31.3.16

La loi naturelle promulguée par la raison

Lu dans le Compendium de doctrine sociale:

« 140 L'exercice de la liberté implique la référence à une loi morale naturelle, à caractère universel, qui précède et unit tous les droits et les devoirs.265 La loi naturelle « n'est autre que la lumière de l'intelligence insufflée en nous par Dieu. Grâce à elle nous connaissons ce qu'il faut accomplir et ce qu'il faut éviter. Cette lumière ou cette loi, Dieu l'a donnée à la création » 266 et consiste en la participation à sa loi éternelle, qui s'identifie à Dieu lui- même.267 Cette loi est appelée naturelle parce que la raison qui la promulgue appartient en propre à la nature humaine. Elle est universelle, s'étend à tous les hommes dans la mesure où elle est établie par la raison. Dans ses préceptes principaux, la loi divine et naturelle est exposée dans le Décalogue et désigne les normes primordiales et essentielles qui règlent la vie morale.268 Elle a pour pivot l'aspiration et la soumission à Dieu, source et juge de tout bien, ainsi que le sens de l'autre comme égal à soi-même. La loi naturelle exprime la dignité de la personne et jette les bases de ses droits et de ses devoirs fondamentaux.269 »

En vue de la compréhension:

La loi naturelle promulguée par la raison est donc humaine. Elle est exclusivement humaine comme propre à l'homme. Même si sa portée et son existence se trouvent dans toute la nature minérale et animale, elle n'est promulguée que par la raison de l'homme.

La loi naturelle n'est donc pas promulguée par les animaux ou les plantes qui n'ont pas d'organe pour ce faire.

Ainsi même les animaux qui vivent en couple (certains oiseaux) n'ont pas d'organe pour leur dicter la loi naturelle. La vie en couple pour eux même si elle est une image de l'amour humain ne les oblige pas moralement en raison de l'absence chez eux de l'organe de promulgation.

La liturgie totalitaire du bienheureux Paul VI

Lu sur Paix liturgique:

« En abandonnant le latin pour la langue commune, en réduisant le silence, on « a créé un espace pour la verbosité ». En plaçant l’autel près du peuple, voire carrément au milieu de l’assemblée, et toujours tourné vers « les gens », on perturbe la prière qui s’élève vers Dieu comme l’encens, par le bavardage de « la conversation horizontale des humains »

Parfaitement exact, en demandant aux fidèles de se dire "bonjour" au début de la messe (selon une pratique de certains prêtres). En multipliant les actions communes dont la lecture des textes bibliques falsifiés en langue vernaculaire (des versets sont omis sans que les fidèles puissent s'en apercevoir, les traductions sont contestables). Le sommet de cette indiscrétion est le don mutuel de la paix dans le brouhaha. La liturgie de Paul VI est une perpétuelle conspiration contre la prière individuelle.

La prière est une élévation de l'âme vers Dieu. Donc, c'est un acte individuel. Cet aspect disparaît dans la liturgie du bienheureux Paul VI. Quand je dis bonjour à mon voisin et à ma jolie voisine, je ne m'adresse plus à Dieu.

La liturgie du bienheureux Paul VI est une liturgie socialiste. La société religieuse absorbe l'individualité de la personne transcendante.

Ajoutons qu'en voulant imposer la liturgie de Paul VI, le pape viole la liberté religieuse des fidèles. Il viole leur liberté de conscience. Il viole aussi l'intimité de leurs consciences avec Dieu. Si je vois quelqu'un prier, je dois penser qu'il s'adresse à Dieu. Il parle à son Créateur dont il est l'image. Cette activité mystérieuse et sacrée, je n'ai aucun droit de l'interrompre.

Par exemple, lui taper sur l'épaule, sauf nécessité, surtout pour lui dire "Hé, mon ami ! Adorons Dieu ensemble ! Serrons-nous la main ! et manifestons notre joie !" est un sacrilège d'inspiration totalitaire. La relation de la créature raisonnable avec son Dieu est sacrée pour les autres.

30.3.16

Des pétainistes francs-maçons ?

Lu sur le site Jeune nation une biographie de Georges Albertini.

Un petit détail manque à cette mini-biographie: Georges Albertini était, dit-on, franc-maçon. Une rumeur que l'on aurait pu mentionner.

Grâce à lui en tous cas certains anciens d'Occident adhéreront à la maçonnerie. On dit que Gérard Longuet est maçon.

Voici la conclusion de l'article de Jeune Nation:

« Il [Albertini] va faire le salle travail du système en détournant du nationalisme des jeunes loups de l’extrême droite grâce à l’argent de la formation professionnelle, à travers l’ALEPS, via l’Institut supérieur du travail, outil de propagande du patronat. il fut également le conseiller occulte de, entre autres, Alain Madelin, Patrick Devedjian, Gérard Longuet et Hervé Novelli. »

Conseiller ? Conseiller ? Qu'est-ce qu'il leur "conseillait" ? Ce ne sera pas dit. En langue corse il paraît que dire à quelqu'un "ti do un gunzilio" signifie une menace. "Si tu ne fais pas cela, il t'arrivera... telle chose désagréable." Littéralement "Je te donne un conseil." À bon entendeur, salut ! dit le maçon.

On notera que ce n'est pas parce que l'on est d'extrême-droite que l'on n'est pas maçon. Et ce n'est pas parce que l'on n'est pas d'extrême-droite que l'on ne dénonce pas la maçonnerie.

Selon un article de François Brigneau, époux de la nièce de Georges Suarès écrivain juif français d'extrême-droite, on notera que parmi les nationaux-socialistes chargés de diriger la France sous l'Occupation figuraient de nombreux maçons. Je soupçonne monsieur Reynouard d'être maçon...

29.3.16

Définitions de la loi

Léon XIII dans Au Milieu des sollicitudes donne cette définition de la loi:

« Qu’on ne l’oublie pas, la loi est une prescription ordonnée selon la raison et promulguée, pour le bien de la communauté, par ceux qui ont reçu à cette fin le dépôt du pouvoir. »
Ce n'est donc pas la "volonté", mais la raison qui est au principe de la loi. C'est sa conformité à la raison universelle de l'homme qui juge la loi. Cette prescription doit être portée à la connaissance de tous par la promulgation, œuvre de l'autorité publique. La raison commande que la loi soit ordonnée au bien commun. Ce bien n'exclut personne. C'est pourquoi la loi doit être la même pour tous.

Cette définition semble s'opposer à la définition de la Déclaration des droits de l'homme et du citoyen du 26 août 1789 selon laquelle, la loi "est l'expression de la volonté générale" (article 6 extrait). Cependant cette Déclaration poursuit par une précision qui découle de ce que la loi est une prescription de la raison: "elle doit être la même pour tous." Cette déclaration est conforme à la raison.

Le Compendium de doctrine sociale précise à propos des lois humaines :

« 398 L'autorité doit promulguer des lois justes, c'est-à-dire conformes à la dignité de la personne humaine et aux impératifs de la raison droite: « La loi humaine est telle dans la mesure où elle est conforme à la raison droite et dérive donc de la loi éternelle. En revanche, quand une loi est en contraste avec la raison, on l'appelle loi inique; dans ce cas, toutefois, elle cesse d'être loi et devient plutôt un acte de violence ». L'autorité qui commande selon la raison place le citoyen en situation non pas tant d'assujettissement vis-à-vis d'un autre homme, que plutôt d'obéissance à l'ordre moral et donc à Dieu lui-même qui en est la source ultime. Celui qui refuse d'obéir à l'autorité qui agit selon l'ordre moral « s'oppose à l'ordre établi par Dieu » (Rm 13, 2). Pareillement, si l'autorité publique, qui a son fondement dans la nature humaine et qui appartient à l'ordre préétabli par Dieu, ne met pas tout en oeuvre pour la réalisation du bien commun, elle trahit sa fin spécifique et par conséquent se délégitime. »
Ce paragraphe exprime bien que toute être humain, créature raisonnable, n'obéit en dernière analyse qu'à Dieu.

La catéchisme de l'Église catholique précise quant à lui dans un résumé:

« 1975 Selon l’Écriture, la loi est une instruction paternelle de Dieu prescrivant à l’homme les voies qui mènent à la béatitude promise et proscrivant les chemins du mal.
1976 " La loi est ordination de la raison au bien commun, promulguée par celui qui a la charge de la communauté " (S. Thomas d’A., s. th. 1-2, 90, 4).
1977 Le Christ est la fin de la loi (cf. Rm 10, 4), Lui seul enseigne et accorde la justice de Dieu.
1978 La loi naturelle est une participation à la sagesse et à la bonté de Dieu par l’homme, formé à l’image de son Créateur. Elle exprime la dignité de la personne humaine et forme la base de ses droits et de ses devoirs fondamentaux.
1979 La loi naturelle est immuable, permanente à travers l’histoire. Les règles qui l’expriment demeurent substantiellement valables. Elle est une base nécessaire à l’édification des règles morales et à la loi civile. »
Nous sommes loin de la définition arbitraire et rousseauiste de la loi  civile comme "volonté générale". Cette définition effrayante ne précise à quoi la loi doit se conformer. La Déclaration ne vient modérer cette monstruosité que sur un point en déclarant que loi "doit être la même pour tous" (article 6).

28.3.16

La liberté religieuse et le « Ralliement » pierres d'achoppement des "traditionalistes"

Lu sur le Salon beige cet effarante interview de Roberto de Mattei. Il traite du Ralliement ordonné par Léon XIII dans son encyclique Au milieu des sollicitudes (13 février 1892). Roberto de Mattei reprend les vieilles rengaines maurrassiennes.

Dans son encyclique Léon XIII ordonne le ralliement des catholiques aux institutions républicaines (les lois constitutionnelles de 1975). Il leur ordonne en même temps de combattre la législation injuste (par exemple l'expulsion des congrégations de 1880, le mariage civil de 1804, le divorce 1884, la loi sur l'école laïque de 1881).

Le pape ordonne aux catholiques de cesser la querelle institutionnelle. Il leur ordonne de cesser de juger pour illégitime le gouvernement républicain, mais de combattre pour la liberté religieuse des congrégations, pour la liberté du véritable mariage, contre l'école laïque c'est-à-dire pour la liberté d'éducation etc. 

C'est clair. C'est moral. C'est obligatoire.

Libre en revanche aux chercheurs, aux militants de militer pour un changement d'institutions. On peut toujours changer de constitution ou modifier celle en vigueur. En attendant tout le monde doit respecter les institutions. Les institutions républicaines sont légitimes et s'imposent à tous. C'est le sens de l'encyclique. Le mot "ralliement" ne figure pas dans l'encyclique.

Cette histoire idiote des anti-ralliement à laquelle je lie celle non moins idiote des anti-liberté religieuse sont les pierres d'achoppement des "traditionalistes" dont certains sont francs-maçons (Joseph de Maistre) ou positivistes (Maurras), sans compter beaucoup d'irresponsables ou d'idiots utiles de la subversion. Il est incroyable de voir que ce tissu d'inepties sans référence soit publié dans l'Homme nouveau et repris sur le Salon beige.

