-Roi.

Citation:

Comme vous le savez, Vénérables Frères, ce fléau n'est pas apparu brusquement; depuis longtemps, il couvait au sein des Etats. On commença, en effet, par nier la souveraineté du Christ sur toutes les nations; on refusa à l'Eglise le droit - conséquence du droit même du Christ - d'enseigner le genre humain, de porter des lois, de gouverner les peuples en vue de leur béatitude éternelle. Puis, peu à peu, on assimila la religion du Christ aux fausses religions et, sans la moindre honte, on la plaça au même niveau. On la soumit, ensuite, à l'autorité civile et on la livra pour ainsi dire au bon plaisir des princes et des gouvernants.



http://www.vatican.va/holy_father/pius_xi/encyclicals/documents/hf_p-xi_enc_11121925_quas-primas_fr.html

Le Règne du Christ, c'est donc le règne de l'Eglise qui est "Jésus-Christ répandu et communiqué" selon le mot de Bossuet et le règne de de l'Eglise, c'est le règne du Christ, son époux.

La liberté religieuse, c'est une liberté opposable aux Etats et non à l'Eglise ("Dignitatis Humanae"). L'Eglise reste libre de sa politique et de ses décisions et ce n'est ni aux individus ni à une quelconque groupe social de se substituer à Elle, car elle est le règne du Christ.

Enfin pour répondre à Mgr Lefebvre : Quant aux accords qu’elle prend avec les Etats, cela dépasse la compétence de tout un chacun. L’Eglise s’adapte aux mentalités locales et aux situations locales.

L'Eglise dit aux Etats (entre autres) : la liberté religieuse, c'est mon domaine, vous n'avez aucune initiative à prendre dans ce domaine. Je dis initiative, car vous devriez obéir à l'Eglise lorsqu'elle le commande.

Mais il se peut que les, disons, "sympathisant de Mgr Lefebvre" et les "progressistes" autoproclamés soient dans une erreur commune sur ce sujet.

Par un paradoxe curieux les partisans de Mgr Lefebvre sont probablement les plus acharnés opposants au Christ-Roi.

24.9.08

Les franc maçons, des hommes dangereux

Selon mon dernier post Larcher a dit pour démentir être franc-maçon :

"J'ajoute que je ne considère nullement comme vexatoire de me voir donner ce titre erroné." (le titre de franc-maçon)

Etre franc-maçon n'est pas un "titre" cela ne donne aucun droit particulier. C'est une adhésion à une société secrète. Un droit étant un titre public, il doit obligatoirement être reconnu et sanctionné par la communauté humaine dont s'abstraient les franc-maçons par le secret.

Moralité : les franc maçons sont dangereux puisqu'ils s'imaginent avoir des droits particuliers, mais droits secrets, ce qui est tyrannie. Que penserait-on d'un délinquant venant dire au tribunal chargé de la juger "J'avais un titre secret à agir ainsi. Chut ! je n'en dirai pas plus." C'est pourtant ce que font les franc-maçon ils s'auto-jugent avoir plus de droits, par un titre particulier, sur les autres humains.

Gérard Larcher un homme dangereux

Le futur nouveau président du Sénat, (désigné par l'UMP il sera probablement, voire certainement élu, sauf extraordinaire), le nommé Gérard Larcher s'est étendu longuement sur la franc-maçonnerie. Naturellement il nie être franc-maçon mais se prosterne devant l'idole.


Il aurait dit, selon le Salon Beige : "Mais j'ai déjà été invité à des réunions maçonnes ouvertes pour présenter la manière dont je concevais des dossiers comme l'aménagement du territoire ou, plus récemment, l'hôpital. J'ajoute que je ne considère nullement comme vexatoire de me voir donner ce titre erroné."

On ne voit pas à quel titre un homme politique présente des projets publics à une société secrète. Que dirait-on si Larcher venait présenter ses projets devant l'assemblée des évêques de France ? Ou à une assemblée d'imams ou de rabbins ou de pasteurs ?

Que n'entendrait-on alors les franc maçons masqués venir brandir la "laïcité", pour une fois à raison.

La Cour européenne des droits de l'homme dit la vérité sur une décision des juges français

La Cour d'Appel de Lyon a condamné un journaliste pour diffamation en arguant notamment que ce journaliste ne rapportait pas la preuve des faits allégués.

La Cour européenne des droits de l'homme dans un arrêt Chalabi du 18 septembre 2008 consultable ici relève que les magistrats français pour condamner pénalement un être humain ont nié les faits qui leur étaient soumis :

". Reste donc à savoir s’il existait une base factuelle suffisante. A cet égard, la Cour note que la Cour d’appel de Lyon, sur la pertinence de l’offre de preuve qui avait été faite par les coprévenus du requérant – le directeur de publication du journal et la société Lyon Mag’ – a considéré « que les pièces signifiées n’établissent pas la vérité des faits retenus comme diffamatoires, aucun élément ne permettant de retenir que la gestion de M. Kamel Kabtane ait donné lieu à une quelconque suspicion de malversation ».

Or, la Cour relève sur ce point, d’une part, que les juges d’appel, après avoir initialement évoqué à la fois les malversations et les fautes de gestion, limitèrent leur appréciation uniquement à la question des « malversations » – terme à connotation pénale – sans l’étendre à celle relative à une gestion qui ne serait « pas claire ». La Cour est d’avis, d’autre part, que les nombreux documents contenus dans l’offre de preuve et produits devant la Cour (voir supra § 11) témoignent de ce qu’à l’époque de l’article incriminé, les propos litigieux n’étaient pas dépourvus de toute base factuelle. De plus, il apparaît que la partie civile était mise en examen pour abus de confiance et escroquerie, et que la procédure judiciaire était toujours en cours à l’époque des faits incriminés. Dès lors, même si compte tenu de la présomption d’innocence garantie par l’article 6 § 2 de la Convention, une personne mise en examen ne saurait être réputée coupable, la base factuelle sur laquelle reposait lesdits propos n’était pas inexistante (voir Brasilier c. France, no 71343/01, § 38, 11 avril 2006)."

["la Cour" lire "La Cour européenne des droits de l'homme" note de Denis Merlin]

Ce § 44 relève un procédé habituel des magistrats français. Lorsque leur volontarisme les pousse à condamner une personne, ils ignorent les faits et les documents et brodent de l'injure. Comme ils n'ont pas hésité à salir la réputation de monsieur Chalabi, je laisse à penser combien ils ignorent les intérêts matériels et combien ils n'hésitent pas devant les spoliations...

Ici la Cour européenne note que le dossier fourni, naturellement avec beaucoup de peine (il faut rassembler des documents dans un temps très bref, subir le stress etc.) par monsieur Chalabi avait été ignoré par les juges lyonnais. Ils avaient dénaturé l'affaire qui leur était soumise. C'est habituel devant les tribunaux français.

Assez de tyrannie !

Mutz, haut fonctionnaire français

Le nommé Pierre Mutz, commandeur de la Légion d'honneur et commandeur dans l'ordre du mérite, préfet de Paris, vient d'interdire qu'une stelle soit érigée en l'honneur de Tran Van Ba dans un square du XIIIème arrondissement de Paris, nous apprend Présent.

Selon Rémi Fontaine Tran Van Ba est un martyr du communisme assassiné après un procès inique en 1980 à Hanoï. Le seul crime de Tran Van Ba : avoir milité contre le gouvernement qui devait l'assassiner.

