http://www.inlibroveritas.net/lire/oeuvre3167-chapitre9431.html
"Le docteur W.-C. Wells, en 1813, adressa à la Société royale un mémoire sur une « femme blanche, dont la peau, dans certaines parties, ressemblait à celle d'un nègre », mémoire qui ne fut publié qu'en 1818 avec ses fameux Two Essays upon Dew and Single Vision. Il admet distinctement dans ce mémoire le principe de la sélection naturelle, et c'est la première fois qu'il a été publiquement soutenu ; mais il ne l'applique qu'aux races humaines, et à certains caractères seulement. Après avoir remarqué que les nègres et les mulâtres échappent à certaines maladies tropicales, il constate premièrement que tous les animaux tendent à varier dans une certaine mesure, et secondement que les agriculteurs améliorent leurs animaux domestiques par la sélection. Puis il ajoute que ce qui, dans ce dernier cas, est effectué par « l'art paraît l'être également, mais plus lentement, par la nature, pour la production des variétés humaines adaptées aux régions qu'elles habitent : ainsi, parmi les variétés accidentelles qui ont pu surgir chez les quelques habitants disséminés dans les parties centrales de l'Afrique, quelques-unes étaient sans doute plus aptes que les autres à supporter les maladies du pays. Cette race a dû, par conséquent, se multiplier, pendant que les autres dépérissaient, non seulement parce qu'elles ne pouvaient résister aux maladies, mais aussi parce qu'il leur était impossible de lutter contre leurs vigoureux voisins. D'après mes remarques précédentes, il n'y a pas à douter que cette race énergique ne fût une race brune. Or, la même tendance à la formation de variétés persistant toujours, il a dû surgir, dans le cours des temps, des races de plus en plus noires ; et la race la plus noire étant la plus propre à s'adapter au climat, elle a dû devenir la race prépondérante, sinon la seule, dans le pays particulier où elle a pris naissance. »
Notons ici que Darwin, fils du matérialisme de son temps :
1) Il admet que l'idée de sélection naturelle est antérieure à ses écrits, puisqu'il dit honnêtement qu'il l'a trouvée chez le docteur Wells.
2) prend pour des vérités établies, des hypothèses de travail invérifiables car HISTORIQUES. Il emploie de le conditionnel hypothétique (car ces affirmations ne sont pas le fruit de l'observation d'expériences). Mais n'en conclue pas moins à la véracité de ses affirmations. "Il n'y a pas à douter". Si justement, monsieur Darwin, il y a à douter.
3) "Or, la même tendance à la formation de variétés persistant toujours, il a dû surgir, dans le cours des temps, des races de plus en plus noires ; et la race la plus noire étant la plus propre à s'adapter au climat, elle a dû devenir la race prépondérante, sinon la seule, dans le pays particulier où elle a pris naissance." Nous sommes ici dans une histoire et une histoire hypothétique ou pour dire plus exactement entièrement imaginaire.
Mais quie se donne pour vraie et qui est prise pour vraie par la quasi-totalité du monde occidental au moins.
4) Il semble bien être à l'origine d'une vision historique matérialiste, biologique et donc raciste de la race humaine. Il met au centre de l'histoire (imaginaire) la lutte et l'élimination de ceux qui ne sont pas adaptés par la guerre "lutter avec ses vigoureux voisins". Darwin est bien à l'origine des théories nationale-socialistes (racisme et agressivité). Il est aussi un des piliers de l'idéologie marxiste (absence de solution de continuité entre l'homme et l'animal, et apologie de la guerre).
La pensée de Darwin devrait être intégralement rejetée tant pour des raisons rationnelles, scientifiques (pétitions de principes, histoire imaginaire donnée pour "science"), que pour des raisons morales.
Inscription à :
Publier les commentaires (Atom)
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire