14.3.16

L'intéressante figure du bienheureux Titus Brandsma

Parmi les victimes du national-socialisme figure un Néerlandais particulièrement attachant. Sa pensée est particulièrement adéquate à l'objet de ce blog.

Voici ce qu'en dit le site de l'abbaye Saint Benoît en Suisse:

« Finalement, il aboutit au camp de concentration de Dachau. Dans cet enfer, il garde sa sérénité proverbiale, soutenant le moral des détenus, leur partageant sa maigre ration et les invitant à aimer leurs ennemis. « Eux aussi sont des enfants de Dieu – dit-il – et peut-être quelque chose en est-il resté en eux. » Mais les mauvais traitements le réduisent rapidement à la dernière extrémité. C’est une ancienne catholique, infirmière, qui lui injecte la piqûre mortelle le 2 juillet 1942, tandis qu’il pose sur elle un regard de compassion qu’elle ne pourra plus jamais oublier. »

Tué par des fanatiques obtus, dont rien ne dit que tous les "nazis" approuvaient ces pratiques (voir par exemple la déclaration de Jean-Hérold Paquis peu avant son assassinat) qui prenaient modèle sur les mœurs de l'URSS et des USA (darwinisme, euthanasie, pensée moderne, négation de la transcendance de la destinée humaine, très actuels dans le fond).

Il fut donc euthanasié parce que trop faible, trop souffrant. Sa mort nous rappelle des pratiques très actuelles. Car aujourd'hui l'euthanasie se pratique avec une parfaite bonne conscience et dans le silence du haut clergé. Voir par exemple les irradiations pratiquées par l'armée américaine bien après Dachau et aussi les irradiations de la population du Sahara par l'armée gaulliste dans les années soixante du XXème siècle. La perversité et la stupidité ne sont le propre des "nazis".

Brandsma nous rappelle que les "nazis" sont "Eux aussi des enfants de Dieu". Ils font donc partie de l'humanité. Il faut donc les traiter avec humanité. Il sont libres. Ils sont nos égaux.

Brandsma condamne donc la législation issue de l'accord haineux de Londres du 8 août 1945. Il ne fut pas un militant haineux.

Aucun commentaire: