Aujourd'hui, Madame de Gaulmyn est interviewé sur Télé matin de france 2 sur le pape Benoît XVI.
Selon elle, le pape que l'on craignait être "traditionalistes" puisqu'il a autorisé la messe en latin n'est pas si traditionaliste que cela puisqu'il se réfère souvent aux textes de Vatican II.
En réalité, Benoît XVI n'est ni de droite, ni de gauche, ni "traditionaliste", ni "progressiste", il est.
Il a constaté, dans son motu proprio du 7 juillet 2007 que la "messe en latin" n'avait pas été abrogée et ne pouvait l'être et qu'elle ne pouvait donc être interdite. Il est évident que des prières autorisées ne peuvent devenir interdites : il n'y a pas d'arbitraire en ces matières, mais seulement la constatation que les prières ne sont pas contraires à la foi ou dangereuses pour la foi. A partir de ce moment, n'importe quel être humain sur la terre peut les utiliser en sûreté de conscience (s'il a foi en l'Eglise catholique) et cela pour toujours.
En revanche, Benoît XVI a interdit la messe en latin pour les célébrations officielles et donc notamment les messes paroissiales. (Il existe des messes paroissiales officielles et des messes pour certains groupes)
Donc au lieu d'être favorable à la messe en latin, il l'a interdite à titre de rite officiel (le pouvait-il , je ne tranche pas ?) après avoir fait le point sur la question. Point que Paul VI et Jean-Paul II n'avaient pas fait. Paul VI ayant même prétendu dans un discours que la messe de saint Pie V (1976) était interdite.
Il en est de même pour le concile Vatican II. Benoît XVI ne considère pas que les textes de Vatican II sont en rupture avec la Tradition de l'Eglise. Ils sont en continuité avec la doctrine de tous les papes précédents. Seulement certaines orientations sont nouvelles, certaines méditations de l'unique message intemporel ont donné lieu à des développements d'idées inaperçues et donc à des directives nouvelles.
Des développements sur certains sujets anciens comme celui de la "famille humaine" ("Gaudium et Spes 26, 1) et celui de la "liberté religieuse" ont donné lieu à des textes explicatifs (Dignitatis Humanae) d'une grande profondeur.
Il semble que ces textes n'aient pas été compris (pour Dignitatis humanae confusion entre "liberté religieuse" et "liberté de conscience" par exemple), le terme "famille humaine" condamne aussi l'évolutionisme, de darwinisme et sa "lutte pour la vie".
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