Un des plus grave problème catholique actuel c'est que l'on a d'un côté ceux qui gloussent de plaisir en admirant les lois injustes (La Croix, Le Pèlerin, La Vie, Gollias et tant d'autres) et ceux qui se battent contre leur liberté, contre la paix publique (Présent, le Salon beige, le Forum "catholique", beaucoup de prêtres de la Fraternité saint Pie X etc.) Malheur du catholicisme français !

Aujourd'hui cependant, il existe dans les institutions de la Ve République des textes à réformer en vertu du droit naturel (par exemple condamnation juridique par les institutions d'entières catégories historiques, condamnation contraire à la présomption d'innocence). Je ne suis pas sûr que la Charte de l'environnement soit irréprochable sur ce sujet, ni d'ailleurs certaines dispositions de la Déclaration des droits de l'homme et du citoyen ("La loi est l'expression de la volonté générale"). Ce n'était pas le cas en 1892, car Léon XIII avait en vue les lois de 1875 qui ne posaient aucun problème de ce genre.

Exultet 2016 à Saint Pierre de Rome: o felix culpa !



Prière chantée à minuit dans la nuit de Pâques.

Cette prière était particulièrement aimée du Père Favier, prêtre néerlandais émigré en France. Il nous disait la messe traditionnelle dans les années 70 alors que le bienheureux Paul VI avait arbitrairement ouvert la chasse à la culture traditionnelle. Paul VI ne faisait d'ailleurs que continuer le "travail" de ses prédécesseurs depuis au moins saint Pie X.

Je recommande l'âme du Père Favier à vos prières. Nous aurons tous besoin de prières après notre mort car je l'ai connu comme saint homme. Il était bien embarrassé par notre fougue juvénile, notre culture rudimentaire que nous prenions pour de la science et notre naïveté.

Il est possible que ce chant n'ait pas été "supprimé" car il est chanté par les anglicans et certains protestants. Merci à eux.

Voici un extrait de la traduction trouvée sur le Salon beige:

« C’est la nuit, où brisant les liens du tombeau, le Christ est remonté, victorieux, du séjour des morts [; et rien, en effet, ne nous eût servi de naître si nous ne devions pas être rachetés]. O combien merveilleuse envers nous votre condescendante bonté! O inestimable dilection ["dilection", c'est-à-dire tendresse qui chérit, selon le Littré] de votre charité: pour racheter l’esclave, vous avez livré le Fils! O péché d’Adam, vraiment nécessaire, que la mort du Christ a effacé! O heureuse faute, qui nous a valu un tel et si grand Rédempteur! [O nuit vraiment bienheureuse, qui seule a connu le temps et l’heure où le Christ est ressuscité du séjour des morts!] C’est de cette nuit qu’il est écrit: « Et la nuit brillera comme le jour, elle s’illuminera pour éclairer mes joies » (Ps 138, 11.12). »

27.3.16

Regina cœli mis en musique par Mozart



Hélène Merlin aimait particulièrement l'interprétation de Emma Kirkby.

Cette prière remplace l'Angelus pendant la période pascale (jusqu'aux premières vêpres suivant l'octave de la Pentecôte, pour ceux qui suivent le calendrier traditionnel de préférence à celui de Paul VI).

Les paroles en latin et en français de cette prière se trouvent sur wikipedia.

"Reine du ciel, réjouissez-vous, car celui que vous avez mérité de porter est ressuscité comme il l'avait annoncé."

Mozart fut catholique pratiquant jusqu'à ce qu'il entre dans la maçonnerie.

Faute de frappe ou erreur de traduction dans Humanum genus sur le site du Vatican

Lisant, ou plutôt relisant en français la géniale encyclique de Léon XIII Humanum genus je "tombe" sur un passage incompréhensible.

La maçonnerie tente

« d'introduire dans les instructions de la vie civile une égalité rigoureuse et mathématique. »

Cette phrase n'a pas de sens compréhensible.

Internet me permet de vérifier dans le texte original en latin:

« et illam omnibus partibus expletam aequabilitatem ad vitae civilis instituta traducere. »

Première observation, il n'est pas question dans le texte d'égalité mathématique, mais d'égalité complète (expletam).

Je me permets de proposer cette traduction:

« et introduire cette uniformité dans l'intégralité des institutions de la vie civile. »

En tous cas, il y a au moins une erreur de frappe dans le texte français accessible sur le site du Vatican.

26.3.16

Tous unis contre la haine



Ce clip fut tourné aux frais de leurs auteurs. Les autres clips sont tournés également aux frais de leurs auteurs, mais par le biais du trésor public.

Ryssen pour Nürnberg



La littérature de monsieur Ryssen a l'inconvénient de ne jamais parler les droits universels de l'homme.

Catégoriser l'humanité pour condamner sans jugement une certaine catégorie par une autre catégorie de l'humanité, c'est l'idéologie de Nürnberg.

Ainsi la cause de monsieur Ryssen s'apparente à celle de Nürnberg.

Car le genre de littérature de monsieur Ryssen a conduit à l'abolition du décret Crémieux. Ce qui fut injustice énorme. Songeons que les juifs firent partie de l'armée français et furent massacrés comme leurs camarades.

En fait d'escroquerie...

Le 26 mars 1962 ne diffamons pas les gendarmes "gaullistes"

Je relis avec stupéfaction la diffamation de la gendarmerie par le pétainiste Thibaud de Chassey.

Le 26 mars 1962 dans la rue d'Isly d'Alger ce ne sont pas les gendarmes qui ont tiré. C'est un troupe composée de soldat français musulmans qui a tiré. Je préfèrerais dire que personne n'a tiré au fusil mitrailleur sur des manifestants désarmés, mais la vérité historique n'est pas là. J'ai posté plusieurs fois sur la question.

On touche encore du doigt combien les pétainistes ont besoin de se purifier de leur idéologie. Pétain a déjà fait assez de mal en abrogeant le décret "Crémieux", heureusement rétabli par le Gouvernement provisoire. Maintenant les pétainistes veulent entretenir la haine entre Français.


Gardez vos tickets de caisse deux ans au moins (produits durables)

Dépêche du jurisclasseur (Lexis Nexis) en accès libre:

« Loi Consommation : entrée en vigueur de l’extension à deux ans de la garantie légale de conformité

Depuis le 18 mars 2016, la période durant laquelle le consommateur peut invoquer un défaut de conformité présumé exister au moment de l'achat d'un produit est passée de six mois à deux ans ( C. consom., art. L. 211-7 ).
La garantie légale de conformité permet au consommateur d'obtenir gratuitement la réparation ou le remplacement d'un produit défectueux. Jusqu'ici, un défaut repéré dans les six mois suivant l'achat était présumé exister le jour de l'acquisition. Désormais, ce délai passe à 24 mois pour les produits neufs.
Emblématique de la loi n° 2014-344 du 17 mars 2014 relative à la consommation, dite « Loi Hamon », (V. notamment sur cette loi, JCP E 2014, 1176 ; JCP E 2014, act. 213), cette mesure contribue à renforcer les droits des consommateurs à la suite de leurs achats. Si un défaut apparaît sur un produit neuf dans les deux ans suivant l'achat, le consommateur peut se retourner contre le vendeur, sans avoir à prouver que le défaut existait au moment de la vente. C'est au professionnel de démontrer que le défaut n'existait pas.
Avant la conclusion du contrat, le professionnel devra donc informer le consommateur de l'existence de cette garantie légale de deux ans. Il devra également préciser, dans ses conditions générales de vente, les conditions de sa mise en œuvre et de son contenu.
À noter que la garantie légale de conformité ne doit pas être confondue avec la garantie commerciale qui est une garantie supplémentaire, payante le plus souvent, proposée par de nombreux professionnels pour couvrir une période plus longue d'entretien, de réparation ou de remplacement. »


Cette nouvelle garantie augmentera les coûts. Cela se répercutera sur les prix.

25.3.16

Définition rousseauiste de la conscience et définition rationnelle

Saint Jean-Paul II a donné une définition de la conscience. Sauf erreur de ma part selon saint Jean-Paul II, la conscience est un jugement.

Mgr Ginoux juge que les auteurs des attentats sont tributaires de la conception rousseauiste de la conscience (vu sur Riposte catholique)

« C’est pourtant l’effritement de la notion du bien et du mal qui brouille le discernement et fait entrer dans une conception rousseauiste de la conscience humaine « tout ce que je sens être bien est bien, tout ce que je sens être mal est mal ». (Jean-Jacques Rousseau, L’Emile). »

Ce jugement de Rousseau est conforme aux données cartésiennes de l'existence humaine fondée sur une seule vérité. ("Je pense donc je suis", donc "Je vis et je pense sans règles objectives. La seule règle est de suivre ma nature.")

Dans la pensée de Rousseau tout ce qui s'oppose à la liberté animale de l'homme. Pour Rousseau "Tout ce qui a été créé par la raison et la volonté se dresse contre la nature." (J. Ratzinger Vérité et liberté, in Communio 1999) Difficile de rêver une pensée plus radicalement opposée à la culture. Rousseau tente de retrouver "l'état de nature", état psychologique et non historique selon Durkheim, qui donne l'homme dépouillé de tout ce qu'il doit à la société ou plutôt de tout ce que la société a corrompu en lui.

À l'opposé de la doctrine rousseauiste, se trouve saint Jean-Paul II.

Dans « Veritatis splendor » Jean-Paul II donne une définition de la conscience :

« la conscience (…) c’est-à-dire (…) un acte de l’intelligence de la personne, qui a pour rôle d’appliquer la connaissance universelle du bien dans une situation déterminée et d’exprimer ainsi un jugement sur la juste conduite à choisir ici et maintenant ; »

La conscience n’est donc pas arbitraire au plan individuel. Elle est d’autre part soumise à l’ordre public, selon le même saint Jean-Paul II dans ses expressions publiques.

« Les avocats et les membres des professions judiciaires ont ainsi la redoutable responsabilité de trouver les moyens de concilier les manifestations individuelles ou collectives des convictions qui s’enracinent au plus profond de la conscience avec les nécessités de l’ordre public, sans pour autant les réduire à de simples opinions, ce qui n’irait pas sans grand dommage pour la société et sans atteinte au droit des personnes. »

Discours du même au congrès des avocats 23 mars 1991.

La liberté de conscience est donc un élément de l’ordre public. En même temps le même ordre public limite l’expression de la conscience. L’ordre public s’impose à la conscience qu’il est chargé de former. L'ordre public n'est pas tributaire de l'opinion. Il n'est pas une simple opinion. Il doit être tenu fermement par tous. L'expression d'une conscience combattant l'ordre public est interdite.

Donc, Rousseau se trompait lorsqu’il faisait de la conscience une sorte d’instinct indépendant de l’intelligence. Rousseau, fourrier de Marx et de Darwin, affectait de considérer l’homme, au moins à titre d'hypothèse, comme une bête sans société comme une autre (Voir Du Contrat social).

