Les trois cents lauréats de ce concours se sont réunis dans l'hémicycle du Conseil de l'Europe (dont dépend la Cour européenne des droits de l'homme) pour discuter et voter un texte à l'adresse de tous les parlementaires européens et de toutes les écoles italiennes.
On mesure ici le retard de la France par rapport à l'Italie dans la liberté d'expression et la défense de la vie. Envoyer un tel texte à nos écoles laïques serait considéré en France comme une provocation et l'expression à grande échelle en serait interdite de fait.
"Les participants ont discuté et voté des amendements sur un document qui, au nom de la grandeur culturelle et civile de l'Europe, rejette l'avortement, la destruction des embryons, l'euthanasie et demande la reconnaissance des racines chrétiennes pour défendre la liberté religieuse et interdire les persécutions des croyants."
C'est parfaitement exact et je partage cette opinion. Les droits de l'homme, c'est l'égalité entre les hommes, en conséquence : la mère, l'avorteur et encore moins la société n'ont de droit sur un être humain uniquement parce qu'il est trop petit pour pouvoir vivre en dehors du corps de sa mère ou souffrirait trop, ni pour n'importe quel prétexte.
Les droits de l'homme c'est la fierté de l'Europe et c'est aussi dû à ses racines chrétiennes. Il n'y aurait pas eu de droits de l'homme s'il n'y avait eu de christianisme en Europe.
"En ce qui concerne la famille et le mariage, le document approuve les mesures à caractère culturel, économique et social pour renforcer, soutenir et promouvoir le lien familial naturel entre un homme et une femme.
En conclusion, le document défend la liberté religieuse et demande à l'Union européenne de faire entendre sa voix de manière plus forte dans la défense de la « liberté de toutes les religions » et en particulier de sauvegarder ses propres racines, sa culture et la civilisation européenne."
conclut la dépêche de zenit.
La liberté religieuse qui est le droit fondamental de l'être humain est interdépendante de tous les autres droits de l'homme, car comme le soulignait René Cassin, les droits de l'homme sont tous interdépendants. Le droit à la liberté religieuse est donc au centre des autres droits de l'homme et ne tolère pas sa remise en cause, il est en conséquence circonscrit dans de justes limites (Dignitatis humanae) qui sont celles du bien commun, car il est illicite d'absolutiser la tolérance.
Chapeau l'Italie, nous avons des leçons à prendre en Italie.
2 commentaires:
Là, cher Denis, vous savez bien que je ne vous suis plus.....
Oui, je sais.
Mais le jour où vous vous apercevrez que les droits de l'homme sont interdépendants et rigoureusement solidaires, que l'on ne peut lutter contre l'obscurantisme qu'en luttant pour tous, vous serez sans doute de mon avis.
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