31.3.14

Monsieur Reynouard et les rédacteurs du statut de Nuremberg

Monsieur Reynouard revient d'Iran. La misère est mauvaise conseillère.

On ne peut cependant faire semblant d'ignorer monsieur Reynouard. Ses exposés sont instructifs sur certains sujets. Ils ont l'extraordinaire mérite de nous sortir de l'étouffante doxa de 1945. Cela ne doit cependant pas cacher le caractère monstrueux de l'idéologie de monsieur Reynouard.



Voici légèrement corrigé mon commentaire sur youtube:

Je confirme ce que vous éprouvez: les institutions de 1945 frappent leurs opposants au portefeuille. Les coups qu'elles portent sont, outre la calomnie, le vol, réduisant à la gêne. Ce vol est perpétré par l'institution judiciaire.

Cependant, cette constatation n'empêche pas mes objections dont voici quelques unes:

En général, vous devriez vous souvenir dans vos raisonnements que comparaison historique n'est pas raison (vice habituel des raisonneurs marxistes).

1) Votre vidéo omet tout l'aspect institutionnel. Le Tribunal révolutionnaire était gouverné par des lois bien moins éloignées des principes du droit pénal en accord avec les droits de l'homme que ne le sont les lois soviéto-gaullo-anglo-saxonnes de 1945. Il s'est passé bien des choses depuis 1792. La monstrueuse idéologie juridique de 1945 ne dérive pas de la Révolution française. Cette erreur est professée en commun par les soviétiques, les gaullistes et les contrerévolutionnaires comme monsieur Seycher et, semble-t-il, par vous aussi.

L'idéologie de 1945 est une confiscation subreptice et abusive de la doctrine des droits de l'homme pour les violer en évitant tout reproche. Alors que, en vérité, les marxistes n'octroient aucun droit à l'homme.

"On ne reconnaît à l'individu, en face de la collectivité, aucun des droits naturels à la personne humaine; celle-ci, dans le communisme, n'est plus qu'un rouage du système. Dans les relations des hommes entre eux, on soutient le principe de l'égalité absolue, on rejette toute hiérarchie et toute autorité établie par Dieu, y compris l'autorité des parents."

Divini redemptoris 10 

2) Vous-même ne semblez reconnaître à l'homme des droits que s'ils n'entravent pas le "bien commun". Pour vous, le bien commun n'est pas commun aux personnes qui forment la société, c'est le bien particulier, indiqué par l'arithmétique, d'une personne morale...

3) On peut se demander, si, avec votre amour pour le socialisme-national vous n'êtes pas beaucoup plus proche que vous ne le pensez des auteurs du statut de Nuremberg (qui eux aussi considéraient que le bien des personnes était soumis au "bien commun"). Et ne me dites pas que votre Hitler, lui, reconnaissait une hiérarchie. Les communistes, eux aussi, reconnaissent une hiérarchie et ont le culte du chef. La différence entre les socialistes et les catholiques, c'est que pour nous autres catholiques, la hiérarchie est établie par Dieu et non par l'homme. En obéissant à l'homme nous n'obéissons jamais qu'à Dieu, "le législateur suprême qui n'a rien laissé de désordonné dans ses œuvres".

Conclusion: Votre idéologie confirme la malicieuse remarque de Nietzsche selon laquelle on finit par ressembler à son ennemi avec lequel on veut rompre absolument. Ne pas avoir d'ennemis, est un élément nécessaire pour espérer rester impartial.

30.3.14

Selon Monsieur Kemlin monsieur Hollande ferait (indirectement) payer ses pensions alimentaires par le Trésor public



Le reclassement de madame Royal auprès de la BPI (Banque publique d'investissement), serait une façon de faire payer (indirectement) les pensions alimentaires de monsieur Hollande par le Trésor public.

29.3.14

11 décembre 1946: les principes de Nürnberg sont adoptés par l'ONU

Dans sa résolution 95 du 11 décembre 1946, l'assemblée générale de l'ONU:

« ' Invite ' la Commission chargée de la codification du droit international, créée par la résolution de l'Assemblée générale en date du 11 décembre 1946, à considérer comme une question d'importance capitale les projets visant à formuler, dans le cadre d'une codification générale des crimes commis contre la paix et la sécurité de l'humanité ou dans le cadre d'un Code de droit criminel international, les principes reconnus dans le statut de la Cour de Nuremberg et dans l'arrêt de cette Cour. »

Or les "principes reconnus dans le statut de la Cour de Nuremberg et dans l'arrêt de cette Cour" bafouent les droits de l'homme en fragmentant l'humanité.

28.3.14

Violation des droits de l'homme à Versailles lors de la visite de F. Hollande



La police doit respecter la liberté d'expression. C'est la jurisprudence de la Cour européenne des droits de l'homme.

En France, ce n'est pas le cas de la police aux ordres du pouvoir.

Défenses de MM Geagea et de La Tocnaye

« Français, vous devez savoir que Thibault de La Tocnaye, candidat à Cavaillon et proche de la mouvance ultra du parti, animée par BernardAntony, se vante d’avoir combattu dans les rangs des milices libanaises coupables, entre autres, du massacre de Sabra et Chatila. »

La prose de monsieur Lévy est volontairement ambigüe et ne dévoile pas les principes au nom desquels il condamne.

On croit lire que monsieur de La Tocnaye a participé aux massacres Sabra et Chatila. En réalité, monsieur Lévy ne fait que prétendre que monsieur de La Tocnaye appartenait Milices libanaises.

Quant au principe dont il fait usage: le voici. Il s'agit de l'ordre public de l'accord de Londres du 8 août 1945 sur la responsabilité pénale des personnes morales et de leurs membres.

Par exemple:

« Article premier
Un Tribunal Militaire International sera établi, après consultation avec le Conseil de Contrôle en Allemagne, pour juger les criminels de guerre dont les crimes sont sans localisation géographique précise, qu'ils soient accusés individuellement, ou à titre de membres d'organisations ou de groupes, ou à ce double titre. » (Souligné par moi, évidemment).

et encore
« Article 9
Lors d'un procès intenté contre tout membre d'un groupe ou d'une organisation quelconques, le Tribunal pourra déclarer (à l'occasion de tout acte dont cet individu pourrait être reconnu coupable) que le groupe, ou l'organisation à laquelle il appartenait était une organisation criminelle. »

La logique juridique n'est pas évidente... Mais il suffit de comprendre que des personnes morales pourront être flétries, donc condamnée moralement par un tribunal.

Ce principe de Nürnberg est une violation des principes de présomption d'innocence et de la personnalisation des délits et des peines. Il est repris aujourd'hui dans le code pénal (voir par exemple l'article 221-2 dudit code).

Cela étant dit, monsieur Antony ne relève pas les erreurs morales de monsieur Lévy fondées sur l'ordre public de Nürnberg.

Voici cependant la réponse, intéressante du point du vue historique, de monsieur Bernard Antony dans un communiqué en défense de monsieur de La Tocnaye (extraits):

« Quant à Thibaut de La Tocnaye,  il a certes avec courage combattu auprès des héroïques compagnons de Béchir Gemayel. Il n’était ni à Sabra ni à Chatila, massacres effectués sous la responsabilité de l’agent triple libano-israélo-syrien Hélie Hobeika.
 
Quoique, comme moi, nullement hostile à l‘État d’Israël, Thibaut de la Tocnaye n’était pas au moment de Sabra et Chatila auprès du général Sharon. Il était alors, comme aujourd’hui, l’ami de Samir Geagea que l’assassin Hélie Hobeika essayait d’éliminer. »

Quand, au début des années 90 du XXe siècle, on apprend à la lecture du journal local (la presse nationale s'est tue) que l'entourage de monsieur Geagea importait de l'héroïne en France et qu'un tribunal français de Marseille condamna ledit entourage pour trafic d'héroïne... On finit par trouver la défense de monsieur Antony assez peu convaincante. Monsieur Geagea ne fréquente pas des gens très fréquentables et ces gens n'aiment pas tellement la France, quand même...

Dire que le journal Présent, nous présentait monsieur Geagea comme un saint mystique... Cela donne le tournis...

27.3.14

La « chance » de la répression anti-révisionniste


Les autorités chargées de la répression anti-révisionniste ont une chance extraordinaire. Ils sont souvent en face d'eux des "néo-nationaux-socialistes" revendiqués ou occultes.

Les autorités chargées de la répression utilisent des « lois » discriminatoires et des décisions « judiciaires » rendues sous l'empire d'une présomption de culpabilité « légale », voire sous l'empire d'une « loi » instituant un délit sans élément légal...

Mais comme les nationaux-socialistes refusent les droits de l'homme, ils s'interdisent les principaux arguments et moyens pertinents. 

Ainsi les tribunaux anti-révisionnistes peuvent violer les droits fondamentaux et universels de l'homme sans que personne ne le leur reproche. Que les juges se méfient cependant, car la justice n'étant pas de ce monde, elle est nécessairement de l'autre...

Pas de consignation de la décision, pas de recours possible



L'article du Figaro précise que un témoin a déclaré:
Bruno a voulu faire consigner l’incident au PV des opérations de vote mais aucun des délégués du bureau de vote de droite, vers qui il s’était tourné, n’a accepté sa requête.

Comme les greffiers des tribunaux ne notent que ce qu’ils veulent bien noter… Ce qui entraîne que nous ne sommes pas dans un État de droit. En effet, toute décision doit pouvoir faire l’objet d’un recours. Mais si la décision est niée par refus d’enregistrement, il n’y a plus de recours possible puisqu’officiellement, il n’y a pas eu de décision. C’est ce que font les greffes et ce que font les magistrats, ce qu’a fait ce président de bureau de vote qui représente le maire (article R 43 du code électoral). Pas de consignation de la décision, pas de décision, pas de décision, pas de recours…

Article 13 – Droit à un recours effectif
Toute personne dont les droits et libertés reconnus dans la présente Convention ont été violés, a droit à l’octroi d’un recours effectif devant une instance nationale, alors même que la violation aurait été commise par des personnes agissant dans l’exercice de leurs fonctions officielles.

Convention européenne de sauvegarde des droits de l’homme et des libertés fondamentales

En France, militer pour l’amour fidèle entre un homme et une femme est devenu interdit ; mais cette interdiction doit rester occulte. Les autorités y veillent. Dont acte.

Heureusement que la personne a pris la précaution de se faire accompagner par un témoin muni d'un smartphone. Heureusement que le président du bureau est sorti sur la voie publique (utiliser un enregistrement audio-visuel dans un bureau de vote doit probablement être interdit).

Merci au smartphone. Il démontre la malhonnêteté des autorités françaises.
C’est probablement une des raisons pour lesquelles les enregistrements audio-visuels des audiences sont interdits. Les magistrats et les greffes veulent pouvoir faire leur petite cuisine tranquillement. Ils ont assermentés…

26.3.14

Les fruits du "Mouvement liturgique"

Lu sur le Forum catholique cette pensée du regretté abbé Haughton reprise par M. Yves Daoudal:
« Dans l'ancienne messe, le prêtre est obligé de suivre le missel, et les fidèles font ce qu'ils veulent.
Dans la nouvelle messe, le prêtre fait ce qu'il veut, et les fidèles sont obligés de le suivre. »

Pas mal vu. C'est le résultat de la recherche anxieuse du Mouvement liturgique afin que les fidèles comprennent la liturgie.

Voici Wikipedia sur le but du Mouvement:

« Son objectif était de « faire de nos assemblées des communautés de prière » (Dom Bernard Botte), par la meilleure connaissance et l'amour de la liturgie et de faire une étude critique de la tradition liturgique pour en extraire la substance. »

Voilà comment avec des intentions indiscrètes (comme si les fidèles ne priaient pas avant ce Mouvement) et prétentieuses, on arrive à des catastrophes culturelles.

La répression fondée sur la « loi » Gayssot est illégale et inconstitutionnelle par défaut d'élément légal


La loi Gayssot, loi pénale, dispose:

« Seront punis des peines prévues par le sixième alinéa de l’article 24 ceux qui auront contesté, par un des moyens énoncés à l’article 23, l’existence d’un ou plusieurs crimes contre l’humanité tels qu’ils sont définis par l’article 6 du statut du tribunal militaire international annexé à l’accord de Londres du 8 août 1945 et qui ont été commis soit par les membres d’une organisation déclarée criminelle en application de l’article 9 dudit statut, soit par une personne reconnue coupable de tels crimes par une juridiction française ou internationale. »

La loi Gayssot fait assumer certaines décisions judiciaires par l'ordre législatif. Autrement dit, du fait de cette « loi » des décisions judiciaires contingentes acquièrent valeur de loi.

Faisons abstraction de l'intrinsèque nullité de cette « loi » (voir mon précédent post sur la "loi" Gayssot et la Déclaration de 1789)

Considérons seulement que cette "loi" prétend obliger les hommes à confesser (ou du moins à ne pas nier) que des crimes ont été commis par certaines personnes (matérialité des faits et imputabilité des faits) en référence à certains jugements.

Ces jugements auraient acquis force de loi mais sans avoir jamais été promulgués par l'autorité. Il est obligatoire de confesser... ce que les journaux ou la rumeur disent de ces jugements.

Dans les affaires de révisionnisme, un avocat a-t-il eu l'idée de dire à l'accusation:

« apportez-moi la preuve authentique du (ou des) jugement(s) ? Apportez-la moi en français et apportez-moi la preuve que ces jugements ont été promulgués (portés à la connaissance du public par une autorité étatique) en France. Si vous n'arrivez pas à m'apporter ces preuves, votre loi,  ne peut servir de fondement à une condamnation. Car il manquera l'élément légal pour que l'infraction soit constituée: la promulgation de la loi. »

Queer week et bloc de constitutionalité

Extrait du Préambule de la Constitution:
10. La Nation assure à l'individu et à la famille les conditions nécessaires à leur développement.
11. Elle garantit à tous, notamment à l'enfant, à la mère et aux vieux travailleurs, la protection de la santé, la sécurité matérielle, le repos et les loisirs. (…)
13. La Nation garantit l'égal accès de l'enfant et de l'adulte à l'instruction, à la formation professionnelle et à la culture. L'organisation de l'enseignement public gratuit et laïque à tous les degrés est un devoir de l'Etat.

L'école des Sciences politiques (Institut d'études politiques) organise une Queer week (american queer week, oserais-je dire). C'est-à-dire ce que l'on pourrait traduire par la semaine de l'homosexualité.

Or la pornographie n'est pas une culture, elle n'apporte rien, au contraire elle est source d'appauvrissement. La pédophilie s'étale avec les photos de ces petites filles dans cette exposition "queer". (Voir éventuellement et non sans précautions sur François Desouche)

La débauche est un symptôme de désespoir chez celui qui la pratique.

Cette exposition et ces semaines "queer" bafouent donc les valeurs exprimées par le Préambule de la Constitution de 1946 (Préambule qui fait partie du bloc de constitutionnalité).

Quand en finira-t-on avec ces prétendues "grandes écoles" ? Avec ces prétendues grandes écoles fonctionnant avec les impôts de tous, pour l'incitation au viol et à la débauche, contre les valeurs françaises, contre l'intelligence française, contre la culture française. Ces prétendues "grandes écoles" qui nous forment le Syndicat de la magistrature et la magistrature que nous subissons tous les jours.

Je suppose que ces activités marxistes et américaines sont financées par les impôts des Français. Il faudrait donc penser à rendre l'argent et à faire rendre l'argent car la sécurité matérielle des plus pauvres est en jeu.

25.3.14

Si, le bien commun est commun, sinon ce n'est plus de bien commun

Selon le Compendium de doctrine sociale (164 § 2) :

« Le bien commun ne consiste pas dans la simple somme des biens particuliers de chaque sujet du corps social. Étant à tous et à chacun, il est et demeure commun, car indivisible et parce qu'il n'est possible qu'ensemble de l'atteindre, de l'accroître et de le conserver, notamment en vue de l'avenir. »

Un bien particulier s'il n'est pas commun, ne peut être un bien commun (c'est tautologique, certes, mais c'est une tautologie qui aide à saisir cette notion particulièrement difficile). Un bien commun est en revanche nécessairement le bien de chacun, donc un bien particulier mais commun comme appartenant à tous à la fois. Un bien exclusivement particulier (posséder une œuvre d'art pour soi) n'est pas commun, un bien commun est aussi un bien particulier. C'est mon bien de vivre dans une société juste où règne la sécurité et où les droits de l'homme sont respectés, c'est aussi le bien qu'un seul individu est incapable de fournir.

Un bien indivisible, comme par exemple la cohésion sociale, est un bien de chaque individu, mais aussi un bien collectif et dynamique qui se construit, se consolide, se restaure chaque jour.

La vérité, premier bien commun ? (Après avoir écouté le P. Bonino)


Le Bien Commun - Premier entretien avec le Père... par agenceLeMessager


Après avoir écouté, je n'arrive pas à déterminer si la remarque de De Koninck sur la communauté du bien est valable. Si mes souvenirs sont bons, De Koninck enseigne que le bien commun est le bien de tous et de chacun, car sinon, il ne serait pas commun.

C'est pourquoi lorsque l'on parle de "bien commun de la société", il ne faut pas s'imaginer un bien extérieur à l'individu qui serait celui d'une personne morale par hypothèse opposé au bien de la personne physique. Au contraire, le bien commun serait un bien particulier qui serait en même temps commun.

Exemple: la vérité est un bien commun qui appartient à tous, même à ceux qui mentent alors même qu'ils pensent que mentir est leur bien. Mentir, c'est s'abstraire d'un bien commun qui est aussi un bien particulier de celui qui pense, par erreur, que mentir est son bien. Dire la vérité, c'est contribuer au bien commun donc à son bien particulier et au bien de tous. Enseigner qu'il ne faut jamais mentir, c'est contribuer au bien commun dont on voit immédiatement qu'il n'exclut ni l'enseignant ni personne.

Bref peut-on dire que le bien commun est un bien particulier, car s'il n'était pas AUSSI un bien particulier, il ne serait plus COMMUN ? Alors que, par exemple, être riche est un bien particulier licite, mais qui n'est pas, de soi, commun. En revanche, un riche doit (en conscience, car il existe souvent un droit de faire le mal) mettre sa richesse au service de tous, il doit (moralement et non juridiquement) rendre son bien particulier exclusif, un bien commun à tous.

On pense à la parabole du pauvre Lazare (Luc XVI), où il n'est pas reproché au prince d'avoir laissé le riche endurcir son cœur en voyant son frère dans la nécessité, sans rien faire pour lui. La sanction du riche se trouve après la mort, car elle reste hors d'atteinte de l'autorité étatique pendant la vie sur terre.

« Lc 16,19. Il y avait un homme riche, qui était vêtu de pourpre et de lin, et qui faisait chaque jour une chère splendide.
Lc 16,20. Il y avait aussi un mendiant, nommé Lazare, qui était couché à sa porte, couvert d'ulcères,
Lc 16,21. désirant se rassasier des miettes qui tombaient de la table du riche, et personne ne lui en donnait; mais les chiens venaient aussi, et léchaient ses plaies.
Lc 16,22. Or il arriva que le mendiant mourut, et fut emporté par les Anges dans le sein d'Abraham.  Le riche mourut aussi, et il fut enseveli dans l'enfer. »

Merci d'avance des réponses et commentaires. (Je n'ai pu laisser ce commentaire sur le site pour des raisons techniques et malgré mes efforts).

24.3.14

Le Père Bonino sur le bien commun


Le Bien Commun - Premier entretien avec le Père... par agenceLeMessager

L'accès à cette vidéo n'est pas gratuit (1€ pour 48 heures).

Selon le Père, le bien de l'individu (ou de la personne pour les humains) c'est son plein développement selon ses possibilités. Le bien des sociétés est d'atteindre leur plein développement.

Il n'y a pas opposition entre le bien de la personne et le bien commun. Au contraire, il y a coaction du bien commun et du bien particulier. Le bien commun (qui est aussi, selon De Koninck, un bien particulier, sinon il ne serait pas commun) augmente le bien particulier et le bien particulier augmente le bien commun (si je développe mes aptitudes, j'augmente le bien de la société). Si la société fonctionne bien, elle va me permettre d'atteindre plus facilement ma propre perfection.

Il s'ensuit que la définition de la liberté sociale comme la possibilité de "faire tout ce qui ne nuit pas à autrui" (Déclaration des droits de l'homme de 1789) pêche par manque de précision. Car négliger mon développement, négliger de cultiver mes talents nuit à autrui. De même une société qui ne mettrait pas à la disposition de ses membres les moyens du développement maximum de chacun pèche  contre le bien de ses membres. La formule semble donc bien trop vague pour être satisfaisante. La liberté c'est avoir la possibilité de choix, c'est ne pas être contraint par une force extérieure et c'est enfin avoir les moyens de la mettre en œuvre. Dans ce cadre, je peux prendre des décisions qui nuiront à autrui.

