L'Organisation des Nations unies a établi une liste des pays et territoires à décoloniser.
Le seul territoire qui reste à décoloniser selon cette liste est la Nouvelle Calédonie. On peut consulter la liste des seize territoires en question ici.
Les Antilles françaises ne sont pas sur cette liste.
Certains demandent que cette liste comprenne les Antilles française et notamment la Guadeloupe.
Des territoires situés à des milliers de kilomètres de la France, qui sont issus de la colonisation sont évidemment des territoires coloniaux même si on les "départementalise".
Ces territoires (Gouadeloupe, Martinique) font partie des Caraïbes. Or une partie des seize territoires à décoloniser sont situés aux Caraïbes (Iles Vierges, Iles Caïman par exemple) pourquoi pas ceux qui dépendent de la France. Il n'existe aucune raison juridique ou morale pour que les caraïbes françaises ne soient pas aussi sur la liste des territoires qui doivent prendre leur indépendance.
Ce territoires sont "non autonomes". Monsieur Boutih remarquait que les CRS étaient tous blancs. Or les CRS dépendent de l'administration. C'est la preuve que les Caraïbes française sont des territoires qui ne s'administrent pas eux-mêmes. Les policiers du maintien de l'ordre ne sont pas originaire des Antilles françaises. La France doit partir des Antilles.
L'Espagne s'est retirée du Sahara occidental et a refusé l'administration dont elle s'était chargée antérieurement. La France doit faire de même partout dans le monde sur les territoires qu'elle a colonisés.
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5 commentaires:
Bravo pour ce post. J'ai tendance à penser la même chose. Mais je ne suis pas sûre que les Guadeloupéens souhaitent être indépendants.....
Oui, il s'agit du respect du droit international.
Quid de l'intérêt géostratégique de ces îles?
A voir le triste état de Madagascar aujourd'hui, il est certain que l'intérêt des populations est dans le maintient de statut actuel.
Che(è)r(e) anomyne,
Pour vous répondre au niveau de la géostratégie, je pense que ce niveau ne vient qu'après, bien après le droit et la justice et peut sans doute se résoudre par des accords bllatéraux. A supposer qu cet intérêt existe, ce qui n'est nullement évident.
Cependant, ici, sur mon blog, je me place sur le plan du droit et donc du droit international et de la justice. Chacun chez soi et aucun peuple d'un territoire ne peut en dominer un autre. En l'occurrence, administrer un autre peuple.
Le droit international se fonde sur la volonté des Etats : la France n'a pas exprimé la volonté de se séparer des Antilles. Il se fonde aussi sur certains principes comme le droit des peuples à disposer d'eux-mêmes. Or il n'y a aucune majorité dans les populations antillaises pour réclamer l'indépendance. Donc le droit international n'exige nullement, et même s'oppose, à une soi-disant "décolonisation" des Antilles françaises.
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