La conscience au contraire est un « acte de l’intelligence », un jugement moral non arbitraire mais rendu selon des principes moraux dont les grands principes sont inscrits par Dieu dans le cœur de tout homme.

Le terrorisme comme principe sacré

Selon Laurent Guyennot:

« Shimon Peres, qui « veut terroriser l’Occident pour l’amener à soutenir les buts d’Israël » et qui « élève le terrorisme au niveau d’un principe sacré [22]. »

En référence on lit:

[22] « He wants to frighten the West into supporting Israel’s aims » ; « raises terrorism to the level of a sacred principle » (cité dans Livia Rokach, Israel’s Sacred Terrorism, 1980).

Extrait d'un article du Réseau Voltaire signé de Laurent Guyennot.

Shimon Pérès (né Szymon Perski le 2 août 1923 en Pologne selon sa fiche wikipedia) fut président de l'État israélien du 15 juillet 2007 au 24 juillet 2014. Il est considéré comme un homme de gauche. Toujours selon la fiche Wikipedia il eut des relations étroites avec le gouvernement socialiste de Guy Mollet. Grâce à ces relations, la France céda le premier réacteur atomique à Israël. Ce fut la première étape de l'acquisition de la bombe atomique par Israël. Israël menace aujourd'hui la France par ses missiles armés de têtes atomiques.

La terreur, la schlague, jointes à l'hypocrisie, il n'y a que ça de vrai pour dominer le humains selon les sionistes. Dans cette perspective d'une folle interprétation de la Bible, ces moyens d'action sont sacrés. Ils hâtent la venue du règne de Dieu.

« Jn 16,2. Ils vous chasseront des synagogues, et l'heure vient où quiconque vous fera mourir croira rendre hommage à Dieu. »
« [2] Absque synagogis facient vos: sed venit hora, ut omnis qui interficit vos arbitretur obsequium se praestare Deo. »
Évangile selon saint Jean, traduction Fillion et Vulgate selon saint Jérôme.

Je propose de traduire plutôt:

« Ils vous excluront des synagogues: et l'heure vient où tous ceux qui vous tueront [en votre qualité de chrétien] jugeront qu'ils obéissent à Dieu. »

Inutile de préciser que du point de vue laïc, l'expression de cette idée est contraire à l'ordre public d'égalité et, pour ce qui est de l'ordre public français, de fraternité.

24.3.16

Attentats en Belgique et en France qui est vraiment derrière ?

Selon un article du Nouvel observateur relayé par François Desouche, ce sont des Européens qui ont perpétré les attentats de Bruxelles.

Des Européens agissant depuis l'Europe.

Au milieu des thèmes de propagande officielle, se glissent certaines vérités cyniques. Un peu comme des erreurs volontaires.

Cela évoque la coutume de la Mafia (qu'on a de la peine à distinguer de la maçonnerie) d'envoyer un homme faire un discours larmoyant aux funérailles de sa victime (discours de Attali lors des funérailles de Coluche: "Salut ma poule !").

Souvenons-nous des passeports miraculeusement retrouvés dans la poussière des tours du 11 septembre et dans la voiture des terroristes lors des attentas du 11 janvier 2015.

Les auteurs des attentats chargent les journalistes de cracher à la figure du public.

23.3.16

Utile à la société: paie ! je suis nuisible à moi-même et à la société ? Tout est remboursé

Vu sur le Salon beige:



C'est évidemment contraire à l'égalité fondamentale des êtres humains et en l'occurrence des femmes.

Nous avons un gouvernement pervers capable de tout.

L'abbé Pagès, l'islam, la maçonnerie et moi

J'ai écrit en commentaire au texte de l'abbé Pagès contre l'islam le paragraphe suivant (extrait d'un post beaucoup plus long) sur le site Riposte catholique:

« Maintenant concluons au sujet des enseignements dont rend compte le cher abbé Pagès: cet enseignement de haine et désordre est contraire à l’ordre public universel et à l’ordre public français (Liberté, égalité, fraternité), soit vérité de la liberté, vérité de l’égalité et vérité de la fraternité. C’est pourquoi ce n’est pas contre l’islam qu’il faut lutter mais pour l’ordre public français, l’authentique ordre public. Cela permettra d’assainir la France de beaucoup de mal: avortement, contraception, mariage civil, appels à l’homicide sous couvert de religion, laïcisme comme contraire à la liberté religieuse, écologisme comme contraire à la liberté et au développement etc. »

L'abbé Pagès remercie spécialement un nommé "Bourgeois" (pseudonyme):

« Bourgeois,
Merci pour votre message et le lien que vous nous donnez. Que faire ? (…) »

Or le lien en question donne sur un site qui tire à boulet rouge sur la devise française et fustige la "laïcité" comme valeurs maçonniques. C'est suicidaire. C'est faux. C'est flatteur pour la maçonnerie (qui a usurpé la devise française pour la retourner contre la France). Cela ridiculise les militants catholiques.

Le cher abbé Pagès ne semble pas le saisir.

Un haut magistrat italien à la retraite dénonce la maçonnerie dans les massacres que l'Europe subit



(Via Altermedia)

Selon ce haut magistrat italien, les bases de l'OTAN en Europe sont des loges maçonniques.

La maçonnerie par sa structure secrète et l'émulation de ses membres à faire le mal favorise les entreprises les plus perverses, incroyablement perverses.

Voici ce que dit Léon XIII des maçons:

« Rattachés les uns aux autres par le lien d'une fédération criminelle et de leurs projets occultes, ses adeptes [de la maçonnerie] se prêtent un mutuel appui et se provoquent entre eux à oser et à faire le mal. »

(Texte pris aujourd'hui sur le site du Vatican)

Noter que "strage", se traduit en français par "massacre" non par "tragédie" ; "soffermarsi", c'est s'arrêter. Cela pour corriger le sous-titrage français.

Ce magistrat ne donne aucun nom. Il dit aussi ne pas pouvoir s'attarder. Dommage, nous étions dans le cœur du sujet. Sans les noms (des "hommes politiques" en particulier) nous n'avons que la moitié des informations nécessaires. C'est vrai que des noms, c'est difficile à donner, comme le dit un Américain : "Est-ce vrai ? Oui. Pouvons-nous donner des preuves ? Non."

Il parle de menace de guerre, mais il ne précise pas non plus entre quels belligérants.

La vindicatio dans Isaïe ?

Aujourd'hui Mercredi Saint.

Lecture de Isaïe chez Daoudal à propos de la liturgie de ce jour:

Vulgate de saint Jérôme:
« 5 ipse autem vulneratus est propter iniquitates nostras adtritus est propter scelera nostra disciplina pacis nostrae super eum et livore eius sanati sumus »
Traduction Fillion (site magnificat.ca):
« Is 53,5. Et cependant Il a été blessé pour nos iniquités, Il a été brisé pour nos crimes; le châtiment [la règle de vie] qui nous procure la paix est tombé sur Lui, et nous avons été guéris par Ses meurtrissures. »

Je traduirais quant à moi:

« Is 53,5. Et cependant Il a été blessé pour nos iniquités, Il a été brisé pour nos crimes; la règle de vie qui nous procure la paix est tombée sur Lui, et nous avons été guéris par Ses meurtrissures. »
Le Pr. Mauro Ronco, professeur de droit pénal, enseigne que dans la doctrine juridique pré-kantienne, le droit pénal est fondé sur le lien mystérieux entre la faute et la souffrance. C'est au fondement de la vindicatio romaine, élément de la justice.

Cette règle de justice source de guérison et de paix, c'est la vindicatio.

La notion de "crime contre l'humanité" seule au centre de l'ordre public de 1945-2016

Sous ce lien une longue interview du Pr. Faurisson.

Monsieur Faurisson dans cette interview confirme qu'il croit aux mensonges anglicans selon lequel l'Inquisition était composée de juges abrutis et fanatiques. Il croit aux 62 partie du corps de la femme attestant du passage du démon. Accusation ridicule qui en vaut d'autres.

J'ai posté sur ce blog à propos de l'Inquisition et notamment d'un document authentique qui est le Manuel de l'inquisiteur récemment réédité (vers 2012). Ce document prouve que les inquisiteurs étaient des hommes intelligents et progressistes.

Le Pr. Faurisson admire la prose de Céline. Moi je l'admire moins. Je trouve certains des textes de Céline illisibles.

Le Pr. Faurisson fils d'un catholique ancien séminariste et d'une protestante anglo-saxone a choisi l'athéisme. Il a poursuivi toutes ses études primaires et secondaires dans des établissements religieux catholiques. Moi né dans une famille catholique d'esprit maçonnique, élevé (?) dans un lycée laïciste, le lycée Thiers de Marseille, dont je n'ai presque que des mauvais souvenirs. Le Pr. Faurisson est un homme de gauche à la culture rudimentaire (je crois ce que je vois, je compte, je touche) et hostile finalement à la culture.

Moi que les jésuites du même collège de Provence de Marseille ont, quelques années plus tard, refusé. Ils m'ont refusé en la personne du "bon père" qui nous avait reçu ma mère et moi parce que, je crois l'avoir deviné parce que j'ai été admis ensuite dans un des meilleurs lycées de France, la famille n'était pas de bon esprit... Car aucune raison ne nous fut donnée du refus jésuite. Quelques années plus tard l'Institution Saint Joseph de Marseille refusait ma fille. Je ne suis pas conforme aux normes non-écrites du milieu catholique.

Lui, il prend des exemples sans intérêt (le prêtre qui lui aurait dit qu'il ne fallait pas avoir peur de la guerre parce que Dieu était avec la France.) pour contester toute la culture religieuse. Lui qui se gargarise de préférer "exactitude" à "vérité", comme si l'exactitude ne dépendait pas de la vérité. Moi qui recherche la vérité. J'admire cette phrase de sainte Thérèse de l'Enfant-Jésus : "Je n'ai jamais cherché que la vérité."

Abstraction n'est pas synonyme de "arbitraire". C'est parce que l'on peut distinguer abstraitement l'art historique de la norme juridique que l'on conclut concrètement que l'accord de Londres du 8 août 1945, le préambule de la Constitution de 1946 et le préambule de la Déclaration universelle de 1948 sont de concrètes injustices.

Le Pr. Faurisson possiblement franc-maçon doit en grande partie sa carrière à ses opinions athées.

Moi qui ai été chassé du barreau, en pratique chassé (je n'ai jamais été condamné, ni même n'ai été traduit en conseil de discipline) par l'Ordre des avocats et la magistrature (déboutement systématique dès que je m'adressais aux tribunaux).

Bref, tout m'oppose au Pr. Faurisson.

Cependant, on trouvera dans l'interview une remarque juridique plus qu'intéressante: l'article 24bis de la loi du 29 juillet 1881 sur la Presse ne réprime que la contestation des "crimes contre l'humanité". Elle ne réprime pas la contestation des "crimes de guerre", des "crimes contre la paix" ni celle de "complot" qui faisaient partie des chefs de condamnation du jugement de Nürnberg.

