27.1.12

Génocide vendéen et droits de l'homme


Le "génocide vendéen" ne peut sérieusement être nié. Il a fait l'objet de décrets de la Convention notamment celui du 1er octobre1793. Il a été exécuté par des soldats français aux ordres de généraux français.

Voici un extrait du décret du  1er août 1793 :

"Il sera envoyé par le ministre de la guerre des matières combustibles de toutes espèces, pour incendier les bois, les taillis et les genêts." 

A cette époque les bois et taillis fournissent le bois de chauffage et les pâturages pour les animaux des plus pauvres. Cette disposition n'est qu'un exemple de l'intention homicide par tous les moyens de l'ensemble de la population.

Les autres mesures sont du même type. Ce n'est pas parce que le décret parle de "mesure d'humanité" en prévoyant la déportation des femmes, des enfants et des vieillards que c'est un décret humain. Pas plus que c'est parce que les monstres qui ont ordonné ces horreurs invoquaient les "droits de l'homme" qu'ils sont innocents de leurs crimes contre les droits de l'homme.

Le code pénal (art. L. 211-1 définit ainsi le crime de génocide : 


« constitue un génocide le fait, en exécution d’un plan concerté tendant à la destruction totale ou partielle d’un groupe national, ethnique, racial ou religieux, ou d’un groupe déterminé à partir de tout autre critère arbitraire, de commettre ou de faire commettre, à l’encontre de membres de ce groupe, l’un des actes suivants : atteinte volontaire à la vie ; atteinte grave à l’intégrité physique ou psychique ; soumission à des conditions d’existence de nature à entraîner la destruction totale ou partielle du groupe ; mesures visant à entraver les naissances ; transfert forcé d’enfants. »





Mais, il faut remonter aux causes.

Le premier crime est celui de la constitution civile du clergé, crime contre la liberté religieuse des populations. Il est en germe dans la "Déclaration des droits de l'homme et du citoyen" du 26 août 1789 qui prévoit que la loi est l'expression de la « volonté générale ». C'est donc l'agression contre les populations croyantes qui a justifié la résistance à l'oppression républicaine.

Donc, il est profondément injuste, comme le font les négationnistes, de renvoyer dos à dos les deux partis. D'autre part, les mêmes négationnistes tentent d'invoquer les procès qui ont été faits aux généraux pour blanchir les décideurs. Mais dire que Turreau a été sanctionné est une moquerie, il a été "innocenté" par la République à la suite d'une parodie de procès et laissé tranquille par la Restauration qui envisagea de... le décorer. Carrier a été guillotiné, mais surtout comme partisan de Robespierre. Il s'agissait donc d'un règlement de comptes entre voyous, d'une exécution d'un partisan d'une faction déchue du pouvoir. De plus, au cours de son procès, Carrier insultait ses juges, et les menaçait, ce qui n'est pas une bonne stratégie de défense... Son complice, Goullin, bien plus avisé, bien plus "malin" dans sa défense, a été acquitté... Cette bande fanatiques rousseauistes ne mérite que honte et condamnation. La purification de la France est encore à faire. Il faut non seulement condamner les crimes atroces des rousseauistes, mais encore condamner, au nom des droits universels et fondamentaux de l'homme, la doctrine qui a amené une nation civilisée à tant de barbarie. "Il vient l'envie de marcher à quatre pattes après vous avoir lu." disait Voltaire, pour une fois inspiré, à Rousseau. Il ne croyait pas si bien dire, car la doctrine de Rousseau transforme les gens en bêtes féroces.

Il est vrai que ces massacres ont été perpétrés au nom des "droits de l'homme". Mais aujourd'hui encore des gens massacrent en croyant rendre un culte à Dieu, cela ne condamne pas pour autant le droit au culte et le droit à la croyance en Dieu.

Les laïcistes se sont emparés de la notion, juste, de droits de l'homme pour la retourner contre l'humanité, ce n'est pas une raison pour condamner cette notion.

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