Mutz prétend que cette stèle pouvait troubler l'ordre public. On ne voit pas le raisonnement qui puisse conduire Mutz à prétendre qu'ériger une stèle en l'honneur d'un martyr pourrait troubler l'ordre public.

Ne cherchez pas, les "hauts" fonctionnaires français ont un raisonnement inaccessible au reste des humains.

Voilà pourquoi Mutz, qui a déjà interdit la soupe au cochon, interdit l'érection d'une stèle en souvenir de ce martyr de la liberté d'expression.

La France n'est pas dans un état de droit.

Mass murderer de Finlande : haro sur la police

Le mass murderer de Finlande qui a fait dix morts (sans compter lui) permet encore de mettre en cause la police.

Le jour avant les assassinats en masse, le mass murderer avait posté une vidéo sur Internet. Il était clairement menaçant pour la race humaine.

Il disait "vous serez la prochaine à mourir". Moi qui ai été jugé dangereux pour mon dernier fils parce que je l'aimais trop, je sais que le psychiatre, le psychologue, le policier peuvent très bien conclure contre la parole (si j'avais déclaré que je le haïssais, elle m'aurait cru ?) quand ils sont eux-mêmes menteurs. Mais quand ils croient ce qu'on leur dit et n'ont rien d'autre pour juger ?

On met en cause la police qui n'aurait pas détecté sa dangerosité. Mais en France le détenu qui a tué son codétenu avait été jugé sans danger par un psychiatre !

Comment voulez-vous qu'un simple flic puisse détecter un individu dangereux ? D'autant que la police est toujours menacée de dénonciation. Elle est raciste, elle est anti-jeunes. Un policier a vu l'individu vingt-quatre heures avant ses crimes, mais l'individu a sans doute dissimulé, il a dû dire que cela n'était qu'un jeu qu'il n'avait aucune intention, qu'il avait bien le droit de faire de l'humour noir...

Les psychiatres, les policiers, comme tout être humain d'ailleurs, n'ont pour connaître l'âme d'un "autre" que ses déclarations ou ses actions passées. C'est le mystère de l'incommunicabilité des consciences. De ce fait nous n'avons que l'introspection pour juger les autes. C'est-à-dire que nous jugeons des autres d'après nous-mêmes et comme nous ne nous connaissons pas bien nous-mêmes...

Maltraitances, incestes, juges français

Une dame se plaignant à juste titre de la maltraitance sexuelle de son père (viols sur enfant de six ans) veut que "l'inceste" soit inscrit dans la loi.

La Convention internationale des droits de l'enfant signé sous l'égide de l'ONU par la France le 20 décembre 1989 ne prévoit pas l'inceste.

Article 19
1. Les États parties prennent toutes les mesures législatives, administratives, sociales et éducatives appropriées pour protéger l'enfant contre toutes formes de violence, d'atteinte ou de brutalités physiques ou mentales, d'abandon ou de négligence, de mauvais traitements ou d'exploitation, y compris la violence sexuelle, pendant qu'il est sous la garde de ses parents ou de l'un d'eux, de son ou ses représentants légaux ou de toute autre personne à qui il est confié.
2. Ces mesures de protection comprendront, selon qu'il conviendra, des procédures efficaces pour l'établissement de programmes sociaux visant à fournir l'appui nécessaire à l'enfant et à ceux à qui il est confié, ainsi que pour d'autres formes de prévention, et aux fins d'identification, de rapport, de renvoi, d'enquête, de traitement et de suivi pour les cas de mauvais traitements de l'enfant décrits ci-dessus, et comprendre également, selon qu'il conviendra, des procédures d'intervention judiciaire.

L'inceste étant constitué par les relations sexuelles entre proches parents n'est pas de soi un viol. Il peut être consenti entre adultes (plus de dix-huit ans). C'est un tabou institué pour éviter l'enfermement familial, mais on ne peut le réprimer en tant que tel dans la loi répressive, à moins d'en faire une infraction sans victime.

C'est pourquoi il n'y a pas lieu de s'étonner que l'inceste ne soit pas mentionné en tant que tel dan s la loi.

L'inceste ne peut être réprimé parce qu'il est un viol ou une agression sexuelle sur mineur, le fait qu'il soit perpétré par le père ou la mère étant une circonstance aggravante puisque ils sont des autorités instituées par la nature pour protéger.

Mais le viol ou l'agression sexuelle par ascendant n'est qu'une variété de la maltraitance ainsi que l'établit la Convention des droits de l'enfant.

L'abandon, le sadisme, les discours odieux sont aussi de la maltraitance.

Puisque la mode est aux confidences : j'ai été un enfant maltraité, je suis encore calomnié par ma mère qui a fourni une attestation horrible contre moi à la mère de mes enfants. Une amyotrophie du bras gauche est là pour me rappeler jusqu'à ma mort que j'ai été laissé sans soin après un déplâtrage, alors que j'avais eu le bras cassé par deux de mes frères. Une balafre de quinze ou vingt centimètre et une hernie musculaire est là pour me rappeler que j'ai fait l'objet d'une opération inutile suivie d'une absence de soin qui a entraîné cette hernie. J'ai fait l'objet d'un délaissement prouvé par cette hernie. Et cela alors que je suis fils de médecin.

Eh bien que croyez-vous qu'il arrive ? Aujourd'hui juges français, par incompétence ou mauvaise foi (ou les deux) m'ont condamné à ne plus m'occuper de mon dernier fils. Ils me privent de mes biens. Ils rajoutent donc un louche de maltraitance, car bien sûr l'enfant maltraité ne sait pas se défendre dans la vie et les lâches en profitent.

Je ne sais ce qu'est l'inceste, mais je peux vous dire ce qu'est la maltraitance dissimulée et rusée (certaines ruses de Fourniret m'ont fait penser à celles de mon père), je peux vous dire que la lâcheté et le sadisme des autorités françaises ne sont pas au-dessous du sadisme des parents.

23.9.08

Les problèmes du fichier Edvige ne sont toujours pas résolus

Le fichage de la population par EDVIGE pose des problèmes aux avocats.

En effet le Conseil national des barreaux qui représente la totalité de la profession d'avocats souligne dans un recours au Conseil d'Etat que le fichier EDVIGE (il récemment changé de titre, mais c'est le même fichier, sauf que les mineurs feront l'objet d'un fichier qui leur sera particulier) mentionnera "l'environnement de l'individu et notamment aux personnes physiques entretenant ou ayant entretenu des relations directes et non fortuites avec l'individu concerné."

Dans ce nouveau fichier qui, prétendument, recensera les personnes "susceptibles de porter atteinte à l'ordre public" la fiche pourra ainsi contenir un paragraphe sur les noms des parents, des avocats, des conjoints, des ami(e)s, des ministres du culte (etc.) que fréquente l'individu. Et j'ajoute : avec un lien hypertexte vers les fiches de ces personnes qui fréquentent cet individu "susceptible de porter atteinte à l'ordre public" sont elles-mêmes susceptibles etc à l'infini.

Le critère "susceptibles de porter atteinte", n'en est pas un. Cela serait, selon le recours des avocats, un critère "imprécis" ; mais, selon moi, c'est un critère qui n'interdit pas l'arbitraire autrement dit qui est inexistant. Contrôlé par personne, ce critère fondé sur une éventualité englobe tous les adultes et les jeunes enfants à partir de treize ans.

Le recours des avocats remarque également que ce fichier devrait faire l'objet d'une disposition législative et non réglementaire. J'ajoute que cela est prévu par la Convention européenne des droits de l'homme : il faut une "loi" (article 8 § 2

"Il ne peut y avoir ingérence d’une autorité publique dans l’exercice de ce
droit [droit à la vie privée et familiale prévu par le § 1) que pour autant que cette ingérence est prévue par la loi. (...)"

D'une façon générale il est dommage que ce recours des avocats n'insiste pas assez (à vrai dire il ne la mentionne qu'une fois à l'occasion de l'exercice de la profession d'avocat) voire passe sous silence la Convention européenne de sauvegarde des droits de l'homme pour l'essentiel des arguments soumis au Conseil d'Etat.

C'est très dommage, car ce faisant il se prive d'un argument devant la Cour européenne des droits de l'homme de Strasbourg si d'aventure le recours était rejeté par le Conseil d'Etat ; mais surtout il manque une occasion de faire avancer la cause des droits de l'homme dans la France administrative où le haut fonctionnaire et le pouvoir exécutif, le pouvoir législatif et le pouvoir judiciaires s'affranchissent volontiers de tout respect de la justice.

Noter une dernière ruse des fonctionnaires et élus français : le fichier concernant les mineurs (DESTOP) a été disjoint du fichier concernant les majeurs devenu EDVIRSP, augmentant ainsi les difficultés des recours contre EDVIGE qui n'existe plus (désolé, il faut suivre, mais c'est fait exprès).

Pour mieux comprendre l'embuscade : une carte en trois dimensions

Le journal "Globe and mail" publie une carte en "trois dimensions" (virtuelles) copiée par le site yahoo.fr sur l'embuscade, visible ici.

On comprend comment les soldats ont été privés de munitions, tant les véhicule blindés qui n'avaient pas de quoi alimenter leurs mitrailleuses que les soldats à pied qui n'avaient pas de quoi fournir leurs armes.

Mais le plus intéressant, c'est l'emplacement du village. Les Français venaient juste de sortir du village. Y rentrer aurait pu leur fournir des abris. Mais la population est hostile. Il n'ont pas pu se protéger dans les maisons, on comprend mieux ainsi le témoignage que j'ai relaté hier sur mon blog.

Les soldats de Karzaï, en revanche, ont pu fuir à travers le village et abandonner leurs équipements aux ennemis des Français.

22.9.08

Les restrictions mentales du commandant Prazuck

Selon France24

Le porte-parole de l'armée (c'est-à-dire de la haute hiérarchie), le commandant Prazuck avait été envoyé en mission pour démentir l'existence du rapport de l'OTAN sur le scandale de l'embuscade du 18 août 2008.

"Le journal [Globe and mail] ajoute par ailleurs que les talibans se sont vantés auprès de l'un de ses journalistes avoir fait des prisonniers parmi les soldats français durant cette embuscade.

Faux, affirme le commandant Prazuck: "Quatre corps de soldats ont été regroupés (par les talibans), mais il n'y a pas eu de prisonniers", a-t-il dit à l'AFP."

Est-ce parce que les prisonniers ont été assassinés ?

Un soldat ariégeois du hutième régiment de parachutiste témoigne :
Sur le soldat tué à l'arme blanche -dont l'histoire a fait débat la semaine dernière- il explique qu'il était avec lui, tenant "son fusil qu'il avait dû poser pour s'occuper d'un blessé". Quand 8 talibans sont arrivés droit sur eux... Vincent s'est tapi dans l'ombre. "J'ai entendu un cri. Je n'ai rien vu mais j'ai compris qu'ils venaient d'égorger l'un des nôtres. Avant, ils avaient fait une prière", se souvient-il.


Citation de le Post


D'autre part, Kevin Gil un parachutiste blessé affirme :

que
"la population locale "était au courant" de l'embuscade, car "toutes les portes" des maisons du village où il a cherché à se protéger étaient fermées."
Ces nouvelles ne sont pas mises en avant par la télévision et la radio d'Etat qui regardent ailleurs. Cela confirme que nous ne sommes pas dans un état de droit, ni dans un Etat de droit, ni dans une démocratie. Le peuple est désinformé.

La barbarie du mensonge des autorités françaises

Selon Sarkozy les soldats français luttent contre la barbarie en Afghanistan.

Pourtant l'existence du rapport de l'OTAN relatif aux très graves problèmes posés à nos troupes par cette guerre absurde (le gouvernement Karzaï étant aussi barbare que les Talibans) a été contestée officiellement par les autorités françaises.

Vous pouvez lire que la France a d'abord nié l'existence de ce rapport :

http://www.france24.com/fr/20080921-paris-otan-preparation-militaires-francais-embuscade-afghanistan-rapport-journal-canada-globe-and-mail

Aujourd'hui 22 septembre, la France admet piteusement que ce rapport existe et donc implicitement que le scandale qu'il révèle est réel.

Les soldats de l'Armée nationale afghane ont fait défection, ils ont abandonné les Français qui se consacrent par ailleurs à leur formation militaire.

Après l'indignation, il faut nous interroger sur les autorités officielles qui mentent effrontément au peuple pour le motiver ! Ce qui est un crime.

La barbarie c'est vous Sarkozy, Fillion et Morin. Nous n'avons rien à faire en Afghanistan puisque la barbarie est installée au sommet de l'Etat avec vos hauts fonctionnaires et vous.

21.9.08

Les soldats français tués ont été trahis

http://fr.news.yahoo.com/rtrs/20080921/tts-france-afghanistan-embuscade-ca02f96.html

"Le document confidentiel pointe par ailleurs le rôle des forces afghanes dans la tournure des événements, qui se sont enfuies à pied, peu après le début des combats, "laissant sur place leur équipement militaire, en proie à l'ennemi".

Un journal canadien revient sur l'embuscade où dix soldats français ont été tués par les talibans.

Ainsi les gens pour qui l'on se bat et qui ne respectent en rien les droits de l'homme, se sont en plus enfuis laissant les soldats français seuls et laissant leurs équipements militaires pour servir les talibans.

Abominable !

La jurisprudence contre la loi et l'équité

La Cour de cassation 1ère chambre par un arrêt du 9 janvier 2008 (signalé par En 3 mots) vient confirmer une jurisprudence selon laquelle c'est au débiteur d'une pension alimentaire en faveur d'un enfant majeur à la charge principale de l'autre parent à prouver que l'enfant n'a plus besoin de la pension alimentaire.

Or l'article 373-2-5 du Code civil (loi du 4 mars 2002) dispose :

"Le parent qui assume à titre principal la charge d'un enfant majeur qui ne peut lui-même subvenir à ses besoins peut demander à l'autre parent de lui verser une contribution à son entretien et à son éducation. Le juge peut décider ou les parents convenir que cette contribution sera versée en tout ou partie entre les mains de l'enfant."

et l'article 1315 du même code :

"Celui qui réclame l'exécution d'une obligation doit la prouver.

Réciproquement, celui qui se prétend libéré doit justifier le paiement ou le fait qui a produit l'extinction de son obligation."


C'est donc au visa implicite du deuxième paragraphe que la Cour de cassation décide que c'est au parent débiteur de prouver qu'il est libéré. "Implicite" car l'arrêt est tellement court que l'on ne peut que donner des motifs "implicites".


Mais en l'occurrence s'agissant d'une obligation successive qui nait avec le temps, on ne peut de bonne foi appliquer que le premier paragraphe de l'article 1315.

Voilà où conduit le positivisme juridique, faisant abstraction de l'équité (article 6 de la Convention européenne des droits de l'homme), faisant même abstraction de la bonne foi, faisant même abstraction de la loi, la Cour décide...


20.9.08

Condamnation à mort par l'administration Karzaï pour contestation de la polygamie

http://www.mediapart.fr/journal/international/diplomatico/150908/vingt-ans-de-prison-pour-une-traduction-du-coran

Selon ce blog (via le Salon Beige) des tribunaux islamiques de Karzaï, celui pour lequel les Français se font tuer sur ordre de Sarkozy et Morin, un journaliste Afghan, Sayed Perwiz Kambakhsh, a été condamné à mort. Non encore exécutés, il a été torturé en prison et l'est sans doute encore à l'heure ou j'écris. Il attend aujourd'hui sont "procès" en appel.

Son crime ? Avoir mis en doute dans un de ses articles le droit à la polygamie.

De même un journaliste Ahmed Ghous Zalmai et le mollah Qari Mushtaq ont été condamnés à vingt ans de prison. Leur crime ? avoir publié une traduction du Coran en Persan (alors que la chariah interdit de publier la traduction sans l'original arabe).

Quand Sarkozy et Morin nous disent qu'ils envoient nos soldats se faire tuer pour les droits de l'homme ils se moquent de leurs auditeurs.

Mgr Giafranco Ravasi, Darwin et la liberté intellectuelle dans l'Eglise

Mgr Ravasi est président du "Conseil pontifical pour la culture", il a tenu avec d'autre prêtres une conférence de presse pour annoncer un congrès international qui se tiendra au mois de mars 2009 à Rome sur Darwin et sa théorie.

Mgr Ravasi a expliqué qu'il n'existe aucune contradiction "a priori" entre la théorie de Darwin et la bible.

Un autre prêtre a renchéri selon zenit
"Le père Leclerc a constaté que « les discussions autour de la théorie de l'évolution se font de plus en plus vives, tant dans le monde chrétien que dans les milieux évolutionnistes, en particulier à l'approche des anniversaires darwiniens, en 2009: 150 ans après la sortie de 'L'origine des espèces', l'œuvre de Charles Darwin est encore trop souvent discutée plus idéologiquement que scientifiquement, alors qu'il s'agissait pour son auteur d'une théorie de nature scientifique ».


Il n'est pas très scientifique de qualifier de "scientifique" une théorie historique. Or une théorie, serait-elle scientifique, est très fragile, elle ne rend certainement pas compte de la réalité.

"La théorie dure tant qu'elle résiste à l'expérience; elle se modifie et change le jour où elle est vaincue par les faits de l'expérience. Il en résulte donc que les théories ne sont que des idées provisoires que nous nous faisons des choses dans un état donné de nos connaissances (Cl. BERNARD, Princ. méd. exp., 1878, p. 121)."
Trésor de la langue française v° "théorie"

Ici la théorie ne court aucun risque de changer puisqu'il n'existe et ne peut exister aucune expérience.

Nous avons une théorie "scientifique" qui n'est ni scientifique, ni par conséquent historique.

Bien sûr Pie XII, dans Humani generis (12 août 1950) et Jean-Paul II (22 octobre 1996) ont permis aux catholiques de croire en Darwin. Certains, soit la plupart des catholiques darwinistes, proposent implicitement ce raisonnement à la suite des textes contestables de ces papes "La raison selon la foi catholique, nous conduit à la vérité, or Darwin se prétend scientifique, donc Darwin est de foi." C'est dans cette proposition implicite que j'ai été élevé par un aumonier darwiniste.

Mais, même si certains papes ont autorisé de croire en Darwin, malgré le récit de Moïse, il n'est pas interdit de croire la Genèse.

Pour moi, il est évident que le seul récit historique de la création de l'homme se trouve dans la Genèse, la théorie de Darwin est pseudo-scientifique (en réalité une théorie historique sans témoin ni témoignage) et certainement fausse.

Regardez les gens dans la rue : nous faisons évidemment partie de la même famille, n'en déplaise au p. Leclerc qui n'a que l'injure pour réponse.

C'est pourquoi, je suis catholique, je me soumets à toutes les vérités révélées, mais je ne me crois pas obligé d'épouser l'air du temps, les vérités sociologiques émises par l'ambiance catholique.

19.9.08

Violation par la France du principe de procès équitable

Kandler et autres c. France (no 18659/05)
"L’affaire concerne des perquisitions et saisies de documents effectuées par l’administration fiscale à la suite de soupçons de fraude fiscale pesant sur les requérants. Invoquant les articles 6 § 1 (droit à un procès équitable), 8 (droit au respect de la vie privée et familiale) et 13 (droit à un recours effectif), les intéressés se plaignaient de n’avoir pas eu accès à un recours effectif pour contester la régularité des visites et saisies domiciliaires dont ils ont fait l’objet.
La Cour rappelle avoir déjà examiné dans une précédente affaire (Ravon c. France, requête no 18497/03) les différents recours juridictionnels prévus en la matière en droit interne et avoir conclu qu’ils ne répondaient pas aux exigences de la Convention. Par conséquent, elle conclut à l’unanimité à la violation de l’article 6 § 1 (droit d’accès à un tribunal) en raison de l’absence de contrôle juridictionnel effectif et dit qu’il n’y a pas lieu de rechercher s’il y a violation de l’article 13 combiné avec l’article 8."


C'est un communiqué de la Cour Européenne des droits de l'homme du 18 septembre 2008.

Notons que ce problème s'est déjà posé mais que la France, le législateur français a laissé intactes les dispositions contraires aux droits de l'homme.

L'administration française viole le droit à l'intimité familiale sans que cette violation puisse même être examinée par un tribunal impartial. En l'occurrence, il n'y a pas de recours véritable. En France l'administration viole le droit à la vie privée et familiale sans qu'aucun recours ne soit possible, alors que la difficulté est signalé depuis un ancien arrêt.

Il me semble urgent que le Parlement se saisisse de cette question et que des sanctions soient prises contre les violeurs des droits de l'homme.

17.9.08

Une inteview de monsieur Henri-Christian Giraud sur "l'accord secret de Baden-Baden"

http://www.canalacademie.com/L-accord-secret-de-Baden-Baden.html

Sur canalacademie, web radio, on peut entendre une interview de Henri-Christians Giraud journaliste et écrivain sur sa thèse d'un "accord secret" qui aurait été conlu de la visite à Baden-Baden de de Gaulle lors du 29 mai 1968.

Petit-fils du général Henri Giraud (un rival malheureux de de Gaulle lors de la seconde guerre mondiale), monsieur Henri-Christian Giraud semble régler des comptes avec les de Gaulle. On sent chez lui un hostilité contenue, mais intense à l'encontre du chef de la France libre.

Selon l'auteur, de Gaulle se serait rendu à Baden-Baden le 29 mai 1968 pour recevoir une réponse à un acte d'intimidation suivi d'un appel à l'aide de de Gaulle transmis à l'ambassade soviétique le 28 mai 1968. Cet appel au secours menaçant n'est pas relaté sur la chronologie de mai 68 par wikipedia. De Gaulle aurait reçu la réponse de Massu dès le 29 mai par le compte rendu de ce dernier d'une conversation qu'il avait eu le 28 mai, soit le même jour que l'appel à l'aide. Massu aurait donnée la réponse à de Gaulle inconsciemment en relatant son entretien avec le maréchal soviétique...