Le Pr., aidé semble-t-il se son avocat maître Viguier, souligne un élément que je n'avais pas aperçu: la notion de crime contre l'humanité reste seule au centre de l'ordre public universel de Nürnberg confirmé par la charte des Nations unies. Tout le reste du procès de Nürnberg devient en pratique de peu d'importance. Cette remarque est fondamentale pour la compréhension de notre époque.

22.3.16

Le Pr. Faurisson dénonce les dysfonctionnements de la justice



Le Pr. Faurisson raconte que la présidente lui était hostile, l'interrompait toujours. Cela invalide le futur arrêt. Le procès équitable nécessite une magistrature neutre, bienveillante même. Si le président du tribunal est un ennemi du prévenu, le procès n'a plus aucune valeur juridique ni morale.

Beaucoup de révisionnistes ou prétendus tels abandonnent (Blanrue, Guyonnet, Guillaume, la concubine de Reynouard, Dieudonné). La répression est efficace.

On va s'empresser d'imputer aux musulmans la responsabilité de l'attentat de Bruxelles

On va s'empresser d'imputer aux musulmans la responsabilité de l'attentat de Bruxelles.

Tant qu'il n'y a pas eu de procès, on ne peut décider.

Même après procès, n'oublions pas qu'en France, les Tueurs de la République sont à l'œuvre. À supposer que les auteurs de l'attentat soient des islamistes, ce dont je doute, nous n'aurions aucun droit à nous indigner.

Un assassinat est un assassinat. Un homicide est un homicide. Tant que les tueurs de la République, fils des gaullistes du BCRA, seront à l'œuvre nous n'aurons aucun titre à condamner ces horribles et ignobles actes de terrorisme même à supposer que leurs auteurs, vrais ou seulement désignés comme tels, se réclament de l'idéologie islamiste.

J'ai déjà écrit que je ne croyais pas à la culpabilité de Mohamed Mérah.

Bonne blague sur la perpétuation de l'espèce par le mariage

Lu sur le Salon beige cette très bonne blague:

"Je suis pleinement favorable au mariage gay, mais seulement entre socialistes.
Tout ce qui peut contribuer à leur non-reproduction est un bienfait pour tous".

Explications de maître Damien Viguier au colloque de Civitas



Au colloque de Civitas le discours de maître Damien Viguier invoque un de ses maîtres le contre-révolutionnaire Donoso Cortès, disciple du franc-maçon contre-révolutionnaire de Maistre.

Selon maître Viguier, Donoso Cortès voit que depuis la Révolution française, la guerre n'est plus une guerre entre deux camps civilisés à propos de conflits d'intérêts terrestres, mais entre deux camps idéologiques. La guerre idéologique entraînerait la volonté d'exterminer l'ennemi. C'est effectivement ce qui s'est incarné dans les institutions en particulier depuis le 8 août 1945.

Notons d'ailleurs qu'en réalité il n'y a pas deux camps dans cette guerre, mais un seul. Le camp des exterminationeurs d'un côté, invoquant mensongèrement les droits de l'homme, contre le camp de ses ennemis désignés arbitrairement sous le nom de "Axe" ou tous ceux qu'on peut lui assimiler.

Cette idéologie a trouvé un instrument intellectuel pour justifier sa guerre d'extermination perpétuelle : la notion de "crime contre l'humanité".

Maître Viguier nous fait découvrir l'unicité, la réversibilité de l'État "anti-terroriste" et du mouvement "résistant". En d'autres termes l'arbitraire de ces notions qui colorent différemment des catégories d'actes identiques en fonction des besoins des exterminateurs. Là où le droit naturel distingue l'État, la puissance publique, du côté de Dieu, des assassins politiques (je pense que la distinction entre crime politique - à savoir à mobile politique - et de crime crapuleux est valide), l'idéologie de Nürnberg ne distingue qu'en fonction des mobiles (le Bien, du côté des exterminateurs, le mal du côté désigné arbitrairement, des ennemis apparents des exterminateurs). L'État sera criminel et le terroriste sera indifféremment criminel s'il est du mauvais côté désigné en réalité arbitrairement.

Ajoutons que le pape depuis au moins Jean XXIII tente de sanctifier les exterminateurs en récupérant ce qu'il y a de valable dans leurs discours, particulièrement la notion de "droits de l'homme".

En revanche, maître Viguier, en refusant toute discussion avec les exterminateurs représentés par la Cour européenne des droits de l'homme et/ou la Cour pénale internationale, perpétue cette guerre par refus de dialogue (lorsque vous vous adressez à une juridiction, vous dialoguez avec elle, avec la partie adverse et même si vous perdez - ce qui est habituel devant les magistrats corrompus de l'ordre public frelaté de 1945 - vous aurez exprimé vos arguments justes) Car ces institutions publiques, même polluées, doivent être respectées en ce qu'elles détiennent l'autorité et, à ce titre, représentent la volonté de Dieu.

La solution: c'est de sortir des institutions de 1945 en les purifiant de leurs justifications des crimes sous prétexte de droits de l'homme. (Voir mon blog sur les notions d'ordre public, sur l'accord de Londres du 8 août 1945, les vidéos de monsieur Reynouard en ce qu'elles ont de valable).

Je suis d'accord avec maître Viguier pour dire qu'invoquer la notion de "crime contre l'humanité", renforce le mensonge du 8 août 1945. C'est renforcer le camp des exterminateurs, le camp de la guerre perpétuelle, le camp opposé au progrès de l'esprit humain.

21.3.16

"Francs-maçons en prison" crient de jeunes courageux



Je ne peux qu'être d'accord avec la dénonciation de la secte des francs-maçons.

Je peux donner un exemple de l'injustice au cœur de la justice. Voir un de mes précédents posts. J'ai en effet deux frères maçons et ma famille en général est d'idéologie maçonne. (Je suis le seul de mon espèce et cela me coûte évidemment puisque j'ai été spolié par la magistrature).

"Francs-maçons en prison" ? On commence par maître Soulier avec son ami le très trouble Jean-Claude Gaudin. Le triste Gaudin n'est probablement pas maçon, mais n'est probablement pas pour rien dans les décisions aberrantes de la magistrature corrompue qui s'est occupée de me spolier (une enveloppe mensuelle ou trimestrielle bien garnie reçue d'un malade mental... quel bonheur !) La maçonnerie est tentaculaire et étend son influence en dehors de la seule cour d'appel d'Aix-en-Provence. Jusqu'en Bretagne... (un grand bonjour à la cour d'appel de Rennes).

Il est certain que tout magistrat franc-maçon est un bandit, serait-il décoré de la Légion d'honneur, même avec canapé. Il est un bandit. Il l'est ne serait-ce qu'en raison de son "serment". Du fait de ce "serment" (quelle valeur a un serment pour des relativistes naturalistes ?) il rend ses décisions sous la menace de mort de ses "frères".

Remarque finale: je ne partage pas l'idéologie du Renouveau français.

Réponse à l'abbé Pagès: luttons pour l'ordre public

Magistral exposé de l’abbé Pagès sur Riposte catholique, dont je retiendrai en particulier le passage suivant :

« Si Allah fait le mal (Coran 113.2 ; 15.39 ; 38.82 ; 91.7), de deux choses l’une : ou bien Allah se renie lui-même en tant qu’il est Un, et dans ce cas il n’y a pas plus de miséricorde en islam que ce qu’il y a d’islam, puisque la profession de l’unicité divine est le tout de l’islam (Coran 112 ; Jc 2.19), ou bien il n’y a pas de différence entre le bien et le mal, et dans ce cas il n’y a pas non plus de miséricorde possible… »

Cela me rappelle ce qu’enseignait le Père Barbara au sujet de l’islam: un matérialisme saupoudré de quelques superstitions. Dans le fond les marxistes étaient des musulmans qui s’ignoraient. Selon Benoît XVI, l’islam parle du divin, du surnaturel et cela qui est recherché dans l’islam par les masses musulmanes. L'islam est un marxisme adapté au masses crédules à la recherche de consolations.

Maintenant concluons au sujet des enseignements dont rend compte le cher abbé Pagès: cet enseignement de haine et désordre est contraire à l’ordre public universel et à l’ordre public français (Liberté, égalité, fraternité), soit vérité de la liberté, vérité de l’égalité et vérité de la fraternité. C’est pourquoi ce n’est pas contre l’islam qu’il faut lutter mais pour l’ordre public français, l’authentique ordre public. Cela permettra d’assainir la France de beaucoup de mal: avortement, contraception, mariage civil, appels à l’homicide sous couvert de religion, laïcisme et islamisme contraires à la liberté religieuse, écologisme comme contraire à la liberté, au respect de la vie de l'homme et au développement etc.

Le salut viendra des laïcs, car c’est sur eux que repose le retour à l’ordre. (voir le Compendium 569.2)

« Dans cette situation [système démocratique tiré par certains vers le relativisme majoritaire], certains critères fondamentaux se révèlent utiles: la distinction et en même temps le lien entre l’ordre légal et l’ordre moral; la fidélité à sa propre identité et, en même temps, la disponibilité au dialogue avec tous; la nécessité que, dans le jugement et dans l’engagement social, le chrétien se réfère à la fidélité, triple et indissociable, aux valeurs naturelles, en respectant l’autonomie légitime des réalités temporelles, aux valeurs morales, en promouvant la conscience de la dimension éthique intrinsèque de chaque problème social et politique, et aux valeurs surnaturelles, en accomplissant sa tache dans l’esprit de l’Évangile de Jésus-Christ. »

Face à l'islam favorisé par le relativisme, opposons l'ordre public des droits inamissibles [qui ne peuvent être ôtés] de l'homme.

Remarquons: "respect" (attitude principalement passive) pour l'autonomie légitime des réalités temporelles (droits de l'homme, identité, ordre public national, culture politique nationale particulière), promotion (action) de la conscience morale au sujet de chaque problème social et politique concret que pose l'actualité, fidélité personnelle (attitude mentale individuelle) en accomplissant la tâche que nous a assigné la Providence dans l'esprit de l'évangile.

À titre d'exemple concret, songeons qu'aujourd’hui pour faire régner l’ordre public chez elle, l’Église fait appel aux institutions laïques. Par exemple pour lutter contre la pédophilie des prêtres et parfois du haut clergé, elle fait appel aux institutions judiciaires laïques. Cet exemple concret nous permettra de remonter aux principes. Le clergé doit se conformer à l'ordre public, élément de l'ordre autonome (par rapport au clergé et à la religion) des réalité temporelles.

