http://www.polemia.com/article.php?id=3177
"Polémia" l'organisme soi-disant de "réinformation" nous invite à méditer sur les médias au moyen d'un "vigilomètre". C'est relativement amusant car il recense les tics de langage à la mode et les ridiculise.
La Salon beige veut nous faire croire que "Polémia" et monsieur Le Gallou dénoncent le "système".
Mais par exemple, présenter Frêche comme un adversaire du système, c'est ce moquer du monde. Il a gagné tous ses procès, ce qui n'est pas donné à tout le monde. Il faut être du système pour gagner ses procès.
De plus les "petites phrases" plus ou moins comiques d'un côté, les cris d'indignation de l'autre font partie du système. Georges Frêche était parfaitement rodé à cet exercice qu'il utilisait avec ses compères des médias, soi-disant indignés.
D'abord l'appareil anti-France utilise un procédé qui n'est pas recensé par monsieur Le Gallou : l'absence de débat. C'est à monsieur Asselineau que je dois d'avoir pris conscience de ce procédé.
Et il utilise ce procédé le système de monsieur Le Gallou : absence de débat sur l'avortement, absence de débat sur la contraception, absence de débat sur la famille, absence de débat sur le socialisme.
Dans son commentaire, en revanche Le Gallou glisse une observation sur les droits de l'homme et le mondialisme. Pour présenter les "droits de l'homme" comme une idéologie à combattre. C'est là le point central subrepticement énoncé, comme une remarque sans importance.Désolé, mais je ne peux être d'accord avec la lutte contre les droits de l'homme en compagnie de la "Nouvelle Droite" et des organes pro-avortement, pro-divorce, pro-contraception, contre "l'organisation divine de la société"(Pie XI Ubi Arcano (1) qui est le "shibolet" auquel on reconnaît les amis de l'homme. C'est vraiment lutter pour notre suicide et lutter contre Dieu dont l'homme est l'image.
Bref, je ne vais pas m'enrôler dans un organe de récupération du système.(1)
"Remarquons par ailleurs ce fait : sa doctrine et ses préceptes touchant la dignité de la personne humaine, la pureté des mœurs, le devoir de l'obéissance, l'organisation divine de la société, le sacrement de mariage et la sainteté de la famille chrétienne, tout cela et l'ensemble des vérités qu'il avait apportées du ciel sur la terre, le Christ ne l'a confié en dépôt qu'à son Eglise seule, avec la promesse formelle qu'il l'aiderait et serait avec elle à jamais, et il lui a donné mission de l'enseigner, en un magistère infaillible, à toutes les nations jusqu'à la fin des siècles. Cette observation fait entrevoir tout de suite quels puissants remèdes peut et doit offrir l'Église catholique pour la pacification du monde."
http://www.vatican.va/holy_father/pius_xi/encyclicals/documents/hf_p-xi_enc_19221223_ubi-arcano-dei-consilio_fr.html
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