Du reste, la société, toute société, ne peut contraindre chacun de ses membres à la perfection. Il existe un droit à faire le mal. Par exemple commette un mensonge joyeux (pour rire). La société doit respecter le droit de faire le mal (un mensonge est toujours un mal). Ce mal, ce n'est que la conscience qui peut l'interdire, pas la société.

Donc cet enseignement du Père Bonino, doit être inséré dans une culture plus précise. Il serait dangereux de penser que cet enseignement très général fournirait la clé de toute vie sociale.

Cet enseignement contredit celui de monsieur Reynouard. Ce dernier prétend que le bien commun (qu'il exalte) s'opposerait au bien des personnes (qu'il méprise).

En revanche, selon monsieur Reynouard, le national-socialisme, qui, selon cet auteur, n'avait pas de doctrine bien arrêtée, ne lui semble pas avoir été spécialement raciste, mais plutôt socialiste. Ce qui contredit l'hypothèse du Père Bonino sur l'hitlérisme. Le Père semble penser, lui, que le national-socialisme avait la race pour préoccupation unique et n'était pas principalement socialiste.

22.3.14

Vichy contre l'ordre moral ?

Lu à la rubrique wikipedia sur "l'ordre moral" cette citation du maréchal Pétain (discours du 11 octobre 1940):

« L'ordre nouveau ne peut, en aucune manière, impliquer un retour, même déguisé, aux erreurs qui nous ont coûté si cher, on ne saurait davantage y découvrir les traits d'une sorte « d'ordre moral » ou d'une revanche des événements de 1936. » (Citation extraite de l'ouvrage de monsieur Boninchi sur Vichy et l'ordre moral)

Dans cette perspective, le gouvernement de Vichy serait bien plus fasciste que fidèle à l'ordre éternel. Il se rattacherait plus à certains courants portés par le personnel politique et administratif de la IIIe République avant le 16 juillet 1940.

Cet abandon de l'ordre moral judéo-chrétien (liberté, égalité, fraternité), explique un grand nombre de mesures du régime de Vichy contraires aux droits universels de l'homme. Or, ces droits sont conférés directement par Dieu à tout homme et sont le fondement de l'ordre moral.

Les sanctions contre des populations entières sont illicites

Selon le Compendium de doctrine sociale n° 507 (extraits):

« d) Mesures contre ceux qui menacent la paix
(…) il n'est pas licite que des populations entières, et particulièrement leurs membres les plus vulnérables, aient à souffrir à cause de ces sanctions. Les sanctions économiques, en particulier, sont un instrument à utiliser avec une grande pondération et à soumettre à des critères juridiques et éthiques rigoureux. L'embargo économique doit être limité dans le temps et ne peut être justifié quand ses effets sont aveugles. »

Si les simples sanctions économiques sont illicites lorsqu'elles atteignent des populations entières, que penser des bombardements qui tuent des populations entières, comme par exemple à Hiroshima et à Dresde ?

D'ailleurs, il s'agit de simple bon sens. On ne peut justifier la mort provoquée de bébés, de femmes enceintes, de malades simplement (etc.) parce qu'ils habitent un territoire.

Ce même principe interdit les lois mémorielles qui stigmatisent ou exaltent des populations entières, voire leurs descendants.

21.3.14

Le droit à la vérité, à Fongombault et partout dans le monde humain


Tous en campagne : interview du maire de... par FranceInfo

Le droit à la vérité est au-dessus des "lois de la République" surtout quand elles mentent et prétendent obliger au mensonge.

20.3.14

Le relativisme contre la liberté religieuse





Après avoir rappelé la substance du Crédo, après avoir rappelé que le « dialogue » n'abolissait pas l'annonce missionnaire qui devaient coexister, l'auteur de Dominus Jesus poursuit:

« 4.  La pérennité de l'annonce missionnaire de l'Église est aujourd'hui mise en péril par des théories relativistes, qui entendent justifier le pluralisme religieux, non seulement de facto mais aussi de iure (ou en tant que principe). »

Se plaçant au point de vue de la foi, Dominus Jesus opère une distinction entre le fait du pluralisme religieux et le droit à la pluralité religieuse.

Il est très important de bien garder à l'esprit qu'il se place du point de vue da la foi et qu'il ne s'adresse donc pas à ceux qui n'ont pas la foi catholique.

Ainsi, si le principe de la liberté religieuse droit universel de l'homme s'exprimant dans la société civile et politique est universellement valable, il ne concerne, du point de vue de la doctrine de la foi, que la société laïque. Dans l'Église en revanche (où tous sont supposés avoir la foi), dans l'Église qui s'appuie sur la liberté religieuse et dès que l'on traite de théologie le pluralisme n'est pas de droit. Il ne peut être qu'un fait.

Car le Seigneur Jésus est venu pour tous et la foi et les articles de foi doit être confessée par tous, même s'il subsiste des questions controversées parmi les croyants.

Ce relativisme trompe à la fois les « progressistes » et les lefebvristes. Les lefebvristes n'aperçoivent pas la distinction à opérer entre le droit naturel accessible à la raison qui fonde la liberté de la foi dans la société laïque et la foi qui nous fait croire Dieu lorsqu'il enseigne par l'Église et parce qu'Il est la vérité.

Les « progressistes » non plus d'ailleurs. Ceux-là ils vont introduire dans le monde de la foi une prétendue liberté religieuse qui annihile la liberté religieuse de croire et de confesser que Dieu, qui ne peut ni se tromper ni nous tromper, a parlé à l'humanité. Car une liberté religieuse de droit en matière de théologie nie la liberté d'avoir la foi. Le relativisme théologique nie la liberté de croire.

19.3.14

Herbert Haag contre la liberté religieuse

http://www.leforumcatholique.org/message.php?num=746537

Un prix "Herbert Haag" "récompense" des personnes qui auraient œuvré pour la "liberté religieuse" dans l'Église.

L'Église est un mystère où Dieu nous parle par des hommes. Si on ne croit pas que des hommes nous parlent pour Dieu on a plus la foi. La liberté religieuse, c'est la liberté juridique civile d'avoir la foi ou de ne pas avoir la foi.

On fait nécessairement partie de la société politique, fondée juridiquement sur la raison, qui doit respecter la liberté religieuse et la liberté de conscience.

Du point de vue juridique, du point de vue du droit naturel, on fait facultativement partie de l'Église. Dès lors, les décisions juridiques des hommes qui représentent Dieu en vertu de la foi (si on a pas la foi, ils ne représentent rien, ils ne peuvent prendre aucune décision obligatoire), doivent être respectés sur le fondement de la liberté religieuse.

Donc ce prix en faveur de la liberté religieuse dans l'Église est en réalité un prix contre la liberté religieuse, droit fondamental de l'homme.

« Qui suis-je pour juger ? »

Lu sur le blog d'Yves Daoudal à propos de « qui suis-je pour juger ? » du pape François:

« Le jugement qui est condamnable est le jugement qui est en même temps une médisance. C’est le jugement qui pointe le prochain du doigt en le désignant comme pécheur. Alors que je suis moi aussi pécheur, et le premier des pécheurs : au lieu de pointer du doigt la paille que je crois voir dans son œil, je ferais bien d’essayer d’enlever la poutre qui est réellement dans le mien. »

D'abord la médisance n'est pas nécessairement un jugement. Elle peut être un simple récit.

Il me semble qu'il peut y avoir des médisances vertueuses (pour mettre en garde à propos d'une personne). Il peut y avoir des médisances non-fautives (si je me plains de l'attitude d'une personne pour soulager ma peine). Les médisances fautives sont les médisances qui n'ont pas de motif proportionné (si par exemple je dis du mal pour m'amuser, pour défouler une agressivité méchante sur un individu inoffensif, pour me faire bien voir de méchants etc.) (Tiré de tête du Précis de théologie morale catholique du P. Héribert Jones). Il va sans dire que les jugements judiciaire ou les jugement du genre "Untel ne convient pas pour ce poste." ne sont non seulement pas interdits, mais vertueux.

Ce qui est interdit par le Seigneur, c'est de juger comme Dieu juge en sondant les reins et les cœurs pour absoudre ou condamner (Mathieu 7,1). Si nous nous risquons à envoyer quelqu'un en enfer, nous risquons d'être traité comme vous l'avons traité par l'imagination.

C'est pourquoi, il ne faut pas juger. Dès lors "Qui suis-je pour juger ?" est une formule parfaitement valable. Qui suis-je, moi pauvre homme à la raison si fragile et si limitée, moi si peu cultivé, moi qui ne connais ni les reins, ni les cœurs, pour juger mon prochain sur sa destinée éternelle ; et surtout pour le juger en mal ?

"Nous sommes tous pécheurs, mais nous sommes tes enfants."

Victimes du racisme ou du socialisme ?


Le régime national-socialiste d'Adolph Hitler gouverna tyranniquement l'Allemagne de 1933 à 1945. On peut dire qu'en un sens les Anglo-Saxons et les Français libérèrent l'Allemagne du socialisme.

La doxa à propos des camps de concentration allemand prétend que les victimes de ces camps furent des victimes du "racisme".

Pourtant la plus célèbre des victimes de ces camps fut le Père Maximilien Kolbe canonisé par l'Église. Il faisait partie des "prêtres qui nous embêtent" selon l'expression de monsieur Reynouard. Saint Kolbe est connu pour avoir lutté contre la franc-maçonnerie en faveur de la libération des maçons. Son arrestation et sa détention par les nationaux-socialistes, qui comprenaient beaucoup de francs-maçons, s'explique peut-être, au moins en partie comme cela.

L'organisation des camps comprenait tout ce que les socialistes athées admettent: services divers dont service de santé, culture dont musique et... service sexuel: une maison close. Une seule chose était bannie: un lieu de culte. Aucune religion ne trouvait grâce auprès des autorités du camp. Elles étaient toutes également bannies. Les camps de concentrations nationaux-socialistes ne comprenaient aucune chapelle, aucune synagogue, aucun temple et en général aucun lieu de culte, aucun aumônier.

Ces camps comprenaient un service de "crémation" des cadavres. Tous les cadavres étaient brûlés, alors que les juifs et les catholiques (pour les catholiques à cette époque, car plus tard Paul VI l'a autorisée non sans restrictions et non sans viol de la culture catholique ; mais Paul VI fut pour moi un monstre) s'interdisaient le brûlage des cadavres... Moi-même, je ne veux pas que mon cadavre soit brûlé, ni en rien détérioré (comme Pie XII l'avait demandé pour le sien). C'est mon choix, c'est ma liberté.

Chez ces monstres socialistes qu'étaient les nationaux-socialistes on ne tenait aucun compte de la volonté des morts. On brûlait tous les cadavres.

C'est pourquoi, on peut se demander si les victimes de camps de concentration nationaux-socialistes (parmi lesquels des Allemands, de nombreux Allemands) ne furent pas victimes autant du socialisme que du racisme. Mais comme un ou deux des alliés du camp victorieux étaient des socialistes... Il fut impossible de les désigner comme victimes du socialisme athée (théorique ou pratique, peu importe...)

15.3.14

"Droit à l'avortement", mais opposable à qui ?

La notion de droit est une notion sociale. Un droit en conséquence a un titulaire qui peut l'opposer à quelqu'un.

Le gouvernement et madame Brugère parlent de "droit à l'avortement". Ce droit à l'avortement à qui est-opposable ?

Au fœtus ?
Au corps médical ?
À la collectivité sous la forme de la Sécurité sociale ?

À vrai dire, selon un droit positif pervers et démoniaque, il est opposable au fœtus qui n'a droit qu'à mourir ad nutum.

Il est opposable à la collectivité qui ne peut poursuivre cet acte homicide.

Il est même opposable à l'État en tant qu'assureur qui "doit" payer les prestations abortives. Le droit à l'avortement est donc opposable à tous au point que tous doivent y participer en payant, sans possibilité de contestation, les décisions de celles qui avortent. Inutile de préciser que ce "droit" n'a aucune existence et même qu'il est un injustice atroce.

Il n'est pas opposable au corps médical (qui peut opposer l'objection de conscience).

Mais selon la raison, le "droit à l'avortement" n'existe évidemment pas et n'est opposable à personne.

En conséquence, la Sécurité sociale est une voleuse, le fœtus peut opposer son droit/devoir de vivre et le corps médical est en partie composé de tueurs et de voleurs (ils volent l'argent commun). La magistrature protège le vol et l'homicide. Et la rédaction de La Croix est une rédaction composée de menteurs quand elle passe sous silence que madame Brugère est une adepte du mensonge sur le "droit à l'avortement" elle a parmi ses favoris sur facebook "soutiens aux espagnoles [sauf celles qui sont dans le ventre de leurs mères] et au rétablissement du droit à l'avortement".

L'avortement tuant les fœtus filles en plus grand nombre que les fœtus garçons. ll n'est donc pas un droit des femmes, il est droit contre les femmes.

Conversation ou enseignement

L'épiscopat a finalement renoncé à inviter une professeur dans un de ses colloques.

Sans surprise le journal La Croix critique avec virulence la décision d'ajournement:

« Dialoguer avec les représentants de la pensée contemporaine fait partie de sa nature et de sa mission [à l'Église]. »

Il ne s'agissait pas de dialoguer, mais d'offrir une occasion d'enseignement à un professeur. Cet enseignement ne devait pas être gratuit.

Il ne s'agissait pas de "pensée contemporaine", il ne s'agissait pas plus d'idéologie du genre, il s'agissait d'apologie de l'avortement présenté comme un "droit". Ces agissements sont des délits.

J'ai d'ailleurs écrit moi-même (voir mon post) aux responsables de ces délits pour leur faire prendre conscience que cet enseignement n'était pas contraire à la foi catholique, mais à la raison universelle de l'homme.

Naturellement, je n'ai reçu aucune réponse. On ne dialogue pas avec Denis Merlin.

Pourquoi je ne signerai pas la pétition pour monsieur Vincent Lambert

Pétition pour le maintien en vie de monsieur Vincent Lambert:
« Parce qu'on ne peut pas décider du droit de vie ou de mort d'un individu de par sa qualité de vie, parce qu'il y a toujours de l'espoir tant qu'il reste de la vie et parce que on ne sait pas si Vincent a le désir de mourir, signez cette pétition pour qu'on ne prenne pas le risque de mettre en l'air un possible retour à la vie. »

On m'a proposé de signer le texte de cette pétition.

Voici pourquoi, je ne la signerai pas:

Ce n'est pas un "possible retour à la vie" qui est en jeu, c'est qu'il est en vie et qu'on doit le soigner et le nourrir, même en cas d'improbable ou d'impossible retour à la vie normale.

Comme d'habitude, on viole les droits/devoirs de l'homme au nom des droits de l'homme. Tous ces gens mettent leurs saluts en grand danger (juges, experts, journalistes, parents, épouse...)

Ne lâchons pas la proie pour l'ombre. (Ne lâchons pas le salut éternel pour quelques biens passagers).


14.3.14

L'Union démocratique du centre émet une objection aux les lois "antiracistes"

Lu sur François Desouche, cette déclaration d'hommes politiques suisse qui critiquent une disposition du code pénal suisse condamnant le "racisme":

« Le code pénal suisse dispose depuis 1994 d’un article punissant le racisme. Pour le parti agrarien, il viole la liberté d’expression. »
(…) la norme anti-raciste est «en conflit avec les principes fondamentaux de notre système juridique libéral, c’est à dire avec la liberté d’expression», explique son collègue de parti et de canton, Alfred Heer. Pour le politicien, l’article 261, élaboré pour éviter les dérives négationnistes ou faire taire les agitateurs racistes est détourné de sa fonction première pour «régler des comptes en politique». (…) »

L’UDC a parfaitement vu le problème. Tous ces organismes du genre de « hautes autorités » sont des organismes qui bafouent la laïcité de l’État (ce sont accessoirement d’excellents fromages payés par les contribuables).

Ils sont fondés sur certains récits et déclarations générales de culpabilité que l’ont a voulu ériger en fondement de l’ordre public.

Voici un extrait de l’accord de Londres du 8 août 1945 sur le châtiment des « grands criminels de guerre des puissances européennes de l’Axe » (sic)

« Considérant que la Déclaration publiée à Moscou le 30 octobre 1943 sur les atrocités allemandes en Europe occupée a spécifié que les officiers et soldats allemands et les membres du parti nazi qui sont responsables d’atrocités et de crimes, ou qui ont pris volontairement part à leur accomplissement, seront renvoyés dans les pays où leurs forfaits abominables ont été perpétrés, afin qu’ils puissent être jugés et punis conformément aux lois de ces pays libérés et des Gouvernements libres qui y seront établis; »


Cette déclaration comprenait un récit, une déclaration générale de culpabilité, une déclaration générale d’innocence, tout élément contraire à la nature de la loi qui ne fait aucune distinction entre les catégories historiques (Déclaration des droits de l’homme et du citoyen, article 6 phrase 3). Par exemple, cela entraînait, entre autre, que les régimes soumis à Staline étaient des « gouvernements libres ». Du fait de cet accord international à valeur législative, il devenait obligatoire de confesser que les gouvernements soumis à Staline étaient libres. Ce n’est qu’un exemple pour faire saisir que ces « lois » ne sont pas des lois et cela en vertu de l’ordre public constitutionnel français.

Cet ordre public frelaté et inconstitutionnel comprend l’affirmation que le racisme (sans autre précision) a fait construire les « chambres à gaz » où ont péri 6 000 000 de victimes du « racisme » ; cette affirmation est obligatoire. Elle fait partie et fonde l’ordre public antiraciste. Il faut donc poursuivre le « racisme ». Il devient  impossible d'affirmer que les victimes du régime national-socialistes furent des victimes du socialisme, car elles furent victimes du "racisme". Pour cela, il faut ériger des tribunaux de la pensée et des organismes dictant la pensée correcte qui comprend un récit historique. Ces tribunaux de la pensée et ces organismes de traque de la pensée incorrecte outragent la liberté de pensée, le bien le plus précieux de l’homme. C’est l’injustice institutionnalisée, c’est le mépris des droits de l’homme sous couvert de droits de l’homme.

Monsieur Alfred Heer met le doigt sur la vraie question. C’est réconfortant d’entendre une « voix sous les décombres ». Merci à nos amis suisses.

En 2014, les Européens s’aperçoivent de la supercherie stalinienne.

Retournons donc à l’ordre public français authentique: liberté, égalité, fraternité, droits de l’homme.

13.3.14

Monsieur Reynouard refuse de discuter sur l'ordre public

)

Il n'est pas évident que monsieur Reynouard sera condamné à propos de cette affaire (à ma connaissance, le procès n'a pas eu lieu).

J'ai poste sur youtube le commentaire suivant commentaire légèrement modifié pour mon blog:

On ne vous le dira pas (sauf moi) mais l'ordre public (un pseudo ordre public) commande l'existence des chambres à gaz. C'est inscrit dans la Constitution de 1946, repris en 1958. Il est fondé à la fois sur la condamnation de l'hitlérisme en 1946, mais encore sur l'obligation de respecter les accords internationaux (en l'occurrence de 43 (Moscou) et 45 (accord de Londres et statut du "tribunal" militaire qui lui est annexé) lesquels font corps avec le nouvel ordre public. Il est donc faible de s'en tenir à la loi Gayssot de 1972. Il faut aller plus loin, au cœur du problème juridique et dénoncer les contradictions de ce pseudo-ordre public qui en condamne certains et en innocente d'autres par une "loi" ou des textes à portée législative. C'est un ordre public marxiste de régression du droit.

C'est pourquoi on ne discute pas avec les révisionnistes. ils disent des choses obscènes dont on ne doit même pas mentionner l'existence. (Un peu comme si vous faisiez l'apologie de l'esclavage, ou de l'avortement).

Bien sûr cet ordre public bafoue le véritable ordre public qui est d'abord constitué de valeurs (vérité, liberté, justice, fraternité universelle). Ce néo-ordre public bafoue les droits de l'homme qu'il proclame.

Ce qu'il y a de piquant, c'est que vous leur ressemblez: vous refusez de discuter vous aussi...

En réalité, nous sommes depuis 1943 dans un nouvel ordre public. Mais personne ne le dit (que la papauté se taise sur ce drame l'accroît).

Cet ordre public se vit, sans le dire (officiellement, c'est l'ordre public des Ière, IIème et IIIe République…) C'est d'ailleurs le principal mensonge. L'ordre public de 1943-1946 est fondé sur un récit historique... Alors que le droit est nécessairement abstrait. et ne fait acception de personne.

C'est le triomphe du marxisme qui est négation du droit, négation de tout droit.

12.3.14

L'Union syndicale des magistrats fait la leçon aux avocats

)

Dépêche du Jurisclasseur :

« Écoutes téléphoniques des avocats : mobilisation de la profession
Le Barreau de Paris ainsi que le CNB condamne le placement sur écoute de l’un de leur confrère, avocat au Barreau de Paris et avocat d’un ancien Président de la République.
Ces organisations représentatifs de la profession qualifient cette interception téléphonique judiciaire de détournement de procédure et rappelle que le secret professionnel constitue une garantie fondamentale des libertés individuelles.
Le bâtonnier et le vice-bâtonnier de Paris, Pierre-Olivier SUR et Laurent MARTINET, ont sollicité du président de la République une audience afin d’évoquer avec lui cette situation et les réformes propres à y remédier.
Le Conseil National des Barreaux, par la voix de son Président, affirme « la solidarité des 60.000 avocats de France » avec leur confrère objet de l’interception téléphonique judiciaire et appelle les pouvoirs publics « à clarifier d’urgencecette inquiétante atteinte au bon fonctionnement de notre démocratie ».
JCl. Procédure pénale, synthèse 20Sources : Communiqué Ordre des avocats de Paris, 11 mars 2014 Communiqué Conseil National des Barreaux, 11 mars 2014 »

L’Union syndicale des magistrats est l’autre syndicat de gauche important (en dernier vient FO, également de gauche, mais très minoritaire, donc peu important).

Le deux magistrats de la vidéo n’ont pas d’allure. Ou plutôt, ils ont tout deux des allures de minus.

Ces deux-là font semblant de croire que le principal problème, c’est l’écoute des avocats (ce qui est déjà fort, car un avocat est déjà là pour défendre et doit pouvoir parler librement avec son client), alors que le problème le plus important est l’utilisation des magistrats par le régime comme agents de renseignement.

Les magistrats sont presque unanimement de gauche, de la gauche totalitaire. L’École de la magistrature sert à cela.

On oublie Outreau, mais dans l’affaire d’Outreau, on avait mis en prison pendant plusieurs années une boulangère parce qu’elle était militante catholique et un prêtre. Depuis rien n’a changé.

Le discours du président de l’Union syndicale des magistrats est, sur le fond, exactement le même que celui du Syndicat de la magistrature (à eux deux, ils trustent 94 % des voix – 100% avec FO -, c’est dire la représentativité de la magistrature).

Il critique des lois et se réjouit de leur inapplication, il menace des opposants en abusant de sa fonction.

Mais la magistrature qui est instituée pour, sous l'égide des droits de l'homme, doit défendre les lois et non les attaquer. Si elle n’aime pas les lois qu’elle doit appliquer et se réjouit de leur inapplication, nous ne sommes plus en démocratie.

L’élection des magistrats et la suppression de l’École de la magistrature seraient deux débuts de solution à ce scandale permanent.

« Subsistit in » ne se traduit pas par "subsisite dans"

Dans un message du Forum "catholique", monsieur Daoudal fait observer que toute la polémique lefebvriste sur le "subsistit in" repose sur une erreur de traduction.

« Subsistit ne peut pas se traduire par "subsiste" au sens courant qu'a pris ce mot. La traduction par "se trouve" est faible. Le mot évoque ce qui se tient sur un ferme fondement. "Cette Eglise (...), c'est dans l'Eglise catholique qu'elle se tient fermement (...)." »

J'avais moi-même signalé la fausse traduction du texte de Dignitatis humanæ ; ici en 2012 et là en 2011. Le grave problème c'est que "subsiste dans" est la traduction officielle, mais fautive, que l'on trouve sur le site du Vatican...

11.3.14

Voici où conduisent le marxisme et le darwinisme

)

Négation de la nature humaine par la "théorie" marxiste, "théorie" darwiniste, toutes deux issues des Lumières, entraînent des expériences révoltantes, répugnantes et ridicules.

Aujourd'hui existe cette dégueulasserie que sont les Centres d'étude et de conservation des œufs et du sperme (CECOS), l'avortement, la gestation pour autrui GPA, la fécondation in vitro (FIV) cette dernière avec création de nombreux embryons destinés à la mort etc.

Ce sont d'autres applications des mêmes idéologies: unité de toutes les espèces, négation de la sacralité de l'homme fondée sur la destinée transcendante de l'homme (fait pourtant connaissable par la raison).

Ce sont ces régimes qui, quelques années plus tard, s'érigeront en juges des "nazis" (sic).

Nous ne sommes pas sortis de cette époque. Le marxisme est triomphant, mais sous une autre forme politique.

10.3.14

Pourquoi le Préambule de 1946 n'est pas une loi et pourquoi la Déclaration de 1948 en est une

Dans Pacem in terris Jean XXIII rappelle que

« La législation humaine ne revêt le caractère de loi qu'autant qu'elle se conforme à la juste raison ; d'où il appert qu'elle tient sa vigueur de la loi éternelle. Mais dans la mesure où elle s'écarte de la raison, on la déclare injuste, elle ne vérifie pas la notion de loi, elle est plutôt une forme de la violence (35). »
« 35. Summa Theol. Ia-IIae, q. 93, a. 3, ad 2m ; cf. Pie XII, Radio message de Noël, 1944, A. A. S., XXXVII, 1945, p. 5-23. »

Or, il n'est de loi que du général. Une loi ne peut en aucun cas juger une ou des catégories historiques d'hommes.

Or voici le Préambule de la Constitution (1946 et 1958) :

1. Au lendemain de la victoire remportée par les peuples libres sur les régimes qui ont tenté d'asservir et de dégrader la personne humaine,

Le Préambule de 1946 en désignant un camp historique du bien et un camp historique du mal utilise des catégories étrangères à la loi. Il n'est donc pas une loi mais plutôt une injustice.

C'est en cela que l'ordre public des chambres à gaz est un désordre public institutionnalisé. Cet ordre public pourri, car contraire à la raison, est perçu comme l'ordre public par les autorités législatives, exécutives et judiciaires nationales et internationales de 2014.

En revanche, le préambule à la Déclaration universelle des droits de l'homme énonce:
« Considérant que la méconnaissance et le mépris des droits de l'homme ont conduit à des actes de barbarie qui révoltent la conscience de l'humanité »

En revanche, le préambule à la Déclaration universelle des droits de l'homme du 10 décembre 1948 à laquelle se réfère la Convention européenne de sauvegarde des droits de l'homme et des libertés fondamentales qui fait référence à la Déclaration (« Considérant la Déclaration universelle des Droits de l'Homme, proclamée par l'Assemblée générale des Nations Unies le 10 décembre 1948 ») ne présente pas ce vice.

Car ce préambule ne condamne, ni n'innocente un camp ou un autre. Il énonce seulement que c'est l'oubli des droits de l'homme qui a conduit à des actes de barbarie. Ce qu'il est possible d'affirmer.

Certes pour rester irréprochable aurait-il mieux valu ne pas énoncer une catégorie de faits qui ont révolté « la conscience de l'humanité » ; car le lecteur hâtif aura cru comprendre que ce texte désigne un camp du bien et un autre camp du mal. Ce qui n'est pas en réalité.

À un autre point de vue, il n'est pas certain que ce ne soit que l'oubli des droits universels de l'homme qui conduisent à des crimes. L'homme, même criminel, est un mystère et la loi ne fait pas de psychologie. D'ailleurs la psychologie du mal est dominée par ce fait "Je vois le bien et je l'approuve et je fais le mal" (Ovide et saint Paul).

Cependant le texte de 1948 reste général et ne préjuge en rien que le camp des vainqueurs, oubliant les droits de l'homme dont certains alliés se réclamaient, n'ait perpétré de nombreux crimes de guerre et contre l'humanité. Il certes historique et n'a donc pas de valeur législative, mais ne pollue pas l'ordre public.

9.3.14

« Tous ces prêtres qui nous embêtent, on les met dans des camps » (Vincent Reynouard)



À 21' environ monsieur Reynouard déclare à propos des prêtres catholiques "Tous ces prêtres qui nous embêtent, on les met dans des camps [disaient les nationaux-socialistes]. (…) Moi, j'aurais fait pareil."

Auparavant, il déclare qu'il n'est pas franc-maçon et qu'il ne voit pas trop ce qu'il irait faire dans la maçonnerie, mais qu'il n'est pas opposé à devenir france-maçon... Cette déclaration n'a pas dû tomber dans l'oreille d'un sourd.

Donc, il est pour les prêtres à Dachau et les francs-maçons libres de répandre leurs théories relativistes.

Dans la séquence précédente, il déclare que depuis Léon XIII l'Église demanderait seulement (selon Reynouard) la liberté d'exercer la religion dans ses sacristies et se désintéresserait du régime politique. ll exprime, si je comprends bien la portée de ses déclarations, son hostilité envers la liberté religieuse.

Il n'a rien compris au problème, y compris historique (il n'existe aucune nouveauté doctrinale politique chez Léon XIII), et pérore sentencieusement.

Bref, monsieur Reynouard est clairement un adversaire politique et même un malfaiteur politique.

Ce qu'il dit est absurde, contradictoire et profondément immoral. C'est le lot de ceux qui comme les lefebvristes (ces deniers moins extrémistes que Reynouard), contestent la liberté religieuse et ont une fausse conception du bien commun (comme les communistes, ils imaginent un bien commun qui s'opposerait au bien particulier ; alors que le bien commun est commun, en d'autres termes il est, si l'on peut dire, le bien particulier de tous), un bien certes, mais d'un ordre inférieur à la destinée transcendante de l'homme. Il existe en leurs pensées une contradiction interne; ils sont opposés à la liberté religieuse, mais crient très fort lorsque l'État prétend leur interdire de croire, ils sont hostiles aux droits de l'homme, mais trouvent scandaleux qu'on limite leur liberté d'expression etc.

Bien qu'adversaire politique (je suis évidemment foncièrement opposé à monsieur Reynouard sur le plan politique et je le considère sur ce plan comme un malfaiteur, comme son maître Hitler et sa clique de minus), monsieur Reynouard a le mérite de rétablir certaines vérités historiques et, sans le vouloir, mais très courageusement, de mettre en évidence les contradictions internes et l'hypocrisie des soi-disant défenseurs des droits de l'homme.

Il ne va pas plus loin que cet immense mérite.

Comme les droits de l'homme sont universels, je défends donc ses droits à la liberté de recherche et d'expression, son droit de dire la vérité, mais je ne suis pas d'accord avec lui sur le fond, je lui suis même frontalement opposé.