La manifestation du 30 mai organisée par les communistes serait, selon ce qu'il suppute, un coup de poignard dans le dos du mouvement révolutionnaire, organisé par les communistes français sur l'ordre de Moscou, à la suite et en exécution de "l'accord secret de Baden-Baden".

De Gaulle n'a pas rencontré le maréchal soviétique, ce n'est donc que par l'intermédiaire du récit de Massu que de Gaulle aurait eu l'intuition que l'affaire était gagnée, grâce à la complicité des soviétiques qui auraient voulu s'assurer en échange un soutien dans l'éventualité de l'invasion de la Tchéquo-Slovaquie qu'il prévoyaient pour le mois d'août.

Bien que passionnant le récit est toutefois incroyable. Je vois mal de Gaulle (et même tout homme de bon sens) devenu sûr de la complicité des communistes par une simple conversation avec un Massu qui lui aurait rapporté les propos d'un maréchal lors d'une visite de courtoisie, Propos tenus par la maréchal en réponse à un appel du même jour (28 mai).

A la réflexion, cela me paraît certainement faux. Comment peut-on conclure à la conclusion d'un accord d'un compte rendu d'une conversation avec un maréchal ? qui aurait dit à Massu : "Nous aimons beaucoup votre général de Gaulle..." C'est absurde.

Car de Gaulle n'a pas rencontré le maréchal soviétique, ce n'est donc que par l'intermédiaire du récit de Massu que de Gaulle aurait eu l'intuition que l'affaire était gagnée, grâce à la complicité des soviétiques qui auraient voulu s'assurer du soutien de de Gaulle dans l'éventualité de l'invasion de la Tchécoslovaque qu'elle prévoyait pour le mois d'août 1968. Ouf !

De Gaulle devenu sûr de la complicité des communistes par une simple conversation avec Massu qui lui aurait rapporté les propos d'un maréchal (qui n'est qu'un militaire et non un dirigeant) et demandant implicitement et sans que Massu en ait conscience, que l'invasion prévue pour août 1968 serait qualifiée par de Gaulle d"'incident de parcours" en exécution de "l'accord secret". Ouf ! Ouf !

Je ne vois pas pourquoi la thèse officielle qui veut que Massu ait assuré de Gaulle de sa solidarité militaire en cas de clash serait si stupide.

Merci à Marie de m'avoir signalé cette interview passionnante (je crois l'avoir écoutée trois fois) par les problèmes qu'elle pose.

Le pétrole est trop abondant : baisse de la consommation en France

http://fr.news.yahoo.com/rtrs/20080916/tts-france-petrole-ca02f96.html

Selon cette dépêche Reuters, la consommation de carburant a chuté de 12,3 % en France par rapport au même mois de 2007, ce qui est une chute très impressionnante. Va-t-elle se poursuivre et s'accentuer ? c'est ce que l'on peut espérer.

D'autre part, un nouveau gisement très important (après le Brésil où le nouveau gisement s'étend sur plusieurs centaines de kilomètres) vient d'être trouvé.

Enfin le pétrole est à 90,55 $ le baril (et même moins de 89 $ à Londres) (il vient de plus de 140 $). Je parie qu'il va encore baisser.

Ce sont donc deux bonnes nouvelles :

1) - Les consommateurs sont réactifs, ils peuvent baisser leur consommation. Nous ne dépendons pas du pétrole comme d'une drogue. Toutes les prévisions qui nous assénaient doctoralement que l'énergie était chère pour toujours, sont démenties quelques mois plus tard. Le prix de l'énergie baisse et le pétrole reste sur les bras des producteurs.

Le président (M. Schilansky) de l'Union française des industries pétrolières le confirme. "Pour Schilansky, le phénomène est durable, même si les cours du pétrole ont considérablement baissé ces derniers mois." selon Reuters.

2) - Les manipulateurs du cours du pétrole sont avertis, ils ne peuvent s'enrichir sur le dos de gens sans réaction. Les consommateurs ne sont pas si benêts. Les agents des manipulateurs ne peuvent pas affoler et manipuler l'opinion indéfiniment.

16.9.08

Lehman Brothers : la faillite du positivisme

La quatrième banque d'affaire américaines, un blue ship dépose le bilan et ne sera pas reprise, elle va à la liquidation.

  • Blue ship : Terme qui désigne les sociétés cotées en bourse avec une grande capitalisation et une liquidité importante qui bénéficient, à chaque séance, boursière d'un volume important de transactions. Par ailleurs, du fait de la qualité de leur gestion et des positions de premier plan qu'elles occupent dans leur secteur, elles sont percues comme des entreprises très solides


Définit ainsi un glossaire de la finance.http://www.vernimmen.net/html/glossaire/definition_blue_ship_.html

La banque Lehman Brothers a été longtemps un blue ship. Il semblerait que les dirigeants de cette entreprises se promenaient avec le cours de leur action, derrière et devant un slogan qui disait à peu près : "maintenant, dégagez" (dixit le journaliste de télé matin ce 15 septembre).

Aujourd'hui juste une petite réflexion : cette banque avait pour rôle de prendre des participations dans des entreprises. C'est le rôle de la banque d'affaires.

Elle avait pour cela une armée d'analystes financiers, de comptables, de diplômés d'écoles de commerce, d'avocats. Cela ne l'a pas empêché de déposer piteusement le bilan, alors qu'elle aurait dû crouler sous les liquidités (ancienneté et importance de la banque)

Croyez-vous que ce soit par incompétence de ses collaborateurs ? Je n'y crois nullement à ce niveau.

Dans une tout autre matière, Brigitte-Fanny Cohen nous apprenait lors de la même émission que nous ne savons pas d'où viennent les angiomes. (S'ils sont à l'intérieur du corps dans un organe vital, ils peuvent être mortels (j'ai vu un cas). Or on ne sait d'où ils viennent, ni pourquoi ils surviennent sur tel ou tel individu. On ne sait non plus comment les guérir totalement.

Croyez-vous que nos médecins et scientifiques sont incompétents ? Non, bien sûr.

La Providence nous fait voir sans conteste possible que notre orgueilleuse raison positiviste est en échec, même dans des domaines moraux et techniques comme celui de la finance, et dans des domaines moraux, humanistes et scientifiques comme celui de la médecine.

La science expérimentale est incapable de nous assurer une connaissance, ni même une simple explication sûre des phénomènes que nous voyons se dérouler sous nos yeux. La prétention de certains « scientifiques » à vouloir remonter dans le temps au-delà des temps historiques n'a donc aucun fondement rationnel. Car la dernière démarche de la raison, c'est de reconnaître son incapacité à expliquer, à connaître et à rendre compte.

Saint Pie X défend les droits de l'homme

"Enfin, cette thèse [séparation de la religion et de l'Etat] inflige de graves dommages à la société civile elle-même, car elle ne peut pas prospérer ni durer longtemps lorsqu'on n'y fait point sa place à la religion, règle suprême et souveraine maîtresse quand il s'agit des droits de l'homme et de ses devoirs."

Dit l'encyclique Vehementer nos.

Les droits de l'homme en définitive ne sont fondés que dans la religion. La religion nous renvoie à l'usage de notre raison qui nous fait demander d'observer les droits et les devoirs de l'homme, droits et devoirs réciproques. C'est le droit naturel.

