30.9.08

Le contrat politique

Le contrat politique serait l'appellation plus exacte du contrat ayant fondé la société politique, c'est-à-dire au départ celui qui fonde les lois de la cité, puis de la nation.

Il restera toujours quelque chose du contrat de mariage qui a fondé la famille d'Adam et Eve dans le contrat politique qui est fondé sur l'union des familles.

L'Etat en lui-même est nécessaire pour régler les questions de justice entre famille, il lui faut pour cela des juges honnête et équitable et la force de police. Comme l'union des familles permet de fournir par la spécialisation de poursuivre le développement du bien commun. Il faut faire régner sur les familles, dans les familles au besoin et entre les individus la justice par la vérité.

L'Etat est une nécessité, car l'homme est social (cela se prouve par le langage que la mère enseigne à son petit, et par les besoins satisfaits par la vie en société et qui ne peuvent l'être autrement cf Diuturnum illud de Léon XIII). Cette nécessité est aussi celle de l'obéissance en vue du bien commun. Sans obéissance, il n'y a pas de bien commun, ni d'Etat. Mais comme, en raison de l'égalité fondamentale de tous les êtres humains, aucun être humain ne peut lier unilatéralement la volonté d'un autre, cette obéissance n'est due qu'à Dieu, on n'obéira aux autorités que parce que l'on voit en elle la volonté divine. "Le souverain est le ministre de Dieu" (saint Paul Rom. 1, 4)

Cependant ce qui continue à être un contrat, c'est la désignation des gouvernants. C'est par l'obéissance au chef que les humains le désignent comme chef. Autrefois en vertu des droits acquis et de l'attachement à une famille régnante, aujourd'hui par la désignation par le peuple des gouvernants par le vote.

C'est le seul contrat politique, non fondateur de la société politique laquelle est de nécessité, mais permettant la désignation des gouvernants qui ne sont pas les délégués du peuple, mais institués par Dieu pour la justice.

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