« Je suis homme, et rien de ce qui est humain ne m'est étranger. » 

C'est donc au-dessus des partis et des idéologies que je soutiens monsieur Reynouard (Reynouard, un catholique récusant l'autorité de l'Église, abortiste alors que l'Église - et la raison - condamnent l'avortement,  socialiste, alors que l'Église condamne le socialisme). Je reconnais l'immense intérêt de ses travaux historiques (sur les chambres à gaz, sur les déportations et sur l'histoire des idées politiques de la Collaboration de la période 1941-1945, parce qu'il secoue le joug pesant sur le peuple à propos des récits haineux de cette période). Tout le reste de ses idées me fait horreur. (Je ne vais évidemment pas soutenir un individu qui, s'il en avait le pouvoir, me mettrait en prison ou dans un camp de concentration). Anti-collaborationniste, anti-pétainiste, anti-national-socialiste je suis et je reste. Je regrette que monsieur Reynouard trompe son monde lorsque, sans aucune nuance, il se déclare catholique et, en même temps, veut envoyer les prêtres (personne spécialement sacrées) dans des camps de concentration.

8.3.14

La photo de monsieur Reynouard trahit la souffrance

La vidéo de Vincent Reynouard dont j'ai donné les références sur mon blog le montre probablement sortant de garde à vue comporte une photo de cet homme: voici donc mon commentaire supplémentaire sur l'aspect humanitaire de l'affaire Reynouard.

Les faits sont d'autant plus graves qu'ils concernent une personne père de huit enfants qui n'a pas de temps à perdre, qui vit dans la pauvreté et qui subit de très cruelles épreuves dans sa vie privée. Vous n'êtes pas un trafiquant de drogues richissime !

Tant d'épreuves ! Monsieur Reynouard, vous avez le visage marqué par la souffrance et, si on a pris la photo après votre garde à vue, on y constate les traitements inhumains qui vous sont infligés (ils sont inhumains non en eux-mêmes puisque vous dites que vous avez été bien traité, mais en vertu du contexte, de l'intrusion à votre domicile, de la confiscation de vos productions intellectuelles, de plus en regard de votre situation personnelle et de votre évidente honnêteté).

Je vous exprime encore plus sincèrement ma solidarité face à tant d'injustices particulièrement pour les mauvais traitements.

Monsieur Vincent Reynouard sort de garde à vue (8 mars 2014)


Dans cette vidéo, on ne le voit pas puisqu'ils ont saisi son camescope...


Ne parlons pas du respect du droit de propriété et des droits de l'homme bafoués habituellement par la magistrature française...

Voici un extrait du commentaire que j'ai posté sur youtube:
« Vous serez jugé par vos ennemis, formés à être vos ennemis à l'École nationale de la magistrature. Or la justice réclame un tribunal impartial ("procès équitable"). 
Avec toute mon amitié. Jésus-Christ est mort pour les nationaux-socialistes. Ces mesures sont des atteintes à la dignité de la pensée humaine.
Vérité, liberté, justice et solidarité avec tout être humain injustement persécuté.
Vous avez tout mon soutien dans ce temps d'épreuves. »

Bien entendu, l'histoire doit être écrite honnêtement et impartialement, ce qui exclut sa catégorisation par auteurs. Inutile de préciser que je m'écarte, parfois frontalement de certaines thèses de monsieur Reynouard (notamment sur Adolph Hitler et le national-socialisme), tout en reconnaissant le grand intérêt de ses travaux sur certains points historiques fondamentaux de la doxa juridique contemporaine, corrompue à cœur par l'ordre public des chambres à gaz. L'histoire doit être impartiale et le droit inflexible.

La justice aussi doit être impartiale. Or les institutions sont aujourd'hui partiales et font obligation aux juges d'être partiaux (tous les juges sont asservis par de pseudo lois et ils finissent par commander d'être esclave. Jusqu'à la CEDH, ainsi que je l'ai démontré sur ce blog par exemple ici).

La meute contre la France catholique (affaire Julie Gayet)




Je me suis dispensé de regarder l'ensemble de cet infâme clip. Je ne suis pas masochiste. Mais j'en sais assez pour l'avoir parcouru.

Madame Julie Gayet, dont on connaît mal les relations troubles qu'elle entretient avec monsieur Hollande, est issue d'une famille de résistants.

Aujourd'hui elle présente la France et les Français catholiques comme des monstres. L'image du Christ dans la maison de l'enfant est un ignominie dont s'est rendue coupable cette personne aux relations étroites avec l'infâme François Hollande. Or la doctrine catholique, d'accord avec la raison universelle de l'homme, enseigne que l'homme est d'une dignité transcendant l'ordre des choses visibles. La liberté de l'être humain est une des quatre valeurs fondamentales de la doctrine sociale catholique (vérité, liberté, justice, amour). Elle ne le signalera pas... (Probablement ne le sait-elle même pas, pas plus que les diplômés de l'ENA parmi lesquels François Hollande).

Ce clip est stigmatisant, « raciste », il discrimine selon les croyances, la race et la culture pour marquer au fer rouge arbitrairement. En d'autres termes pour diffamer une catégorie humaine. On sait déjà que les Français sont officiellement accusés de la Shoah et de l'esclavagisme transatlantique par les descendants de ces résistants marxistes ou alliés de marxistes.

Naturellement madame Gayet, par son statut et par les thèmes de sa propagande, jouit d'une immunité absolue.

Les magistrats réservent leur poursuites à ceux que madame Gayet stigmatise illicitement. Les magistrats font partie de la meute (songer par exemple affaire Bernard-Buss).

7.3.14

L'accord de Londres du 8 août 1945 bafoue les droits de l'homme

La loi pénale doit être la même pour tous. C'est ce qu'explicite la Déclaration des droits de l'homme et du citoyen du 26 août 1789.

Il ne peut donc y avoir de loi qui désigne des coupables et des innocents. La loi pénale, c'est "ceux qui auront commis, tels actes seront punis de..." Les lois de procédure pénale doivent également être générales.

L'accord de Londres du 8 août 1945 a valeur de loi.

Voici son deuxième paragraphe:

« Considérant que la Déclaration publiée à Moscou le 30 octobre 1943 sur les atrocités allemandes en Europe occupée a spécifié que les officiers et soldats allemands et les membres du parti nazi qui sont responsables d'atrocités et de crimes, ou qui ont pris volontairement part à leur accomplissement, seront renvoyés dans les pays où leurs forfaits abominables ont été perpétrés, afin qu'ils puissent être jugés et punis conformément aux lois de ces pays libérés et des Gouvernements libres qui y seront établis; »

Par cet accord, les staliniens unis Anglo-Saxons, et le Gouvernement provisoire de la République française (qui n'avait aucune légitimité démocratique) désignaient comme seuls poursuivables les Allemands et décidaient qu'ils avaient commis des "forfaits abominables". En conséquence ce texte de portée générale et non-judiciaire rendait obligatoire l'affirmation de l'existence de faits avant même qu'ils aient fait l'objet de débat judiciaire et décidait, avant tout débat judiciaire, de l'imputation de ces faits à un groupe d'hommes déterminés.

En application de cette loi, les débats judiciaires ne pouvaient dès lors plus porter que sur l'imputation à tel ou tel (et encore, ce n'est même plus le cas dans les cas des grands chefs), mais ne pouvaient plus porter sur l'existence de ces faits, ni sur leur imputabilité à un groupe d'hommes déterminé.

Le juridictions constituées en application de cet accord ne pouvaient dès lors plus être libres dans leurs décisions. Elles ne pouvaient plus débattre de l'existence des faits et ne pouvaient plus débattre de l'imputabilité que dans une certaine mesure (à condition de ne pas les imputer à d'autres que les "officiers et soldats allemands et les membres du parti nazi").

De même les lois prévoyant la révision des procès pénaux sont des lois de portée générale. Or les statuts du tribunal prévoyaient que les décisions de ce "tribunal" ne seraient pas révisables. (Article 26 des statuts :

« La décision du Tribunal relative à la culpabilité ou à l'innocence de tout accusé devra être motivée et sera définitive et non susceptible de révision. »
En décidant d'avance que les décisions de ce "tribunal", décisions rendues dans des conditions qui les invalidaient puisque les juges ne pouvaient discuter librement ni de l'existence des faits, ni de leur imputabilité, ne seraient pas révisables, les statuts restaient dans l'absurdité.

Comment décider d'avance à propos de décisions non encore rendues mais concernant certains faits et certaines personnes spécialement désignées, qu'elles seront définitives et ne pourront plus être discutées, justement parce qu'elles concerneront ces faits et ces personnes spécialement ? La loi, surtout pénale, ne fait acception de personne.

Les statuts traduisaient une haine spéciale. Ils fragmentaient l'humanité en déniant des droits naturels à une catégorie d'humains: les officiers et soldats allemands et les membres du parti "nazi" (sic).

Ces textes sont donc des textes incohérents et nuls, d'une nullité absolue au regard des droits de l'homme.

6.3.14

Les "valeurs non-négociables" du pape François et les "principes non-négociables" de Benoît XVI (différences substantielles)

On lit sur Zenit:

« Quant aux « valeurs non négociables », le pape répond sans détour: « Je n’ai jamais compris l’expression « valeurs non négociables ». Les valeurs sont des valeurs un point c’est tout. Je ne peux pas dire que parmi les doigts de la main il y en a un de moins utile que l’autre. Alors je ne comprends pas comment il peut y avoir des valeurs négociables. Ce que j’avais à dire sur le thème de la vie, je l’ai dit dans Evangelii Gaudium. »

Parmi les doigts de la main, certains sont plus utiles que d'autres. D'abord, le pouce qui est le seul opposable aux autres doigts. Ensuite l'index, ensuite le majeur qui est le plus fort des doigts non opposables etc. Je trouve l'image du pape bien bancale.

L'expression "valeurs non négociables" n'est pas une expression de Benoît XVI. Il a employé le terme de "principes" en matière de programmes politiques. Ce sont ces principes nécessairement sociaux au nombre de trois:

1) Sacralité de la vie
2) Mariage monogame et indissoluble
3) Liberté d'enseignement

François ne vise donc pas l'expression de Benoît XVI.

