12.3.14

L'Union syndicale des magistrats fait la leçon aux avocats

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Dépêche du Jurisclasseur :

« Écoutes téléphoniques des avocats : mobilisation de la profession
Le Barreau de Paris ainsi que le CNB condamne le placement sur écoute de l’un de leur confrère, avocat au Barreau de Paris et avocat d’un ancien Président de la République.
Ces organisations représentatifs de la profession qualifient cette interception téléphonique judiciaire de détournement de procédure et rappelle que le secret professionnel constitue une garantie fondamentale des libertés individuelles.
Le bâtonnier et le vice-bâtonnier de Paris, Pierre-Olivier SUR et Laurent MARTINET, ont sollicité du président de la République une audience afin d’évoquer avec lui cette situation et les réformes propres à y remédier.
Le Conseil National des Barreaux, par la voix de son Président, affirme « la solidarité des 60.000 avocats de France » avec leur confrère objet de l’interception téléphonique judiciaire et appelle les pouvoirs publics « à clarifier d’urgencecette inquiétante atteinte au bon fonctionnement de notre démocratie ».
JCl. Procédure pénale, synthèse 20Sources : Communiqué Ordre des avocats de Paris, 11 mars 2014 Communiqué Conseil National des Barreaux, 11 mars 2014 »

L’Union syndicale des magistrats est l’autre syndicat de gauche important (en dernier vient FO, également de gauche, mais très minoritaire, donc peu important).

Le deux magistrats de la vidéo n’ont pas d’allure. Ou plutôt, ils ont tout deux des allures de minus.

Ces deux-là font semblant de croire que le principal problème, c’est l’écoute des avocats (ce qui est déjà fort, car un avocat est déjà là pour défendre et doit pouvoir parler librement avec son client), alors que le problème le plus important est l’utilisation des magistrats par le régime comme agents de renseignement.

Les magistrats sont presque unanimement de gauche, de la gauche totalitaire. L’École de la magistrature sert à cela.

On oublie Outreau, mais dans l’affaire d’Outreau, on avait mis en prison pendant plusieurs années une boulangère parce qu’elle était militante catholique et un prêtre. Depuis rien n’a changé.

Le discours du président de l’Union syndicale des magistrats est, sur le fond, exactement le même que celui du Syndicat de la magistrature (à eux deux, ils trustent 94 % des voix – 100% avec FO -, c’est dire la représentativité de la magistrature).

Il critique des lois et se réjouit de leur inapplication, il menace des opposants en abusant de sa fonction.

Mais la magistrature qui est instituée pour, sous l'égide des droits de l'homme, doit défendre les lois et non les attaquer. Si elle n’aime pas les lois qu’elle doit appliquer et se réjouit de leur inapplication, nous ne sommes plus en démocratie.

L’élection des magistrats et la suppression de l’École de la magistrature seraient deux débuts de solution à ce scandale permanent.

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