4.3.14

Droits fondamentaux universels, droits contingents variables à l'infini pour chaque individu

Monsieur Reynouard prétend que les droits universels de l'homme sont un "piège".

Dans sa vidéo Droits de l'homme: le piège, il propose bon nombre de citations d'auteurs de second plan. Par ce moyen il pense nous prouver que les droits fondamentaux ne seraient qu'une doctrine hypocrite permettant d'interdire l'expression des idées nationales-socialistes.

Parmi ses arguments, il prétend que les droits fondamentaux entraîneraient l'égalité absolue des droits contingents. Il cite à l'appui de sa thèse un auteur relativiste de gauche (qui prêche, platoniquement évidemment, l'égalitarisme).

Mais les droits fondamentaux supposent la variance à l'infini des droits contingents selon les circonstances et les personnes.

Par exemple le droit de propriété est un droit fondamental, mais il porte sur des choses contingentes. Il y aura donc des riches et des pauvres parce que Dieu le veut ainsi (la question du partage et de la solidarité est une autre question).

Par exemple le droit à la nationalité fonde un droit à avoir une nationalité. Mais il ne fonde pas un droit à avoir n'importe quelle nationalité et ainsi de tous les autres droits fondamentaux qui fondent les droits contingents.

Quels que soient les avis des auteurs cités par monsieur Reynouard, qui proclament l'égalité absolue des être humains (ils servent de repoussoir à Reynouard), cette égalité ne peut être absolue (en dehors de celle des droits fondamentaux) en raison même de la Déclaration des droits fondamentaux et universels qui fonde la contingence, variant à l'infini d'un individu à un autre des droits contingents. 

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