Pour comprendre rapportons-nous au Compendium de doctrine sociale:

« 197 La doctrine sociale de l'Église, au-delà des principes qui doivent présider à l'édification d'une société digne de l'homme, indique aussi des valeurs fondamentales. Le rapport entre principes et valeurs est indéniablement un rapport de réciprocité, dans la mesure où les valeurs sociales expriment l'appréciation à attribuer aux aspects déterminés du bien moral que les principes entendent réaliser, en s'offrant comme points de référence pour une structuration opportune et pour conduire la vie sociale de manière ordonnée. Les valeurs requièrent donc à la fois la pratique des principes fondamentaux de la vie sociale et l'exercice personnel des vertus, donc des attitudes morales correspondant aux valeurs elles-mêmes.426 »

Autrement dit, les valeurs sociales (vérité, liberté, justice, amour) permettent d'apprécier le bien moral que les principes mettent en œuvre. Elles sont des références. Ces références établissent les rapports de la vie sociale, et les critères pour une conduite ordonnée de la vie sociale. Du point de vue personnel (donc non-social), les valeurs sociales commandent 1) la mise en œuvre des principes de la doctrine sociale (par exemple les principes de subsidiarité, de destination universelle des biens, de solidarité, de participation…) 2) l'exercice des vertus (dire la vérité, respecter la liberté des autres et la sienne, rendre à chacun ce qui lui est dû, aimer). Elles commandent à chacun donc d'être cohérent dans ses mœurs avec elles. Voilà ce que j'ai compris des phrases du Compendium. Ces phrases, j'espère les avoir clarifiées pour mes lecteurs.

C'est pourquoi les valeurs qui ne sont, évidemment, jamais "négociables", fondent des principes dont certains sont négociables. Par exemple, la destination universelle des biens ne décide pas des taux précis des taxes et impôts. Ces points précis peuvent faire l'objet de négociations ; mais les valeurs de vérité, de liberté, de justice et charité ne sont pas, ne sont jamais, "négociables", évidemment.

C'est pourquoi le mot d'ordre sur les PRINCIPES non-négociables n'est pas critiqué lorsque le pape jésuite parle des VALEURS (par définition non-négociables).

Il faut se méfier du piège jésuite du pape François qui ne semble pas avoir averti ses auditeurs qu'il ne visait pas les "principes non-négociables" de son prédécesseur. François parle des "valeurs", non-négociables (allez savoir à qui il fait allusion lorsqu'il vise ceux qui parlent de "valeurs non-négociables" !). Attention ! Le pape François est subtil.

Les principes non-négociables, restent donc non-négociables.

Toutefois, Benoît XVI a bien parlé de "valeurs non-négociables". Mais dans un autre contexte. Ce ne sont plus les valeurs de la politique, donc des valeurs sociales (la politique est une partie de la morale sociale), mais des valeurs individuelles (Benoîot XVI traite dans le texte en lien de conversion des cœurs).

L'avocat de monsieur Buisson tient à faire savoir que son client n'est ni Berégovoy, ni Grossouvre



Sombre histoire que l'affaire Buisson, une nouvelle fois à quelques jours d'élections importantes...

Dans une vidéo, maître Goldnadel, avocat de monsieur Buisson, tient à dire à la cantonade que son client n'est ni Bérégovoy, ni Grossouvre. Selon lui, il rendra "coup pour coup", utilisant exactement la même expression que celle dont faisait usage madame Trierweiller lorsqu'elle mettait en garde monsieur Hollande...

Officiellement, Bérégovoy et de Grossouvre se sont "suicidés".

Mais personne n'y croit. Tout le monde croit qu'une main mystérieuse les a assassinés. Les autorités judiciaires ont pourtant très rapidement clos les enquêtes judiciaires… Personne ne les rouvrira...

Les syndicats de magistrats ne disent rien... La loyauté et le fonctionnement honnête de l'institution judiciaire ne fait pas partie de leurs préoccupations.

La France, submergée de hoax et d'injustices, n'est pas un État de droit.

5.3.14

Ne pas collaborer avec la police politique...



Excellente initiative de cette jeune fille courageuse. Ne pas collaborer avec la justice politique. En collaborant avec la police polituque, on risque de terminer comme Mohamed Merah... et d'autres...

Les Missionnaires de la Miséricorde divine, présentation



La prière de sainte Faustine, je la fais mienne. Parfois je peux paraître dur, violent (mon nom signifie: "violent, comme un marteau"). Je ne veux désespérer personne et si parfois je peux paraître dur ou l'être pour de bon, j'en demande par avance pardon et surtout que personne ne se décourage en me lisant !

L'expérience du Père me semble un témoignage instructif que l'on ne peut négliger sans perdre beaucoup. Il me semble très important de prêcher l'homme… la raison et les droits de l'homme, fondements sur lesquels s'édifie la vie spirituelle. L'évangile prêche la liberté religieuse et la liberté de conscience.

Le chrétien, en parfait Israélite, n'est soumis à rien:

« Tel qu'un vrai Israélite, affranchi de toute servitude, entrez dans le partage et dans la liberté des enfants de Dieu qui, élevés au-dessus des choses présentes, contemplent celles de l'éternité; qui donnent à peine un regard à ce qui passe et ne détachent jamais leurs yeux de ce qui durera toujours; qui, supérieurs aux biens du temps, ne cèdent point à leur attrait mais plutôt les forcent de servir au bien, selon l'ordre établi par Dieu, le régulateur suprême, qui n'a rien laissé de désordonné dans ses oeuvres. »

Imitation de Jésus-Christ.

Jean 1,47:

« Jésus vit Nathanaël qui venait à Lui, et Il dit de lui: Voici un véritable Israélite, en qui il n'y a pas de fraude. »
Détaché de toute créature, il vit.

Le peuple français martyr et diffamé



Pour échapper à la déportation, il est caché par ses parents, c'est ce qui le sauvera. Aujourd'hui des traitres et des escrocs accusent ses concitoyens et lui de la Shoah et le somment de payer...

(Dommage que le montage n'ait pas repris le passage où il se déclare hostile aux poursuites environ 70 ans plus tard. C'est généreux les Français. Ils pardonnent et ils oublient. C'est d'ailleurs conforme à l'objet du droit pénal qui est de guérison et non d'assouvissement de la haine.)

Les absurdes poursuites américaines contre la SNCF

Il semble que le gouvernement américain fait usage de son énorme force de frappe militaire et économique pour accuser la SNCF de complicité dans la fameuse Shoah (qui permet de sacraliser une partie de l'humanité au détriment de l'autre).

Mais si « tout le monde savait », les victimes de déportation savaient aussi. Alors que le bombes américaines écrasaient les Français  et que les nationaux-socialistes massacraient les Français au moindre mouvement de révolte (par exemple les SS ont abattu les paysans trouvés dans les champs à Oradour-sur-Glane, du moins ceux qui faisaient mine de ne pas obéir avec assez d'empressement) pourquoi seraient-ils, ces Français, plus coupables que les victimes qui, elles aussi, pouvaient, dans la logique de l'accusation américaine contre les Français (Français, dont nécessairement des juifs), se révolter et refuser de monter dans les trains.

Pourquoi les cheminots français (parmi lesquels nécessairement des juifs) auraient-ils été plus coupables que les victimes qui ne se révoltaient pas ? Pourquoi les cheminots devaient-ils se faire massacrer et pas les victimes (dont des hommes en âge de travailler et de lutter) ?

Ces accusations sont contradictoires, incohérentes, absurdes. Elles révèlent une profonde malhonnêteté et un grande cruauté envers le peuple français martyrisé et trahi.

Mes regrets d'avoir signé sur l'affaire Brugère et ma lettre au Conseil Famille et société

Le Salon beige, le site Riposte catholique (animé par l'assistant parlementaire de Jean-Claude Gaudin) et monsieur Yves Daoudal incitent à signer électroniquement une "supplique" à Mgr Pontier à propos de la scandaleuse affaire Brugère.

J'ai signé bien que j'aie trouvé le texte confus et filandreux. À la réflexion, j'ai trouvé ce texte non seulement confus et filandreux mais encore pernicieux.

Avant de s'adresser à des hommes, il faut préalablement déterminer d'abord à quel titre on peut s'adresser à ces hommes, en l'occurrence à des évêques. Or on ne peut s'adresser à des évêques, par ailleurs farouchement opposés à la culture catholique et française traditionnelle, qu'au titre d'être humain. Ce ne peut être en vertu de la foi, d'aucune foi, puisque les évêques sont docteurs de la foi.

Or voilà ce qu'on peut lire parmi les motifs de cette « supplique »:

« les évêques de France s'opposent à notre combat de laïcs catholiques contre cette funeste idéologie du genre et volent au secours d'un gouvernement aux abois qui panique à l'idée de voir les musulmans - dont il estime, à tort ou à raison, qu'ils sont ses bataillons électoraux – partager notre avis de parents et d'éducateurs. »

Triple clivage de l'humanité entre catholiques, musulmans et les autres. Ce clivage n'a lieu d'être lorsque l'on revendique le droit de vivre. On ne distingue pas entre les hommes lorsqu'il s'agit du droit de vivre. (Passons sur le fait que je doute fort que le gouvernement, caché derrière ses CRS, ses policiers et ses magistrats, redoute quoi que ce soit et encore moins "panique").

Voici donc le message de rétractation et de protestation que j'ai envoyé au Conseil Famille et société de l'épiscopat français:



Messeigneurs,

Le site Le Salon beige m’apprend qu’une personne twittant en faveur de l’avortement, le présentant comme un « droit » (le « droit » de tuer, je suppose que si on se proposait de la tuer, elle ne serait pas d’accord pour qu'on exerce ce « droit » sur elle. Ne faites pas aux autres ce que vous ne voudriez pas qu'on vous fasse dit le Talmud) est invitée par vous à délivrer un enseignement (probablement rémunéré sur les fonds des pauvres qui cotisent à vos diocèses).

J'ai donc signé cette supplique. Je le regrette aujourd'hui car ce texte fragmente l'humanité entre croyances diverses. Or c'est en ma qualité d'être humain que je m'adresse à vous.

Je ne peux que protester au nom de mon humanité en constatant qu’une religion répand ainsi le crime. Ce crime est d’ailleurs, dans le fond, un crime contre l’humanité (assassinat à grande échelle de populations entières). 

Que vous utilisiez votre autorité religieuse pour répandre ce crime abominable me laisse comme anéanti par la douleur et l’indignation. Dans un État de droit, vos agissements seraient passibles des tribunaux correctionnels.

Avec toute mon extrême peine, je vous demande d'arrêter de vous comporter de façon si inhumaine et de respecter les droits de l'homme dans vos églises.

Je vous prie de croire, messeigneurs, à mes sentiments respectueux et terriblement attristés.

Denis MERLIN

Assassinat de Vincent Lambert en questions

http://reinformation.tv/vincent-lambert-un-sort-suspendu-a-la-loi/

Sous ce lien, on peut voir la vidéo concernant Vincent Lambert, le tétraplégique, handicapé à la suite d'un accident de voiture resté inexpliqué.

