Après avoir rappelé que "le vrai droit est inséparable de la justice" Benoît XVI poursuit.
« Dans cette perspective, la loi positive humaine perd le primat qu'elle voulait s'attribuer, puisque le droit ne s'identifie plus simplement avec elle ; en cela, toutefois, la loi humaine est valorisée en tant qu'expression de justice, avant tout dans la mesure où elle déclare le droit divin, mais encore en ce qu'elle introduit comme légitime volonté de droit humain. » (Traduction de l'italien, personnelle non autorisée)
La loi positive n'est donc pas la norme suprême, mais ne doit pas être méprisée pour autant, car elle manifeste la légitime volonté de l'autorité. Il faut donc se garder dans l'application de la loi de deux écueils : du positivisme d'une part et de l'arbitraire d'autre part.
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