"Certaines phrases sont d’un politiquement incorrect à faire frémir nos leaders syndicaux et nos hommes d’Etat : "plus les allocations chômage sont importantes, plus le taux de chômage est élevé et la durée de recherche est longue". Voilà des propos qui peuvent facilement passer pour ultra-libéraux en France. Les penseurs du Monde, d’Alternative Economique et Marianne s’en sont étouffés de colère [...] Il n’en demeure pas moins qu’avec clarté et rigueur ces économistes ont établi que les interventions politiques sur le marché du travail sont catastrophiques, quelles que soient les formes qu’elles prennent : indemnités de chômage, salaires minimums, réglementations (notamment en ce qui concerne les conditions d’embauche et de licenciement)."
Bien sûr les excès de l'assurance chômage peuvent avoir des effets pervers, mais avant ces effets pervers, il faut respecter les droits des travailleurs.
Mais, il est vraiment drôle (enfin, en un sens) de lire sur un blog écrit par des catholiques l'indécente prose libérale d'un libéral extrémiste.
Ces "prix Nobel" tels que cités, font l'impasse sur Laborem exercens, la notion d'employeur indirecte, ou bien plus généralement ce que dit Jean-Paul II
"Au contraire, c'est précisément la prise en considération des droits objectifs du travailleur, quel qu'en soit le type: travailleur manuel, intellectuel, industriel ou agricole, etc., qui doit constituer le critère adéquat et fondamental de la formation de toute l'économie, aussi bien à l'échelle de chaque société ou de chaque Etat qu'à celui de l'ensemble de la politique économique mondiale ainsi que des systèmes et des rapports internationaux qui en dérivent."
L'excès dans l'assurance, le déséquilibre de l'assurance chômage peut avoir des effets pervers, mais cette donnée scientifique ne doit pas amener à l'excès inverse, bien plus grave, qui est la violation des droits des travailleurs, par la diminution outrancière, voire la suppression de l'assurance chômage.
2 commentaires:
Vous devriez lire "un libéral nommé Jésus", de Charles Gave http://www.amazon.fr/lib%C3%A9ral-nomm%C3%A9-J%C3%A9sus-Charles-Gave/dp/2849410209
ou l'encyclique publiée en juin 2009 par le Vatican.
Le probleme c'est le responsabilité individuelle, corollaire de la solidarité.
De plus, une assurance est un dispositif, pas un mode de controle. Une assurance peut etres bien etre publique ou privée.
Moi j'aurais plutôt dit que la responsabilité était le corollaire de la liberté. Comme les droits de l'homme sont le côté "créancier" des obligations qui sont le côté "débiteur", mais il ne peut y avoir de créanciers sans débiteurs (c'est ce que je crois avoir lu sous la plume de Jean XXIII) et dans la vie, nous sommes égaux par conséquent parfois créanciers, parfois débiteurs.
Le prototype du libéral semble être Ponce-Pilate : "Qu'est-ce que la vérité ?" est sa devise. Ce qui s'oppose à la vérité que notre esprit peut atteindre la vérité dans laquelle nous nous reposons.
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