Il est piquant de voir que certains catholiques fanatiques viennent à nier les droits de l'homme sous prétexte de Christ-Roi, alors que le règne du Christ, c'est le règne des droits de l'homme. Ils font donc un contresens sur le règne du Christ.

"Regnat" critique à tort madame Boutin

Le bulletin "Regnat" "qu'Il règne" nous livre, selon le Salon beige une critique du Forum des républicains sociaux de madame Boutin.

Il s'en prend au paragraphe que l'on peut trouver sur le site Internet des F.R.S. :

"Garantir la laïcité et la liberté religieuse"

Première critique de regnat le terme de "séparation du politique et du religieux". Or, le règne du Christ, c'est le règne de la distinction de la sphère religieuse de la sphère laïque. Le terme "séparation" est peut-être un peu fort car il y a relations, interactions entre le religieux et le politique. Mais la distinction est nécessaire et la séparation n'est pas le mal absolu. C'est un régime meilleur que celui où l'Etat s'arroge le pouvoir de professer une religion ou une idéologie.

Le politique conduit la politique qui lui plaît sous réserve de respecter la vérité, la justice et les droits de l'homme (respect qu'il sait être son obligation par la morale naturelle à tout homme). Il respecte le religieux et lui demande sa morale. Car la sphère politique en vertu même de la laïcité, n'enseigne pas de religion ou de morale, ni même de culture. Elle reçoit sa morale de la nature humaine qui est sociale, elle écoute les religions et donc la religion catholique.

La liberté religieuse est très bien résumée par le même forum sur la base de Dignitatis humanae.

Toutes les critiques de "Regnat" sont donc fausses, il s'agit de calomnies.

C'est le problème que posent les "fanatiques du Christ-Roi". Il s'imaginent que le Christ veut régner comme règne la charia en pays musulman. Rien n'est plus faux. Le doux règne du Christ, c'est celui de la liberté religieuse. Le Christ lorsqu'il règne ne contraint personne.

Jn 6,67. Dès lors beaucoup de Ses disciples se retirèrent, et ils n'allaient plus avec Lui.

Jn 6,68. Jésus dit donc aux douze: Et vous, est-ce que vous voulez aussi vous en aller?

Copié du site magnificat.

Le Christ règne si les hommes le veulent. Il ne les retient pas par la manche et encore moins par une contrainte plus forte, même par la menace de l'enfer, il ne retient personne : la preuve par l'évangile de saint Jean est absolue. Le règne du Christ, c'est le règne de la liberté religieuse.

Bien évidemment l'Etat a son rôle : faire régner la vérité, la justice et les droits de l'homme au sein de la laïcité qui est sa part. Si vous êtes homicide, il vous recherchera pour vous punir. Si vous persécutez ou maltraitez une femme, il le devoir de vous punir. Mais cela est une autre histoire, c'est la distinction des pouvoirs.

Terminons par une anecdote tirée d'un livre d'histoire locale "Les racines de Saint Barnabé" :

Dans les faubourgs de Marseille sur le territoire de la paroisse de Saint Barnabé, vivait une famille noble de onze enfants, où le père et la mère ne s'entendaient pas, ils étaient à couteau tiré. Le père était très dur, la mère le critiquait durement devant les enfants. Un jour, c'est la fête au village et un fils s'adresse au père pour qu'il lui donne quelques pièces à dépenser sur les stands et peut-être au bal. Le père refuse (par avarice dit-on) et le fils le tue. Nous sommes au XVIIIème siècle.

Affolement de tous. La mère et les enfants vont chercher le curé. Il conseille de dire que le père est tombé dans les escaliers. Mais le bruit de l'affaire se répand dans le village et le fils parricide est arrêté par ce qui tenait lieu de commisssaire de police en ce temps.

C'est ici à une toute petit échelle la disctinction des autorités laïques chargées de la poursuite des crimes et de l'autorité religieuse beaucoup plus miséricordieuse. Pourtant en ce temps là les deux autorités voulaint être sous le Christ-Roi, elles voulaient toutes les deux le règne du Christ et le Christ régnait sur les hommes.

15.9.08

Les contradictions de Dray

"Selon lui, le pape "a rappelé des préceptes qui sont aujourd'hui contestés au sein même de l'église, notamment en matière de libération de la femme, de mariage, de reconnaissance des évolutions de la société". "Dès qu'il y a tentation d'émettre des préceptes dans la vie publique alors il y a danger", a-t-il dit jugeant que "le président de la République, dans cette visite, n'a pas assez marqué la distance nécessaire entre l'exercice religieux, la liberté des cultes et l'espace public".

http://afp.google.com/article/ALeqM5ji9H6ZXNIGWEmzebmxFltAxKqt6w

C'est ce que monsieur Dray, qui est athée, a déclaré sur la visite du pape.

Ainsi ce monsieur veut donner des leçons de morale catholique au pape (alors qu'il n'est pas catholique ce monsieur), mais en plus il conteste l'intervention des religions dans la morale publique. Il ne le précise pas, mais faisons-le : l'Église ne réclame évidemment aucune prérogative dans le choix de la politique à mener, elle revendique le droit de donner son avis sur les questions politiques relatives à la morale.

Il ne veut pas (mais à quel titre ?, pourquoi ?) que l'Église donne son avis moral sur les questions politiques ou législatives.

Or ce qu'il reproche à Sarkozy, c'est lui qui le pratique, il ne respecte pas la liberté de l'Église et donc du pape qui est son chef visible, il s'immisce dans sa doctrine, et au final il veut lui interdire de parler.

Nous somme ici dans un évident effet miroir : monsieur Dray dit sa morale dans le domaine politique et veut l'imposer à tous et interdire aux autres de parler.

Reportage sur les talibans

Marie m'a fait connaître un reportage d'une nommée Claire Billet sur les talibans. Selon elle, cette journaliste aurait assisté à une attaque d'un poste de police par les talibans. Cette vidéo n'a pas beaucoup d'intérêt car elle ne montre que ce que les talibans (étudiants en théologie !) veulent bien lui monter. On ne voit rien de l'attaque, on ne voit rien ou presque des dégâts causés...

Ce reportage est pourtant l'occasion de réflexion sur les talibans. Ils s'inscrivent dans la tradition d'un islamisme fanatique qui n'est pas né avec eux.

Ces talibans ne songent qu'à tuer. S'ils aimaient leur pays, il ne feraient pas la guerre, voyons, et n'assassineraient pas leur conpatriotes et ne martyriseraient pas leurs femmes.

Pourquoi attaquer des postes de police ou incendier des poids lourds sur le chemin ? Elle dit : c'est un poids lourd militaire : je n'en vois aucune marque. Il s'agit d'un poids lourd transportant un container, de la marchandise au secours des population très pauvres. S'ils aimaient leur compatriotes détruiraient-ils ainsi de la marchandise et un camion ?

L'opération que montrent les Talibans ne les fait pas voir sous un jour sympathique. Rien ne justifie l'action militaire, il n'y a personne à protéger, personne à sauver, il s'agit de tuer pour tuer, voire se tuer par les attentats suicides. Les talibans mènent une vie misérable et inutile qui doit être un enfer dont il ne doivent se consoler que par la drogue dont l'usage est fréquent dans le pays. Ils évoquent Hassan ben Sabbah, le vieux de la montagne et ses fumeurs de haschish, prêts à tuer et à se tuer pour le chef de leur secte.