On notera l'incohérence à laquelle est contraint le docteur Kariger. Il dit que Vincent Lambert est inconscient et qu'ils souffre... On pourrait dire, la cause est entendue... Aussi bien sur la question de la mise à mort de Vincent que sur la valeur morale de ce « médecin » et de ceux qui le soutiennent.

Lorsque Vincent Lambert a su qu'on voulait le tuer, il a pleuré à la vue de ses parents... « Maman, tu es là, tu vas me sauver. », disait-il par ses larmes.

J'ai écrit trois posts sur ce cas. Un sur ma déception de savoir l'appartenance à un parti "chrétien" du docteur Karriger, un autre sur les implications financières du décès de Vincent Lambert (un décès peut rapporter gros, un divorce, c'est cher), un autre sur l'infâme Conseil d'État, qui a déjà décidé, dénaturant les termes clairs de la loi, que les « médecins » pouvaient tuer cet homme nourri par voie parentérale (parentérale, c'est-à-dire probablement par un trou pratiqué dans son estomac à partir de l'abdomen, car il ne peut plus déglutir).

La nourriture par voie parentérale n'est pas un soin extraordinaire. La nourriture et la boisson par voie parentérale sont des soins normaux, banals. Priver un malade de nourriture et de boisson est un crime, un assassinat.

4.3.14

1940-1945 Peuple français, peuple martyr



Monsieur Reynouard est toujours soucieux de montrer les nationaux-socialistes sous un bon jour. Il en arrive à des déclarations qui ne peuvent que soulever l'indignation (banalisation des déportations, négation des bombardements de terreurs sur Londres, Amsterdam et sur les colonnes de réfugiés en 1940 (près de 20 000 morts) etc.

Le peuple français fut asservi et martyrisé par les hitlériens.

Mais sa vidéo est intéressante en ce qu'elle rappelle que le peuple français fut libéré (?), non par lui-même, mais par d'autres nations qui ne l'aimaient ni  ne le respectaient.

Nous sommes ainsi depuis ce temps entre deux camps de traîtres, toujours soucieux d'innocenter les criminels qui s'en sont pris à d'innocentes victimes parce que françaises (parmi lesquelles, il y avait nécessairement des juifs).

À toutes fins utiles, je rappelle que un des grands-oncles (oncle Bredier) de mes enfants a péri assassiné comme otage à Limoges. Leur grand-père Laguérie était allé reconnaître le corps, car la veuve (la demi-sœur de Georges Laguérie) n'en avait pas eu la force. Oncle Bredier fut choisi comme tel parce que militant de gauche. Il n'était pas juif... et n'avait rien fait de mal... Il était seulement français et,  à ma connaissance, n'a droit à aucune plaque commémorative.

Aujourd'hui des super-menteurs, super-traîtres à l'instigation des Américains viennent encore accuser le peuple français de la Shoah et de l'esclavagisme transatlantique pour soutirer de l'argent à la France que les Américains ont martyrisée... et d'autres viennent faire l'éloge des fous qui ont mis pendant quatre ans l'Europe à feu et à sang par stupide vanité se comportant avec un grande cruauté à l'égard de l'innocent peuple français.

Juridique ou spirituel, le Carême ?

Monsieur Daoudal tient beaucoup à nous informer que le carême serait spirituel et pas juridique.

Curieuse façon de penser ! Une chose peut apparaître sous divers jours et être une seule chose dans la réalité.

Le carême ainsi est décidé par l'Église, il s'impose à tous les croyants. Il a des motifs spirituels qui informent son être, mais le carême s'exprime juridiquement pas des lois que les croyantsdoivent suivre, sous peine de péchés. Les non-croyants peuvent en suivre les règles, mais seulement si cela leur chante). Cela ne concerne évidemment que leurs consciences et ils n'auront de compte à rendre sur ce point qu'à Dieu seul.

Il n'y a pas de carême le dimanche. Mais le mieux est de se renseigner auprès de son évêque ou de son diocèse.

Ainsi, ils seront juges de leurs capacités à suivre les règles du carême, des dispenses en raison de la maladie ou... d'une invitation par des personnes ne respectant les lois de l'Église. Un catholique est toujours poli et ne fait pas ostentation de sa spiritualité. Il tâche de ne gêner personne et respecte les consciences.

Mise à jour du 8 mars: pour ceux qui veulent savoir ce à quoi ils sont tenus, il n'y a qu'un moyen, c'est de s'adresser à son évêché pour connaître le cas général puis en décrivant son cas personnel (âge, maladie éventuelle etc.) Après, chacun décide en conscience et personne ne peut le juger en ce bas monde, pas même le pape (sauf si le sujet commettait, à dessein, une faute intentionnelle et publique en vue de violer la liberté de conscience, mais ce serait une autre affaire).

La Déclaration des droits de l'homme de 1789 interdit que la loi procède par catégories historiques

Voici ce que décide la Déclaration des droits de l'homme et du citoyen qui fait partie du bloc de constitutionnalité:

[La loi] doit être la même pour tous, soit qu’elle protège, soit qu’elle punisse. 
(Article 6 phrase 2)

La loi peut créer des catégories: les enfants, les femmes, les enfants, les riches, les pauvres, les employés, les employeurs etc. Elle peut leur octroyer des droits spéciaux fondés en raison.

Mais elle ne peut créer des catégories historiques ni d'innocents, ni de coupables.

La création de catégories historiques légales est contraire au droit pénal d'individualisation des délits et des peines ; elle est contraire à la présomption d'innocence des êtres humains. Les décisions judiciaires rendues sous l'empire de pareilles "lois" sont nulles.

L'individualisation des délits et des peines implique l'impossibilité de déclarer coupables des membres de personnes morales, de condamner pénalement des personnes morales. Le pouvoir judiciaire, et lui seul, juge des faits particuliers et de leur imputabilité à des êtres humains.

Il en est de même pour l'innocence. Une loi ne peut déclarer innocente, nécessairement innocente, une catégorie d'individus (en l'occurrence "les peuples libres" du préambule de 1946). Les juges doivent être libres de condamner ceux qu'ils jugeront coupables.

C'est pourquoi, il aurait dû être possible de condamner autant les auteurs du crime de guerre perpétré à Oradour (et ailleurs car la France fut martyrisée par les nationaux-socialistes), que les auteurs et les exécutants des bombardements des populations civiles européennes en 1940-1945.

L'histoire est tissée d'innombrables événements difficiles à établir, surtout pour les imputer en vue d'une condamnation pénale (la sanction pénale est une anomalie nécessaire). C'est pourquoi, la loi ne peut décider que des jugements ne pourront être révisés (Article 26 de l'accord de Londres). 

Toutes ces dispositions sont nulles comme contraires aux droits de l'homme.

(Mise à jour du 8 mars 2014) Autrement dit sur le caractère nécessairement abstrait des catégories pénales:

Lorsque la Déclaration des droits de l'homme déclare que la loi doit être la même pour tous, on peut dire la même chose en d'autres termes: la loi ne peut procéder par catégories concrètes, mais doit, pour rester une loi, procéder par catégories abstraites (« Dans le contrat de mariage, la femme aura droit à... »). À l'inverse, l'histoire, « l'océan de l'Histoire », fait d'événements uniques, ne s'écrit que concrètement. "Untel, dans telles circonstances, à telle époque a fait cela, ou a subi cela etc." et pas par catégories historiques.

Mise à jour du 1er avril 2014 :

Rousseau dans son système du Contrat social, tout erroné qu'ils soit (aucun contrat ne fonde la société politique, l'homme est naturellement social), a vu lui aussi le problème, à sa façon. Une loi ne peut décider ni du fait, ni du droit d'une partie:

« En effet, sitôt qu’il s’agit d’un fait ou d’un droit particulier sur un point qui n’a pas été réglé par une convention générale & antérieure, l’affaire devient contentieuse. C’est un procès où les particuliers intéressés sont une des parties et le public l’autre, mais où je ne vois ni la loi qu’il faut suivre, ni le juge qui doit prononcer. Il serait ridicule de vouloir alors s’en rapporter à une expresse décision de la volonté générale, qui ne peut être que la conclusion de l’une des parties, et qui par conséquent n’est pour l’autre qu’une volonté étrangère, particulière, portée en cette occasion à l’injustice et sujette à l’erreur. Ainsi de même qu’une volonté particulière ne peut représenter la volonté générale, la volonté générale à son tour change de nature ayant un objet particulier, et ne peut comme générale prononcer ni sur un homme ni sur un fait. »



Puisque Rousseau repose au "Panthéon", on pourrait déjà demander aux partisans de la "République du Panthéon" d'être cohérents. Leur maître à penser, lui, exige la distinction idéale et la séparation juridique entre les deux domaines.

Mais, quant au fond en distinguant avec vigueur le domaine de la décision judiciaire du domaine de la loi, Rousseau confirme que la loi ne peut décider du fait et ne peut décider de la culpabilité d'un homme physique, ni d'ailleurs de son innocence. Je ne fonderais pas cette distinction, avec laquelle je suis d'accord, sur les mêmes arguments que Rousseau. Je vois dans cette distinction plutôt la nécessité du respect du contradictoire, le respect de la présomption d'innocence, le respect de l'égalité de tous les êtres humains, donc des droits fondamentaux de l'homme.

Interview du Pr. Faurisson du 24 février 2014 sur la loi Gayssot et sa nouvelle affaire judiciaire initiée par Jacques Chirac



Monsieur Faurisson, en bon relativiste maçonnique, récuse l'idée de vérité. Il lui préfère les petites vérités respectant l'exactitude.

Je ne comprends pas cette distinction. Il y a la vérité, l'erreur et le mensonge. Ce n'est pas en opérant des distinctions sans objet que l'on sauvera le relativisme. Si monsieur Faurisson s'exprime, c'est qu'il croit dire la vérité. Sinon son discours n'a plus aucune valeur.

Cela dit, la vidéo reste intéressante, y compris sur la question du droit.

À ce propos, j'ai critiqué la décision de la CEDH validant la loi Gayssot (loi Fabius selon monsieur Faurisson) arrêt du 24 juin 2003.

Cette loi, comme le Préambule de la Constitution de 1946, comme le préambule de la Déclaration universelle des droits de l'homme du 10 décembre 1948, bafoue aussi la Déclaration des droits de l'homme et du citoyen du 26 août 1789 (article 6 2ème phrase), je l'ai démontré sur ce blog, par exemple ici ou encore .