Fêter le Christ-Roi le dernier dimanche de l'année liturgique met cette fête encore plus en évidence. Elle fait encore plus honneur au Christ-Roi.
Il est temps de renvoyer dos à dos les progressistes et le lefebvristes.
Selon Mgr Lefebvre des interlocuteurs du Vatican lui auraient déclaré que le Christ-Roi n'était pas possible, c'est pourquoi, il fallait y renoncer.
"Et enfin, troisième erreur, on ne veut plus du Règne social de Notre-Seigneur Jésus-Christ, sous prétexte qu'il n'est plus possible. Et cela, je l'ai entendu de la bouche du Nonce de Berne, je l'ai entendu de la bouche de l'envoyé du Vatican, le Père Dhanis, ancien recteur de l'Université grégorienne, qui est venu me demander au nom du Saint-Siège de ne pas faire les ordinations du 29 juin." discours de Lille du 29 juin 1976.
Mgr Lefebvre ne comprend pas que le Christ-Roi n'est pas roi à la façon de la charia, il est un roi qui fait régner la liberté religieuse et les droits de l'homme.
Le Christ-Roi, c'est le règne de l'Église, son Épouse, qui n'a besoin de personne pour savoir ce qu'Elle doit faire.
Ce passage de Quas Primas vous fera comprendre que le Règne du Christ, c'est le règne de l'Église qui est Jésus-Christ répandu et communiqué et le règne de de l'Église, c'est le règne du Christ, son époux.
« Comme vous le savez, Vénérables Frères, ce fléau n'est pas apparu brusquement; depuis longtemps, il couvait au sein des Etats. On commença, en effet, par nier la souveraineté du Christ sur toutes les nations; on refusa à l'Eglise le droit - conséquence du droit même du Christ - d'enseigner le genre humain, de porter des lois, de gouverner les peuples en vue de leur béatitude éternelle. Puis, peu à peu, on assimila la religion du Christ aux fausses religions et, sans la moindre honte, on la plaça au même niveau. On la soumit, ensuite, à l'autorité civile et on la livra pour ainsi dire au bon plaisir des princes et des gouvernants. »
http://www.vatican.va/holy_father/pius_xi/encyclicals/documents/hf_p-xi_enc_11121925_quas-primas_fr.html
De plus rappelons que la liberté religieuse, c'est une liberté opposable aux États et non à l'Église (bien lire "Dignitatis Humanae"). L'Église reste libre de sa politique et de ses décisions et ce n'est ni aux individus ni à un quelconque groupe social de se substituer à Elle, car Elle est le règne du Christ.
L'Église dit aux États (entre autres) : la liberté religieuse, c'est mon domaine, vous n'avez aucune initiative à prendre dans ce domaine. Je dis initiative, car vous devez obéir à l'Église lorsqu'elle le commande.
Mais il se peut que les, disons, "sympathisants de Mgr Lefebvre" et les "progressistes" autoproclamés soient dans une erreur commune sur ce sujet.
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