"Selon lui, le pape "a rappelé des préceptes qui sont aujourd'hui contestés au sein même de l'église, notamment en matière de libération de la femme, de mariage, de reconnaissance des évolutions de la société". "Dès qu'il y a tentation d'émettre des préceptes dans la vie publique alors il y a danger", a-t-il dit jugeant que "le président de la République, dans cette visite, n'a pas assez marqué la distance nécessaire entre l'exercice religieux, la liberté des cultes et l'espace public".
http://afp.google.com/article/ALeqM5ji9H6ZXNIGWEmzebmxFltAxKqt6w
C'est ce que monsieur Dray, qui est athée, a déclaré sur la visite du pape.
Ainsi ce monsieur veut donner des leçons de morale catholique au pape (alors qu'il n'est pas catholique ce monsieur), mais en plus il conteste l'intervention des religions dans la morale publique. Il ne le précise pas, mais faisons-le : l'Église ne réclame évidemment aucune prérogative dans le choix de la politique à mener, elle revendique le droit de donner son avis sur les questions politiques relatives à la morale.
Il ne veut pas (mais à quel titre ?, pourquoi ?) que l'Église donne son avis moral sur les questions politiques ou législatives.
Or ce qu'il reproche à Sarkozy, c'est lui qui le pratique, il ne respecte pas la liberté de l'Église et donc du pape qui est son chef visible, il s'immisce dans sa doctrine, et au final il veut lui interdire de parler.
Nous somme ici dans un évident effet miroir : monsieur Dray dit sa morale dans le domaine politique et veut l'imposer à tous et interdire aux autres de parler.
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