Ce ne sera que dans un engagement contre la corruption des institutions, y compris religieuses, et par la libre ouverture au transcendant donc à la fraternité que pourra se régler le problème de « l’islam » (« l’islam » n'est rien d’autre qu’une négation de l’ordre public) et le clergé aujourd’hui qui appuie la négation de la liberté religieuse et l’ordre public par les laïcistes et l’islam en ce qu'il est négateur de l'ordre public n’a pas sa place dans l’ordre politique. (Sur la notion d’ordre public comme ensemble de valeurs fondamentales, je renvoie à la définition donnée par Jean-Paul II. Si mes souvenirs sont bons j'en ai traité sur mon blog).

Car ce à quoi nous avons assisté depuis le règne de Paul VI en particulier, c’est à une diminution de la liberté religieuse et culturelle dans l’Église et par conséquent dans la société politique.

Ne luttons donc pas principalement contre le mal, mais luttons principalement pour l’ordre public et ses valeurs. Agissons sans rien lâcher de nos principes et en particulier de notre liberté de revendiquer pacifiquement le règne du Christ sur les institutions laïques. 

Jésus est notre maître. C'est notre liberté de revendiquer pacifiquement l'application de nos convictions aux institutions publiques.

Colonne de la Flagellation

Lu dans le "Mot spirituel" quotidien de l'abbé Forestier que la basilique de Saint Praxède, martyre romaine, contient la colonne de la Flagellation du Christ.

On peut admirer en photo cette relique ici. Jésus fut attaché à cette colonne par les hommes de Ponce-Pilate. Ils Le flagellèrent abominablement. Les Juifs ne donnaient que 39 coups de fouet (la Loi de Moïse interdisait plus de 40, par peur de mal compter, il n'en donnaient que 39). Les Romains en revanche n'avaient pas de loi. La soldatesque se déchaîna donc. Il paraît que sur le Saint Suaire on compte 101 coups de fouet à lanière multiples et munies de petits plombs. Ce fut miracle si Jésus survive à ce supplice.

La lâcheté de Ponce-Pilate fait flageller Jésus en qui il ne trouve rien de répréhensible (Mt 27,24). Il le fait par peur des hommes, non sans avoir au préalable tenté d'échapper à ses responsabilités en se lavant les mains en public. Il tentait ainsi de prendre une décision et d'échapper à la responsabilité de sa décision. Le comble de la lâcheté !

Paul Claudel fait dire à un de ses héros qu'il se sent "plus vil que Judas, plus lâche que Ponce-Pilate".

Malheur aux malheureux ! C'est la devise du défenseur du cardinal Barbarin

Le cardinal Ricard a choisi comme cabinet de relations publiques dirigé par un certain Didier, le cabinet Vae solis. Monsieur Didier qui en est le fondateur et un dirigeant, est un ancien magistrat, ancien collaborateur de Sarkozy et de madame Rachida Dati.

Vae solis, c'est du latin. Cela veut dire "Malheur aux [hommes] seuls". « Homme » dans le sens de « être humain ».

Le nom donné par monsieur Didier à son business est négatif, menaçant.

Malheur aux pauvres, malheur à ceux qui furent spoliés ! Malheur à ceux qui ne peuvent se payer d’avocat du fait la magistrature !

J'aurais préféré: Bonheur pour tous !

Il est possible que monsieur Didier, ancien magistrat, ne soit pas un franc-maçon.

Cela apporterait un peu de variété à l’équipe du cardinal.

20.3.16

Antiphonaire du dimanche des Rameaux, procession en l'honneur du Christ-Roi puissant au combat


Trouvé ici le texte et la traduction:

Antiphona 2
Pueri Hebræórum vestiménta prosternébant in via, et clamábant dicéntes :
« Hosánna fílio David : benedíctus, qui venit in nómine Dómini. »
Les enfants des Hébreux étendaient leurs vêtements sur le chemin ; ils criaient et disaient :
« Hosanna au fils de David ! Béni soit celui qui vient au nom du Seigneur ! »
Psalmus 23, 1-2 et 7-10.
Dómini est terra , et plenitúdo eius : * orbis terrárum et univérsi qui hábitant in éo.
Quia ipse super mária fundávit éum : * et super flúmina præparávit éum.
Au Seigneur est la terre et toute sa plénitude : le globe du monde et tous ceux qui l’habitent.
Parce que c’est lui-même qui l’a fondé au-dessus des mers, et qui l’a disposé au –dessus des fleuves.
Et repetitur Antiphona Pueri Hebræórum, ut supra.
Psalmus
Attóllite portas, príncipes vestras, + et elevámini, portæ æternáles : * et introíbit Rex glóriæ.
Quis est iste Rex glóriæ ? + Dóminus fortis et potens : * Dóminus potens in prælio.
Elevez vos portes, princes, et vous, élevez-vous, portes éternelles : et le Roi de gloire entrera.
Quel est ce Roi de gloire ? Le Seigneur, fort et puissant : le Seigneur, puissant au combat.
Et repetitur Antiphona Pueri Hebræórum, ut supra.

Je ne me lasse pas de réécouter ce magnifique morceau de grégorien dédié à notre Grand Dieu.

Les Tueurs de la République successeurs du BCRA

Le coup d'État du maréchal Pétain fut précédé des coups d'État du 29 juillet 1939 (prorogation de deux ans de la chambre élue en 1936), coup d'État du 26 septembre 1936 (arrestation des députés communistes). Les délibérations de la Chambre des députés devenaient invalides. (Un corps délibératif est un. Si des membres en sont exclus de force, il n'est plus qu'une bande dont les délibérations sont invalides). Du coup d'État de la déclaration de guerre du 3 septembre 1939 (Déclaration de guerre sans l'assentiment des deux chambres violation article 9 de la loi constitutionnelle du 16 juillet 1875).

Le coup d'État du 11 juillet 1940 (Pétain désigné pour rédiger et faire voter une nouvelle constitution prend tout le pouvoir, au mépris des institutions françaises ; il opère donc un coup d'État). Ce faisant, il sera tributaire d'un certain arbitraire et commettra, sous l'influence de l'extrême-droite, de grandes fautes (notamment l'abrogation du décret Crémieux du 24 octobre 1870). On ne dira jamais assez combien l'extrême-droite maurrassienne a fait de mal à la France.

Un coup d'État en miroir se déroulait aussi à Londres. Sans mandat populaire, de Gaulle prenait le pouvoir virtuellement et s'octroyait les prérogatives de la puissance publique. Pourtant seul Winston Churchill avait voté pour de Gaulle. (Parce qu'il était l'homme de Churchill, de Gaulle s'interdisait de dénoncer la trahison britannique de 1939-1940 et communiait avec Pétain dans le mensonge de l'effondrement inattendu de l'armée française qui avait besoin de ce mensonge pour justifier la Révolution nationale).

Constatons seulement que les dirigeant français de tout bord (socialistes, radicaux, droite, extrême-droite), mais sous l'influence de l'extrême-droite royaliste, ont décidé à l'époque que la Constitution alors en vigueur n'était que chiffon de papier.

Dès juillet 1940 de Gaulle, sous les ordres ou au moins à l'instigation de Churchill, crée le Bureau central de renseignement et d'action. "Action" c'est-à-dire service action (BCRA), c'est-à-dire compartiment tueurs. Il crée un organisme chargé de tuer secrètement en France. Il tuera sans jugement, sans défense en dehors de toute procédure. Les salauds, les traitres seront traités comme ils le méritent. Rien ne dit qu'il ne tue pas de Français. Au contraire tout l'indique.

Au nom des droits de l'homme, on violera les droits de l'homme.

Arrivés au pouvoir dans les fourgons de l'armée américaine, les nouveaux maîtres de la France n'abandonnèrent pas ces mauvaises habitudes.

Pourquoi les auraient-ils abandonnées ? Le statut de l'ONU prévoit que les Nations unies continuent la guerre (article 53 du statut).

La biographie du général Dewavrin dit Colonel Passy, donne la filiation entre le service "action" du mouvement gaulliste et le Service de documentation extérieure et de contre-espionnage (SDECE). Un autre militant Jacques Morlane, chef du Service action du SDECE (1946-1958) raconte au sujet de sa direction dudit service :

« Je préparais mes hommes à des opérations clandestines, aéroportées ou non, qui pouvaient être le plasticage de bâtiments, des actions de sabotage ou l'élimination d'ennemis... Un peu dans l'esprit de ce que j'avais appris en Angleterre. »
Cet esprit militaire particulier, fait de « montages » et d'assassinats viendrait de l'Angleterre. Dont acte.

La filiation entre Les Tueurs de la République et le SDECE est d'ailleurs attestée par Vincent Nouzille, l'auteur du livre Les Tueurs de la République.

Ces faits intolérables sont le symptôme que,  pour repartir sur des bases de justice, de vérité, donc de paix, une purification des institutions est nécessaire.

J'ai déjà posté, notamment en commentant les vidéos de monsieur Reynouard, sur Albert Lebrun, sur la trahison britannique de 1940, sur la Constitution de 1875 (plus précisément Lois constitutionnelles de 1875), sur la véritable histoire du Décret "Crémieux", sur la charte des Nations unies etc. Mes lecteurs curieux pourront s'y reporter grâce au moteur de recherche.

19.3.16

19 mars 2016, Vincent Reynouard perd de nouveau son travail



Monsieur Reynouard perd son travail. C'est une décision qui bafoue le bien commun. Les magistrats qui l'ont condamné, les législateurs qui ont collaboré à une loi inique, porteront la responsabilité d'avoir agi contre le bien commun.

J'approuve monsieur Reynouard de ne pas chercher à se venger.

"Je n'ai qu'une âme qu'il faut sauver", vérité ultime de la doctrine sociale de l'Église

Le Pape Benoît XVI critique dans Spe salvi l'idéologie libérale transposée dans l'ordre spirituel et qui serait concrétisée, selon certains, par cette devise: « Je n'ai qu'une âme qu'il faut sauver ! »

Spe salvi (§ 13 extrait):

« Toutes ces tentatives de représentation de l'espérance ont donné à de nombreuses personnes, au fil des siècles, l'élan pour vivre en se fondant sur la foi et en abandonnant aussi, de ce fait, leurs « hyparchonta », les substances matérielles pour leur existence. L'auteur de la Lettre aux Hébreux, dans le onzième chapitre, a tracé une sorte d'histoire de ceux qui vivent dans l'espérance et du fait qu'ils sont en marche, une histoire qui va d'Abel à son époque. À l'époque moderne, une critique toujours plus dure de cette sorte d'espérance s'est développée: il s'agirait d'un pur individualisme, qui aurait abandonné le monde à sa misère et qui se serait réfugié dans un salut éternel uniquement privé.  Dans  son introduction à son œuvre fondamentale « Catholicisme. Aspects sociaux du dogme », Henri de Lubac a recueilli certaines opinions de ce genre, qui méritent d'être citées: « Ai-je trouvé la joie? Non [...]. J'ai trouvé ma joie. Et c'est terriblement autre chose [...]. La joie de Jésus peut être personnelle. Elle peut appartenir à un seul homme, et il est sauvé. Il est en paix [...] pour maintenant et pour toujours, mais seul. Cette solitude de joie ne l'inquiète pas, au contraire: il est l'élu. Dans sa béatitude, il traverse les batailles une rose à la main ». (1)

(Voir aussi les paragraphes 16 et 17 qui dénoncent l'injustice de la pensée moderne à l'égard des institutions chrétiennes: Église et État d'Ancien Régime)

Certes, si l'on est libéral, l'essentiel est de se sauver. Comme la seule vérité certaine est "Je pense, donc je suis." que m'importe les autres ? Ils peuvent crever et aller en enfer. Ce n'est pas mon affaire.

Mais si l'on a une vision saine du bien commun, on comprend que finalement cette vérité spirituelle ultime qui est "Je n'ai qu'une âme qu'il faut sauver." n'est pas une vérité libérale. Elle me fait obligation de dire la vérité à mon prochain. Elle me fait obligation de lui rendre justice. Elle me fait obligation de l'aimer comme moi-même parce qu'il est un frère (ou une sœur). C'est pourquoi "Je n'ai qu'une âme qu'il faut sauver" est une vérité sociale, une vérité d'amour des autres. En sauvant mon âme, je sauve celle des autres et ils sauvent mon âme en se sauvant, eux. C'est une expression de la solidarité humaine universelle.

Lorsque je dénonce des injustices, je travaille au bien de tous. Lorsqu'un juge inflige une juste peine, il sauve l'âme du condamné (si celui-ci y consent) et il sauve son âme. Lorsque qu'un condamné subit une injuste peine, s'il l'accepte pour des raisons spirituelles et se montre exemplaire, il tente de sauver les méchants qui l'ont condamné. Tout se résout dans le bien commun (et le Bien commun universel est Dieu), même le salut individuel des âmes.

(1) L'image de l'homme qui traverse les batailles une rose à la main est de Jean Giono.

Mon mot d'encouragement au pharmacien Pichon

Le site de l'objection de conscience encourage à laisser un message de soutien au pharmacien proie du Planning "familial" (sic).

J'ai donc laissé un mot d'encouragement que j'ai recopié à l'intention des lecteurs de mon blog:

« Cher monsieur,
Votre détermination à défendre la santé publique contre les menées perverses des autorités publiques (législatives, exécutives et judiciaires) force l'admiration.
Je ne peux que vous encourager à persévérer. Sachant que les autorités feront tout pour cacher la vérité au peuple, je ne vous encourage pas moins à affuter vos arguments. À l'appui de votre refus de vente de poisons et d'outils de profanation du corps humain, vous trouverez certainement des arguments imparables.
Vous savez toutefois que le "mystère d'iniquité" (saint Paul) est à l'œuvre et que notre victoire est dans la croix.
Votre action en vue du bien commun doit être encouragée par tous. Et merci !
Respectueusement.
Denis Merlin »

Rêvons un peu

Rêvons un peu. C'est le seul moyen de descendre ces pentes lorsque l'on a plus de 45 ans (voire moins):




18.3.16

En 2017, je ne voterais que pour un candidat qui promettra la dissolution des Tueurs de la République

Un journaliste a publié un livre où il dévoile l'existence d'une cellule aux ordres du Président de la République. Ces tueurs tuent des hommes en dehors de tout cadre légal transformant l'État en bande de malfaiteurs.

Selon le journaliste ces tueurs ne tueraient pas de Français. Moi je ne le crois pas. Coluche, Duprat et tant d'autres, n'étaient-ils pas des Français ?

En 2017, si Dieu me prête vie, je ne voterais que pour un candidat qui promettra au moins de supprimer cette cellule. Son existence est une honte pour la France, pays des droits de l'homme.

J'ai posté sur cette affaire. Par exemple ici ou encore ici. Quel crédit apporter à des magistrats qui violent officiellement les textes qu'ils se sont engagés à observer et faire observer ? (Déclaration des droits de l'homme et du citoyen et Convention européenne de sauvegarde des droits de l'homme).

Je ne crois pas à la culpabilité de Mohamed Merah en raison de la présomption d'innocence

Lu sur le Figaro un long pensum sur la prétendue culpabilité de Mohamed Mérah.

Ce qui serait drôle, si l'affaire n'était horrible et tragique, c'est que l'on aurait la preuve de la culpabilité de Mérah par une vidéo tournée par le prétendu coupable avec une go-pro. Cette vidéo, que le public n'a jamais vue, n'est en aucune façon une preuve. Une go-pro ne filme par l'auteur de la vidéo.

Moi je ne crois pas à la culpabilité de cet homme qui n'a jamais été jugé et qui est mort criblé de balles par la police française dans des conditions inexplicables.

S'il avait été coupable, il aurait eu la vie sauve. Il aurait eu un procès en bonne et due forme.

Donc en vertu de la présomption d'innocence je ne crois pas à la culpabilité de Mohamed Mérah.

Dialogue avec Charlemagne au sujet du triste André Soulier

Voici des extraits d'un petit dialogue poursuivi sur Riposte catholique à propos du choix de maître André Soulier comme avocat du cardinal Barbarin.

Moi:

« Renversant: l’avocat du cardinal est Me André Soulier franc-maçon avoué. http://www.lexpress.fr/informations/les-fiefs-francs-macons_638641.html
Le cardinal ne sait-il pas qui sont les maçons ?
On peut lire ici une encyclique de Léon XIII sur la maçonnerie:
Étant moi-même issu d’une famille très maçonnique, je sais qui sont les maçons.
Carolus Magnus
16 mars 2016 à 17 h 28 min - Répondre
Cher Denis Merlin,
le Cardinal qui siège à Lyon sait parfaitement ce qu’il fait et avec qui il doit traiter.
Ce n’est pas une découverte de dire que Me André Soulier est un franc-maçon avoué.
Tout Lyon regorge de frères maçons: capitale des « RADSOC » (radicaux-socialites) et d’autres sensibilités « politiques » (profanes ?) qui lui sont très proches. Rien d’étonnant. Ce choix n’est sans doute pas anodin…
Denis Merlin
16 mars 2016 à 19 h 14 min - Répondre
Le petit problème, c’est que je connais André Soulier ; et pas en bien. Je ne prétendais pas faire une découverte puisque André Soulier clame sur les toit qu’il est maçon. Donc le cardinal Barbarin l’a choisi en toute connaissance de cause. Sauf à prétendre que le cardinal ne sait jamais rien et qu’il ignorait ce que André Soulier proclame.
Me André Soulier a fait initier un de mes frères à la maçonnerie. Il s’est fait une petite fortune [une belle fortune] en honoraires sur de malheureuses affaires familiales.
Car Léon XIII dit clairement dans Humanum genus:
« Fière de ses précédents succès, la secte des francs-maçons lève insolemment la tête et son audace semble ne plus connaître aucune borne. Rattachés les uns aux autres par le lien d’une fédération criminelle et de leurs projets occultes, ses adeptes se prêtent un mutuel appui et se provoquent entre eux à oser et à faire le mal. »
Donc le cardinal a cessé de m’être sympathique. Il a pris un avocat qui m’a fait beaucoup de mal et m’a spolié. Un sectaire richissime qui par son action dans le domaine judiciaire pollue ce domaine par ses actions occultes nauséabondes auprès de la magistrature.
Mais qu’attendre d’un clergé en état de « schisme capital » ? »

L'inénarrable maître André Soulier, mon ennemi

Voici la lettre légèrement anonymisée que j'ai adressée au bâtonnier de l'ordre des avocats de Lyon:


Denis Merlin
(adresse)
Monsieur le bâtonnier
Ordre des avocats
4 rue Bonel
69003 Lyon

XX, le 19 février 2009


Aff. Denis Merlin

Monsieur le Bâtonnier,
Vous trouverez ci-joint une copie d’une assignation délivrée à la demande de Maître Soulier à mon encontre.
J’ai le regret de relever dans cette assignation des termes inadmissibles qui constituent des infractions au serment de l’avocat.
Passons sur les considérations totalement inutiles sur l’acceptation et sur bien d’autres sujets comme l’adresse de son client.
Passons sur les fautes de français « ensuite » employé pour « en suite »… « parachever » pour « achever »…
Ce qui en revanche devient inadmissible ce sont deux choses :
1) dans mon adresse maître Soulier mentionne « dans les locaux qui dépendent aujourd’hui des successions de Joseph X, André X et vve Merlin née Marguerite Auran » Cette mention totalement inutile et malveillante est une infraction à la délicatesse et à l’humanité. Je suis en effet propriétaire indivis, ce que malicieusement maître Soulier ne mentionne pas.
2) Dans le « par ces motifs » maître Soulier demande qu’il soit « constaté le décès de Madame veuve Merlin ». Faire de la mort de ma mère survenue le 5 décembre 2008 un objet de contentieux à la demande d’un frère contre un autre frère, comme si cela était contesté, constitue un manque évident d’humanité. C’est atroce pour moi.
C’est pourquoi je demande que maître Soulier retire ces termes de son acte et me le fasse savoir, ce dont je le remercie à l’avance.
Je vous remercie de bien vouloir intervenir auprès de maître Soulier dans ce sens.
Je vous prie d’agréer, Monsieur le Bâtonnier, l’expression de mes respectueux sentiments. »


Comme j'aurais dû m'y attendre, le bâtonnier me répondit qu'il ne faisait même pas part de ma lettre à l'illustre maître Soulier tellement ma lettre était sans intérêt.

Maître Soulier m'a assigné pour faire constater le décès de ma mère. C'est ridicule et c'est odieux. Mais il est vrai qu'il le faisait avec l'argent volé à la succession avec la complicité des magistrats... et que je ne suis que le spolié et que je ne suis pas un ami de monsieur Jean-Claude Gaudin que donc ce que j'écris est sans intérêt.

Si je m'amusais, ayant des biens à partager avec lui, à assigner le bâtonnier pour faire constater la mort de sa mère, ce ne serait pas la même musique pour moi.

Mer Rouge ou mer des Joncs ou mer des Roseaux ou mer des Algues ?

Daoudal fait observer que les traductions françaises de l'Exode ne parlent pas de la mer Rouge, mais soit de la mer des Joncs, soit de la mer des Algues, soit de la mer des Roseaux. Il est d'ailleurs injuste avec Fillion qui traduit "mer Rouge", mais signale en note qu'en hébreux elle serait nommé, selon lui, "mer des Algues". Ce qui n'invalide pas l'appellation commune et ce dont je me permets de douter car toutes les mers contiennent des algues. Tout ce qu'il écrit est, à part ce qu'il dit de Fillion, est juste. La traduction "liturgique" de la Bible traduit "mer des Roseaux".

Pourquoi mer des Joncs ou des Roseaux ? Pour faire cadrer le miracle du passage de la mer Rouge avec des explications rationalistes. Les explications rationalistes reposent sur ce postulat: ce qui se passe aujourd'hui habituellement, c'est toujours passé ainsi. Il n'y a pas de miracle et il n'y a jamais eu de miracle. Pourquoi ? Parce que nous n'avons pas l'expérience de miracles. Ils accusent ainsi un grande partie de l'humanité de stupidité et de crédulité ou de malhonnêteté.

Donc Moïse et les Hébreux sont passés à gué dans une eau peu profonde et les Égyptiens se sont embourbés dans les mêmes eaux. Explication absurde car des militaires auraient eu plus de difficulté à franchir une eau bourbeuse que des femmes enceintes, des enfants en bas âge et des vieillards des deux sexes...

Libre à eux d'être méchants.

Or, c'est un fait historique, les Hébreux, sous la direction de Moïse ont traversé la mer Rouge à pied sec entre deux murs d'eau. Quand ils eurent traversé la mer Rouge, l'armée égyptienne se risqua sur le chemin dessiné par les deux murs d'eau. La mer alors se referma sur eux et engloutit l'armée entière, laissant sains et saufs les Hébreux, l'entier peuple hébreux sur l'autre rive.

Pourquoi la mer Rouge qui est de couleur bleue émeraude sous un ciel pratiquement toujours bleu, s'appelle-t-elle mer Rouge ? Personne ne le sait avec certitude. Il existe plusieurs explications contradictoires. Mystiquement, elle représente le sang.

Aujourd'hui encore, elle s'appelle la mer Rouge. L'humanité entière l'appelle mer Rouge.

La traduction "liturgique" "catholique" de la Bible donne la mer des Joncs. Ce faisant elle va contre le sentiment quasi unanime de l'humanité. Il ne peut y avoir des joncs parce que les joncs ne poussent pas dans l'eau de mer. Du moins je n'ai jamais vu de joncs dans l'eau de mer. Ils poussent dans les eaux douces, calmes et peu profondes. Il peut y avoir des joncs au bord des lacs et au bord des cours d'eau, il n'y en a pas dans la mer.

Le clergé va donc contre la foi. Car c'est la foi qui nous enseigne que Moïse et les Hébreux franchirent miraculeusement la mer Rouge. C'est ce que je crois et c'est ma liberté. Ce n'est pas une foi arbitraire, mais fondée sur le sentiment unanime de l'humanité contre les rationalistes. Je ne juge pas raisonnable d'admettre le discours arbitraire de la petite minorité contestataire.

17.3.16

La distribution automatique de suspension selon TF1

Lu à la rubrique "faits divers" sur l'inénarrable chaîne béton-Bouygues TF1 : "Il refuse de vendre des contraceptifs par conviction religieuse, un pharmacien bientôt suspendu".

Si les journalistes-bétons ont décidé d'avance de ce que vont décider les juges disciplinaires, le mieux serait de fabriquer un distributeur automatique de sanctions disciplinaires et de se passer de juges. Le Premier ministre ou le ministre de la Santé, appuierait sur un bouton et la sanction disciplinaire arriverait dans la boîte du pharmacien qui a déplu.

On apprend par ailleurs que ce pharmacien, ne s'étant pas exprimé et refusant de le faire, on ne sait si c'est par conviction religieuse qu'il refuse de vendre des "contraceptifs", ni même s'il refuse de le faire, car tout repose sur un dossier de l'association subventionnée par le pharmacien (il paie des impôts). Il se peut que le pharmacien agisse  par conviction rationnelle, appuyée ou non sur une foi. Donc affirmation gratuite.

On apprend aussi que, utilisant les fonds publics dont elle dispose l'association "Planning familial" (sic) a provoqué ce pharmacien en venant mensongèrement lui réclamer des abortifs ou des contraceptifs.

« Le Code de la Santé publique n'autorise le pharmacien à refuser de dispenser un médicament que dans le cas où la santé du patient l'exige. Il doit alors notifier son refus et ses raisons sur la prescription médicale. "Or, le 12 janvier dernier, cela n'a pas été fait dans l'officine de M. Pichon", a souligné Annie Carrareto. »

Justement la santé physique et mentale des patientes exige qu'on ne leur fournisse ni "contraceptifs", ni abortifs. La santé des enfants encore plus. Le pharmacien a donc respecté le Code de la Santé publique.

Ce sont les juges, si haut soient-ils placés, qui se parjurent en jugeant autrement.

Notons enfin que ce pharmacien ne trouble en rien l'ordre public que ce soit l'ordre public matériel ou l'ordre public immatériel. La population ne réclame rien contre lui. Mais il faut que nos fanatiques subventionnés viennent perturber l'ordre et excitent perversement les autorités contre un individu inoffensif.

Contre l'Inquisition, le Pr. Faurisson n'est plus révisionniste

Lu sur le blog du Pr. Faurisson:

«  Au moins la Sainte Inquisition se souciait-elle de chercher et de « trouver » ou d’inventer des preuves de la rencontre de telle sorcière avec le Diable. Au moins disposait-elle d’un répertoire où étaient, par exemple, énumérés, nous dit-on, les soixante endroits du corps de la femme où pouvaient se déceler les traces du passage du Diable. »

Ces forgeries issues de la propagande anglaise anti-catholique sont prises, presque, pour argent comptant par le pape du révisionnisme.

Car il ajoute, malin, "nous dit-on". Qui c'est ça "on" ? Pratique de diffamer ainsi gravement une sainte et progressiste institution en faisant mentionnant subrepticement des légendes ridicules.

Voir mes posts au sujet de cette sainte et progressiste institution.

Où je ne suis plus Paix liturgique

Un avocat américain (probablement un pétainiste, selon l'épiscopat français) plaide pour la messe traditionnelle. Mais le le fait dans des termes qui ne me plaisent pas.

Voici ce qu'il écrit:

« Cette division est rarement soulignée, et pourtant elle est douloureuse car elle est contraire à la nature profonde de l’Église qui est avant tout Une : Ecclesia una est. S’appuyant sur le don de Summorum Pontificum, le monde traditionnel devrait donc rechercher une plus grande intégration au sein de la vie des paroisses ordinaires. La façon d’y parvenir est évidente mais difficile : introduire la messe traditionnelle dans la pratique du plus grand nombre de paroisses possible, en particulier le dimanche. » À son article 5, au paragraphe 2, SP ne stipule-t-il pas clairement que « les dimanches et les jours de fête, une messe sous cette forme peut également être célébrée » ? Mais, cela, la plupart de nos pasteurs le refusent en prétextant « des risques pour l'unité » alors que ce qu'ils craignent en vérité, c'est de devoir admettre l'existence de nombreux fidèles attachés à la liturgie traditionnelle… comme ils sont attachés au catéchisme traditionnel. »

J'ai assisté à une messe de saint Pie V où le public était composé de fidèles partisans de Paul VI. C'est un désastre. Ce public semble ne pas croire à la présence réelle. Il communie donc dans la main et se comporte comme un éléphant dans un magasin de porcelaine. Sûr de lui parce que d'accord avec monseigneur l'évêque, lui, et avec le père curé, lui, il méprise le missel de saint Pie V et les fidèles.

D'ailleurs récemment j'assistais à une messe de saint Pie V dans une paroisse. La sacristine me semble avoir du mal à supporter le missel de saint Pie V et ses fidèles. Lorsque je lui dis que selon le rite de saint Pie V, l'eau est bénite et qu'il faut donc en mélanger les restes à la terre. Elle me déclara "À notre messe aussi !" sur un ton d'indignation. Elle ne sait pas qu'à la messe de Paul VI, le prêtre ne bénit plus l'eau (mais pourquoi donc ?) C'est pourquoi certain prêtre que je connais vide l'eau des ablutions dans les toilettes.

Donc restons chacun de notre côté. D'un côté les parias pétainistes et OAS (dont certains sont en réalité des militants socialistes, voire communistes et moi qui ne suis ni pétainiste, ni OAS), qui croient en la présence réelle ; de l'autre ceux qui sont d'accord avec le pape et monseigneur et avec le père curé pour mettre la pagaille à la messe, déranger tout le monde, falsifier l'Écriture, mépriser le Saint-Sacrement, communier dans la main etc.

Restons séparés ! C'est mieux comme ça. Chacun chez soi et la liberté religieuse sera respectée.

Du bois dans le pain ou les évêques et les papes falsificateurs

Retour sur l'expression de Jérémie: "mettons du bois dans son pain".

Le pain c'est la parole de Dieu. Le bois, c'est le bois de la croix. Nous, c'est-à-dire, les pécheurs. Ils mettent du bois dans le pain pour le rendre immangeable.

Jésus-Christ ayant été élevé de terre sur le bois de la croix, depuis ce temps la parole de Dieu prêche le bois de la croix. C'est pourquoi les pécheurs ont mis le bois de la croix dans le pain de la parole de Dieu, espérant ainsi la détruire. "Mettons du bois dans son pain." Mais au lieu de détruite la parole de Dieu, ce faisant, ils l'ont rendue plus forte. Elle  s'est étendue au monde entier (Origène).

C'est pourquoi la traduction "liturgique" des évêques falsifie la Bible en traduisant "arrachons l'arbre jusqu'à sa racine". Ce sont les mêmes qui ensuite nous accusent d'hypocrisie en militant politiquement sous couvert de religion. Tel qu'on est, on voit les autres. J'en ai vraiment assez d'assister à des messes (?) où la parole de Dieu est trafiquée et où les pécheurs, après avoir mis du bois dans le pain, l'enlèvent.

Dieu s'exprime par de poétiques énigmes, fortes et pleines de sens. C'est pourquoi il nous faut scruter la Bible pour mieux goûter la parole de Dieu. Les gens pressés, impatients, exigeants et suffisants seront condamnés à ne pas comprendre.

En tous cas, merci à monsieur Daoudal, d'avoir soulevé ce lièvre et m'avoir permis de méditer les paroles énigmatiques de Jérémie. Les obligés des maçons (ou peut-être maçons) n'ont pas que du mauvais. En voici une nouvelle preuve.

16.3.16

"Mettons du bois dans son pain" (Jérémie 11,19) falsifications épiscopales de la Bible

Lu sur le blog de Daoudal des remarques sur la Passion du Sauveur prophétisée par Jérémie.

Verset 19 chapitre 11:

La traduction des évêques donne : "coupons l'arbre jusqu'à sa racine." J'ai vérifié, Daoudal a raison. Cette expression triviale n'a aucun intérêt, ni poétique, ni spirituel.

La traduction Fillion donne : "mettons du bois dans son pain."

La Vulgate donne "mittamus lignum in panem eum".

Les textes de la liturgie de Paul VI sont souvent tronqués (les compilateurs ôtent des versets et le public ne peut s'en apercevoir. Les textes sont donc des faux). Là, en plus, la traduction est fantaisiste.

« et eradamus eum de terra viventium et nomen eius non memoretur amplius »

"et retirons-le de la terre des vivants et que personne ne se souvienne plus de son nom."

Le résultat de la crucifiction fut le contraire de celui espéré.

Saint Thomas More écrit quelque part que le plus grand poète profane est Virgile. Profane, oui, car les poètes sacrés dépassent tous les poètes profanes.

