25.3.09

Une nouvelle honte magistratique française la catastrophe AZF

Lors de la catastrophe AZF, le procureur Bréard avait quasi immédiatement déclaré qu'il s'agissait d'un accident à 90 %.

Cette déclaration avant même que l'enquête ait pu commencer (les décombres n'avaient pas été fouillés et aucun expert ne s'était penché sur l'affaire) a évidemment faussé toute l'enquête.

Lorsqu'une haute autorité (le procureur général près la Cour d'appel de Toulouse est des plus hauts magistrats de France) se prononce de façon partiale avant même que ses subordonnés aient eu le temps de commencer leurs investigations (sans connaître un dossier inexistant et a fortiori sans l'avoir médité) les acteurs de l'enquête ne sont plus mentalement libres.

Est-ce cela qui était recherché ? Bréard, le collègue de Lesigne, de Burgaud, de Bouyssic, de Chalumeau et de tant d'autres, le nie.

Comment croire que Bréard ait été un benêt ne maîtrisant pas ses nerfs, ne connaissant rien aux affaires ? Il faut le croire si l'on veut l'innocenter de cette forfaiture

D'aguesseau a dit "le magistrat qui n'est pas un héros, n'est même pas un homme de bien."

Aucun commentaire: