L'abbé Augustin Lehman a écrit plusieurs livres sur Jésus-Christ.
Juif converti, fidèle à ses ancêtres. Il a écrit un livre sur "La police autour de la personne de Jésus-Christ". L'abbé Séralda écrira lui aussi un livre sur "Jésus-Christ et les polices".
A temps de Jésus-Christ existaient au moins deux polices à Jérusalem.
D'une part une cohorte de légionnaires (six-cents hommes) mise à la disposition d'un prêtre israélite exerçant les fonctions de "capitaine du Temple" par l'occupant romain. Il fallait faire régner l'ordre dans une population qui au moment de certains pèlerinages pouvait atteindre le million d'hommes.
Outre cette police mise par les autorités d'occupation à la disposition de l'autorité spirituelle chargée de la police du Temple, subsistait une police indigène, dirigée par des indigènes et composée d'indigènes. Elle était à la disposition du Sanhédrin, (en quelque sorte le Sénat religieux du peuple juif).
L'abbé Lehman relève que ces policiers n'étaient pas appelés "agent de police", mais "serviteurs de police". Il fait très lumineusement remarquer que le terme de "serviteur" convient mieux que celui d'agent.
En effet la police n'est pas à la disposition de l'autorité comme un robot l'est à la disposition de son propriétaire, elle est là pour, sous les ordres de l'autorité, servir la cité. La police est au service du bon ordre, de la bonne administration comme le fait comprendre le sens étymologique. Ou comme l'écrit l'abbé Lehman mieux que moi la police est au service de "la tranquillité de l’Etat, la sécurité et le bien-être des particuliers".
Cela éviterait l'intervention de la police comme un robot contre ceux qui combattent pour la justice, pour protéger ceux qui troublent l'ordre.
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