Mettre du bois dans son pain, c'est répandre de la sciure dans la farine.

Doudal poursuit par une autre explication:

« Dans sa dixième homélie sur Jérémie, Origène a un beau développement sur cette expression. Le pain de Jésus, dit-il, c’est sa parole, son enseignement qui nous nourrit. Les juifs ont ajouté du bois à son pain lorsqu’ils l’ont crucifié. Mais le bois a rendu le pain plus fort. Avant que le bois n’entre dans le pain, son enseignement ne s’étendait pas à la terre entière. Mais quand le pain eut reçu la puissance par le bois de la Croix, alors son enseignement s’est répandu partout. »

Donc, en voulant détruire sa parole (le pain qui nourrit) en étendant son prophète sur le bois, ils voulaient détruire sa parole. Mais la croix est la prédication des prédications. La preuve: les chrétiens portent partout avec eux la croix et le crucifix. La croix est la "porte étroite" qui conduit au "festin". En mettant du bois dans le pain, ils espéraient détruire le pain. Mais loin de s'affaiblir, en se mélangeant au bois, le pain est devenu plus fort du fait du bois qu'il contient.

Naturellement, il ne faut pas prendre l'expression "les juifs" au pied de la lettre puisque les auteurs de la Bible étaient juifs pour la plupart.

Cela dit, j'en ai marre d'écouter des textes bibliques falsifiés à la messe de Paul VI.

Mgr Pontier bafoue la laïcite pour favoriser l'islam

Extrait du discours du cardinal Pontier lors de l'assemblée générale des évêques de France en mars 2016 à propos de l'islam:

Après avoir imputé, sans titre à le faire, les attentas aux partisans d'Allah, Mgr poursuit:

« La laïcité invoquée souvent comme la référence ultime ne suffit pas à donner confiance à tous ceux qui ne se sentent pas reconnus dans leurs convictions religieuses ou philosophiques. Le respect nécessaire entre français ne peut pas se fonder sur l’interdiction d’exprimer ses convictions profondes. »

Mgr glisse ainsi d'un sentiment à une revendication juridique.

Quand Mgr Pontier cessera-t-il de nous parler des musulmans pour nous parler des droits fondamentaux et universels de l’homme, véritable fondement du dialogue ? Quand cessera-t-il de violer la laïcité de l’État en mêlant les problèmes islamiques avec les problèmes de l’État ? Il réclame une reconnaissance de l’islam par l’État. Mais cela ne regarde pas Mgr Pontier ce que fait l’État, ce que demandent les laïcs. Personne n'a chargé Pontier d'être le porte-parole des musulmans, ni de s'immiscer dans la liberté de ceux qui gouvernent.

Vérité de la liberté, vérité de l’égalité, vérité de la fraternité, dans le respect de la « saine laïcité » selon l’expression de Pie XII. Contrairement à ce qu'enseigne Pontier, s’il faut à certains l’aide de psychiatres pour retrouver confiance en eux, ce n’est certes pas à l’État à se substituer aux psychiatres. La laïcité, notion judéo-chrétienne est universelle et s’impose à tous.

Le cardinal Barbarin défendu par un franc-maçon ami de Jean-Claude Gaudin

Les médias m'apprennent que le cardinal Barbarin a fait choix de maître André Soulier comme défenseur.

Maître André Soulier est un franc-maçon avoué. Il est aussi un grand ami de Jean-Claude Gaudin, un mien ennemi. André Soulier et Jean-Claude Gaudin se sont rencontrés au moins dans le parti Les Républicains (à ne pas confondre avec l'ex-UMP). Peut-être ailleurs, allez savoir !

Le monde est petit. Je connais bien maître Soulier. Il reçoit de très conséquents honoraires dans une affaire de famille où les magistrats m'ont spolié à plusieurs reprises. Il a perdu tout honneur, de même que les magistrats serviles, dans ces affaires où des textes abominables sont produits devant la "justice" française sous son nom. Naturellement ces textes de franc-maçon ne donnent lieu à aucune poursuite. L'ordre des avocats pourris de Marseille ne dit rien, pas plus que la magistrature.

Je pense qu'il fit initier un de mes frères à la secte des francs-maçons vers l'année 2000. Ma famille est très maçonnique. Une clinique d'avortements lui a appartenu dont un de mes frères a usurpé "les murs" avec la complicité de la magistrature et de maître André Soulier, influent franc-maçon. C'est pourquoi en tant que canard de la couvée, la magistrature et les francs maçons me haïssent et m'ont spolié.

Le cardinal Barbarin a choisi un avocat ouvertement franc-maçon au détriment d'avocats sincèrement catholiques. Choisir maître Soulier, ami de Jean-Claude Gaudin, dans une affaire comme celle qui agite actuellement les médias à propos du cardinal Barbarin, il fallait le faire ! Le cardinal Barbarin l'a fait.

Mais le fait qu'il ait choisi le triste Soulier m'attriste particulièrement en mes qualités de catholique et de spolié.

Les persécuteurs pervers de monsieur Reynouard



Très intéressante vidéo en ce qu'elle met en évidence le caractère pervers de la magistrature. Voici un homme, monsieur Reynouard, menacé de prison pour avoir exposé des opinions inoffensives, des opinions possibles sans danger pour l'ordre public.

La conscience du magistrat qui poursuit monsieur Reynouard ne peut être que tourmentée. Certes, lui le magistrat, il perçoit un confortable traitement tandis que monsieur Reynouard vit presque comme un clochard du fait, justement, des magistrats.

Mais tandis que monsieur Reynouard peut garder la tête haute pour son œuvre, ses persécuteurs pervers doivent mal dormir.

14.3.16

L'intéressante figure du bienheureux Titus Brandsma

Parmi les victimes du national-socialisme figure un Néerlandais particulièrement attachant. Sa pensée est particulièrement adéquate à l'objet de ce blog.

Voici ce qu'en dit le site de l'abbaye Saint Benoît en Suisse:

« Finalement, il aboutit au camp de concentration de Dachau. Dans cet enfer, il garde sa sérénité proverbiale, soutenant le moral des détenus, leur partageant sa maigre ration et les invitant à aimer leurs ennemis. « Eux aussi sont des enfants de Dieu – dit-il – et peut-être quelque chose en est-il resté en eux. » Mais les mauvais traitements le réduisent rapidement à la dernière extrémité. C’est une ancienne catholique, infirmière, qui lui injecte la piqûre mortelle le 2 juillet 1942, tandis qu’il pose sur elle un regard de compassion qu’elle ne pourra plus jamais oublier. »

Tué par des fanatiques obtus, dont rien ne dit que tous les "nazis" approuvaient ces pratiques (voir par exemple la déclaration de Jean-Hérold Paquis peu avant son assassinat) qui prenaient modèle sur les mœurs de l'URSS et des USA (darwinisme, euthanasie, pensée moderne, négation de la transcendance de la destinée humaine, très actuels dans le fond).

Il fut donc euthanasié parce que trop faible, trop souffrant. Sa mort nous rappelle des pratiques très actuelles. Car aujourd'hui l'euthanasie se pratique avec une parfaite bonne conscience et dans le silence du haut clergé. Voir par exemple les irradiations pratiquées par l'armée américaine bien après Dachau et aussi les irradiations de la population du Sahara par l'armée gaulliste dans les années soixante du XXème siècle. La perversité et la stupidité ne sont le propre des "nazis".

Brandsma nous rappelle que les "nazis" sont "Eux aussi des enfants de Dieu". Ils font donc partie de l'humanité. Il faut donc les traiter avec humanité. Il sont libres. Ils sont nos égaux.

Brandsma condamne donc la législation issue de l'accord haineux de Londres du 8 août 1945. Il ne fut pas un militant haineux.

12.3.16

Le cardinal Ravasi n'est probablement pas franc-maçon

Le blog de Yves Daoudal fait grand cas d'un texte publié par une obédience maçonnique espagnole. Ce texte prétend que le cardinal Ravasi serait maçon.

D'abord, je crois savoir que jamais la maçonnerie ne dévoile l'appartenance maçonnique d'un "maçon" vivant.

Ensuite, les maçons peuvent bien raconter n'importe quoi. Il est impossible de vérifier.

Jeter le trouble est une des activités les plus notables de la maçonnerie. Pour jeter le trouble, quoi de mieux que de prétendre qu'un homme est maçon quand il ne l'est pas ?

Les maçons grenouillant dans les milieux catholiques traditionalistes ne doivent pas se priver de cette activité...

10.3.16

Le prétexte haineux de l'épiscopat contre le missel de saint Pie V

Hier, je démontrais à la suite de l'association Paix liturgique que l'épiscopat dont Landron est un agent et le quotidien La Croix un autre agent répandaient le mensonge que ceux qui voulaient le missel de saint Pie V étaient en réalité des militants politiques hypocrites partisans de l'arbitraire et de la violence. Des démoniaques, quoi. (Voir aussi mon commentaire sous la vidéo de youtube.)

Cette ignoble diffamation, ils ne la répandent pas par hasard. Il la répandent parce qu'ils ont la haine de l'Église anté-conciliaire.

C'est l'état de l'Église depuis le règne de Paul VI au moins. C'est l'état de "schisme capital" fait de violation éhontée de la liberté religieuse par la papauté et l'épiscopat et de condamnation pratique de près de vingt siècles de chrétienté.

Naturellement je ne prends pas l'expression "schisme capital" au pied de la lettre. Je ne suis pas sédévacantiste. Le sédévacantisme ne tient pas intellectuellement parce que l'Église est une miséricorde. Une miséricorde ne s'exige pas, elle n'est pas l'objet de la justice. C'est Dieu qui l'accorde en la personne du pape et du clergé à lui soumis. Il s'ensuit que personne n'est juge du Siège apostolique, sauf Dieu. Nous savons d'autre part par la foi, que le Siège apostolique, juge universel en matière de foi et de mœurs, durera jusqu'à la fin du monde. Le sédévacantisme ne tient pas non plus parce que personne n'est un oracle infaillible des vérités de foi divine, sauf le pape et les évêques sous certaines conditions.

Ce que nous pouvons constater en revanche, c'est que le clergé qui condamne le Siège apostolique antérieur à saint Jean XXIII et les fidèles dans leur foi et leurs mœurs avant 1958 n'ont aucun titre à le faire car ils violent la liberté religieuse et la liberté culturelle.

Ce que nous pouvons constater en revanche, c'est que le pape viole la liberté religieuse, droit universel et inamissible de l'homme fondé sur la raison universelle de l'homme lorsqu'il interdit (en pratique) aux fidèles de croire et de pratiquer ce qui fut cru et pratiqué sous l'autorité et avec l'approbation des papes antérieurs, dont saint Pie V qui a édité un missel. La liturgie traditionnelle est protégée par les droits universels de l'homme: droit à la liberté religieuse et à la liberté de conscience.

C'est pourquoi la haine du missel de saint Pie V, c'est la haine de la liberté de l'homme.