4.3.16

Maître Ludot, à boire et à manger



Cet avocat relativement naïf, ou plutôt qui sait jusqu'où il peut aller pour rester "dans le circuit" nous donne quelques pistes.

Toutefois, prenons ses affirmations avec une certaine distance. Il affirme en effet que le docteur Gubler devait mentir. Or on ne doit jamais mentir. Les politiciens et hauts fonctionnaires français sont plus malins: il mentent, mais ne font jamais l'éloge du mensonge. Ils connaissent la morale. "L'hypocrisie est un hommage que le vice rend à la vertu." (Chamfort) Naturellement la comparaison entre l'avocat qui dit "il n'y a rien dans le dossier" et le médecin qui ment au public n'est pas valide. L'avocat ne ment pas et garde un secret. C'est vertueux. Le médecin ment en publiant que son client va bien alors qu'il est gravement malade. C'est mal.

Donc on ne prendra ses affirmations pour probablement vraies que lorsqu'elles sont corroborées par d'autres éléments objectifs.

Selon lui les affaires des vedettes de Taïwan et les sous-marins du Pakistan furent des affaires étatsuniennes. Elles découlaient d'un principe unique : "Bas les pattes ! Ce sont les Américains [lire les sionistes] qui commandent". Les autorités américaines ne supportent pas que d'autres qu'eux vendent des armes dans leur zone d'influence (qui se confond, presque, avec le monde). Ces assassinats ne sont pas dus à la corruption mais à une volonté de domination américaine (voir l'ordre de Nürnberg). Dix-sept personnes furent assassinées à l'occasion de ces affaires dont une majorité d'ingénieurs français. Ici, il est parfaitement invraisemblable que de tels massacres de hauts cadres techniques aient été perpétrés par des intermédiaires frustrés. N'oublions pas les intimidations contre la SNCF, voir mes posts ici, ici, ici et encore ici. N'oublions pas les curieuses affaires Volkswagen et Germanwings. Sans compter le curieux "accident" pour "excès de vitesse" où périrent 11 personnes dont le directeur du projet de la ligne grande vitesse du 14 novembre 2015, un jour après les mystérieux attentats du 13 novembre. Ne parlons pas de Ettore Majorna, le génial Sicilien, mystérieusement disparu en 1938... Il est dangereux d'être ingénieur ou industriel européen. Simples exemples qui me reviennent à l'esprit.

Revenons-en aux affaires Taïwan et Karachi. Il faut pour retrouver la vraisemblance monter beaucoup plus haut dans la hiérarchie sociale. Ludot accuse la CIA. Il me confirme que le judiciaire n'est que du théâtre. Les affaires d'argent liquide qui circule pour "financer les campagnes électorales" (mais bien sûr ! on y croit à fond aux financements des campagnes électorales) ne sont que des leurres. La vérité est ailleurs. Elle est dans la politique,  et, plus profondément, dans l'idéologie des théologiens fous.

D'autre part Ludot avoue qu'il n'est qu'un agent docile du gouvernement. Il l'avoue lorsqu'il révèle qu'il a reçu ses ordres téléphonés de l'Élysée pour une de ses plaidoiries. Il est peu vraisemblable qu'il exécute les ordres de l'Élysée gratuitement. Personnellement j'ai plaidé quelques affaires. J'ai bien compris intuitivement que parfois les magistrats avaient reçu des "conseils" de la part de l'Élysée. Il ne faut pas s'imaginer que ces conseils d'amis se limitent aux grandes affaires. 

Il confirme que les journaux ne jouent pas leur rôle d'information objective. Nous ne sommes donc pas dans des démocraties. Elles ne sont que des leurres.

Dans l'affaire ELF, il confirme, au milieu d'un récit embrouillé voire incompréhensible, qu'il n'a pas voulu jouer au martyr (vers 47'). Il a fait comprendre à ceux qui le menaçaient qu'il se soumettait sans discussion.

Il n'y a pas à attendre de la part de cet individu qu'il dénonce le système de Nürnberg, mais il monnaye certains secrets dans son livre. Il doit aussi s'adresser secrètement-publiquement à certaines personnes non-désignées mais qui regardent et écoutent ses interviews comme d'autres mais pas dans les mêmes intentions. 

Par un hasard extraordinaire la deuxième partie de l'interview n'est plus accessible. Pas de chance avec Ludot ! Ah ! ces erreurs de clics ! 

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