29.12.13

Droits fondamentaux de l'homme et "droit" à l'avortement

Certains n'hésitent pas à professer que l'avortement est un "droit",  tel monsieur Philippot, proche conseiller de madame Le Pen, est lui aussi d'accord avec cette définition. C'est un ancien élève de l'École nationale d'administration. Il s'exprime au nom de son parti lepenniste:

« Mardi, veille de Noël, Florian Philippot a renvoyé le président d’honneur du FN dans ses buts d’un sec : « Oui, c’est son opinion [de Jean-Marie Le Pen]. » Pour poursuivre aussitôt: « Mais je rappelle que la position du Front national n’est pas une restriction, il n’y a aucune restriction du droit à l’avortement dans le projet du Front national, aucune. »

Un droit subjectif est un pouvoir juridique à l'égard d'une autre personne. Donc si l'avortement est un droit, il est du devoir de la société de mettre en œuvre l'avortement. Il n'y a pas de droit s'il n'y a pas devoir. Le droit est une notion sociale.

Le droit à la vie, par exemple, est le droit de ne pas être tué et de recevoir de ceux qui le peuvent les secours nécessaires à la continuation de la vie.

Les droits fondamentaux sont des droits consubstantiels à l'être humain et fondés sur transcendalité de la destinée humaine. On ne voit vraiment pas en quoi l'avortement, qui consiste à refuser la vie à un être humain, pourrait devenir un "droit", donc un pouvoir légitime que la "mère" détiendrait sur la société obligeant cette dernière à pratiquer un avortement sur elle.

Tant de folie jette le discrédit sur la formation reçue par monsieur Philippot, diplômé de l'ENA. Elle jette aussi le discrédit sur le parti politique dont il est un des plus hauts cadres. UMPSFN.

Noter d'ailleurs que le remboursement de l'avortement par la Sécurité sociale ne se conçoit que si l'avortement est un "droit", comme le droit à être soignée... Voleurs, rendez l'argent !

Aucun commentaire: