15.3.14

"Droit à l'avortement", mais opposable à qui ?

La notion de droit est une notion sociale. Un droit en conséquence a un titulaire qui peut l'opposer à quelqu'un.

Le gouvernement et madame Brugère parlent de "droit à l'avortement". Ce droit à l'avortement à qui est-opposable ?

Au fœtus ?
Au corps médical ?
À la collectivité sous la forme de la Sécurité sociale ?

À vrai dire, selon un droit positif pervers et démoniaque, il est opposable au fœtus qui n'a droit qu'à mourir ad nutum.

Il est opposable à la collectivité qui ne peut poursuivre cet acte homicide.

Il est même opposable à l'État en tant qu'assureur qui "doit" payer les prestations abortives. Le droit à l'avortement est donc opposable à tous au point que tous doivent y participer en payant, sans possibilité de contestation, les décisions de celles qui avortent. Inutile de préciser que ce "droit" n'a aucune existence et même qu'il est un injustice atroce.

Il n'est pas opposable au corps médical (qui peut opposer l'objection de conscience).

Mais selon la raison, le "droit à l'avortement" n'existe évidemment pas et n'est opposable à personne.

En conséquence, la Sécurité sociale est une voleuse, le fœtus peut opposer son droit/devoir de vivre et le corps médical est en partie composé de tueurs et de voleurs (ils volent l'argent commun). La magistrature protège le vol et l'homicide. Et la rédaction de La Croix est une rédaction composée de menteurs quand elle passe sous silence que madame Brugère est une adepte du mensonge sur le "droit à l'avortement" elle a parmi ses favoris sur facebook "soutiens aux espagnoles [sauf celles qui sont dans le ventre de leurs mères] et au rétablissement du droit à l'avortement".

L'avortement tuant les fœtus filles en plus grand nombre que les fœtus garçons. ll n'est donc pas un droit des femmes, il est droit contre les femmes.

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