Joinville (Dans sa "Vie de saint Louis") les a décrit :

"460. L'un des points de la loi d'Ali est que, lorsqu'un homme se fait tuer pour exécuter un ordre de son maître, son âme s'en va dans un corps plus heureux que celui où elle était auparavant; et pour cette raison les Assassins ne font aucune différence à se faire tuer quand leur maître le leur commande, parce qu'ils croient qu'ils [seront] beaucoup plus heureux , quand ils seront morts, qu'ils ne l'étaient auparavant."

"461. L'autre point est tel qu'ils croient que personne ne peut mourir avant le jour qui lui est assigné; et personne ne doit croire cela, car Dieu a le pouvoir d'allonger nos vies et de les raccourcir. Et c'est un point auquel croient les Bédoins, et pour cette raison ils ne veulent point porter d'armes défensives quand ils vont au combat, car ils croiraient agir contre le précepte de leur loi; et , quand ils maudissent leurs enfants, ils leur disent ainsi: "Maudit sois-tu comme le Franc qui s'arme par crainte de la mort."

Selon : http://www.geocities.com/interzonelibrary/dptsg10joinvi.html

Observez que les moudjahidins n'ont aucune "armes" défensives (pas de casque) et récitent à la journaliste, à peu près ce que Joinville retient du discours sur la mort. Observez aussi la présence obsédante de croyances extra-rationnelles dans le discours du "moujahid".

Le problème c'est que le gouvernement karzaï ne vaut pas mieux et que la population laquelle semble partisane des talibans. S'ils sont pour les talibans, c'est que demain, ils peuvent se retourner tous contre les "envahisseurs". De plus cela délégitimise notre intervention, s'ils veulent des talibans, à quel titre empêchons-nous les talibans de régner ?

Mais qui finance l'achat des armes et des munitions et l'entretien des "moujahidins" et les véhicules, et l'essence ? Tout expliquer par "le trafic de drogue" n'est pas suffisant. Qui achète ? Comment cela est-il commercialisé ? La guerre a un coût exorbitant, ce ne sont pas les paysans faméliques qui financent ces crimes. Je ne connais pas monsieur "trafic de drogue". Il doit bien y avoir, il y a certainement des tractations, des échanges "commerciaux" des scélérats en chair et en os derrière tout cela etc. Cela serait beaucoup plus intéressant à savoir mais personne n'en parle.

L'intervention catastrophique de l'armée française va se traduire par une nouvelle expansion de l'islam fanatique et guerrier, par l'aide militaire que nous leur apportons, alors que Marie ne rêve que de déménager de sa HLM.

C'est à se taper la tête contre les murs.

De l'aide humanitaire contrôlée, sous réserve de progrès des droits de l'homme et notamment de suppression des enseignements et coutumes contraires aux droits de l'homme, oui ! Mais de l'aide militaire, non ! non et non !

La preuve par enregistrement téléphonique

Un arrêt de la Cour de cassation chambre commerciale au visa de l’article 6 § 1 de la Convention de sauvegarde des droits de l’homme et des libertés fondamentales, « que l’enregistrement d’une communication téléphonique réalisé par une parti à l’insu de l’auteur des propos tenus constitue un procédé déloyal rendant irrecevable sa production à titre de preuve ».

Cet arrêt est signalé par "en 3 mots".

C'est toujours bon à savoir. Selon la chambre commerciale, la captation de conversations téléphoniques est un procédé déloyal interdisant la production en justice à titre de preuve.

Cependant, restez sur vos gardes car ce que la Cour de cassation a décidé un jour, elle peut en décider autrement, d'autant plus que la chambre commerciale, n'est pas toutes le chambres qui peuvent avoir une jurisprudence différente.

A noter en effet, que le testing, moyen déloyal et qui d'ailleurs ne prouve rien s'agissant de mobiles est admis par la chambre criminelle (qui devrait être, en théorie, beaucoup plus regardante pour condamner un citoyen).

Cet attendu n'est donc pas "de principe" contrairement à ce que prétend "en 3 mots".

14.9.08

La matière du "bien commun"

Charles De Koninck a écrit un texte très intéressant au sujet du bien commun. Il raisonne en faisant observer que le bien commun est à la fois commun (donc c'est un bien de chacun) et plus élevé que le bien de chacun en ce qu'il est singulier, parce que le bien singulier (manger à sa faim) est moins élevé que le bien commun (dire la vérité, rendre la justice à tous).

Nietzsche, lui, dans sa perspective évolutioniste, considère que les faibles sont un poids pour la société. Il ne faut donc pas chercher leur bien, car en cherchant leur bien ils se multiplient, il faut donc, au contraire les persécuter, leur enlever tout pouvoir, voire les tuer. Le bien commun est donc d'éliminer les faibles.

Par un "raisonnement" qui ne fait que confirmer que l'on a rien compris à la question, on en arrive donc à dire que le "bien commun", c'est d'éliminer les faibles.

Ce qui manque au texte de De Koninck, c'est de savoir ce qu'est matériellement le bien commun.

Le bien commun, c'est l'ensemble des conditions sociales (sinon ce serait un bien singulier) - "ensemble des conditions de vie sociale permettant à l'homme de parvenir plus pleinement et plus aisément à sa propre perfection -- consistant au premier chef dans la sauvegarde des droits et des devoirs de la personne humaine."

Or, pour parvenir à sa perfection, l'homme a d'abord besoin de vérité dans la vie sociale. Il a aussi besoin de justice. Remarquons que ces "droits" sont parfaitement réversibles en devoirs. Si j'ai droit à la vérité, c'est que je dois dire la vérité. Si j'ai droit à la justice, c'est que je dois être juste. Ces droits et devoirs seront plus facilement observés si chacun donne l'exemple et n'attend pas qu'il lui soit donné.

Le bien commun social (pléonasme), c'est que la vérité règne dans la société, que la justice soit rendue par tous et à tous, c'est que les droits de chacun soient respectés, ce qui, correllativement, signifie que chacun respecte par devoir les droits de l'autre (ce qui signifie que les droits des plus faibles - les embryons et les foetus, les handicapés, les malades mentaux, les enfants, les femmes - soient respectés et non foulés au pieds parce que plus faibles) Si mes droits ne sont pas respectés, j'aurais des difficultés à respecter ceux des autres. Si l'on ne rend pas justice au pauvre, il ne pourra payer ses dettes. Exemple qui prouve que le bien de la justice est vraiment commun.

Certains font du bien social, la mise en place d'une société où le bien commun se retourne contre les membres de la société, ce qui est une contradiction dans les termes laissant sans réponse au demeurant

"- qui décidera, et à quel titre il décidera, qu'un membre de la société doit être éliminé pour le bien commun ?"

Quel titre lui conférera le droit de juger de la faiblesse de "l'autre", car il se peut qu'en le jugeant faible, il ne désigne en fait, le fort.

Jésus, "Dieu fort" lui-même n'a-t-il pas été traité de fou par un porc (Hérode le jeune), de blasphémateur par un corrompu (Caïphe), arrêté par une bande nombreuse de minables (dixit saint Thomas More) qui se prenaient pour des agents de la justice ?

Le bien commun, c'est aussi l'égalité fondamentale de tous les êtres humains, leur liberté d'expression et leur amour mutuel.

Si un foetus ou un enfant handicapé, a droit au respect de sa vie c'est que le respect de sa vie est le bien commun de tous : il est l'expression fondamentale de la justice et écarte tout arbitraire, toute volonté de puissance de ceux qui se croient forts. Le bien commun n'est nullement la recherche pour les plus forts (ou supposés tels...) du maximum de satisfactions, il est plutôt la recherche par tous les égaux de la satisfaction morale commune de l'ordre juste.

