21.2.09

Souveraineté, avortement et aide aux pays en difficultés

Au nom du devoir de protéger, ou au moins d’un devoir d’aide pour l’application du droit, de nombreuses interventions internationales ont lieu actuellement, en Afghanistan, en Afrique, dans les Balkans.

Par exemple EUPOL (Europe Police ?) intervient en Afghanistan où elle a dépêché quatre cents formateurs de police. La police afghane serait en effet corrompue, selon International Crisis Group et inapte à lutter contre le crime.

En Europe les populations de tout petits ne sont pas protégées par les autorités. En France deux-cent mille tout petits sont coupés en morceaux et sont ensuite jetés à la poubelle avec la protection, voire à l’incitation de l’État (qui subventionne illégalement le Planning familial et finance l’avortement par les impôts), incapable donc de faire respecter le droit à la vie, voire complice de ce massacre. A quel titre dès lors l’Europe se pose-t-elle en justicière ?

S’il s’agit de « protéger et de promouvoir les populations dans leur vie quotidienne », l’Europe n’a plus aucun titre à agir ; car l’autorité, la souveraineté notions en ce cas voisines, ne trouvent leur fondement que dans la protection des droits de l’homme et la promotion du bien commun (vérité, justice, droits de l’homme). Les droits de l’homme ne se divisent pas entre eux.

Quand on n'a plus de titre à la souveraineté par suite de mauvais traitements envers sa population, on n'a plus aucun titre à faire la leçon aux autres, ni même à venir les "aider".

1 commentaire:

Anonyme a dit…

Très intéressant et surprenant (on ne sait pas grand chose de ce qui se passe "dans notre dos") cette liste qui se cache derrière votre lien sur les "opérations internationales"........