Si les journalistes-bétons ont décidé d'avance de ce que vont décider les juges disciplinaires, le mieux serait de fabriquer un distributeur automatique de sanctions disciplinaires et de se passer de juges. Le Premier ministre ou le ministre de la Santé, appuierait sur un bouton et la sanction disciplinaire arriverait dans la boîte du pharmacien qui a déplu.
On apprend par ailleurs que ce pharmacien, ne s'étant pas exprimé et refusant de le faire, on ne sait si c'est par conviction religieuse qu'il refuse de vendre des "contraceptifs", ni même s'il refuse de le faire, car tout repose sur un dossier de l'association subventionnée par le pharmacien (il paie des impôts). Il se peut que le pharmacien agisse par conviction rationnelle, appuyée ou non sur une foi. Donc affirmation gratuite.
On apprend aussi que, utilisant les fonds publics dont elle dispose l'association "Planning familial" (sic) a provoqué ce pharmacien en venant mensongèrement lui réclamer des abortifs ou des contraceptifs.
« Le Code de la Santé publique n'autorise le pharmacien à refuser de dispenser un médicament que dans le cas où la santé du patient l'exige. Il doit alors notifier son refus et ses raisons sur la prescription médicale. "Or, le 12 janvier dernier, cela n'a pas été fait dans l'officine de M. Pichon", a souligné Annie Carrareto. »
Justement la santé physique et mentale des patientes exige qu'on ne leur fournisse ni "contraceptifs", ni abortifs. La santé des enfants encore plus. Le pharmacien a donc respecté le Code de la Santé publique.
Ce sont les juges, si haut soient-ils placés, qui se parjurent en jugeant autrement.
Notons enfin que ce pharmacien ne trouble en rien l'ordre public que ce soit l'ordre public matériel ou l'ordre public immatériel. La population ne réclame rien contre lui. Mais il faut que nos fanatiques subventionnés viennent perturber l'ordre et excitent perversement les autorités contre un individu inoffensif.
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