21.3.16

Réponse à l'abbé Pagès: luttons pour l'ordre public

Magistral exposé de l’abbé Pagès sur Riposte catholique, dont je retiendrai en particulier le passage suivant :

« Si Allah fait le mal (Coran 113.2 ; 15.39 ; 38.82 ; 91.7), de deux choses l’une : ou bien Allah se renie lui-même en tant qu’il est Un, et dans ce cas il n’y a pas plus de miséricorde en islam que ce qu’il y a d’islam, puisque la profession de l’unicité divine est le tout de l’islam (Coran 112 ; Jc 2.19), ou bien il n’y a pas de différence entre le bien et le mal, et dans ce cas il n’y a pas non plus de miséricorde possible… »

Cela me rappelle ce qu’enseignait le Père Barbara au sujet de l’islam: un matérialisme saupoudré de quelques superstitions. Dans le fond les marxistes étaient des musulmans qui s’ignoraient. Selon Benoît XVI, l’islam parle du divin, du surnaturel et cela qui est recherché dans l’islam par les masses musulmanes. L'islam est un marxisme adapté au masses crédules à la recherche de consolations.

Maintenant concluons au sujet des enseignements dont rend compte le cher abbé Pagès: cet enseignement de haine et désordre est contraire à l’ordre public universel et à l’ordre public français (Liberté, égalité, fraternité), soit vérité de la liberté, vérité de l’égalité et vérité de la fraternité. C’est pourquoi ce n’est pas contre l’islam qu’il faut lutter mais pour l’ordre public français, l’authentique ordre public. Cela permettra d’assainir la France de beaucoup de mal: avortement, contraception, mariage civil, appels à l’homicide sous couvert de religion, laïcisme et islamisme contraires à la liberté religieuse, écologisme comme contraire à la liberté, au respect de la vie de l'homme et au développement etc.

Le salut viendra des laïcs, car c’est sur eux que repose le retour à l’ordre. (voir le Compendium 569.2)

« Dans cette situation [système démocratique tiré par certains vers le relativisme majoritaire], certains critères fondamentaux se révèlent utiles: la distinction et en même temps le lien entre l’ordre légal et l’ordre moral; la fidélité à sa propre identité et, en même temps, la disponibilité au dialogue avec tous; la nécessité que, dans le jugement et dans l’engagement social, le chrétien se réfère à la fidélité, triple et indissociable, aux valeurs naturelles, en respectant l’autonomie légitime des réalités temporelles, aux valeurs morales, en promouvant la conscience de la dimension éthique intrinsèque de chaque problème social et politique, et aux valeurs surnaturelles, en accomplissant sa tache dans l’esprit de l’Évangile de Jésus-Christ. »

Face à l'islam favorisé par le relativisme, opposons l'ordre public des droits inamissibles [qui ne peuvent être ôtés] de l'homme.

Remarquons: "respect" (attitude principalement passive) pour l'autonomie légitime des réalités temporelles (droits de l'homme, identité, ordre public national, culture politique nationale particulière), promotion (action) de la conscience morale au sujet de chaque problème social et politique concret que pose l'actualité, fidélité personnelle (attitude mentale individuelle) en accomplissant la tâche que nous a assigné la Providence dans l'esprit de l'évangile.

À titre d'exemple concret, songeons qu'aujourd’hui pour faire régner l’ordre public chez elle, l’Église fait appel aux institutions laïques. Par exemple pour lutter contre la pédophilie des prêtres et parfois du haut clergé, elle fait appel aux institutions judiciaires laïques. Cet exemple concret nous permettra de remonter aux principes. Le clergé doit se conformer à l'ordre public, élément de l'ordre autonome (par rapport au clergé et à la religion) des réalité temporelles.

Ce ne sera que dans un engagement contre la corruption des institutions, y compris religieuses, et par la libre ouverture au transcendant donc à la fraternité que pourra se régler le problème de « l’islam » (« l’islam » n'est rien d’autre qu’une négation de l’ordre public) et le clergé aujourd’hui qui appuie la négation de la liberté religieuse et l’ordre public par les laïcistes et l’islam en ce qu'il est négateur de l'ordre public n’a pas sa place dans l’ordre politique. (Sur la notion d’ordre public comme ensemble de valeurs fondamentales, je renvoie à la définition donnée par Jean-Paul II. Si mes souvenirs sont bons j'en ai traité sur mon blog).

Car ce à quoi nous avons assisté depuis le règne de Paul VI en particulier, c’est à une diminution de la liberté religieuse et culturelle dans l’Église et par conséquent dans la société politique.

Ne luttons donc pas principalement contre le mal, mais luttons principalement pour l’ordre public et ses valeurs. Agissons sans rien lâcher de nos principes et en particulier de notre liberté de revendiquer pacifiquement le règne du Christ sur les institutions laïques. 

Jésus est notre maître. C'est notre liberté de revendiquer pacifiquement l'application de nos convictions aux institutions publiques.

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