10.3.16

Le prétexte haineux de l'épiscopat contre le missel de saint Pie V

Hier, je démontrais à la suite de l'association Paix liturgique que l'épiscopat dont Landron est un agent et le quotidien La Croix un autre agent répandaient le mensonge que ceux qui voulaient le missel de saint Pie V étaient en réalité des militants politiques hypocrites partisans de l'arbitraire et de la violence. Des démoniaques, quoi. (Voir aussi mon commentaire sous la vidéo de youtube.)

Cette ignoble diffamation, ils ne la répandent pas par hasard. Il la répandent parce qu'ils ont la haine de l'Église anté-conciliaire.

C'est l'état de l'Église depuis le règne de Paul VI au moins. C'est l'état de "schisme capital" fait de violation éhontée de la liberté religieuse par la papauté et l'épiscopat et de condamnation pratique de près de vingt siècles de chrétienté.

Naturellement je ne prends pas l'expression "schisme capital" au pied de la lettre. Je ne suis pas sédévacantiste. Le sédévacantisme ne tient pas intellectuellement parce que l'Église est une miséricorde. Une miséricorde ne s'exige pas, elle n'est pas l'objet de la justice. C'est Dieu qui l'accorde en la personne du pape et du clergé à lui soumis. Il s'ensuit que personne n'est juge du Siège apostolique, sauf Dieu. Nous savons d'autre part par la foi, que le Siège apostolique, juge universel en matière de foi et de mœurs, durera jusqu'à la fin du monde. Le sédévacantisme ne tient pas non plus parce que personne n'est un oracle infaillible des vérités de foi divine, sauf le pape et les évêques sous certaines conditions.

Ce que nous pouvons constater en revanche, c'est que le clergé qui condamne le Siège apostolique antérieur à saint Jean XXIII et les fidèles dans leur foi et leurs mœurs avant 1958 n'ont aucun titre à le faire car ils violent la liberté religieuse et la liberté culturelle.

Ce que nous pouvons constater en revanche, c'est que le pape viole la liberté religieuse, droit universel et inamissible de l'homme fondé sur la raison universelle de l'homme lorsqu'il interdit (en pratique) aux fidèles de croire et de pratiquer ce qui fut cru et pratiqué sous l'autorité et avec l'approbation des papes antérieurs, dont saint Pie V qui a édité un missel. La liturgie traditionnelle est protégée par les droits universels de l'homme: droit à la liberté religieuse et à la liberté de conscience.

C'est pourquoi la haine du missel de saint Pie V, c'est la haine de la liberté de l'homme.

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