21.12.13

Objections à madame Bourges

Madame Bourges a donné une interview à Nouvelles de France sur les questions de l'attaque féroce du gouvernement contre la France catholique :

« Personnellement, je n’appelle pas à la violence mais à l’insurrection pacifique qui peut passer par l’objection de conscience et la désobéissance civile. De nombreux gouvernements sont tombés de cette façon.
Sommes-nous prêts à abandonner un certain confort matériel ? Sommes-nous prêts à y laisser notre réputation de ‘gentil garçon’ ou de ‘gentille fille’ bien obéissant(e) ? »
Mais chacun ne peut faire l’économie de se demander ce qu’il est prêt à sacrifier pour construire ce grand mouvement de résistance qui devient de plus en plus visible. Sommes-nous prêts à abandonner un certain confort matériel ? Sommes-nous prêts à y laisser notre réputation de « gentil garçon » ou de « gentille fille » bien obéissant(e) ? Sommes-nous prêts à ne pas céder aux pressions ? Sommes-nous prêts à être vilipendés par les médias ? Ce qu’il faut bien comprendre, c’est que nous devons nous positionner clairement : il est impossible de plaire en même temps au gouvernement, au Système en général et aux médias si l’on veut s’imposer et gagner. Chercher à être bien vus à tout prix ne pourra jamais entraîner la victoire… »

Ces questions ne me semblent pas centrales. Ce n'est pas notre réputation ou notre patrimoine que nous devons sacrifier, c'est la liberté qu'il nous faut défendre contre les sophismes et les violences.

Elle prétend également que les autorités ont écouté les "Bonnets rouges" parce qu'ils étaient violents. Est-ce bien sûr ?

La différence entre les « bonnets rouges » qui luttent contre les impôts et ceux qui luttent pour l’homme, gratuitement et avec désintéressement, c’est que les « bonnets rouges » luttaient contre une taxe à laquelle le gouvernement n’attachait pas une importance vitale, tandis que ceux qui luttent pour le mariage, pour la vie, pour la France catholique luttent contre ce qui est au centre des préoccupations gouvernementales, du plan gouvernemental qui exécute celui de l’oligarchie marxiste américaine.

C’est pour cela qu’ils ont obtenu la démission de Benoît XVI, c’est pourquoi, eux non plus, ils ne lâcheront rien, même face à la violence, même face au nombre, même violent. Ils ont l’appareil d’État, l’appareil administratif, l’appareil judiciaire, l’appareil des médias, l’appareil de l’Éducation nationale etc.

Connaissez-vous la « politique du gros bâton » ? C’est celle qu’ils appliquent. «  »Speak softly and carry a big stick; you will go far » « Parle doucement et porte un gros bâton. Tu iras loin. » Voilà les gangsters qui nous gouvernent qui sont prêts à envoyer des innocents en prison.

La bataille est avant tout intellectuelle. Comme le dit madame Bourges, ils invoquent des valeurs pour mieux les bafouer. Ils ont pour cela des raisonnement captieux. Autrement dit, ce sont des hypocrites. Leur but, c’est la destruction de la France, par priorité à tout.

Que faire alors ? D’abord ne pas tomber dans leurs nombreux pièges (dont celui de la violence) et, comme le dit madame Bourges, ne pas avoir peur. C’était le mot d’ordre de Jean-Paul II, à la suite de Soljenitsyne. Ne pas avoir peur permettra de commencer à bien réfléchir avant d'agir. À mon avis, le principal programme est de faire son devoir privé.

Madame Bourges prétend que les manifestations n'ont eu aucun résultat. Je ne le pense pas. Elles ont eu plusieurs résultats, non sur le régime qui ne veut rien entendre et méprise la majorité, mais sur les Français.

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