Un détenu italien est mort en prison à Grasse, officiellement d'une crise cardiaque. Cette explication officielle ne satisfait pas sa mère. La "justice" française serait-elle coutumière de certains "arrangements" avec la réalité ? Au cours de ma carrière d'avocat, j'ai pu constater que certaine mort suspecte pour moi, ne l'étaient pas pour les magistrats. Ces derniers ne ratent pourtant pas une occasion pour faire la morale. Donc ce qu'ils disent est nécessairement vrai, en plus ils sont assermentés...
La mère de la victime de la "justice" française, madame Antignano n'a toujours pas pu récupérer le corps de son fils mort le 26 août 2010 d'une mystérieuse "crise cardiaque". Selon la dépêche, on ne lui rendra le corps que "fin décembre", lorsque l'autopsie ne pourra plus être pratiquée en Italie, le corps étant dans un état de décomposition encore plus avancé qu'il ne l'est maintenant (1 mois et trois semaines de la mort). Et l'intervention d'un ministre des Affaires Etrangères italien en exercice n'a rien changé à la détermination de la justice française, si jalouse de son indépendance, elle rendra le corps quand cela lui plaira, et ce sera "fin décembre" 2010.
Délicate attention de la France, le corps a été amputé des yeux et du foi. Comme les "médecins" ne peuvent pratiquer des prélèvements, condamnables selon moi, que dans les secondes qui suivent la mort cérébrale (la mort, c'est l'arrêt du coeur, mais... il y a des arrangements maçonniques avec la notion de "mort"), on se demande comment une mort survenue en détention a pu donner lieu à un prélèvement... En l'état actuel des explications de la "justice" française, je ne comprends pas qu'une crise cardiaque en détention ait pu donner lieu à prélèvement sur un "cadavre" (?).
Bref, après la mort de celui qui a été ensuite partiellement mangé, après la mort de celui qui se trouvait retenu dans une prison de Grenoble, après la mort récente de celui qui a été étouffé par son codétenu et qui en est mort, survient la nouvelle du prélèvement, contre la volonté de la famille d'un détenu mort d'une "crise cardiaque". Ces morts recensées et publiées cachent un nombre bien plus important de crimes commis en prison, alors que la "justice" est responsable de la sécurité des prisonniers.
Avant de faire la morale, nos magistrats seraient bien inspirés de la pratiquer.
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