20.3.14

Le relativisme contre la liberté religieuse





Après avoir rappelé la substance du Crédo, après avoir rappelé que le « dialogue » n'abolissait pas l'annonce missionnaire qui devaient coexister, l'auteur de Dominus Jesus poursuit:

« 4.  La pérennité de l'annonce missionnaire de l'Église est aujourd'hui mise en péril par des théories relativistes, qui entendent justifier le pluralisme religieux, non seulement de facto mais aussi de iure (ou en tant que principe). »

Se plaçant au point de vue de la foi, Dominus Jesus opère une distinction entre le fait du pluralisme religieux et le droit à la pluralité religieuse.

Il est très important de bien garder à l'esprit qu'il se place du point de vue da la foi et qu'il ne s'adresse donc pas à ceux qui n'ont pas la foi catholique.

Ainsi, si le principe de la liberté religieuse droit universel de l'homme s'exprimant dans la société civile et politique est universellement valable, il ne concerne, du point de vue de la doctrine de la foi, que la société laïque. Dans l'Église en revanche (où tous sont supposés avoir la foi), dans l'Église qui s'appuie sur la liberté religieuse et dès que l'on traite de théologie le pluralisme n'est pas de droit. Il ne peut être qu'un fait.

Car le Seigneur Jésus est venu pour tous et la foi et les articles de foi doit être confessée par tous, même s'il subsiste des questions controversées parmi les croyants.

Ce relativisme trompe à la fois les « progressistes » et les lefebvristes. Les lefebvristes n'aperçoivent pas la distinction à opérer entre le droit naturel accessible à la raison qui fonde la liberté de la foi dans la société laïque et la foi qui nous fait croire Dieu lorsqu'il enseigne par l'Église et parce qu'Il est la vérité.

Les « progressistes » non plus d'ailleurs. Ceux-là ils vont introduire dans le monde de la foi une prétendue liberté religieuse qui annihile la liberté religieuse de croire et de confesser que Dieu, qui ne peut ni se tromper ni nous tromper, a parlé à l'humanité. Car une liberté religieuse de droit en matière de théologie nie la liberté d'avoir la foi. Le relativisme théologique nie la liberté de croire.

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