13.9.08

Formation militaire de l'armée afghane par les militaires français

"100 militaires français sont aujourd’hui impliqués dans la formation de l’armée afghane. 42 au titre de la formation des officiers (opération Epidote qui a formé 4 310 officiers afghans), 20 au titre de la formation des forces spéciales afghanes (300 militaires afghans sont actuellement en formation à la commando school), et 50 au titre de l’assistance au 201ème corps de l’armée nationale afghane dans des OMLT (Operational Mentoring Liaison Teams)."

Selon l'état major des armées.

Rappelons que les jeunes filles se suicident dans la population afghane dominée par Karzaï pour échapper à leur condition.

Les militaires français participent ici à la confortation de l'écrasement social des droits des femmes aghanes.

De plus rappelons que cette armée afghane formée "gratuitement" (selon toute vraisemblance) c'est-à-dire aux frais des pauvres Français et des Français pauvres (TVA et autres) n'est absolument pas sûre. Elle peut se retourner contre ses formateurs.

Par exemple les morts faits par les bombes talibanes contre la population civile ont fait 445 morts sur les 700 des six derniers mois. Les autres ont trouvé la mort dans des "bavures" occidentales ou de l'armée afghane. Mais il est remarquable que seule l'armée occidentale est mise en cause par Karzaï qui souhaiterait pouvoir traduire en justice les coupables d'erreurs, mais uniquement les coupables occidentaux, si l'on en croit un article du Figaro.

Nous n'avons évidemment rien à faire en Afghanistan, si en plus cela ne nous rapporte que des ennemis.

La taxe professionnelle est un impôt sur la consommation

La taxe professionnelle est basée, entre autres, sur le chiffre d'affaires toutes taxes comprises (donc y compris la tva) selon un certain pourcentage.

Ce pourcentage est plafonné aujourd'hui à 3,5 % de la valeur ajoutée, c'est-à-dire,

= chiffres d'affaires + tva - montant des consommations intermédiaires par l'entreprise (loyers payés, téléphone, honoraires, par exemple)

Cette définition n'est pas tout à fait habituelle mais correspond à la réalité fiscale de la taxe professionnelle.

On voit ici que derrière les explications très savantes pour les entreprises vendant au grand public, c'est le montant du chiffres d'affaires y compris la tva (!) qui forme une des principales bases de cet impôt.

Cet impôt est donc répercuté nécessairement sur le prix payé par le consommateur. Un commerçant un industriel ne peut fonctionner qu'en répercutant sur le consommateur une taxe qu'il paie pour faire son travail, car il ne vit que des prestations qu'il fournit ou des biens qu'il vend.

Il s'ajoute ainsi à la tva, un nouvel impôt invisible pour le consommateur, mais bien réel, qui s'élève, pour les entreprises usant peu de consommations intermédiaires, un pourcentage du chiffre d'affaires qui est de 3,5 % TTC, ce qui représente un pourcentage encore plus élevé du bénéfice et donc du prix payé par le consommateur (environ 24 % pour une tva à 19,60 %). Comptez également que toute entreprise achetant ou payant des "consommations intermédiaires" paie elle aussi dans le prix payé à l'entreprise intermédiaire ; les taxes professionnelles des entrepreneurs intermédiaires se répercutent nécessairement dans le prix de vente final au consommateur. Nous devons arriver à des taux de taxe sur la consommation de plus de 25 % (estimation)

C'est pourquoi les discours libéraux sur l'assistanat, sur l'esprit d'entreprise ne sont pas réalistes. Les aides fournies aux plus démunis, ne sont qu'une compensation des spoliations par les énormes impôts sur la consommation, c'est-à-dire sur les plus pauvres.

Mais tout cela est caché au peuple par des artifices pseudo-techniques et des raisonnements volontairement faux qui présentent cet impôt comme "supporté par les entreprises" ce qui n'est pas possible d'ailleurs, les entreprises répercutant sur le prix de vente les coûts de production, coût dont la taxe professionnelle (basée, en partie, sur un impôt, la tva) est un élément.

Parution du rapport de la Cour des comptes sur la Sécurité sociale

Selon le jurisclasseur la cour des comptes a fait paraître son rapport sur la Sécurité sociale le 10 septembre 2008.

Il fait remarquer que les ressources de la Sécurité sociale sont de plus en plus tirées des impôts. Les cotisations professionnelles représentant 97 % des produits en 1980, il ne représente plus que 59 % en 2008.

Cette statistique montre un changement radical de la nature de la Sécurité sociale par le changement du poste "recettes".

La Sécurité sociale n'est plus vraiment une "assurance" qui couvre un risque maladie-maternité-vieillesse au moyen de cotisations, mais devient un service de prise en charge de la politique relative au moeurs par l'idéologie d'Etat. Ce qui est contraire à la laïcité, l'Etat recevant sa morale de la nature humaine et ne la créant pas.

D'abord pour l'aspect "recettes" le droit naturel qui s'impose en tant que morale sociale à toute société et donc à la société politique, interdit que l'Etat prenne en charge une activité d'essence privée comme l'assurance. Il ne pourrait le faire qu'en cas de carence de l'initiative privée, ce qui n'est pas.

De plus le droit naturel implique que la contraception ne guérissant pas d'une maladie ne soit pas prise en charge au titre d'un risque "assurance maladie". Ici les deux mots de l'expression sont doublement mensongers, il ne s'agit ni de risque, ni de maladie.

Le droit naturel implique que l'homicide soit non seulement découragé, mais encore réprimé. Or ici l'homicide est remboursé au titre de "l'assurance maladie". Ici encore double mensonge, il ne s'agit pas d'un risque car la grossesse n'est pas un mal et il ne s'agit pas d'une maladie.

La fécondation in vitro qui suppose des actes contre nature, la congélation des embryons et la tuerie de plusieurs, est également remboursée (congélation, destruction etc.) par la Sécurité sociale. Or ici également il ne s'agit pas de maladie. La stérilité n'est pas une maladie et si la survenance d'enfant n'est pas un mal et ne peut l'être, la stérilité n'est pas une maladie et on ne peut tenter de l'écarter que par des moyens licites.

Bref, toutes ces dépenses sont contraires au droit naturel et au droit de l'homme à la vie et à la vérité. Cette idéologie s'impose toutefois à tous, même à ceux qui veulent vivre selon le droit naturel, par le biais des cotisations obligatoires.

Bien sûr la "Cour des comptes" n'en parle pas, elle veut encore augmenter les prélèvements, c'est tout ce qui l'intéresse.

L'assurance maladie du fait de ces prises en charge n'est pas une assurance maladie, elle est un acteur d'une mise en place d'une politique de biologie humaine par l'Etat. Ce totalitarisme est issu de l'idéologie de la satisfaction (la vie sociale étant envisagée comme devant procurer le maximum de satisfactions (satisfaction = seul bien) à l'individu adulte, quels que soient les moyens employés pour y parvenir). Que ce totalitarisme, contraire aux droits de l'homme, soit accepté avec enthousiasme par l'immense majorité de la population, n'en change pas la nature.

Cette majorité ne se forme d'ailleurs que parce qu'il existe une complicité d'une partie du clergé catholique, de la classe médiatique et de la classe enseignante pour dissimuler les vrais problèmes que posent ces pratiques.